Tentative de réconciliation - Lullaby
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Tentative de réconciliation - Lullaby


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mot doux de Invité ► un Jeu 22 Jan - 23:55
Tentative de réconciliation.
featuring - Lullaby


Le repas de noël fut bien mouvementé cette année. En parti par la présence de Joan mais principalement à cause de cette annonce hors norme. Cette grossesse non désirée aura surprit tout le monde, mis à part Joan qui était déjà au courant. Elle était là lors de l'annonce donc forcément, elle devait de réjouir de toute cette merde familiale. La réaction la plus forte fut certainement celle de Lullaby. Sans doute parce qu'elle était déjà en froid avec sa mère de coeur. Jane avait encaissé sa réaction du mieux qu'elle l'avait pu mais elle n'allait certainement pas en rester là. c'est donc pour ça qu'aujourd'hui, elle se décida à aller chez sa fille pour tenter de resserrer les liens. Elles ne peuvent quand même pas rester comme ça indéfiniment.

La rouquine prit d'abord le temps de faire un petit quelque chose histoire de ne pas arriver les mains vides chez sa fille. Puis elle prit la route en direction du couple McCallister. Une fois arrivée, elle stationna son véhicule dans l'allée de la maison et elle descendit en prenant une grande inspiration. Elle redoutait que sa fille lui referme la porte au nez. Ca serait tellement déstabilisant et blessant qu'elle ne sait pas comment elle pourrait réagir face à ça.

Elle toqua et attendit impatiemment devant la porte en stressant un peu, il faut le dire. Et quand la porte s'ouvrit, elle offrit un sourire à la jeune femme tout en reprenant rapidement avant qu'elle ne se mette à parler.

_ Bonjour Lulla. J'ai appris pour ton déménagement et je me suis dis que tu pourrais avoir besoin d'aide.

Elle se montrait gentille et souriante comme à son habitude. Et puis elle reprit en lui montrant le vacherin qu'elle avait en main. Avec ça, elle devrait la faire craquer.

