MELVIN ▬ Les enfants viennent pas de la cigogne comme on le voit dans Dumbo
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Alvin R. Prescott
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❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Mar 4 Aoû - 5:47
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Ma vie ? Une véritable catastrophe avec un grand C, je pouvais bien me dire mille et un mots, je ne savais toujours pas quoi faire. Aucun point d’encrage, rien pour me guider dans mes choix. Il n’existe malheureusement aucun mode d’emploi pour expliquer comment vivre, agir ou simplement nous dire quel est le bon choix pour poursuivre. Faisons-nous le bon choix en mangeant une pomme rouge au lieu d’une verte ? Avais-je fais le bon choix en disant à Melody que tout devait finir ? Je ne savais pas, c’était même dur de dire. J’aurais aimé qu’on me dise si je prenais la bonne décision sachant que je n’allais pas le regretter à un moment ou à un autre. Depuis le 4 juillet, je ne l’avais pas revu. Je ne savais pas trop quoi faire, elle hantait mes pensées, mais je désirais n’en faire qu’un simple souvenir, aussi complexe soit cette situation. Assis sur le balcon relié à ma maison, je poussais un soupire en buvant une gorgée de café. Le soleil se levait déferlant des couleurs chaudes sur la ville encore endormie. Quant à moi, je ne dormais que très peu en ce moment, je ne trouvais que très peu le sommeil. Je voyais du coin de l’œil mon portable se mettre à vibrer, se déplaçant par petit mouvement sur la table de rotin. Fermant un instant les yeux, je ne cherchais pas à comprendre qui pouvait bien m’envoyer un message ou bien me téléphoner. Je tendais la main prenant l’objet d’un geste lasse, avant de le porter à mon oreille. Très peu avait ce numéro, mais je fronçais légère mes sourcils en lisant le message qui apparaissait devant mon regard désormais ouvert. Qui pouvait bien m’écrire ? « Demain rend toi sur le campus de l’université et amène un nécessaire à camping. » Camping ? Tente ? Moustique ? Je me passais la main sur la nuque, restant sceptique devant ce message qui ne voulait rien dire en fait. Pourtant, ma curiosité avait été piquée et j’étais avide de savoir qui m’avait envoyé ce message. Le lendemain, je me présentais comme convenu sur le campus de l’université. L’endroit jonchait d’universitaires qui semblaient crouler sous un abus d’alcool. Je ne disais rien marchant jusqu’à un point reclus. Si on m’avait donné rendez-vous ici, ce n’était sûrement pas pour que je reste là dans la foule dense. J’entendais des jeunes chanter comme on l’aurait fait en champs de vacances. Mais encore je faisais comme si de rien n’était, me trouvant un parterre convenable pour y monter ma tente. Ce que je faisais avec une certaine maladresse. Je n’étais pas un homme de plein air, la nature était très belle sans moi dans le décor. Je finissais de monter ma tente, la regardant quelque peu branlante. Elle tiendrait bien le moment que je vois cette tierce personne, tout du moins je l’espérais. En plus, j’avais fait ce qu’on m’avait dit dans le reste du message : « Portez des vêtements décontracter et n’oubliez pas votre maillot de bain. » Un maillot de bain… Je n’allais pas me baigner donc ça me semblait inutile. Je m’étais pourtant vêtit d’un polo à la coupe cintré, des bermudas long et des tongs. Rien de bien fameux, mais ça restait tout de même très différent des costumes trois pièces. Sans grande élégance, je m’aspergeais de chasse-moustique dans un nuage blafard et odorant. Toussant, j’en sortais avec la certitude que j’allais survivre à tous ces moustiques. Une éternelle bataille. Les heures passèrent, j’avais eu le temps de me brûler avec une cigarette, de voir les feux de champs s’allumer. Les étoiles ne tardèrent pas à arriver, baignant les environs d’une douce accalmie. Je n’avais vu personne, jusqu’à ce que je relève mon regard océanique sur une personne qui me regardait. Aussitôt nos regards croisés, que je la voyais prendre la fuite. Me levant de la chaise pliante où j’avais posé mes fesses, je me mettais à courir derrière cette personne qui me semblait inconnu. Bon n’importe qui aurait eu l’air inconnu dans la pénombre de la soirée. Courant derrière elle, j’essayais de me faufiler parmi la foule qui conversait devant des feux. Et c’est là, que sans le voir, je me prenais un poteau. Arrêtant net ma course, je titubais, jusqu’à m’écrouler sur une tente. J’entendais quelques cris de surprise, mais malheureusement j’étais complètement sonné.
