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mot doux de Invité ► un Ven 4 Avr - 4:00
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featuring - Holden J. Jones

La souffrance, cette douce sensation qu’un être humain ne comprend jamais. Je l’avais longtemps fuit en la collant à ce sentiment qui est l’amour. L’amour menait à la souffrance à mes yeux et depuis que j’étais enfant. Je n’avais jamais réellement eue l’esprit que l’amour n’était que l’une des choses qui menaient à la souffrance avant de découvrir le deuil. J’inspirais, il avait raison mais cela sonnait tellement faux dans un sens. La souffrance était-elle avec toute chose de la vie ? Etais-nous obligés de la subir pour aller au bonheur ? Avait-il vécu ça ? Je n’en savais tellement et même au-delà de mes 28 ans. J’avais l’impression de ne jamais avoir connue pire souffrance qu’actuellement et pourtant j’avais soufferte. Je me sentais tellement fatiguée de tout ça. Je me disais que cela devait jouer mais j’avais besoin de mes repères que je pensais perdue. D’habitude, je pouvais me jeter corps et âmes dans le boulot pour ne penser à rien mais là ? J’étais comme entre deux portes. Celle d’une mère et celle de la femme libre que j’étais avant. Je n’avais pas l’impression d’être cette femme qui pouvait s’occuper de son bébé et agir comme une maman. Je me sentais le cul entre deux feux. J’étais trop généreuse, tellement, je soupirais doucement alors qu’il me disait que cela n’aiderait personne mais je voulais temps aider les autres. Je me sentais plus soulagée au bonheur d’une autre personne qu’à mon propre bonheur. Dans le fond, nous n’étions pas si différents ? J’aurais pu être pasteur dans une autre vie ? Je me sentais tellement stupide, tellement pitoyable et horrible de pleurer ou même de l’avoir fait pleurer alors que je laissais penser que j’étais horrible, je souriais à ces mots. Ne pas dire de bêtises ? « J’en dis tellement ! », disais-je sous le ton de la moquerie enfin oui, j’aimais bien me moquer de moi-même. J’inspirais, me laissant alors avoir sous la peine des excuses et me laissant me morfondre en prenant tellement sur les épaules. J’étais tant douée pour prendre toutes les peines du monde à mal. Je me sentais coupable d’avoir laissée mon état réveiller le sien alors qu’il ne semblait pas m’en vouloir, je m’en voulais pourtant. Je le regardais alors que j’inspirais doucement en l’entendant me dire qu’il gérait mal. Nous gérions tous mal après tout mais Kate avait raison, il ne semblait pas aller bien et éviter la conversation. J’avais déjà sentie l’odeur des Jones dans ces mots. La jeune femme avait tout dit sur la famille. Nous étions tous ainsi. Nous ne parlions pas des choses qui nous touchent. Je me laissais alors glisser à cet aveu. Des doux mots rarement exploités au pareil. Cet homme était sûrement celui qui était le plus important à mes yeux même si j’osais parfois être rebelle. Comment me voyait-il dans le fond ? Je ne savais vraiment plus ce qu’il devait penser de cette fille qui n’était plus vierge et avec un homme qu’il ne supportait pas. Je me posais tellement la question parfois. Etais-je ce vilain petit canard ? Bonne question mais voulais-je une réponse à cette question ? J’en doutais tellement et lui souriant alors qu’il disait être désolé en ayant pris ma main et y déposant ce baiser. Je souriais doucement. Je l’écoutais, il était rassurant mais pourtant c’était tout de même tellement effrayant. Je me levais à nouveau, me laissant alors approcher et passant les bras autour de son cou tout comme le ferait un enfant de 4 ans qui vient quémander un peu d’affection. Je me lovais contre lui en posant ma tête dans son cou comme cette princesse que j’étais dans le passé osait le faire quand sa maman lui manquait et qu’elle pleurait à chaude larme. Je ne pleurais pas non, mais je restais forte. « On a tous nos faiblesses, même le plus grand des héros ! », disais-je d’une faible voix alors que j’en pensais les mots. « J’ai confiance en toi… », disais-je alors que je pensais les moindres mots, j’avais confiance. Je savais que si une personne pouvait être courageuse pour deux, c’était plus lui que moi en tout cas. Je me sentais tellement faible alors que j’étais là, contre lui. Je me sentais pourtant en sécurité. J’en avais besoin dans le fond ? « Je ne compte pas partir… », disais-je pour le rassurer que contrairement à Luke, je serais toujours là. Ne bougeant pas alors que je me comportais comme cet enfant. Je souriais doucement en posant ma tête sur son épaule. « Parfois, je me demande ou est cette petite fille qui avait peur de l’amour et du prince charmant par ce que sa maman avait fait mal à son papa et qu’elle avait tout vue. Je me dis... qu’elle a bien changée pour devenir celle qui déçoit en tombant enceinte hors mariage et ne parlant jamais de ça… », je riais nerveusement en ne bougeant pas et étant heureuse de fuir son regard. « Je dois vraiment être une sorte de déception pour ça ! », disais-je avec un rire léger, taquin. Cela n’était pas vraiment ce que je pensais même si je me demandais vraiment si je l’étais. Etais-je sa déception ambulante ? Je n’en savais rien et cela m’effrayait. Dans le fond, ce n’était pas si mal comme vie, celle que j’avais.
