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quand une maman voit le mal partout dans une toux - batillie


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mot doux de Invité ► un Sam 20 Déc - 22:13
baptist & billie-leen
quand une maman voit le mal partout dans une toux
Noel… ou cette fête que je ne voulais normalement plus fêter mais pourtant c’est comme aller sur un vélo. On n’en oublie jamais les petites traditions. Il y a une année, je n’aurais jamais pensée être en ce moment-même en train de fourrer une dinde. Oui, je la fourrais la main dans le truc du… oui bon. On va se passer des détails, non ? Oui, on allait s’en passer. Je m’étais juste contentée de préparer cette dinde. Voilà, oui. La préparer. C’était déjà un miracle que je connaissais les ingrédients pour. Oui, un miracle. C’était sûrement même un des souhaits de ma mère à l’époque mais bon. Les préparatifs en route, j’hésitais quant à savoir ce que j’allais prendre comme chapeau ou alors des bois de cerfs ? Enfin des faux. Je voulais tout donner pour ce noël qui même me donnant des boutons n’était pas pareil pour Brownie, Lucy et Toby. Pour eux, c’était différent. A part pour Lucy, c’était leur premier noël. Je voulais tout faire pour que cette soirée soit géniale. Bon la première cuisson de cookies de noël au four. Je sentais le parfum délicieux du cramé. Chut, non faut pas le dire mais merde quand même. J’arquais un sourcil en retirant mes gants en latex pour aller vers le four. Je prenais une manique pour aller retirer la plaque. Les biscuits étaient noirs. Je soupirais doucement en regardant ma montre. Le décompte n’avait pas encore commencé, non mais celui du réveil de Brownie ? Depuis un moment. C’est alors que j’entendis une toux sèche, une quinte de toux. Une toux assez inquiétante même si j’étais simplement parano. Comme une cinglée, j’abandonnais ma dinde pour courir vers la chambre. J’étais seule avec le bébé et une volaille. Je regardais ce gâteau dans son lit qui toussait. J’avais peur. Oui. J’étais effrayée pourtant ce n’était rien normalement mais pour moi ? C’était grave. Mais on ne sait jamais. Peut-être qu’il a pris du poison. Mais comment ? Je ne réfléchissais pas réellement. Je l’enroulais dans son plaid polaire avant de le prendre dans mes bras à la hauteur de mes montagnes. J’attrapais son bonnet et je lui mettais sur la tête, caressant sa petite joue alors que sa toux semblait le gêner. Je me sentais mal à cette petite larme que je voulais au coin de son œil. Pauvre bébé, pauvre gâteau. Déjà qu’il portait un prénom à dormir debout. J’arquais un sourcil en sortant de la chambre. « On va aller voir un docteur, promis… », disais-je alors que j’allais vers le porte-manteau tout en frôlant une boule de noël sur la route. Elle s’écrasait sur le sol mais tant pis. Elle attendrait mon retour. Je n’en avais que faire. Je m’en fichais bien de ma dinde sur l’îlot et je m’en ficherais tout autant si c’était une troupe de sangliers prêts à me bondir dessus. J’enfilais alors ma veste. Ce n’était pas du tout une doudoune mais c’était déjà ça quand même. Je soupirais doucement en priant pour que le vent soit calme comparé au mistral que j’avais crue voir plus tôt. Peut-être exagérais-je simplement ce mot mais bon. J’inspirais en enfilant ma veste avec une seule main libre. J’évitais les cache-oreilles car j’avais l’air d’un ours quand j’en portais. Cela fait peur, oui car je rugirais presque quand on se moque de moi. Je me contentais d’un bonnet et je mettais les gants dans ma poche. Si cela se trouve, il n’avait qu’un rhume mais je m’en fichais. Je