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mot doux de Invité ► un Mar 4 Aoû - 23:47
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Non. Notre tente ne tenait pas le jour avant enfin si mais bancale. On n’était clairement pas douée pour des filles intelligentes. L’une pâtissière et l’autre qui n’était pas une scientifique dans le domaine des tentes. Non pas du tout. Maintenant cela allait mieux. Nous avions fait les beaux yeux à des jeunes pour qu’ils nous aident. Oui, enfin non… J’avais utilisé la carte de femme enceinte et directement… Ils sont aux abois mais mon téléphone était resté trop à la vue de Sarah-Jane. Trop. Je ne m’étais pas rendue compte de ce qu’elle avait fait dans la journée. Non. Je ne m’en étais pas rendue compte. Je n’en avais aucunes idées. Non. J’avais passé la journée comme tout le monde à manger des marshmallows sur un tronc d’arbres alors que je les mettais sur le feu. J’avais bronzée bien que le soleil ne me soit pas vraiment recommandé. J’avais trainée un peu dans la piscine et je m’étais surtout faite des rencontres. Je m’étais amusée et changée les idées mais à moitié. Je pensais à lui. C’était inutile, il ne voulait plus de moi. Je devais me faire à l’idée mais pourtant ? Il était là dans mon esprit comme… attaché à mon cœur. Il était là, dans ma tête. Il ne me quittait pas et ses yeux me hantaient. Alors qu’il y avait encore de la fête dans la direction du feu, j’étais allée me coucher pour ne pas gâcher la fête à ma meilleure amie. J’étais rentrée à ma tente sans même me rendre compte qu’Alvin était quelques tentes plus loin. Je n’avais pas fait attention même si j’avais eue l’impression de sentir son parfum à un moment mais je m’étais simplement dit que j’étais folle. Oui, voilà. Folle. Je l’étais réellement, cinglée. J’entrais dans la tente en baissant la tirette alors que je m’installais sur le sac à couchage. Je me couchais aussitôt sur le dos. Les mains croisées sur mon ventre. Je me tournais un peu pour attraper mon téléphone portable de mes mains frêles. Je regardais si je n’avais pas de messages sans m’étonner du feu que mon portable soit sur la page de mes contacts. Je ne réalisais rien. Rien du tout. Je fermais les yeux en soupirant doucement et je le reposais alors à côté de moi sans même chercher à en savoir plus. Pas de messages, rien. Je voulais juste m’enfermer dans ma bulle. Les hormones me gavaient et une larme s’échappait de mes yeux tendres. Non. Je ne devais pas pleurer mais les hormones ? Mais putain, ça craint cette connerie. Tellement. Je soupirais en passant mes doigts sous mes yeux pour retirer cette larme avant de les rouvrir. J’entendais des pas autour de la tente mais je n’y prêtais pas attention au monde qui m’entourait. Je refermais les yeux mais à ce moment-là… ? Un poids tombait sur ma tente. Une personne plus vite s’écroulait à moitié sur moi. Je me poussais pour ne pas être écrasée car après un palmier ? Un type bourré ? Ce n’était pas le moment. J’hurlais simplement en me sentais simplement enfermée dans la tente qui s’était un peu écroulée sur moi. Oui, je hurlais. « Sortez-moi de là… », hurlais-je alors que je me dépatouillais pour que cette personne se retirer mais c’était désagréable d’être dans cet espace en tissus assez clos tout d’un coup sans savoir où se trouve la tiret écrasée sous ce corps. « Mais punaise… laissez-moi sortir… t’as bu combien de bière ! », disais-je alors qu’il semblait ne pas réaliser qu’il fallait me laisser sortir… « Je suis enceinte, pitié… », non c’est mal d’utiliser la grossesse mais j’avais juste la panique de rester coincée ou je ne sais quoi. Je pensais par panique surtout. Tout simplement. J’étais angoissée. Je donnais des coups de pieds, des coups de genoux… la totale. Violente, la petite. Tellement. Malheureusement par contre j'étais en robe avec un bikini dessous et au nombre de coup ? La robe était remontée un peu trop haut. En donnant quelques coups, je sentais la tirette à mes pieds mais je ne savais pas comment pivoter alors qu'il n'y avait pas beaucoup de places pour afin d'aller ouvrir cette zappette.