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mot doux de Holden J. Jones un Jeu 10 Avr - 21:19

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lullaby s. o'brady-jones & holden j. jones
Le plus grand des héros. Il avait été aisé de passer pour tel lorsque ses enfants étaient encore trop jeunes pour se rendre compte de l’absurdité de la chose. Leurs soucis ne se limitaient plus à une égratignure sur un genou, ou un devoir de mathématique particulièrement vicieux. Il était presque aisé de se laisser bercer par cette illusion alors que Lullaby se lovait contre lui, une situation qui lui remémorait bien des moments avec la petite fille qu'elle était. A bercer l'enfant alors qu'il était lui même à peine un adulte, à la prendre sur ses genoux alors qu'il essayait de rester à jour avec ses devoirs universitaires, à la réconforter quand la cruauté des élèves de primaire l'atteignait. Holden n’avait plus toutes les réponses. Il n’était plus cette figure infaillible, et la situation présente ne faisait qu’en témoigner péniblement. Il avait en effet ses faiblesses. Sans doute plus que l’homme moyen étant donné le nombre d’enfant qu’il avait engendré, chacun comme un funambule sur sa corde, prêt à tomber dans le vide et l'entraîner dans sa chute. Holden ferma les yeux un instant, la tête penchée contre celle de sa fille. Ça faisait toujours du bien à entendre et Holden se promit de mériter cette confiance. Il fallait qu’il se reprenne, qu’il prenne un pas en avant pour reprendre la place qu’il avait négligée. Il devait être là pour eux avant qu’il n’atteigne le chemin de non retour, et la prochaine remarque que Lullaby ne fit que confirmer cette inquiétude. Dans un réflexe, ses bras se resserrèrent quelque peu autour de la silhouette de sa fille. Si la phrase partait sans aucun doute d’un bon sentiment, une tentative de confort, elle restait difficile à entendre. Car l’idée n’était même pas concevable. Holden était sur et certains qu’il serait incapable de revivre une expérience similaire. S’il tenait à peine la tête hors de l’eau avec la mort de Luke, la perte d’un autre de ses enfants serait aussi efficace qu’une balle en pleine poitrine. La prochaine tombe a aborder le nom Jones avait plutôt intérêt à être la sienne ou son Dieu et lui allait avoir une discussion plutôt houleuse. « Tu as intérêt » ne put-il s’empêcher de murmurer en réponse, sa main faisant un aller retour sur le bras de Lullaby. Si Holden pensait avoir dévié du chemin d’autocritique de Lulla, il était loin du compte. Il fronça les sourcils tandis qu’elle s’exprimait et mettait dans sa bouche des mots qu’ils n’avaient jamais considérés. Il écarta son visage du sien pour pouvoir capter son regard, aberré par ce qu’il entendait. Alors bien sur son divorce bordélique avec Joan avait eu sa dose de conséquence sur tout le monde, et Holden s’était attendu à ce que cette affaire chamboule quelque peu la notion d’amour et de mariage aux yeux de ses enfants, mais il n’était pas naïf au point de croire qu’ils allaient être prudent face à leurs sentiments une fois la puberté arrivée. Il avait conscience d’être sans doute trop strict sur certains points, poussé par cette religion qu’il s’était juré de ne pas imposer à ses enfants. Il ne souhaitait pas qu’ils vivent dans le célibat jusqu’à la fin de leur jours! Si ça avait été le cas, il y a longtemps que ses filles auraient été envoyées au couvent! Non. Il était simplement conscient des mœurs chez les jeunes et ne souhaitait pas voir ses enfants se lancer tête baissé, animés par des hormones et sentiments qu’ils ne comprenaient pas toujours, et faire quelque chose qu’ils pourraient regretter. S’il harcelait Tristan, Kennedy et Grace sans une once de gêne au sujet de l’état de leur virginité, c’était parce qu’ils étaient encore ses bébés quelque part! Il admettait à contre cœur que Lullaby n’avait pas complètement tort: oui ça l’avait un peu perturbé d’apprendre que sa fille aînée était enceinte hors mariage. Comme tout parent qui n’a pas la période post-mariage pour se préparer à cette éventualité, non?! Ses derniers mots eurent l’effet d’un coup de poings en plein ventre. « Non! ». Plus jamais ses mots n’allaient sortir de sa bouche lors d’une conversation avec un de ses enfants. Plus jamais. Ce n’était pas le cas de toute manière et comment pouvait-elle penser ça?! Oh. « Je n’ai pas vraiment été un bon père si c’est cette impression que je te donne » lâcha-t-il, esquivant son regard à son tour. Il soupira, se maudissant d’avoir géré cette situation avec si peu de tact. « Est-ce que j’aurais souhaité que tu te marries avant? Oui » continua-t-il, n’allant pas jusqu’à lui mentir pour l’épargner. « Mais ce qui est fait est fait, et je ne pourrais être plus fier de la femme que tu es devenue et de la merveilleuse petite-fille que tu m’as donné ». Tant pis pour le mariage, tant pis pour ce futur gendre qu’il ne portait pas particulièrement à cœur, Lullaby restait une personne exceptionnelle malgré tous les obstacles que la vie lui avait imposée. La surprise, la confusion et sans doute un peu de colère, mais jamais la déception.