sentais que mon bébé n’allait pas bien et je m’affolais pour rien même si pour moi, ce n’était pas pour rien. Je me rendais presque aussitôt en direction de l’hôpital. Je semais des paillettes sur la route sans me rendre compte que Lucy avait mis un paquet de paillettes ouverts dans ma poche arrière de mon jeans et qu’il coulait. C’était sûrement vrai… on fait des cacahuètes de paillettes ? Manquait plus que des confettis me sortent pas les oreilles et je serais bonne pour devenir un feu d’artifice humain. Une fois devant l’hôpital, je ne trainais pas. Oui, j’avais même pris un taxi pour la route et je l’avais payé avec tout ce que j’avais. Une fois dans l’établissement. J’allais aux urgences mais personne ne voulait s’occuper de Brownie. Peut-être par ce qu’ils connaissaient son pauvre prénom ? Oui, sûrement mais non quand même pas. Je riais nerveusement en quittant les urgences. Je montais à l’étage des enfants. Pédiatrie et nourrisson. Je m’en fichais mais je trouverais bien quelqu’un qui ce n’est pas mon frère. J’allais choper le bateau sur une rive pour naviguer avec lui. Je vous jure et il allait tanguer. Non, trêve de plaisanterie. J’inspirais doucement en marchant dans les couloirs, affoler. Je ne me rendais même pas compte qu’il ne toussait plus vraiment. Pauvre enfant. Sa mère était bonne à enfermer. Il allait finir par avoir des terreurs nocturnes si je le réveille à chaque toux aussi. J’inspirais doucement, j’avais pris la résolution d’être une bonne maman mais… je ne la prenais pas au rabais. Je comptais réellement m’y tenir. C’est alors que je croisais le bateau sortir d’un placard que je l’attrapais aussitôt par le bras alors que j’étais de dos. « Aides-moi… », disais-je en allant dans le vif du sujet. Le regard d’une personne tellement inquiète, tellement effrayée… tellement. Je le suppliais de m’aider pour m’éviter d’être la pire maman de l’année. Je voulais le trophée de la meilleure maman et pas l’inverse. Je voulais mon trophée dans une hotte, je vous jure. Entre un piano, une flute et un harmonica aussi comme ça, je pourrais en jouer. Enfin peut-être pas. Je voulais seulement placer les mots donc bon. Je demanderais ça à la lune plus vite. « Arrêtes d’être en hibernation avec les infirmières… Brownies a besoin de son tonton… il tousse ! », disais-je tellement sérieuse mais punaise, c’était par ce que j’étais sérieuse. Il ne faisait que tousser mais j’avais clairement l’impression qu’il allait vraiment mourir. Oui, voilà. Pauvre bébé. Il allait vouloir rentrer se cacher dans son emballage car oui, on achète les bébés au supermarché dans une cellophane. Et je veux aussi la couronne de la maman la plus drôle. Oh ouais. Et des fleurs… poinsettia et même une amaryllis. C’est encore mieux si j’avais aussi des bijoux mais je me contentais de donner un bisou sur le front de Brownies en inspirant. Je voulais que sa bougie… sa vie brule encore. Je voulais qu’il aille bien et que sa flamme ne s’éteigne pas. J’étais simplement un âne au féminin.
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Grant W. Miller
Grant W. Miller
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❝ Métier : Compositeur de musique de film et jeux vidéo en essor, DJ réputé du plump club et professeur privé de musique
❝ cupidon : Mon cœur est aussi myope que mes yeux, il lui faudra plus qu'une prescription pour qu'il voit ce qui l'entour !
❝ post-it : Life, he realize, was much like a song. In the beginning there is mystery, in the end there is confirmation, but it's in the middle where all the emotion resides to make the whole thing worthwhile.