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Alvin R. Prescott
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mot doux de Alvin R. Prescott un Mer 19 Aoû - 7:53
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Mystère de boule de gomme. Je n’avais pas la moindre idée de qui m’avait envoyé ce message, toujours assis sur ma chaise pliante, j’enfilais une veste légère sous les rayons du crépuscule. Ce n’est que lorsque je voyais une personne me regarder, que je m’élançais à sa poursuite. Qui aurait cru que j’allais me planter en entrant en collision avec un poteau. S’était donc sans élégance ni grâce que je m’échouais sur la tente. Une chute me donnant plutôt l’air d’être une gigantesque pierre. Sous mon poids, j’avais dut créer un tremblement de terre de magnitude trois peut-être même quatre. « Aïe. » soufflais-je en reprenant mon souffle. Mon popotin en avait pris tout un coup. J’ignorais s’il y avait une personne dormant dans cette tente, mais au vue des paroles dites. Je ne pouvais que conclure qu’il y avait bel et bien une personne dans celle-ci. Me déhanchant dans tous les sens pour pouvoir me sortir de se pétrin, j’arrivais à me lever. Ce n’était pourtant pas sans dégât. Portant ma main à mon front, je découvrais un peu de sang où je m’étais cogné. J’avais la peau écorché, mais ça semblait superficiel. J’entendais la femme dire qu’elle était enceinte et secouant la tête, je me dirigeais vers la tirette pour l’aider. Je restais un gentleman, et puis je devais bien lui présenter mes excuses. J’ouvrais la cloison, passant ma main à l’intérieur pour l’aider. « Prenez, je vais vous aider. » disais-je en tendant la main. Seulement, quand tout va mal, tout va mal. Très mal. J’empoignais sa fesse malgré moi, me faisant reculer devant cette attitude qui n’était pas la mienne. Je n’avais jamais affronté une femme enceinte et étrangement, je ne désirais pas commencer ce soir. Je pensais un instant à elle, cette blondinette qui m’avait alors dit être enceinte. Je me passais une main sur les lèvres, cette situation me déplaisait, mais j’étais persuadé d’avoir fait le bon choix. Faisant un autre pas de reculons, j’entendais le crac fatidique du pantalon qui se déchire. Je me relevais prestement ahuri. Manquait plus que cela. Puis une odeur qui n’avait rien d’un gigot d’agneau arrivait à mes narines. Je n’avais pas réalisé que les flammes du feu avaient commencé à gruger ma veste. La retirant je la jetais sur le sol la piétinant pour éteindre les dégâts. Malchanceux un jour, malchanceux toujours ! Je poussais un soupire, alors que je tentais toujours de sourire. Ça ne pouvait pas être pire n’est-ce pas ? Ma vie ne tournait plus rond, elle partait en vrille. Et même si je tentais de montrer une foutaise totale, j’étais loin de ressentir ce sentiment. En fait, Melody me manquait, mais ma vie d’avant aussi. Je ne pouvais pas dire que Katherina me manquait, mais mon travail si. J’étais épuisé de toujours courir, je voulais me reposer et ça me semblait toujours autant impossible. Tant qu’Edward serait là, jamais je ne pourrais fermer les yeux et dormir paisiblement. Un bruissement me faisait tourner la tête et je voyais la femme que j’avais écrasée sous mon poids sortir. Je déglutissais. Parfois, le hasard fait bien les choses ? Ou bien étais-ce elle qui m’avait envoyé un message ? « Melody ? » Je posais une question, alors que je savais déjà la réponse. C’était con, mais ça m’avait totalement échappé. « C’est toi qui m’a envoyé le message ? » C’était plus fort que moi, je devais savoir si c’était elle. Seulement, je sentais des regards poser sur nous et je souriais timidement. « Euh… Tu veux bien qu’on aille un peu plus loin ? » demandais-je finalement en prenant la direction loin des tentes et offrant un ciel rempli d’étoiles. Des crickets produisaient leur ultime chanson, je me retournais vers la blondinette. « Tu vas bien ? » Un bruit retentissait et je me figeais sur place. Un ours ? Je tournais la tête. Edward ? Le bruit s’évaporait aussitôt, c’était sans nul doute dans ma tête.