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mot doux de Invité ► un Mar 15 Avr - 21:57
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featuring - Holden J. Jones

LMa tête semblait cousue de questions, d’imperfections. Parfois je me posais tellement de questions sur moi-même. Des bêtes interrogations mais qui me blasait par moment et m’émerveillait par d’autres puisque dans ma tête, c’était comme l’Irak dans le fond. Quand je ne pensais pas à un sujet, je pensais à un autre. Culpabilisant pour ceci mais changeant aussitôt par cela. Parfois je mêlais mes problèmes et cela devenait aussi rangé que les tiroirs de mes frères donc c’était l’enfer. Je ne savais pas toujours ou j’en étais ou ce que les gens pensaient de moi mais dans un sens, je m’en fichais de l’avis des autres sauf d’une personne. L’image que mon père aurait de moi m’était tellement importante, tellement cruciale. C’était comme si c’était une chose… existentielle. Comme se nourrir par exemple mais je n’aurais jamais imaginée parfois que je pourrais être tellement hors norme tout en voulant avoir une bonne image pour lui. Peut-être que c’était en voulant être parfaite que je m’étais créée les imperfections et tombant amoureuse de l’homme qui ne serait jamais son premier choix. Dans un sens, c’était ce que je me disais mais je ne pouvais pas faire autrement. Je ne pourrais jamais choisir entre lui ou Aiden car je ne me voyais tout simplement pas obligée de le faire. Cela serait tellement égoïste si on me demandait de choisir de l’un ou de l’autre côté que je pense que je ne m’en remettrais même pas. La situation était tout autre alors que nous naviguions entre sujets tristes et lourds à porter ainsi que nos larmes prêtes à couler. Il fallait bien de l’eau pour naviguer mine de rien et nous étions tous sur le même bateau en période de deuil. Je venais alors rapidement à parler, de choses et d’autres mais seulement ce qui me passait par la tête en me demandant comment j’étais arrivée là. Dans le fond, il n’y avait aucune once de reproches dans mes mots, je lui demandais même si j’étais une sorte de déception enfin ce n’était techniquement pas demandé mais j’en avais l’impression au fond de moi, c’était stupide, je me pensais stupide aussitôt les mots dit. L’étais-je ? J’avais maintenant très peur de l’entendre mais je me retrouvais soulagée bien que pessimiste alors qu’il me disait que non. J’haussais doucement une épaule en le regardant et alors qu’il pensait ne pas être un bon père, une moue se dessinait sur mon regard. Non mais qu’avais-je osée encore dire comme bêtise, moi ? Je m’en voulais tout aussitôt d’avoir été trop loin dans cette douce confidence dont le but n’était guère de lui laisser cette impression. Je l’écoutais alors ensuite parler, je ne savais plus vraiment quoi dire pour rattraper cette idée qu’il venait de me donner l’impression de se faire. Je l’entendais alors me dire qu’il voulait effectivement que je me sois mariée avant mais dans le fond, je n’étais pas Kate, je n’étais pas non plus Kennedy, j’étais Lullaby. Ma conception du couple avait naquit de base emmêlée à l’image de mes parents. Je souriais doucement en l’entendant dire qu’il était fier et penchant la tête, reculant légèrement pour croiser son regard. J’esquissais un doux sourire en cherchant son regard. « Papa ? », disais-je de ce mot dont je ne me laissais pas malgré mes 28 ans et beaucoup en serait gênés ou honteux. Je connaissais même des gens qui nommaient leur parent du prénom avec le temps. Je trouvais ça tellement… étrange. Pour moi, mon papa s’appelle papa et parfois papounet aussi car c’est tellement mignon. « Tu es un bon père, tu es le meilleur pour moi. », disais-je en riant légèrement tout aussitôt. « Bon, un peu disons protecteur sur les bords qui veut trop détester l’homme dont je partage la vie mais bon, je t’aime comme ça. », disais-je avec cet air tout mignon et ce nez qui se fronçait tant que mes mots furent dits avec une légère innocence comme le dirait une enfant. Mes yeux légèrement pétillant alors que je me rappelais légèrement le passé dans ce bureau. « Tu n’y pouvais rien, j’ai bien compris que l’amour était un sentiment dévastateur et on ne le contrôle pas, le couple aussi, le mariage et tout ça. Quand on aime, on souffre, cela va de soi et parfois c’est même ce qui nous fais aimer le plus les gens qui nous entoures. C’est étrange l’amour mais plus je grandie et plus je me dis que je pensais connaitre ça mais en fait, je n’y connaissais rien ! », disais-je en riant doucement alors que je reculais légèrement en prenant le cadre de la photo ou nous étions tous ensemble, la photo de famille. Il y avait même le visage de Logan qui me donnait une sorte de fureur alors que je voyais sa main sur l’épaule de Luke. Cette main qui pour moi veut dire tellement mais un honneur qu’il avait bafoué. Je relevais le regard vers mon père, un air un peu triste sur le visage. « Tu crois que je devrais être plus tolérante avec Logan ? », demandais-je en riant aussitôt plus légèrement et le regardant. « J’ai un peu sortie les griffes, non ? Genre… », disais-je en sortant alors les griffes telle une lionne ou plus vite un petit chat, je devais avoir l’air stupide du coup mais je m’en fichais car c’était entre lui et moi et pas de honte à avoir en sa présence dans le fond. Je le regardais en souriant.
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mot doux de Holden J. Jones un Sam 19 Avr - 3:50