_ Je t'ai apporté un petit quelque chose.
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mot doux de Invité ► un Sam 24 Jan - 6:09
jane & lullaby
Tentative de réconciliation
C'La vie est un monde de recueil. Votre cœur est un bloc note ou vous griffer vos peines et vos sourires. Mon cœur n’avait jamais été totalement fermé au monde tout en se mettant un mur contre des millions de retournements. J’avais passé ma vie à me protéger de personnes, de souffrances, de faiblesses pour me rendre compte qu’à quoi bon ? Un cœur doit souffrir pour battre. Un cœur a besoin de vivre et de frémisse dans notre poitrine. Que sommes-nous sans cœur ? Que sommes-nous sans cette sœur blessée, parfois brisés, recollés, façonnés, vivant. Il a besoin d’être blessé pour fonctionner. Il a besoin d’être en panne parfois pour comprendre les autres. Il a besoin de souffrances mais ce cœur parfois ne comprend pas. Parfois ce cœur souffre au point où il vous donne le besoin de se fermer aux autres. Mon cœur ne comprenait plus rien à la vie en ce moment, mon cœur paniquait. Je ne me sentais qu’une moitié de moi-même sous les apparences. Des choses vécus, des choses crues, des choses perçues auxquels vous ne croyez pas comme la mort d’un ami qui revient des morts, une de vos deux mères qui revient dans votre vie pour vous distribuer du bonheur, une autre qui tout du contraire vous déçois. Je n’aurais jamais crue ça possible sauf dans des cauchemars et une moitié de rêves. La vie peut être tellement pleine de surprises mais dans le fond, elle nous rend unique à des détails prés. Des sensations à une autre qu’une personne peut ressentir, percevoir et vivre mais jamais à la même intensité. Il y a toujours ce détail différent qui vous rend… à part. Cette écharde dans vos soucis qui fait croche à ceux d’un autre. Ce détail qui fait que parfois, vous vous renfermez sur vous-même. Les yeux rouges, j’avais passé la matinée à pleurer mais pourquoi ? Les hormones tandis que je m’étais rendue sur la tombe de Luke… tout ça n’aidait pas. Depuis le début de la grossesse, j’étais partagée d’angoisse. J’avais peur. Totalement peur de me réveiller et ne plus avoir ce bébé, cette vie. Quand je fermais les yeux, je sentais celle-ci s’éteindre au souvenir des coups que j’avais reçu lors de mon agression. Des brides de souvenirs, des sensations de cette vie qui décroche et nous dis adieu. Je n’aimais pas celle-ci mais j’étais tant effrayée de nuire à cette grossesse. Ce bébé qui était un petit garçon. Je le savais depuis 14 jours. Je le savais depuis mon anniversaire fêté avec l’homme de mes rêves, l’homme de ma vie… ma fille et aussi Joan. Je m’étais laissée enfermée dans la bulle de bonheur d’Aiden mais une fois seule, j’avais l’impression que mes angoisses revenaient comme d’un coup de fouet. Des cauchemars. Ce cauchemar encore fait pendant une sieste avec Nora. Nora dormait encore dans le lit, entourée de plusieurs oreilles bien moelleux et haut pour lui éviter de tomber alors qu’on frappait à la porte. Cette sieste n’était qu’une pause alors que je m’étais mise à préparer quelques cartons petit à petit. J’inspirais doucement en détournant le regard. Les yeux doucement gonflés, je me levais pour aller à la direction de cette fameuse porte. Je l’ouvris, entendant alors cette voix, reconnaissant cette personne mais ne sachant réellement pas comment réagir. Je restais de marbre, un peu inerte. Je l’entendant me proposer son aide et me tendre un gâteau glacé qui devant avoir commencé à fondre. J’arquais un sourcil. Mon réflex fut de fermer la porte. Je n’étais pas prête, non. Je lui en voulais malgré moi d’être tombée enceinte. Pourquoi ? Cela peut simplement sembler ridicule mais en plus de la rancune, je me disais que c’était le tour des enfants… Notre tour. C’était stupidement triste de ma part mais si seulement il n’y avait pas de rancune, j’aurais sautée de joie ? Peut-être. J’inspirais doucement en finissant par ouvrir la porte. Il fallait que je sois un minimum adulte, je le savais. Je lui laissais le passage. « Bonjour ! Entres, je t’en prie… », disais-je en haussant les épaules. Je n'étais ni froide, ni chaude dans mes mots... je ne saurais même pas dire ce que j'étais... j'étais normale ? Je n'en savais rien, je ne me sentais pas normale... Je me contentais de fermer la porte à son passage pour éviter de laisser le vent de cette journée de janvier investir la maison même s’il ne faisait pas mauvais. Nous étions toujours en hiver mais en Californie donc bien que la neige soit partie, le soleil était toujours là. « Je n’ai pas très faim, je verrais peut-être plus tard mais manges si tu veux, tu sais où est la cuisine ! Je vais juste chercher Nora. », disais-je tandis que j’allais en direction de ma chambre… surtout par ce que je ne voulais pas laisser Nora sans surveillance trop longtemps. Je prenais le bébé endormie, une façon aussi pour moi d’expirer sagement et je ressortais avec celle-ci quelques secondes après. Elle dormait comme un gros bébé. En entrant dans le salon, je laissais échapper un « Chut ! » et je la posais dans son parc à jeux ou elle pourrait terminer sa sieste rapidement. Je me rendais alors vers la cuisine. J’étais… comment dire ? Un peu anxieuse. Je savais que je n’étais pas prête… j’en étais sûre. J’avais été toujours tellement rancunière et plus j’étais proche de la personne, plus la rancune durait… parfois en attente de quelque chose… « Elle devrait bientôt se réveiller… », soufflais-je alors en haussant les épaules mais j’imaginais bien qu’elle n’était pas là pour parler du bébé qui dormait à 8 mètres peut-être 10 mètres de nous. J’étais nulle au vol d’oiseau.
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mot doux de Invité ► un Dim 8 Fév - 15:36
Tentative de réconciliation.
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Jane faisait le grand pas en avant qu'elle aurait du faire depuis des semaines. Elle sait tout au fond d'elle que ce rapprochement entre Joan et Lullaby est tout à fait naturel. La jeune fille en a tellement rêvé pendant son enfance. Elle aurait du se montrer heureuse pour elle tout de suite. Mais Jane a ressentit une petite pointe de jalousie qu'elle n'attendait pas. Elle ne les a pas porté dans son ventre mais elle les porte dans son cœur chaque jour depuis qu'ils sont entré dans sa vie. C'est donc très difficile de l'entendre parler d'une autre comme de sa mère. C'est assez déstabilisant pour être tout à fait clair. Il faut dire qu'après tant d'années, Jane ne pensait plus le retour de Joan possible. Mais peut-être que le fait d'avoir perdu Luke a fait réagir Joan. C'était sans doute ça. Au fond c'est une bonne chose pour Lulla. Il faut juste que Jane se fasse à l'idée qu'elle n'est plus véritablement sa maman.