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Né dans le Nebraska ▬ A grandit à Pasadena ▬ A fait le lycée en internat dans le Michigan, il ignore que c'est pour fuir la famille de sa mère ▬ A étudié à la Berklee College of Music à Boston pendant l'Université ▬ Un véritable prodige de la musique ▬ Reconnu dans le domaine de la musique, il est une célébrité en tant que DJ et sur les réseaux sociaux ▬ Une catastrophe avec les filles ▬ Myope comme une taupe, mais les lentilles lui donne des migraines ▬ Déteste la noix de coco, le gel de douche parfumé, les étiquettes qu'on peut donner aux personnes... ▬ Aime faire l'idiot, raffole de la pizza hawaïenne ▬ Connaît toutes les répliques de films qu'il considère comme des classiques du cinéma par cœur ▬ Était jusqu'à ses vingt-six ans puceau, mais voilà qu'il a atteint la ligue majeur... Même si en amour il reste un flop ! ▬ Fin juin 2016, il se fait agresser par un fan de sa meilleure amie chez elle durant une tempête
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mot doux de Grant W. Miller un Sam 28 Fév - 8:10
billie & baptist
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Poussant un soupire, je regardais mon planning de la journée. Encore une fois, je me retrouvais à travailler le jour de Noël. Je n’avais pas cela en horreur comme certain, mais cette journée de festivité finissait toujours comme une folie furieuse dans tous les départements. J’étais déjà épuisé de voir tout ce que j’avais à faire, la liste des femmes enceintes et sur le point d’accoucher de petites canailles tapaient le plafond ! Nous étions quand même assez loin de la métropole, de l’Océanie ou tout autre endroit, perdu dans notre petite ville de Californie, j’avais toujours autant de mal à me dire qu’il y avait vraiment une passion qui unissait les couples de cette ville. Le nombre d’enfant qui pouvait naître dans cette hôpital par semaine était incroyable, de vrai étalon ces mecs. Intérieurement, je me demandais parfois si je n’avais pas semé quelques petits moi dans la ville. Mon karma était-il bon ou bien mauvais ? Je n’avais pas la réponse à cette question, mais en même temps si je pensais trop à cela j’allais me choper une vilaine migraine. Je prenais les dossiers que la réceptionniste me tendait. L’endroit était décoré de diverse décoration fourni par les employés. Ça ressemblait plus à Mardi Gras qu’à Noël selon moi, mais je n’allais pas rouspéter. Si cette ambiance pouvait créer un lieu digne des plus grands festivals du monde et décrocher un sourire sur les lèvres de certain patient, c’était tant mieux. Regardant la pile de documents, que j’avais dans les mains, je lisais en biais les informations décrites sans manquer un seul détail. J’écrivais quelques notes pour souligner les zones rouges des patientes. Me dirigeant vers la pédiatrie où des serpentins rouges, verts guacamoles et blancs décoraient les fenêtres du département affichant des images de Père Noël et des plages de Cuba. Je n’y comprenais rien à cette décoration, mais une fois de plus, je ne disais rien mettant mon crayon à encre noire dans ma poche de poitrine. Au comptoir, se trouvait Josué le clown qui travaillait à amuser ces petites princesses et petits princes gravement malades. « Qu’est-ce que tu fais accoutré comme ça ? », lui demandais-je en le voyant se tourner vers moi en apparat d’Arlequin. Il prenait les enfants pour des carnavaliers de Venise ou quoi ? Manquerait plus qu’une parade organisée par personnel hospitalier ! Je restais un tantinet taciturne vis-à-vis cette ambiance de fiesta, beaucoup s’emballaient pour les réveillons qui commençaient ce soir. Pour ma part, bien que j’aie un dîner chez ma sœur, je n’avais pas la moindre idée si j’allais faire acte de présence. « Roh ! Allez sourit vieux ! C’est Noël et j’avais envie d’un changement de costume pour révolutionner la coutume ! En plus, ça rime comme mime ! », disait Josué avec un son accent d’Amérique du Sud. Je poussais un soupire, trouvant qu’il commençait vraiment à s’abalourdir… Je sentais, alors, une certaine attraction qui m’obligeait à tourner la tête pour regarder. Une jeune fille aux cheveux noirs tirait mon uniforme, son teint brunoyé et ces grands yeux pralines me rappelaient la danseuse hawaïenne offerte par Addon lors de mon dernier anniversaire. « Baptist, c’est quand que le Père Nowel va passer donner les cadeaux ? », me demandait-elle étirant ses lèvres d’un rose noire pour m’offrir un sourire