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Holden avait été un peu comme ça, et il suspectait que c’était un sentiment que chaque enfant éprouvait à un moment ou un autre: celui de plaire à ses parents, d’être à la hauteur de leur attente et de ne pas être une déception. Il pouvait comprendre ce que sa fille ressentait, après tout, n’avait-il pas lui-même dû anticiper une conversation similaire? Il se souvient encore de l’angoisse qui l’avait parcouru quand il s’était tenu devant son père, prêt à lui avouer que Joan était enceinte. Il était à peine un adulte et Joan encore qu’une enfant aux yeux de nombreuse personnes, et voilà qu’ils étaient sur le point d’entreprendre une vie de famille.  Dire que ses parents avaient facilement avalés la pilule serait mentir, mais Holden avait été agréablement surpris par leur réaction. En échange de sa promesse de continuer sérieusement ses études, ils avaient ouvert leur porte à Joan. Ce n’est pas le futur qu’ils avaient envisagé pour leur fils aîné, mais jamais ils ne l’avait fait sentir comme un échec. Leur support et amour avait été décisif dans son développement, et s’il était un bon père aujourd’hui, c’était grâce à leur exemple. Il rencontra le regard de sa fille quand elle l’interpella de ce nom qu’il portait avec fierté. Peu importe leur âge, ce simple mot représentait un lien indestructible entre lui et ses enfants et il ne se lassait jamais de l’entendre. Qu’elle l’articule difficilement du haut de ses deux ans, qu’elle l’hurle de sa voix stridente pendant son dixième anniversaire, ou qu’elle le souffle en l’instant présent, la double syllabe lui faisait toujours chaud au cœur. Tout comme les mots qu’elle venait de prononcer. Le meilleur, il ne savait pas, mais il avait toujours fait de son mieux depuis le tout premier jour où un bébé lui semblait être une tache insurmontable, et savoir que Lullaby considérait qu’il avait du bon travail était le principal. Il leva les yeux au ciel sous sa remarque, un sourire tirant le coin de ses lèvres. « Je ne le déteste pas » grommela-t-il, trouvant le mot un peu fort même si la vérité n’était franchement pas loin. Protecteur, ça il l’était indéniablement, mais Holden avait toujours considéré qu’il fallait mieux un père qui se soucie trop de ses enfants que pas assez. Dans leur vieil âge, sa progéniture pourra grogner collectivement de tout ce qu’il leur aura fait subir, mais au moins ils parleront de lui! Il ne sera pas un de ces géniteurs sans aucun impact, aucune présence dans la vie de ses enfants. Il écouta un instant Lulla exposer son expérience avec l’amour, et la tirade lui arracha un sourire. Il replaça une mèche de cheveux derrière les oreilles de sa fille, attendri par cette adorable personne qu’il avait aidé à créer. Son regard s’attarda un instant sur la photo qu’elle avait prise, celle de la famille au complet. Il était encore douloureux d’observer ce souvenir d’une vie meilleure, quand il n’était pas condamné à voir le sourire de Luke uniquement sur papier. « A mon âge, et après tout ce que j’ai vécu, j’arrive encore à être surpris par ce que l’amour nous fait faire » avoua-t-il à son tour. Lullaby avait raison cependant. Aimer c’est souffrir, et Holden avait eu son lot. Il avait souffert quand on lui avait injustement arraché son petit frère, quand Joan l’avait trompé, quand Luke s’en était allé à son tour. Il était au bord de la souffrance chaque jour, chaque heure qui passe ayant la possibilité d’heurter un de ses enfants. Etre père et aimer inconditionnellement devait être la chose la plus effrayante au monde, et cette peur ne cessait jamais. « Tu vas découvrir un tout autre aspect avec Nora » dit-il alors qu’il découvrait lui-même une nouvelle manière d’aimer en la présence de sa petite-fille. C’était un sentiment extraordinaire, celui d’observer la progéniture de son propre enfant, de voir sa lignée se poursuivre. La famille était vraiment la chose la plus importante au monde, et Holden se le voyait confirmé jour après jour. Il ne put retenir le rire qui naissait au fond de sa gorge devant la petite imitation de sa fille. Il secoua la tête un instant tandis que son sourire se dissipait, ses pensées se recadrant sur la situation Logan. Il n’avait même pas à considérer la question de Lulla. « Non. Il sait très bien ce qu’il a fait et s’il n’est pas capable d’en assumer les conséquences, c’est son problème ». Sa mère devait se retourner dans sa tombe à voir son fils aîné se montrer si vicieux envers son petit frère, mais Holden n’avait pas un seul remord sur la conscience. Ils avaient eu leurs moments de discorde au fil des années, la différence d’âge leur donnant des centres d’intérêt complètement différents et des poussées d’hormones désynchronisés, mais rien  de similaire à ce qu’ils vivaient en ce moment même. Holden avait toujours aimé son petit frère de tout son cœur, mais il ne pouvait décemment pas lui pardonner son absence à l’enterrement de Luke. Sa seule excuse avait été qu’il n’avait pas pu, et quel culot! Si Holden avait dû amasser la force de se tenir face au cercueil de son propre fils, sa chair et son sang, Logan aurait dû être capable de dire un dernier au revoir à son neveu. Il avait été lâche, irrespectueux, et méritait chaque accusation lancée dans sa direction. Lullaby semblait être un des rares membres de la famille à partager son indignation, ce dont Holden lui était silencieusement reconnaissant. « Je vais me charger de son cas » ajouta-t-il, plus que prêt à confronter son frère sur le sujet, en tête à tête, là où il ne pourrait pas se cacher derrière une excuse minable.
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mot doux de Invité ► un Dim 20 Avr - 1:52
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Maintenant, nous entendant toujours cette douce chanson qui nous clame… à demander ou est papa. Ce chanteur devait clairement abuser du bailey’s apparemment mais dans le fond, c’était une chanson qui m’avait tellement laissée comparée les paroles à maman ou t’es ? Pendant mon enfance, j’avais clairement manquée de cette présence que mon père avait dû combler. Dans le fond, c’était quand même admirable pour moi. Mon envie de plaire à mon père était amplifiée à l’idée que je ne plaisais pas à ma mère. Clairement, j’ignorais si ma maman m’aimait, si je lui plaisais ou même. Pendant longtemps, je ne le montrais pas réellement mais je me sentais tellement mal de son absence et pourtant je semblais être celle qui le vivait le mieux. Comme quoi on ne peut pas vraiment voir le trou béant que fait une absence chez une personne. Il faut être dans sa tête, dans son cœur. Mon père était donc depuis la personne à laquelle j’étais le plus attachée. L’idée de ne pas lui plaire pouvait être difficile pour moi et je ne voulais pas toujours me l’avouer mais tout était lié à ma mère. Tout était un ensemble et cela me rendait hargneuse envers elle. Je voulais simplement qu’elle m’aime tout comme je voulais plaire à mon père mais pourtant je m’amusais plutôt du fait qu’Aiden ne lui plaise pas. Dans le fond, c’était une glauque preuve d’amour à mes yeux et cela me faisait du bien sauf quand ça touchait trop Aiden car bon… je voulais rester neutre mais parfois j’avais peur du moment où je devrais réellement les prendre à part ou plus vite les enfermer dans une pièce