C'est donc pour enterrer la hache de guerre que Jane est arrivée ici les mains chargée d'un bon vacherin fait maison. Lulla adore ça et en étant enceinte, elle devrait au moins mériter l'entrée de la maison pour ça. Quoi que peut-être pas. Elle venait de lui reclaquer la porte au nez. Jane sentit son cœur se serrer alors qu'elle resta là comme une conne. Devait-elle frapper de nouveau et insister ou alors partir et revenir un autre jour. Elle n'eut pas besoin de choisir puisque Lulla ouvrit de nouveau. Jane entra peu sure d'elle. Il faut dire que ce n'est pas vraiment un accueil super.

_ Je te dérange peut-être ?

Bon le vacherin ne faisait pas l'effet espéré mais tant pis. Elle la laissa monter et Jane alla à la cuisine mettre tout ça dans le congélateur. Elle n'avait pas faim non plus. De toute façon elle n'avait pas grand appétit avec sa grossesse. Ça changera sûrement après les trois premiers mois. Elle eut un sourire en la voyant passer avec la petite qui dormait. Cette adorable petite puce que Joan voulait l'empêcher de voir. Puis elle offrit un sourire à sa fille... ou plutôt sa belle-fille quand elle revint.

_ Hmm

Parler de la petite n'était pas vraiment ce qu'elle attendait mais pourquoi pas. Ce serait quand même mieux de crever l’abcès une bonne fois pour toute. Jane reprit alors, un peu hésitante.