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mot doux de Invité ► un Jeu 20 Aoû - 2:04
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Il fallait avouer que j’étais paniquée. Je devenais folle et je me sentais comme une saucisse d’apéro dans sa boite avec tous ces copains saucisses. Bien sûr, j’utilisais aussi la carte de la femme enceinte pour que ça aille plus vite. Je sentais même la tirette s’ouvrir mais je n’arrivais pas à me redresser là de suite alors que je tentais de remettre cette tente correctement malgré le fait qu’elle n’était déjà pas très debout avant. Je me demandais tout de même ou était passée ma meilleure amie. Ou Sarah-Jane pouvait bien avoir terminée ? Sous une autre tente ? La cochonne. Je me demandais quand même ce qu’il se passait. Je voyais une main passé et j’entendais cette voix. Sa voix. Je regardais sa main et je ne manquais pas à la reconnaitre. Je l’avais tellement étudiée. Cela peut paraitre dingue mais les montres traits sur sa main me semblaient être unique. Une main. Oui, une main. Je m’extasiais sur une main. C’est pour dire à quel point il me manquait. Pour quelle folle je passais ? Je sentais par contre ces mains trop entreprenantes qui attrapaient ma fesse alors que je n’étais même pas encore bien installée pour prendre sa main. Pressé ? Je fronçais tout de même un sourire. Attrapait-il les fesses de toutes les femmes ? En moins de deux, je ressentais une pointe de jalousie assez idiote. Oui, je devais paraitre tellement idiote sur le coup. J’étais jalouse de ma propre fesse. Autant dire que je me sentais ridicule. Il avait repris sa main et cela ne m’étonnait pas vraiment de lui. J’entendais cependant assez de remue-ménage donc des bruits de tissus et ensuite de flamme mais des pas. Il allait réveiller tout le monde, ce con ! Je sortais de la tente tant bien que mal, mon équilibre était mis à mal par ce ventre pourtant pas si gros mais déjà bien assez imposant. Cela faisait surtout bizarre qui le soit soudainement. Cela faisait un peu plus d’un mois mais je n’avais pas encore l’habitude puis il poussait tellement vite enfin elle poussait tellement vite. Je le voyais piétiner sa veste avec le sourire ce qui me décrochait une moue. Il était sûrement plus heureux sans moi. Une envie de partir en douce me disait assez bien mais je serais bien lâche tout ça car mon cœur pleure sans lui ? Oui, bien lâche. Alors qu’il tournait son regard vers moi, je ne pouvais plus fuir. Je l’entendais déglutir et prononcer mon nom. Je fermais les yeux en baissant le regard pour le relever subitement à sa question. Je ne voyais même pas de quoi il parlait. « Quel message ? », demandais-je avec sincérité. Je ne savais pas du tout de quoi il parlait. Je n’avais pas attendu longtemps avant de poser la question tellement j’étais surprise sur le coup. C’était sous l’impulsion sans même avoir eue le temps de dire ouf ou d’y penser. Je ne voyais pas du tout de quoi il parlait sans même y réfléchir. Les regards sur nous ? Je ne les sentais personnellement pas car je ne regardais que lui comme une idiote éprise par ses hormones. Alors qu’il me demandait pour qu’on aille plus loin sans même attendre ma réponse qu’il partait déjà, je le suivais sans vraiment savoir si c’était la meilleure des décisions que je pouvais prendre. Je le suivais en me posant contre le tronc d’un arbre encore silencieuse alors que j’ignorais quoi dire. Tellement. J’avais peur de fondre en larmes à cause des hormones si j’osais parler. Je baissais le regard vers mes pieds en sentant son regard mais surtout en entendant sa question. J’haussais les épaules sans relever mon regard. « Aussi bien qu’une femme enceinte paniquée et seule… », soufflais-je d’un ton légèrement plus amer mais oui, je me sentais seule. Ce n’était pas vraiment de sa faute. Il n’y pouvait rien. « Paumée aussi accessoirement… et brisée ! », continuais-je en riant doucement aussitôt. Je relevais le regard vers lui pour chercher ses yeux bleus dans la pénombre arrangée par quelques lanternes. Je jouais doucement du pied dans les terres sèches en laissant mes chaussures en toiles frôler le sol. Je tournais mon regard vers les étoiles et je soupirais doucement. « Et toi ? », lui demandais-je en baissant les yeux vers lui alors que d’un mouvement de pieds et me poussant les bras avant de me redresser, je me rapprochais de lui en haussant les épaules. « Ça t’arrive souvent d'empoigner les fesses des femmes après les avoir écrasées sous une tente ? », lui demandais-je alors en laissant la pointe de jalousie m’échapper. Je me pinçais aussitôt les lèvres et je riais nerveusement en me sentant tellement ridicule. D’un mouvement des lèvres, j’en venais à les mordiller doucement avant de baisse le regard. Je me sentais tellement bête. Vraiment.