avec des couteaux pour qu’ils règlent ça une bonne fois pour toute. Mais tout ceci était un mélange de bonheur pour moi. Je ne laissais pourtant que pourtant mes oreilles écouter le jugement de mon père. Je ne voulais pas que cette situation m’échappe et devienne un conflit. Je me plaisais depuis 6 ans dans cette situation et parfois je me demandais si le fait que ça perdure pour mon plaisir de me sentir aimée aussi étrangement par mon père soit réellement le bon moyen pour arranger les choses. La situation de sa demande en mariage était-elle à cause de mon manque de courage pour crier au monde entier que j’aimais Aiden que les gens soient d’accord ou pas ? Dans le fond, je le disais bien assez en n’écoutant pas mon père pour rester avec l’homme que j’aime ? Sûrement mais j’étais trop perturbée en ce moment pour me rendre compte que je n’étais peut-être pas coupable et que mon père ne l’était sûrement pas. Aiden devait savoir que même si mon père n’était pas d’accord, je serais toujours avec lui. La preuve. 6 ans de preuves. Ce n’était pas rien mine de rien. Et pourquoi me lançais-je dans autant de réflexion juste par ce qu’il disait ne pas le détester ? Peut-être car je me demandais tellement si j’étais coupable. Et pourtant il s’occupait avec tendresse de la mèche de mes cheveux et je lui parlais d’amour. Moi ? Parler d’amour ? Grandement possible depuis que j’avais appris que dans le fond, on ne retenait que les bonnes choses. Qui l’aurait cru ? Je prenais cette photo en l’écoutant aussi parler d’amour. C’était bien plus agréable que de parler de carabine et de l’armée en pensant à Luke bien entendu. Je le regardais attentivement, cet homme qui m’avait mis au monde enfin en quelques sortes. Parfois, je cherchais en quoi je lui ressemblais plus que ma maman enfin disons que j’avais cette habitude à chercher les similitudes même après 28 ans. Je souriais doucement. « Des folies ? », demandais-je à propos de l’amour enfin de ce que cela faisait faire et j’en avais des idées que pouvaient faire faire l’amour mais peut-être pas que j’allais en parler avec mon père. Peut-être que je ressemblerais à un orignal si je ressemblais à ma mère ? Non, peut-être pas car en fait, elle était belle et un peu trop à mon gout, cela me tuait qu’elle soit aussi belle. Je souriais quand il parlait de Nora et haussant doucement les épaules, je ne savais pas ce que cet enfant allait me faire vivre et j’en ignorais même les possibles crises d’hystéries que j’allais faire si elle était comme moi à grimper sur les arbres dès qu’elle apprend à le faire ou même à manger tout ce qu’elle trouve car elle veut découvrir. Oui à chaque fois que je regardais des photos ou des vidéos de quand j’étais petite, il fallait que je mange un truc à ne pas manger. C’était horrible, j’étais marquée par les images que j’avais vues. Je me demandais comment j’avais fait pour avaler certaines choses. Erk. Enfin je ne voulais pas que Nora fasse comme sa mère mais pas non plus comme son papa à prendre de la drogue. Elle était trop jeune et je ne pense pas qu’il en consommait plus jeune mais chut. C’était drôle dans ma tête d’imaginer le bébé de Roger Rabbit dans la poussette de Nora avec un gros cigare. Non, je n’ai pas fumée. Je ne le fais jamais, je n’ai consommée qu’une fois dans ma vie enfin deux maintenant de brownies qui font rires. A chaque fois avec Rhiannon. Je venais alors tout naturellement de parler de Logan sur cette image. Imitant même un petit son de tigresse avec les doigts de félins. Bon, je devais avoir l’air stupide mais je m’en fichais surtout qu’il riait. Je l’écoutais alors. Il n’avait pas tort, il méritait tout ça. Il devait assumer. « Oui, c’est vrai ! », disais-je en acquiesçant alors que je l’entendais tout aussitôt dire qu’il allait se charger de son cas. Le cadre reposé à sa place, je le regardais attentivement en penchant la tête. « Au pire, on peut dire : Au bucher et on le fait bruler. », je riais doucement. « Quoique ce n’est pas encore assez à mon gout, je pense que je pouvais faire tellement avec son… », je rougissais doucement. « Je peux lui couper son service trois pièces ? Allez papa… je veux ! », disais-je en le suppliant en quelques sortes du regard, oui, je voulais couper le sifflet et les corones de mon tonton et alors ? Dans le fond, Logan avait toujours été plus comme une sorte de frère qu’un tonton donc cela me touchait d’autant plus que si c’était un simple tonton car c’était un frère tout comme une sœur pas une simple figure d’autorité que pourrait avoir un tonton. J’avais joué avec lui dans les bois, dans le sable. J’avais pris mon bain avec lui et il m’avait dont déjà vu toute nue quand je n’étais qu’une petite fille sans poitrine ou forme et quand c’était simplement chaste et innocent mais normal de se laver avec les autres enfants avant d’aller faire dodo. « Après je prends le service et je l’emballe pour l’envoyer en Sibérie et c’est bon comme ça ? », demandais-je aussitôt à nouveau. Etant sadique aussi facilement qu’un CD-Rom serait lu par un ordinateur mais pourtant un ange aussi simplement que je ne mettrais pas mes menaces à applications. « Je ne vais quand même pas me montrer sucre avec lui et lui offrir des kiwis en guise de réconciliation. », soufflais-je en riant légèrement, amusée par mes bêtises mais je préférais trouver une sorte d’humour dans cette situation qui m’énervait car j’étais vraiment déçue par le flic qui était mon oncle. J’avais tellement envie de lui faire manger de la moutarde et engorger ses sinus que de lui faire un câlin. Suis-je atroce ? Peut-être mais je m’en fichais car dans le fond, j’étais libre du camp que je choisissais. Je souriais doucement à mon père. « Tu crois qu’il reste des forêts noires sur les plateaux du buffet ? », demandais-je avec les yeux pétillants, j’adorais ça et j’adorais surtout attendre que tout le monde quitte la paroisse pour me servir des restes. Il y avait toujours ce petit buffet pour les habitués et j’adorais y rester un peu plus longtemps avant d’accoucher et de vivre ce deuil. C’était en général les paroissiens qui amenaient des plats. Je me souvenais avoir bien souvent trainée longtemps après la fin pour aller me cacher sous la table en grignotant les cookies dans mon coin. J’y avais même embrassé mon premier petit copain avant de me faire choper par papa justement. « Ils sont partis ? Tu penses ? », demandais-je.