et un regard rempli d’admiration. « Dans l’après-midi il me semble. », affirmais-je avec un certain doute. J’avais vu l’information sur mon planning, mais je ne lui avais hélas par porter une grande attention. « En attendant, profite du film. Qu’est-ce que vous regardez ? », demandais-je à mon tour en levant le regard vers la télévision. « Je sais pas trop… Un monsieur avec une chenille sous le nez, ça doit lui chatouiller ! », me répondait Gisele en affichant une petite moue dépitée. Je reconnaissais le talent de pantomimes de Charlie Chaplin, mais peut-être que ce film mutisme n’était pas approprié pour les enfants. Quelque chose de plus contemporain, de plus « marketing de Noël » ferait d’autant plus leur bonheur. « Bon, je vais voir ce que je peux faire. Pour l’instant, j’ai une patiente qui m’attend. », finissais-je par dire en lui passant une main amicale dans ses cheveux sombres. J’ignorais quel film on possédait, bien que j’avais déjà vu traîner Titanic, Rio, Danse Lascive, Année bissextile, le Pianiste, et bien d’autre encore surement. Mais ce qu’il faillait c’était plutôt un film pour leur rappeler l’esprit du temps des fêtes. J’entrais dans la salle d’examen où m’attendait une nouvelle patiente qui voulait être suivit par une sage-femme. Elle ne devait pas s’attendre à voir un homme, car aussitôt qu’elle me perçut, on aurait dit qu’elle était prise d’une aphasie. Les mots s’envolèrent au fin fond de sa gorge et l’envie de lui refiler un sifflet pour qu’elle y souffle pour me répondre effleurait mon esprit. Car, si elle continuait à faire sa nouille, on n’était pas sortie de l’auberge ! « Madame Februarius ? » Drôle de nom, mais bon… Elle faisait oui de la tête, c’était déjà ça. « Je suis la « sage-femme », qui va vous suivre durant votre grossesse. », disais-je en plongeant mon nez dans le dossier pour voir les commentaires de la gynécologue. « Vous êtes gay j’espère ! », finissait-elle par dire timidement. Je ne relevais pas mon nez des papiers, trouvant cette question idiote. « À l’occasion, il m’arrive de faire union avec une personne du même sexe que moi ! », disais-je de façon monotone. « Je n’ai rien contre les gay vous savez ! », s’empressa-t-elle d’ajouter dans son char d’hypocrisie. « Si vous le dite… Écoutez, je suis là pour m’occuper de vous et de votre enfant. Si vous voulez quelqu’un d’autre… Allez voir la réceptionniste, elle vous référera une autre sage-femme. Car, en vérité je suis loin d’être gay, mais mes relations personnelles ne vous concernent en rien. Je ne voudrais pas vous manquez de courtoisie, mais j’ai d’autre chose à faire si je ne vous conviens pas. », répliquais-je cette fois avec froideur en relevant mon regard du dossier. J’en avais légèrement marre de cette étiquette qu’on me collait d’office en me voyant travailler comme sage-femme. Autant dire tout de suite que toutes les dramaturges étaient tirés de Molière, que touts les piratages informatiques étaient fait par Anonymous – de leur nom traduit Anonyme -, que toutes les écoles prônaient les réformes scolaires… De simples images, que l’on décidait de faire en prédéfinis. Après mes mots sans retenus, elle s’excusait me priant de rester. Je voyais avec elle certaine chose, puisqu’elle n’était qu’à quelques semaines du début de sa grossesse. Quittant la pièce, j’allais à la réception de pédiatrie laissant le dossier à l’infirmière qui s’amusait secrètement à Solitaire. «  Une bonne fois, tu vas te faire pincer Matilda ! À ce moment-là, tu me devrais une de tes célèbres polka ! », disais-je alors avec un large sourire. « Ah oui, si tu pouvais trouver des DVDs de Noël à diffuser aux enfants ! Se serait gentil. », l’implorais-je avec une moue infaillible. Elle capitulait en moins de deux. Je la remerciais, avant de prendre la direction de la chambre de Cassie. Mais avant, je passais par la boutique de l’hôpital. Dévalant quatre à quatre les marches de l’escalier, j’arrivais dans la boutique achetant un chaton en peluche. J’arrivais finalement à sa chambre, la trouvant comme toujours assise dans son lit, regardant la télévision. À l’écran, on pouvait voir mille-et-un chars de toutes les couleurs, sur l’un d’eux défilait une troupe de danseur à claquette suivant une chorégraphie au son d’un couplet chanté par un troubadour assis sur un wagon géant. « Salut Cassie. », disais-je finalement en abordant un large sourire. Je remarquais qu’elle avait encore chémer et ça me chavirait le cœur de voir