_ On pourrait peut-être parler un peu toutes les deux. Je pense qu'on en a vraiment besoin. Je n'ai pas envie de continuer comme ça. Ce n'est pas bon pour la famille.
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mot doux de Invité ► un Sam 28 Fév - 23:58
jane & lullaby
Tentative de réconciliation
Comment est-ce que je me sentais ? Je n’en savais rien enfin je ne saurais le dire. Les hormones n’étaient pas réellement avec moi et toutes les grossesses sont différentes. Je rêvais beaucoup mais c’était parfois des cauchemars. Il y avait tant de facteurs mais je n’en étais qu’à la moitié de ma grossesse. Là, je ne me trouvais pas dans une position facile. Elle m’avait demandé si je la dérangeais mais je n’avais pas répondue à la question. Peut-être n’étais-je tout simplement pas capable de donner une réponse ? C’était réellement fouillis dans ma tête. Je ne voulais pas laisser un vent mais c’était malgré moi. Je m’occupais de Nora pour aller la chercher dans la chambre et je la ramenais alors qu’elle finissait sa sieste dans son parc au salon. Je revenais tout aussitôt en laissant échapper l’idée qu’elle allait bientôt se réveiller mais je ne m’attendais pas réellement à la suite de la conversation. Je ne savais même pas si j’étais prête à entendre les quelques premiers mots. Pouvait-on parler ? Nous avons dans le sens une bouche et une voix mais aussi des cordes vocales qui sont faites pour mais après ça… je n’en savais rien. Je me sentais tout de même un peu taciturne en sa présence. C’était comme si Charlie Chaplin avait décidé de me faire manger par un léopard et enfiler mes vêtements pour se faire passer pour moi. Vous imaginez Charlie Chaplin habillé comme une fille avec de la lingerie en dentelle ? Je ne voulais pas me faire à l’idée. Je ne voulais tout simplement pas y penser. Erk. Enfin bref. J’écoutais la suite de sa phrase et je ne savais rien… J’avais les neurones comme déconnecté. Je restais quelques instants dans une sorte d’aphasie en la regardant simplement. Des secondes qui pourraient paraitre longue ne mine de rien mais je ne m’en rendais pas compte. Je soupirais aussitôt en baissant le regard vers mes mains que je posais de part et d’autres du plan de travail. Un silence, voilà ce qui est suffisant pour expliquer un cœur. Je ne pouvais que laisser ce silence s’installer aussi facilement que l’on peut avoir envie d’une praline en vitrine. Je soupirais alors timidement en regardant la céramique de mon îlot central. « Il est généreux de se ranger du côté des affligés ! », disais-je en citant alors Molière car parfois cela m’arrivait. Très tôt, j’avais piquée quelques ouvrages ou il était souvent mis en valeur. J’adorais ses écrits tout comme j’adorais les lires avec un bon chocolat chaud. Dès que j’avais apprise à bien lire, je n’en avais plus décollée. J’avais eu une admiration pour cet homme pendant beaucoup d’années. Ce poète de la mise en scène. J’avais cette passion pour cet homme enfin j’avais eue car ça m’était petit à pett passé avec le temps. Mais revenons au sérieux, je n’étais pas confiance. Oui, voilà. J’avais la peur qu’elle ne joue un jeu de drame et tristesse juste pour la famille et non réellement pour résoudre les soucis. J’haussais doucement les épaules en relevant mon regard vers elle. « Sincèrement, je ne suis pas prête à en parler. », disais-je alors de quelques mots rapidement dits tout comme un fleuve qui coule. Ils glissaient facilement pour s’échapper de mes lèvres. Je souriais doucement en la regarde. « Il faut bien un peu de karma… personne ne t’a réellement montré qu’erreur apportait punitions… », disais-je en levant les yeux tandis que des dizaines de choses étaient dans ma tête. Réellement. Je ne me sentais pas sympathique et j’avais l’air d’être un hippopotame prêt à écraser la parade de ses sentiments, le festival de ses émotions mais peut-être. Je ne me sentais pas très à l’aise avec mes réactions mais plus on est blessé, plus on veut blesser ? Ce n’était pas vraiment un trait de mon caractère. Je n’étais pas une biatch ou je ne ressemblais pas à Joan mais j’étais juste blessée, déçue. Je riais nerveusement en la regardant. « De toute façon, il n’y a point de pires sourds que ceux qui n’ont jamais voulus entendre ! », disais-je en lui souriant doucement. J’avais l’impression qu’elle ne m’avait jamais écoutée cette fois ou elle m’avait tout dit ou même… qu’elle n’écoutait que les railleries de Joan mais dans le fond… Joan n’avait pas tort sur une chose : elle avait gâchée toute seule notre relation et avant que je ne me rapproche de Joan. Elle était pleine responsable. Je soupirais doucement. « Je ne sais pas si je suis prête tout simplement parce que je n’ai pas réellement l’impression que tu me comprennes ou que tu comprennes réellement ce qui me met en colère ! », disais-je alors d’une simplicité en riant doucement. Je ne me sentais pas prête surtout sans retour, sans compréhension. J’avais peur de tomber de haut. Tomber de mes branches, de mon arbre. Je ne voulais pas me retrouver cassée dans une fiesta de malheur. Je ne voulais pas que ma destinée soit de toujours être déçue de l’une de mes deux mères mais bizarrement… une part de moi était fatiguée de se battre pour rassembler sa famille. Fatiguée de cette grossesse qu’elle avait en même temps, fatiguée de ses bagarres avec Joan même si elle n’était pas la seule responsable, fatiguée de toutes ses tensions. Je préférais dans un sens m’en écarter. Je me sentais tellement plus en sécurité que de vouloir les arranger. Je ne savais pas du tout comment s’en sortait mon petit frère en étant le médiateur de la famille. J’avais un peu cet attrait aussi pour être proche de tout le monde mais aussi dévouée. Je pleurais plus pour eux que pour moi-même mais cette décadence pour la dernière année. Le mariage de Kennedy, les tromperies, tout ça, cela me fatiguait à tel point que je baissais les armes. Je soupirais doucement. « Sauf si tu as quelque chose à dire pour me faire changer d’avis ! », disais-je alors tout simplement. Avait-elle des arguments pour me rendre plus réceptive ? Je me posais la question mais le pire dans tout ça, même si j’étais celle qui mettait un grand barrage entre nous deux, je me sentais la plus adulte.
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mot doux de Invité ► un Mar 24 Mar - 15:58
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Jamais Jane n'avait été reçu de la sorte. Il était évident qu'elle dérangeait et qu'elle n'était pas la bienvenue ici. Pourtant elle était chez sa fille... enfin sa belle-fille. Elle ne sait même plus si elle a encore le droit de l'appeler sa fille. Joan est présente, tant mieux pour Lulla. Mais ce n'est pas une raison non plus pour qu'elle la mette de coté. Il ne faut pas qu'elle oublie qui a été là pour l'élever.
Mais bon, c'est comme ça. Jane attendit dans la cuisine et dès que Lulla la rejoignit, elle ouvrit le dialogue. Il n'y a que comme ça que les choses pourront s'améliorer. La famille c'est important. Et puis elle lui manque. Seulement elle avait beau essayer, Lulla ne semblait pas du même avis. L'attente lui parut interminable. Allait-elle enfin se décider à parler ? Jane est patiente mais faut pas abuser non plus. Et puis l'entendre citer du Molière ou Shakespeare, peu importe, c'était agaçant. Jane n'a pas fait de grandes études et les citations la gave plus qu'autre chose. Elle prends des cours de psychologie mais il faut bien avouer que depuis la mort de Luke, elle n'est plus très attentive. Et puis là avec la grossesse, elle pense même à arrêter. Ce sera beaucoup plus simple.