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Qui aurait pu dire que cette personne qui remuait sous la tente n’était autre que la jeune femme qui avait capturé mes pensées. Je n’aurais jamais eu l’audace de lui prendre une fesse, que ce soit une pure inconnue ou bien Melody. Je voulais tout simplement me prendre pour un super héros, de ces héros comme Batman qui n’ont besoin que de gadget pour sauver leur dulcinée. Le seul que j’avais en ma possession était un Opinel, mais pour l’instant le plus utile était mes mains. Erreur. J’avais envenimé la chose, tout se serait bien passé si je n’avais pas pincé cette fesse. Pourtant, ce n’était pas la première fois que j’avais un geste d’une telle ampleur à son égard. Seulement, cette fois ce n’était pas voulu, surtout que j’ignorais que c’était elle avant de la voir sortir. Peut-être que si j’avais su, je n’aurais pas reculé suite à ce geste de négligence, la couture de mon pantalon n’aurait pas flanché et ma veste n’aurait sans doute pas prise en feu. Je me sentais mal, après tout j’avais savouré temps de moment en sa présence. Aujourd’hui, je ne savais plus comment agir. Je n’arrêtais pas de fuir lorsqu’il s’agissait d’elle et malgré cela j’avais envie de rester près d’elle. Je n’avais pas réalisé que la plus part des gens dormait dans leur tente. Quelqu’un ronflait plus loin et je me sentais encore plus embarrasser vis-à-vis de toute cette histoire. Je portais mon regard sur elle, m’étais-je fourvoyé en lui demandant si le message venait d’elle ? Et si ce n’étais pas elle, qui était-ce ? Je le sentais mal pour le coup, mais je préférais éteindre mes doutes comme on éteint la braise d’un feu rudoyant encore. Je cherchais mon portable jetable dans mes poches, réalisant que j’avais dû laisser celui-ci dans ma tente. Boulet. J’allais finir parano si je ne me calmais pas un peu. Marchant pour m’éloigner de ce regroupement de personne, enfin je dis marcher, mais je me déhanchais surtout étrangement. Je ne voulais pas qu’on se retrouve avec une vue sur mon caleçon, en plus j’avais lâchement abandonné ma veste devant sa tente. Boulet puissance deux. Glissant machinalement mes mains dans mes poches, j’entendais la déchirure continuer son essaim le long de mon fessier. Dans quelques instants j’allais perdre toute ma grâce et me ridiculiser. Je n’avais pas l’habitude de me mettre dans de telles situations, avec Melody pourtant mon chemin semblait déjà tout tracer dans cette voix de l’indécision et du ridicule. Étais-je pareil avec Katherina, aussi pitre ? Je ne savais plus. Mais je ne me sentais pas tellement petit dans mes baskets. Je posais finalement mon regard sur sa frimousse, une fois un peu plus loin. L’emplacement des tentes derrière nous, les lanternes brillantes comme des lucioles. En fait, en d’autre circonstance l’endroit aurait été des plus romantiques. J’aurais eu envie de partagé un baiser, de lui voler quelques petits cris. Étais-je en train d’avoir des pensées cochonnes en la regardant là, alors qu’elle m’avouait ne pas aller si bien que cela. Mais la voir ainsi timide et presque vulnérable, me donnait toutes les misères du monde pour me retenir de la toucher, de la caresser, de l’embrasser. Ou simplement d’aller dans une tente d’un pur inconnu pour lui prouver que malgré tout je tenais toujours à elle. « Je vais aussi bien que toi. » répliquais-je doucement, ne sachant pas vraiment quoi répondre. J’étais persuadé de ne pas aller si bien que cela, mais je ne pouvais pas non plus lui mentir. Je n’étais pas l’homme le plus heureux, mais sans doute pas le moins triste non plus. Je me passais le bout de la langue sur mes lèvres, posant une fois de plus mon regard vers elle. À sa question, je me retrouvais à faire un pas de reculons, perdant presque le peu de stabilité que j’avais encore. « Quoi ! » Mais c’était quoi cette question ! Je ne savais pas trop répondre, prit complètement au dépourvu. « Non, mais c’était un accident. Je ne voulais pas ! » Néanmoins, ceci était la vérité, ce n’était qu’un malentendu. Je me sentais con, mais que pouvais-je dire ? Je relevais mon regard vers elle. « Finalement tu sais pour le bébé ? » demandais-je sans être certain de vouloir savoir pour l’enfant. Je n’avais rien en moi pour être un bon père, mais je savais que malgré cela je ne voulais pas qu’Edward est cet avantage. Je me rapprochais d’elle, comme toujours mon corps agissait bien malgré moi. Je n’étais que le pantin de mon esprit. Doucement et avec incertitude, je la prenais dans mes bras. Je ne savais pas dire « Je t’aime. », pourtant j’avais envie de lui dire, mais aussi peur de tout ce qui nous entourait. Et si je lui disais, mais qu’Edward me la volait comment pourrais-je outre pensé ce sentiment de vide ? Je voulais être distant pour ne plus souffrir tout comme ne pas la faire souffrir elle aussi. Tout me semblait tellement compliquer en fin de compte.