qu’elle n’allait pas mieux. En croisant mon regard, je percevais tout de même ses prunelles brûler d’un feu ardent. C’était ce petit quelqu’un chose qui me montrait qu’elle continuait de se battre. « Baptist ! », s’exclamait-elle. « Tu as eu le temps de venir. » J’approchais cachant dans mon dos la peluche. « Je n’allais pas manquer cette journée ! Surtout qu’à moins qu’on m’appelle, demain je suis en congé. Mais je t’ai acheté quelque chose, bon ce n’est pas fameux et ça vient de la boutique… » « C’est pas grave, maman m’a toujours dit que c’est l’intention qui compte. » Cette gamine de huit ans m’étonnait toujours. Je sortais donc la peluche de mon dos, lui tendant la mignonne petite bête inoffensive. « Ooh ! Merci ! Tu pourrais la mettre entre Winnie et Cupidon ? Je dois passer des tests tout à l’heure et comme je serai pas en forme, je voudrais pas l’abîmer. » Je m’assoyais sur son lit après avoir mis le chaton entre Winnie l’ourson et un hippopotame rose. « Y faudrait lui trouvez un nom, tu ne crois pas ? Après tout se serait dommage, qu’il croit que tu ne l’aimes pas parce qu’il n’a pas de nom. » Elle rigolait laissant un rire digne des souris s’échapper de ses lèvres. « Que dirais-tu de Tango ? » Elle grimaçait. « Destinée, voilà comment elle s’appellera ! », disait-elle en souriant. Je répétais le nom comme si celui-ci ne me revenait pas, j’allais même jusqu’à essayer différent accent jusqu’à la faire rire encore. « J’aime bien. », finissais-je par avouer malgré moi, alors, que je caressais son foulard qui couvrait sa tête. Puis, mon regard croisa sa table de chevet parsemé de pétales fanés. « Tes parents ne sont pas passé ? », lui demandais-je en me levant pour aller jeter les fleurs dans la poubelle. « Non, maman a téléphoné pour dire qu’ils allaient voir mes grands-parents. Elle a dit qu’elle passerait peut-être le 26. » « Elle viendra. », disais-je en essayant de lui remonter le moral sans lui promettre la lune. « Bon, c’est bien beau de me cacher dans ta chambre, mais j’ai encore du travail. Je reviendrai te voir quand je partirai si tu ne dors pas. » Elle me souriait, avant de reporter son regard vers la télévision. Je soupirais un instant et j’avais à peine le temps de me changer les idées, qu’on tirait sur ma manche me faisant entrer de force dans un placard. Celui-ci n’avait de loin pas du tout l’élégance de Versailles, une musique jazz de Noël résonnait avec des parasites dans le haut-parleur qui se trouvait dans la pièce. J’entendais le cliquetis de ma ceinture, non je ne parle pas d’une ceinture de chasteté, mais bien celle qui retenait mon pantalon en place. Je ne m’attendais pas à recevoir une petite gâterie ! J’ouvrais la bouche en O, tandis que ses lèvres commençaient une fellation. Je perdais pied, laissant mon dos percuter une étagère qui déferla une avalanche de papier toilette emballé sur nous. Ainsi, dans cette position, je pouvais affirmer qu’on n’avait pas besoin de draps de satin pour atteindre le Nirvana ! Au bout de quelques minutes, je sentais les papillons dans mon ventre se diriger à pleine vitesse vers la sortie. Je laissais une plainte quitter mes lèvres, alors, que je voyais d’ores et déjà sa silhouette se lever pour sortir du placard. À vrai dire, même si j’avais eu du plaisir, je me sentais un peu coupable… Je n’avais pas la moindre idée de qui pouvait être cette personne aux lèvres si… Remballant le tout, je ne remarquais pas qu’elle avait laissé dans ma poche arrière un souvenir : Sa lingerie en dentelle léopard. Poussant un soupire de plaisir, je sortais du placard avant de me faire harper une seconde fois. Cette fois, je reconnaissais la voix, puisque contrairement à l’autre elle avait parlé. Je me retournais pour voir ma sœur, tenant son gâteau dans ses bras. C’était une véritable sorcière, pour avoir prénommé son fils ainsi. « Calme-toi ! Viens avec moi on va regarder ça. », disais-je en la guidant vers une salle que je savais inoccupée. « Au fait, un bonjour, comment-tu vas ? – Merci, bien et toi ? N’aurait pas été de trop. », continuais-je sur un ton de taquinerie en fermant la porte derrière nous. Je regardais mon neveu, espérant que ce n’était rien, car je ne possédais pas de grimoire refermant des formules à toute épreuve. Mais à première vue, tout cela semblait bénin. « Ça fait longtemps qu’il a commencé tousser ? », demandais-je en appuyant doucement avec mes doigts sur sa petite gorge pour voir si je ne sentais pas quelque chose.