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mot doux de Holden J. Jones un Mar 6 Mai - 22:39
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Il y a toujours ces questions qui ne se posent pas, comme celle de demander à un parent le nom de son enfant favori. Certains vous diront que dans la plupart des cas la personne concernée mentira, désireuse d’éviter ce sujet tabou alors que malgré tout la nature nous pousse à avoir des préférences. Quitte à paraître cliché et menteur, Holden aimait tous ses enfants également. L’idée d’en mettre un sur un pied d’estale pour en éclipser les autres ne lui était jamais venu à l’esprit. Cependant, si cela n’indiquait pas qu’il aimait moins ses autres enfants, Lullaby avait toujours été spéciale. Elle était son tout premier bébé, celle qui avait bousculée sa vie. Pris de doutes et d’angoisse, c’est avec elle qu’il avait appris à être père, le formant pour les autres à venir. Des folies? Il en avait fait à cette époque, quand la sagesse n’était pas encore complètement imprégnée dans son système et que l’euphorie d’un premier enfant lui donnait des ailes. Il haussa les épaules devant sa question, un sourire au coin des lèvres. « On va dire que je ne réfléchissais pas toujours avant d’agir quand j’étais plus jeune » confia-t-il vaguement. Après tout, n’était-il pas tombé fou amoureux d’une jeune fille de 15 ans, bien trop jeune, et fondé une famille avec elle avant que cette dernière ne soit majeure? Sans compter toutes les autres décisions hâtives qu’il avait prise une fois ses enfants nés, à dépenser de l’argent qui n’était pas le sien pour le bonheur de ses bambins. Holden avait muri mais se sentait toujours capable de céder à ses pulsions pour l’amour de ses proches. Si aucun de ses enfants ne l’avait encore fait grâce d’un mariage, il savait déjà qu’il allait dépenser bien trop d’argent dans l'événement! Il ne doutait pas du tout que sa petite fille allait elle aussi faire faire des folies à ses parents dans le futur!  
Logan s’amusait souvent à dire qu’il n’était qu’un des nombreux enfants d’Holden, plus à subir son autorité que sa complicité fraternelle. Et ce n’était pas complètement faux. Avec leur différence d’âge et le fait qu’Holden avait eu son premier enfant très jeune, il avait été facile pour Logan de connecter avec ses neveux et nièces, et encore plus facile pour Holden de le traiter comme tel. A ses yeux il avait toujours été un enfant, bien plus jeune que lui et nécessitant conseil et protection. S’ils se perdaient tous les deux dans cette petite fantaisie, ils restaient bel et bien frères, et c’est pourquoi son attitude l’avait atteint encore plus profondément. Si Holden se devait d’être fort pour ses enfants et les réconforter, c’est à Logan que revenait le rôle de faire pareil pour son grand frère. Lui pouvait se permettre de se tenir à ses côtés, de ne pas le juger pour ses larmes et de prendre la relève quand faire face devenait trop dur. Holden aurait pu puiser chez Logan ce qu’il n’osait pas chercher chez Jane, pour qui il devait également se montrer fort selon lui. Mais son petit frère avait choisi d’être égoïste et de noyer sa peine en ignorant celle qui accablait le reste de sa famille. Très bien. Il avait fait son choix et devait en payer maintenant les conséquences. Il aurait été immature de trainer cette rancune encore longtemps, mais Holden n’avait aucun scrupules sur le sujet et allait se montrer désagréable aussi longtemps qu’il allait juger nécessaire. Holden ne pu que secouer la tête, un léger rire secouant ses épaules. Il n’y avait que Lulla pour aller chercher des idées aussi fleuries et farfelues. La mutilation physique n’était pas au programme, mais il suivit le jeu. « On vous donne des bonnes notions de premiers soins chez les pompiers ? Ce serait bête qu’il se vide de son sang après cette opération ». Non loin de lui l’envie de préciser qu’il fallait impérativement que Logan conserve son système reproductif, histoire qu’il produise sa propre progéniture et prenne conscience de l’amour qu’on porte à un enfant. Ça le fera peut être réfléchir rétroactivement sur  ses actes. Dans un sujet tout autre, Lullaby cherchait à savoir si un dessert particulier résidait encore sur le buffet. « Il y avait encore plus de la moitié d’un gâteau quand j’ai quitté l’estrade donc tu devrais pouvoir en trouver » répondit-il en hochant la tête. Il était arrivé à Holden de glisser dans des conversations que sa fille aînée adorait cette pâtisserie particulière, si bien que certains s’arrangeaient pour en ramener régulièrement afin de lui faire plaisir par procuration. Il était lui aussi particulièrement friand de ce gâteau donc ça l’arrangeais bien! Plus d’une fois Holden allait piocher dans les restes du buffet avant d’aller s’enfermer dans son bureau, se coupant parfois l’appétit pour le dîner du soir, au plus grand désespoir de Jane. « Oui je pense ». Il y avait toujours des personnes pour traîner derrière et échanger une dernière conversation autour des restes du buffet, mais ça faisait déjà un certains temps que Lulla et lui parlaient dans le bureau. Il se leva alors pour ouvrir la porte, jetant un coup d’œil. « La voie est libre ».
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mot doux de Invité ► un Lun 19 Mai - 13:03