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mot doux de Invité ► un Mar 25 Aoû - 23:10
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Alors que des chansons provenaient du feu, je pouvais reconnaitre Alicia Keys qui chantait que cette fille était en feu. J’avais presque envie d’en rire tellement c’était ridicule. Je ne me sentais par contre pas du tout en feu. Non. Je me sentais mal car je me sentais froide et distante avec lui. Je ne savais pas vraiment comment je devais agir. Je ne savais pas non plus comment il allait enfin comment il allait aussi réagir autant que comment il allait. Je venais à lui dire que ça allait mais un peu maladroitement. Aurais-je dû en dire autant ? Aurais-je dû me laisser aller à lui dire que ça n’allait dans le fond pas ? Oui, j’étais seule enceinte et paniquée… ce n’était pas ce que je pourrais qualifier de positif. Cela sonnait assez mauvais même. Il allait aussi bien que moi ? J’arquais un sourcil en l’entendant. Il était enceinte, seule et paniquée aussi ? Mettons le au féminin comme ça c’est encore plus drôle, non ? Je devais avouer ne pas savoir quoi penser. Je ne savais tout simplement pas du tout quoi penser. J’inspirais doucement et je laissais ma jalousie parler comme une lionne sortie de sa cage. Je penchais doucement la tête alors qu’il reculait en me demandant quoi et me disait que non. Il semblait réellement comme surpris de ça pourtant c’était… non, les hormones étaient gravement coupable de ma réaction mais bon. J’inspirais doucement le regardant me regarder (logique bonjour). Je baissais aussitôt le regard en me sentant mal mais je le relevais aussitôt vers le sien alors qu’il me demandait quoi pour le bébé. J’haussais les épaules en le regardant plus attentivement. Je m’apprêtais à lui dire un truc mais je ne savais juste pas. Le temps de chercher quoi dire, il s’était approché et c’était trop tard. Pourquoi ? Il me prenait dans ses bras et je me surprenais à sentir son parfum, je profitais de sa chaleur alors que j’étais froide précédemment mais j’avais besoin de ce contact. J’avais besoin d’attention dans ces conditions. J’avais simplement besoin d’être cajolée. Je me laissais aller dans cette étreinte sans un seul mot pendant une petite minute. Je posais ma tête sur son épaule. La tête enfouie dans son couP ! Je souriais doucement mais je revenais aussitôt à la réalité comme une chute tout droite du ciel. Je relevais mes iris bleu vers les siennes en reculant doucement. Les mains sur ses abdos, j’aurais pu simplement mettre les bras le long de mes hanches mais non. Je déposais alors mon front sur son torse en prenant une profonde inspirant avant de relever mon regard vers lui. Toujours silencieuse. En fait, j’aurais peur que les mots ne nous éloignent à nouveau. Cela pouvait sembler dingue mais j’avais peur qu’il ne dise encore que l’on devait s’éloigner ou de devoir le dire aussi. J’avais peur de profiter aussi de trop du moment. Je le regardais dans les yeux. « Je sais juste que c’est une fille… », lui disais-je simplement en inspirant. Je me mettais alors sur la pointe des pieds pour regarder sa blessure à l’arcade qui saignait, je ne savais pas comment il se l’est fait. « Tu saignes ! », lui disais-je alors que je me mettais un peu plus sur la pointe des pieds. Une de mes mains quitter son torse pour aller dans ma poche chercher le paquet de mouchoir donc j’en prenais un pour effacer le sang qui lui coulait. Je me mettais un peu plus sur la pointe et j’y déposais un baiser non loin de sa blessure. C’était un simple réflexe. Je ne savais pas pourquoi je faisais ça mais mes pieds retrouvaient petit à petit le sol. Je le regardais à nouveau et j’inspirais. « Je n’ai pas eue le courage d’ouvrir l’enveloppe… mais je crois savoir qui t’a fait venir… », murmurais-je comme un secret en inspirant. « Je suis avec Sarah-Jane ! », annonçais-je simplement car j’étais en sa présence mais je ne savais juste pas ou elle était. Sûrement dans une autre tente ? Ou rentrée ? Je n’en avais aucunes idées. « Je crois qu’elle voulait juste qu’on se voit ! », lâchais-je d’un rire nerveux tandis que je reculais doucement en posant la main sur mon front. « Je suis confuse… », rétorquais-je aussitôt en détournant le regard. « Je sais qu’on doit s’éloigner mais j’ai comme l’impression qu’on ne le fait pas… », disais-je d’un soupire assez las. « De toute façon, je ne le veux pas… », rajoutais-je pour qu’il n’ait aucuns doutes. Je devais avouer que je ne le voulais pas. Je ne voulais pas m’éloigner de lui-même pas une seule seconde et elles étaient tellement toutes longues quand je ne savais pas qu’il allait bien. C’était stupide mais les hormones en rajoutaient à la situation pour rendre le temps encore plus lourds. Oui, quand il n’était pas là tout me semblait lourd comme une obligation, comme un besoin. Il était quant à lui comme vitale.    