_ Et tu penses que c'est à toi de me punir ?

C'était plutôt le rôle de Holden tout de même. Et puis les punitions, Jane a bien connu dans son enfance. A quoi elle pense au juste ? Qu'elle est assez grande pour donner des leçons de vie à sa propre mère ? C'est le monde qui tourne à l'envers là !
Elle attendait des arguments. Elle attendait d'être comprise. Mais qu'elle parle alors ! Qu'elle lui dise ce qui la dérange le plus. Jane est prête à faire des efforts mais il doit y en avoir de la part de Lulla également.
Restant à la regarder un instant, Jane se lança, très calmement. Après tout elle n'avait ni colère, ni rancune. Il n'y avait pas de soucis la concernant.

_ J'ai mal réagit, je te l'accorde. Te voir te rapprocher de Joan a été plus difficile que je ne le pensais. Je ne m'attendais pas à en être jalouse et je m'en excuse. Je suis contente pour toi, tu as assez attendu ta mère et si tout peux aller entre vous, j'en suis ravie.

Ce n'est que la vérité après tout. Lulla a souvent pleuré sa maman durant son enfance alors aujourd'hui, c'est comme si le père noël a enfin apporté son cadeau avec des années de retard. Mais il n'y a pas que ça comme soucis. Il y a l'adultère et c'est sans doute ça que Lulla lui reproche le plus.

_ Pour ce qui est du reste, je ne sais pas trop quoi te dire. Avec ton père, on en a longuement discuté et tout s'est arrangé. Je ne sais pas pourquoi tu sembles plus blessée que lui. Je t'ai déçue je le sais bien. Mais tu es la seule à m'en vouloir Lulla. Dis-moi donc ce que je dois faire pour arranger ça.