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Dans le fond, il y avait les bons et mauvais. Les bons ? Comment les reconnaissons-nous ? Et comment reconnaissons-nous les mauvais ? Je crois que ce n’est qu’une ouverture d’esprit et une façon de voir qui en résulte. Toutes personnes n’aura jamais le même jugement que son voisin. Pour ma part, je n’avais jamais réussie à savoir le bon du mauvais, cherchant toujours une raison à chacun, une excuse avant d’accuser. Parfois ? Je n’y arrivais pas tout comme avec Logan. J’ai une philosophie assez étrange, j’en conçois. Je n’avais jamais été une femme qui se prenait trop la tête à savoir qui elle devait aimer, qui elle devait détester. Soit j’aimais bien la personne et soit je ne l’aimais pas. C’était assez sectaire dans ma tête. Dessiné droitement. Ça passe ou ça casse. Dans le fond, c’est un bien pour un mal. Ce n’était peut-être pas non plus la meilleure chose à penser mais quand j’aimais une personne qui désirant aller dans la case voisine, cela avait tendance à être pire. Oui, il y a une troisième case : les gens qui vous ont déçus. Cette troisième case ? Elle était en feu. J’étais dangereuse dans ma tête avec ceux qui étaient dedans même si j’étais trop gentille pour mettre en action ce que je pensais. J’en avais réellement envie pourtant. Alors que je laissais des idées exotiques pointer le bout de son nez. J’entendais mon père jouer le jeu, riant légèrement de son sadisme que je ne connaissais pas aussi pointu. « Monsieur le pasteur ! », disais-je faussement choquée par ses propos car normalement ? Il ne devrait pas vouloir tout ça, c’était ce que j’aimais chez mon père. Il n’avait pas le balais trop enfoncé… enfin ce n’était pas un pasteur comme les autres, c’était le meilleur à mes yeux. Sortons les violons, je suis trop mignonne. Oui, je sais. Enfin techniquement je préférais son sadisme contre Logan que contre Aiden mais je ne participais pas aux torturer de l’homme qui apparemment ne désirait simplement pas m’épouser. Je parlais alors comme une gourmande, désireuse de finir les restes. Je voulais piocher dans ce gâteau, souriante alors qu’il me disait qu’il en restait la moitié avant. Quand j’étais jeune, j’avais souvent entendu papa dire que j’aimais ces gâteaux. C’était discret bien entendu mais pas assez pour que cela ne passe inaperçu à mes yeux. Et je savais tout autant que nous étions deux à les apprécier. Ce qui m’amusait était sûrement que je n’avais rien dis, en profitant tout autant que lui, à deux. Je n’allais pas risquer de gâcher ça. Je voulais mes gâteaux. Je regardais alors mon père aller jeter un coup d’œil. M’imaginant aussitôt dans une production de Mission Impossible ou James Bond. Sisi, les espions du gouvernement enfin surtout les espions de la paroisse, là. Me mettant derrière lui comme pour me cacher en jetant un œil aussi à la porte. « Je crois bien ! », soufflais-je alors en arquant un sourcil tandis que je remarquais une ombre. « A couvert ! », disais-je en mettant brusquement ma main sur la poignée enfin techniquement sur sa main pour fermer la porte. « Faut pas se faire prendre, ils vont savoir que je suis gourmande ! », disais-je d’un rire presque moqueur enfer moi-même alors que je me foutais totalement de ma poire. « Mon dieu, je suis folle ! », disais-je en levant les yeux et regardant alors mon paternel en fronçant le nez, finissant par rabaisser la poignée. « Le dernier au buffet devra garder Aiden en baby-sittig pendant 24 heures… », oui, je m’étais en fait tromper en voulant dire Nora mais chut. C’était un fail dans ma tête et je ne m’en rendais même pas compte, finissant par sortir du bureau, courant un peu comme un enfant. Punaise, j’avais fumée quoi ? C’était l’effet tristesse et surtout que je ne m’en étais pas totalement remise du coup… tout se rattrapait d’un coup. Je courrais alors direction le buffet, me prenant même presque une poutre sur le chemin mais juste de l’épaule et ralentissant du coup.
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mot doux de Holden J. Jones un Ven 13 Juin - 19:28
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La rancune n’est pas la plus admirable des qualités. Ce n’en est d’ailleurs pas une. L’on attendait plus d’un pasteur qu’une personne incapable de donner son pardon, bien qu’il était étrangement plus facile de l’accorder à un étranger. Effacer la faute de sa chair et son sang était une toute autre histoire, quelque chose de plus personnel et de plus vicieux, une douleur vive à laquelle l’on se rattache pour justifier son entêtement. Holden était en colère, comme tout homme à le droit de l’être. La pénitence de Logan allait être longue mais pas infinie. Holden savait très bien qu’il en viendrait à pardonner son petit frère pour son absence à l’enterrement de Luke, ce n’était qu’une question de temps. Cette dispute n’enlevait en rien l’amour qu’il portait pour son cadet et il ne souhaitait pas le faire souffrir inutilement, juste le faire se sentir coupable assez longtemps pour qu’il retienne la leçon. D’autres trouverait ça cruel, mais pour Holden la punition était à hauteur du crime. Lullaby s’exclama, amusée, de sa remarque et Holden ne pu que lever les yeux au ciel face à son faux outrage. Cette dernière, en plus d’être de son côté dans cette histoire, le connaissait parfaitement, son bon comme son mauvais. Si elle avait tendance à le mettre sur un pied d’estale, elle n’avait pas la croyance naïve des attributs que d’autres peuvent lui donner à cause du métier qu’il exerce. Lulla pouvait admirer sa mauvaise foi dans chacune de ses interactions avec Aiden, si bien que son désagrément avec Logan ne devait pas l’étonner d’un iota. Comme lui, elle viendrait à pardonner son oncle une fois sa colère satisfaite. Cette discussion sur les gâteaux avait réveillé son estomac et il n’allait pas refuser une petite part non plus. La main sur la porte, il rassura sa fille quand à la présence indésirée de certains retardataires et s’apprêta à sortir du bureau quand Lulla s’empara de sa main pour garder la porte close. Holden lâcha un rire devant ses mots, secouant la tête d’un air amusé. Un regard attendri posé sur elle, il haussa les épaules quand elle mit en avant ça soi-disant folie. « Ce sont tes mots, pas les miens » la taquina-t-il. La folie semblait régner dans cette famille de toute manière. Lullaby se ressaisit et actionna la poignée, dévalant à toute jambe en laissant derrière elle un gros lapsus qui fit exploser de rire son père. « Tu prendrais le risque de le laisser 24h avec moi ? » lâcha-t-il en filant à ses trousses. Holden avait bien conscience qu’elle avait voulu dire Nora, mais l’erreur était trop belle pour être ignorée. Lullaby s’arrêta soudainement, avant bien même d’être arrivée face au buffet, si bien qu’Holden ralentit juste à temps, ses mains venant agripper les épaules de sa fille pour ne pas la percuter. « Lulla ? » demanda-t-il, confus par ce calme soudain.