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Alvin R. Prescott
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
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❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Jeu 8 Oct - 23:14
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La pénombre nous entourait, mais il y avait assez de lumière pour que je puisse la distinguer dans ce paysage de campus. Le décor n’avait rien de féérique, mais je ne cherchais pas à être dans ce genre de lieu. Il n’y avait pas de magie dans notre histoire, la fin n’avait pas lieu d’être heureuse. On pouvait espérer, mais les chances restaient vaines. Il n’y a que dans les films qu’ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. C’est peut-être triste d’être si peu optimiste, mais je devais rester rationnel, car si aucun de nous deux ne l’était, ça ne mènerait qu’à plus de conflit. C’est en parti pour cela que je devais rester loin d’elle, mais le destin semblait plutôt s’amuser à se jouer de nous. La regardant, je cherchais à savoir ce qu’elle ressentait. J’avais dit avoir le même état d’esprit qu’elle en ce moment. Peut-être que je me trompais, elle allait mieux que je ne pouvais aller mal. Enfin, je me comprends, disons qu’elle se portait peut-être mieux que moi qui n’allait finalement pas si bien que cela. J’essayais tout de même de ne rien laisser paraître, me comportant comme je l’aurais fait en n’importe quel autre circonstance. Tout du moins, le mieux que je pouvais offrir en sentant sur mon caleçon une brise plus fraîche. Je devais vraiment me trouver un pantalon ! Puis, j’amenais le sujet de l’enfant qu’elle portait en elle. J’angoissais à la simple idée qu’il vienne de moi, je n’étais pas prêt à me dire père. Et puis, je restais vieux jeu, aussi étonnant soit la chose en deux milles quinze, si j’avais un enfant hors mariage ça me semblait comme quelque chose d’étrange. Dit ainsi, je me sentais presque comme un de ces personnages de film pour adolescent… Toilette ? Twilight ? Bref. Je continuais à la regarder, alors qu’elle haussait tout bonnement les épaules. Ça ne m’en disait finalement pas plus long, devais-je bien le prendre ou non ? Avait-elle aussi peur que moi ? Seulement, en l’ayant elle, c’était plus simple de s’habituer à lui, de croire que tout peut arriver, de l’aimer… Moi je ne pouvais faire que deux choses, prendre à nouveau la fuite ou bien la regarder de loin, ne sachant pas vraiment comment réagir. J’allais une fois de plus me transformer en parfait abruti. Guidé par une pulsion inconnue, j’allais la prendre dans mes bras. Était-ce pour la soulager de ce poids qu’elle seule avait ? Avais-je fais le choix de ne pas fuir, d’assumer mes sentiments sans pour autant trouver la force de lui dire ? Je me pinçais les lèvres, fermant ainsi ma bouche, l’obligeant à garder ses idioties maladroites pour elle. Les secondes s’écoulèrent sans que nous parlions, ne bougions… Je ne savais pas quoi dire de plus et laissais simplement ma chaleur et mon corps dicter mes sentiments. Remontant ma main dans son dos, j’allais caresser sa chevelure blonde comme un champ de blé en plein automne. Elle finissait par se reculer, me regardant avec ces billes d’un bleu électrique. Tout à coup, je craignais le pire, sentant mes tripes se tordre dans mon ventre. Je n’avais pas envie d’entendre ces possibles paroles. Je savais que tout pouvait finir une fois de plus dans un claquement de doigts et je savais aussi que ça ne valait pas le coup de se battre. Car dans notre ombre, se tenait un homme aux idées plus que malveillantes. C’était être réaliste de garder nos distances, un enfant ne pouvait pas naitre dans de telles circonstances de vie. Je sentais la chaleur de ses paumes de mains sur ma chemise, alors que l’on se regardait mutuellement en silence laissant encore