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mot doux de Invité ► un Jeu 5 Mar - 23:08
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Il sortait d’un placard tout comme l’on sort… d’une chambre. Tout naturellement. Je le regardais alors en penchant la tête mais je ne trouvais pas vraiment comment j’allais faire pour calmer ma peur. Je n’arrivais pas à juste penser à ce qu’il venait de faire. Je n’arrivais même pas à sortir un petit pic ou n’importe quoi. J’étais totalement absorbée par ma quiétude. Parfois l’on ne contrôle pas notre esprit. L’on veut juste sorti du sentir de la peur. Nous voulons nous accrocher à un espoir mais je ne voulais tellement pas mal faire. Ce petit avait juste une toux mais cela en était déjà de trop pour moi. On dit toujours que les neurones se tassent avec le temps pour s’évanouir et que nous avons encore la grossesse après l’accouchement mais juste pour les mauvais côtés. Les hormones résident encore là. Ils sont là notamment par ce que l’on nourrit au sein le bébé ce que je faisais. Je regardais Baptist, mon frère qui me demandait de me calmer. Le bébé enveloppé dans une couverture toute douce. Je le regardais et il me disait de venir avec lui. Je serrais un peu plus mon emprise contre mon môme chéri. Je le sentais contre mon sein. Enfin sa joue touchait ma peau grâce à mon décolleté. Je n’étais pas nue. Bien entendu. Je ne disais rien mais je le regardais en arquant un sourcil alors qu’il me sermonnait bien que sur le ton de la taquinerie de ne pas lui avoir dit bonjour et tout le tralala. Je m’énervais un peu même s’il plaisantait. J’étais comme une lionne en chasse qui pourrait dévorer tous ceux qui veulent l’empêcher de soigner bébé. Je le regardais avec attention alors qu’il fermait la porte. Je ne posais mas Brownies, je préférais l’avoir contre moi comme l’on cajole un doudou ou une peluche et même si je devrais lui tendre. Le bébé toussait un peu et je m’inquiétais d’autant plus. Je le voyais mettre les doigts sur son front et j’ignorais si j’allais être capable de lâcher le bébé. Je regardais ce petit bout qui semblait plus serein que moi-même. Je relevais le regard vers lui. « Je n’en sais rien… Je n’ai pas comptée, une heure, deux heures… mais il m’inquiète ! », et je soupirais doucement. « Mais tu sais quoi… bonjour… comment je vais ? Ah oui, je vais comme une mère qui s’inquiète pour son bébé dont le frère croit qu’elle va penser à lui demander comment c’était dans le placard ou même sa journée. Je m’inquiète pour mon fils, voilà comment je vais et en plus j’ai sûrement à coup sûr ratée ma dinde encore une fois… alors désolée de ne pas penser à te demander comment tu vas ou te saluer dans les règles de l’art mais… », je m’excitais un peu sur le coup. « J’ai mon bébé qui est malade et je ne veux pas être une mauvaise mère… », disais-je alors en gueulant et le bébé le sentait. Il commençait doucement à s’agiter et tomber dans une crise de larme au creux de mes bras. Je baissais le regard vers lui. « Désolée mon lapin, maman ne voulait pas s’inquiéter… », et là, je fondais en larme. Je ne savais pas pourquoi mais je m’en voulais. Peut-être le coup de blues après l’accouchement ? Comment on appelle ça encore ? Le Baby blues ? Je n’en savais rien mais je craquais. Je m’en voulais tellement. Je regardais le bébé dans mes bras et je le secouais doucement en le berçant. « Calmes-toi ! », disais-je alors en commençant à chanter une berceuse que je connaissais presque par cœur. Cela ne marchait pas. Pas du tout. Je le posais alors dans un des petits lits tout naturellement en tournant mon regard vers mon idiot de frère. Je me calmais un peu en fronçant les sourcils. « Alors tu vas trouver ce que mon bébé a au lieu de batifoler ? », demandais-je alors plus calme mais toujours aussi inquiète par contre. Je ne savais pas vraiment comment me calmer totalement puisque les mots sortaient sans vraiment que je ne réfléchisse avant. Je me sentais effrayée. Je me sentais nulle et j’avais l’impression d’être une mauvaise mère. Peut-être à tort mais dans le fond… je me sentais ainsi pour tellement de choses. J’inspirais doucement, j’inspirais beaucoup. Je ne savais même plus respirer. Je n’y arrivais plus. Je cherchais à respirer. Je cherchais… crise d’angoisse, bonjour.
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