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mot doux de Invité ► un Lun 16 Juin - 2:12
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La folie n’est que fruit d’émotion purement artificielle, la folie n’est que bonheur et satisfaction. Ce n’est dans le fond qu’une envie soudaine de profiter de la vie comme un enfant, avec insouciance. C’est inconscient mais bien loin d’être la folie à l’état pur, celle qui vous enfermes dans quatre murs et tandis que je sortais de quatre mur, en allant courir vers le buffet, j’entendis le rire de papa en n’y prêtant pas totalement attention car je voulais simplement arriver la première. Mon lapsus lancé par contre, c’était fait, je passais pour plus cinglée que je n’étais dans le fond qu’un tout petit peu enfin vraiment un tout petit peu, promis. Je l’entendis alors me poser sa question tandis qu’il commençait à me suivre, ne réalisant pas de suite quand ses mots montaient à mon cerveau, petit à petit, lentement. Cela voyageait entre deux neurones, faisant un peu de ping pong pour finir par rentrer et s’y accrocher alors que ce neurone commençait peu à peu à comprendre. Parfois bien que je sois intelligente, je pouvais me comparer à un kinder blond à l’intérieur. « Hein ? », demandais-je tout de même avant d’arriver alors que je me demandais mais pourquoi prendrais-je le risque ? Je ne faisais pas le rapprochement, j’étais encore persuadée d’avoir dit le prénom tout mignon de super Nora, le bébé fantastique que tout le monde aime même quand elle rote ou qu’elle pette et que ça fouette. Enfin chacun ses soucis et mon soucis était une poutre, oui. Un fichu truc qui traine toujours, une colonne. Et c’était toujours pour moi ce genre de maladresse et aie à mon épaule. Cela craignait réellement. J’inspirais doucement, regardant à ma droite et aussitôt à ma gauche. Je le sentais alors agripper mes épaules, d’ailleurs j’avais un peu mal avec celle qui s’était cognée mais c’était encore agréable, je riais nerveusement à sa façon de m’appeler, c’était attendrissant et le regardant attentivement, je plantais mes yeux verts dans ses yeux, lui offrant un sourire rassurant. « Ça va,… j’ai juste enfin des choses ne changeront jamais ! », disais-je en riant légèrement. « Je suis la petite fille qui se cogne partout car elle ne regarde pas devant elle, la maladroite de service qui utilise les pansements comme elle respire ! », disais-je en lui souriant toujours. Je me hissais sur la pointe de mes pieds, déposant un baiser sur son front et me reposant aussitôt sur la plante, retrouvant pieds et souriant. « Un bisou magique ! », disais-je en sachant pertinemment que c’était normalement l’inverse mais j’avais toujours pensé que c’était moi qui devait donner le bisou magique quand j’étais enfant et c’était naturellement rester même si j’avais rapidement appris que ce n’était plus vraiment à moi mais à une autre personne cependant j’avais le bisou facile quand j’étais petite et retomber dans les souvenirs ainsi était une façon que j’avais souvent pour affronter la réalité. Retourner dans le passé pour assumer le présent ? Autant dire que j’étais louche par moment. Je prenais alors ses mains sur mes épaules, une d’après et la mettant sur sa taille et l’autre ensuite en faisant pareil. Je souriais doucement. « Ça te donne un côté super héros comme ça, tu serais un bon Ironman même si je préfère Batman ! », disais-je en souriant, approchant du buffet tout en bougeant un peu mon épaule, cela faisait un peu mal mais c’était encore supportable en fait. J’allais alors vers le gâteau et prenant le couteau pour couper une part et une deuxième. Je prenais alors deux assiettes en carton, je me tournais vers mon père et lui souriant. « La plus grosse pour toi ? », demandais-je alors en le regardant avec un air mesquin. « Et le reste du gâteau pour moi ? », rajoutais-je aussitôt sur le ton de la plaisanterie.
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mot doux de Holden J. Jones un Jeu 3 Juil - 14:49
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Holden pencha la tête légèrement sur le côté, observant sa fille aînée attentivement. Il ne voyait pas où elle voulait en venir. Holden avait eu son lot d’expérience avec tous ses enfants, chacun ayant la manie de passer d’un sujet à l’autre en moins d’une seconde, le laissant complètement à la masse. Encore arrêté sur le lapsus amusant et les restes de sucreries, Holden n’avait pas aussi bien effectué la transition sur la nostalgie. Lulla continua et l’aveu lui arracha un sourire. Elle n’avait pas tort ! Si Lulla n’avait pas été la plus casse-cou de sa progéniture, la petite demoiselle avait son lot de maladresse et Holden avait cessé de compter les fois où il avait dû appliquer des pansements sur ses petits bobos et maudire le nombre de bleus couvrant ses petits membres. « Et on ne te voudrait pas autrement » répondit-il, attendri. Holden n’avait pas remarqué que Lulla s’était cognée contre la colonne jusqu’à ce qu’une de ses épaules s’affaisse légèrement sous sa main dans un réflexe. Aussitôt il souffla une excuse et décala légèrement son emprise de l’endroit endoloris. Et si ça aurait été son rôle de partager l’universellement connu bisous magique, c’est son front qui se vit recevoir le petit geste d’affection, dans cette manie qu’avait toujours eu Lullaby. Ils lui avaient maintes et maintes fois expliqués que ce n’était pas à la personne qui souffrait de faire le bisou magique, mais la petite s’était entêtée ! Mon Dieu que sa fille était adorable. Elle avait beau avoir 28 ans, il lui arrivait bien trop de fois de refréner l’envie de la serrer dans ses bras pendant des heures, comme quand elle était petite et finissait pas s’endormir sur lui devant la télévision. Aujourd’hui, ce n’est pas lui qui allait rejeter des signes d’affection de la part de ses enfants ! Holden n’avait pas trop de problèmes de ce côté-là. Il en connaissait des parents qui avaient perdus toute connexion avec leurs enfants une fois ceux-ci devenus adultes, et Holden se réjouissait de ne pas avoir ce genre de relation avec ses grands enfants. Sans doute était-ce à cause de son côté papa poule, mais il assumait ! Holden laissa Lulla le manipuler comme une poupée pour lui faire assumer une pose de super-héros comme elle le fit si bien remarquer ! « Millionnaire et génie ? Il y a pire ! » répondit-il, amusé. Ils arrivèrent enfin au niveau du buffet et Holden en put que rire devant la plaisanterie de sa fille. « Fais toi plaisir ma chérie, moi je surveille mon poids » plaisanta-t-il en tapotant son ventre. Holden était fier de son physique pour son âge, et l’idée d’un régime n’avait jamais traversé son esprit. Il était bien trop gourmand pour ça de toute façon ! Ce n’était pas comme Jane qui faisait une obsession sur chaque petit kilo, comme si elle avait besoin de surveiller la balance ! Mais Holden avait beau lui répéter qu’elle était déjà parfaite comme ça, rien n’y faisait. « Tu es sur que ça va ton épaule ? » ne put-il s’empêcher de demander. Il y a des habitudes que l’on ne perd pas.
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