les secondes s’écouler. Elle me disait attendre une fille et je lui répondais que d’un simple sourire blafard, ne sachant pas quoi dire de plus. Fille ou garçon ça ne rendait pas la chose plus facile. Doucement, elle se mettait sur la pointe des pieds, parlant de mon front. Alors qu’elle cherchait quelque chose dans sa poche, je portais ma main à celui-ci laissant le sang peindre le bout de mes doigts. Ça semblait bénin, mais telle une mère elle pansait ma blessure. Elle avait peut-être peur, mais cette simple action me fit comprendre qu’elle serait une excellente mère. J’avais plus confiance en elle qu’en moi. Fermant mes yeux au contact de ses lèvres sur ma peau, je les rouvrais au son de sa voix. J’écoutais ce qu’elle avait à me dire, sérieux et attentif, je buvais ces paroles en tentant de me contrôler du mieux que je le pouvais en de tels cas. Attristé par ces mots, je tentais tout de même d’afficher un sourire, quelque chose de franc, mais tout de même bouleversé. Je ne désirais pas m’éloigner, même si fois après fois je tentais de me convaincre que ceci était la meilleure des solutions. L’était-elle ? C’était dans ces moments, en la voyant là devant moi dépitée que je me rendais compte de mes erreurs. L’humain est fait pour faire des erreurs, mais parfois certaines sont irréversibles. J’allais chercher sa main apposée contre son front, entrelaçant mes doigts avec les siens. « J’ai beau me répéter que je dois rester loin de toi pour te protéger… Tous les chemins semblent mener à toi. J’ignore si c’est le choix judicieux, mais tout comme toi, je n’ai pas envie de m’éloigner. Je veux te garder près de moi. Je veux te voir sourire qu’à moi. J’aimerais être le seul à te faire rire, mais pour l’instant tout ce que j’arrive à faire c’est te rendre triste ou te faire pleurer. Peut-être qu’avec un peu de chance, je réussirai à te mettre en colère. » Un sourire amuser traversa mes lèvres, alors que je m’approchais glissant ma main libre dans son dos. « Rappel-moi de remercier Sarah-Jane. » disais-je en allant capturer ses lèvres. Je devais bien me l’avouer à moi-même j’essayais d’éviter le sujet du bébé, le plus longtemps qu’il m’était donné possible d’avoir.
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mot doux de Invité ► un Dim 3 Jan - 22:25
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Je ne savais pas du tout si j’allais réussir à me battre contre son envie de s’éloigner de moi pourtant mes doigts frôlaient la blessure et mes lèvres rencontraient les siennes tout simplement. En quel nom se battre ? Cet enfant, c’est un fait mais j’avais la gorge nouée en l’entendant. Il doit rester loin de moi ? Pourquoi le répétait-il si ce n’est pour me torturer encore plus. Maudit soit cet homme. A cet instant, c’était ce que je pensais et même si je l’aimais. Oui, je l’aimais et je le savais depuis un petit moment. C’était sorti de mes doigts ensuite de ma bouche mais c’était ressenti dans mon cœur bien avant. Tous les chemins menaient à moi ? Sur le coup, je me demandais vraiment si c’était une coïncidence parfois. Je retombais sur mes talons, les pointes allaient mourir comme ça et j’écoutais la suite. Bon d’accord, il se rattrapait bien. C’est ma faute, je devais l’écouter au lieu d’en faire des conclusions trop hâtive (ahah et ça c’est ma faute aussi, tiens). Je souriais doucement en l’entendant me dire vouloir me mettre en colère. « Qui sait, tu ne le sais peut-être pas ! », soufflais-je alors qu’il me disait de remercier Sarah-Jane et m’embrassant. Je me laissais faire comme une poupée mais finissant même pas être une pinup… et qui sait ? On a peut-être fait l’amour dans les arbres comme des sauvages ? Cela restera notre secret et vous ne le saurez jamais. Nous sommes vraiment mais vraiment vile avec vous.
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