Elle ne la quittait pas des yeux. Elle attendait des réponses, des solutions. Parce qu'elle serait vraiment déçue de repartir d'ici toujours en mauvais terme avec sa lulu.
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mot doux de Invité ► un Sam 28 Mar - 19:54
[quote="Lullaby S. O'Brady-Jones"]
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Je sentais au fond de moi que ça allait rapidement mal se passer. Je le sentais réellement et c’était à l’intérieur de mon cœur, de mon corps et de mon être. Bien que le fait qu’elle me demande si je comptais la punir me donnait envie de soupirer mais je me retenais. Je devais être sage. Oui, sage. Je devais me contrôler car ma grossesse avançait énormément et je ne devais pas stresser. J’étais trop effrayée de perdre ce bébé et le moindre trop gros stresse était mauvais pour moi d’après mon docteur. Je préférais ne rien rajouter et je tentais de rester calme. Je ne disais rien. Je ne réagissais même pas. Ce n’était qu’une expression, qu’une citation et je n’avais nullement dit que j’allais la punir. Cela m’énervait plus qu’autres choses mais je devais rester positive et ouverte. Je l’étais toujours. Je l’écoutais reprendre la parole et me parle de Joan. Encore Joan. A chaque fois c’était tout ce qu’elle avait dans la tête et j’avais peur que cela ne recommence. Je l’écoutais néanmoins même si j’avais simplement demandé si elle avait quelques choses qui puisse me faire changer d’avis… pour le moment ce n’était pas vraiment efficace. Je la regardais attentivement. Je la laissais finir, finissant par détourner mon regard d’elle pour aller vers le frigo. J’y attrapais alors le petit bol de fruit frais prêt et coupé qui s’y trouvait et je refermais aussitôt la porte du frigo. Je ne tardais pas du tout à le faire car plus tôt, il était resté ouvert trop longtemps. Je revenais vers l’îlot et je déposais les fruits. Je semblais ne pas l’écouter mais c’était tout du contraire mais j’avais juste besoin d’occuper mes deux mains et de bouger sinon j’allais laisser mes émotions prendre le bas. Ces hormones mais pas seulement. Tout n’était pas une histoire d’hormones dans cette affaire. Elle me demandait ce qu’elle pouvait faire pour arranger ça et je riais doucement, un peu jaune en relevant la tête vers lui. « Etre une mère ? », demandais-je alors en fronçant les sourcils. Je soupirais doucement aussitôt en posant mon regard vers ses fruits. J’allais vers le blender pour bébé. Oui, un spécial qui était bien plus silencieux que les normaux et faisait une panade géniale. Avant de l’allumer, je tournais mon regard vers Jane à nouveau. « Quand cette femme que tu prétends être ta fille te dit qu’à son agression, elle était enceinte et qu’elle en a fait une fausse couche… paraitre inerte et sans émotions me parait inhumaine… », disais-je en riant nerveusement, je retenais doucement mes larmes car oui, que je ne le veuille ou non, elles étaient là. « Mais le pire dans tout ça… c’est que cela fait 7 mois… », je penchais la tête. « Pendant 7 mois, Joan a plus été présente pour moi, tu ne t’es pas battue pour arranger les choses sauf maintenant… 7 mois… », disais-je un peu plus fort sur les derniers mots. Oui, c’était énorme. « Même pas tentée de m’envoyer des sms... pour voir comment j’allais, tu n’as pas vraiment tentée. Tu as gâchée l’annonce de la date du mariage… n’oublions pas ça en refusant de t’allier avec Joan, tu n’as pas posée une seule fois la question sur comment j’allais… peut-être que j’étais mal d’être enceinte. », je penchais doucement la tête en souriant. « Et tu ne m’as même pas contactée pour mon anniversaire… dans le fond, c’est pardonnable à une amie, une connaissance mais pas à une maman… », disais-je en fronçant les sourcils. « Je ne ferais jamais ça à ma fille… Joan a fait des erreurs certes mais sans elle, je ne serais pas certaines d’avoir tenue les 3 premiers mois de ma grossesse… », disais-je tout simplement en la regardant. « Mais tu étais ou ? Tu m’as laissée t’éviter… tu m’as laissée m’éloigner sans même me donner l’impression d’insister par ce que je pourrais te manquer… Tu ne m’écoutes pas non plus… Si tu m’écouterais, tu aurais entendu mon appel au secours quand je t’ai dit avoir perdue un bébé… mais tu n’as rien fais ! », disais-je en inspirant. « Rien ! », je lançais alors le blender tout naturellement en allant dans une armoire. Je séchais une larme qui avait coupée et je la retirais de ma joue avant de me tourner vers elle. « Alors traites-moi de garces tant que tu veux… mais je ne sais pas si vouloir juste qu’une mère soit une mère et rattrape ses erreurs avec ses enfants soit être garce… car oui, je me suis montrée énervée, je me suis réellement retournée contre toi mais j’ai attendais plus de 5 mois après que tu m’as annoncée ça… que tu daignes te souvenir que j’existe et Joan n’a rien à voir avec ça… J’ai toujours eue deux mères mais apparemment elles ne seront jamais mères toutes les deux en même temps ! », disais-je en haussant les épaules. J’haussais les épaules en lui souriant, un sourire sarcastique malgré moi. « L’amour d’une mère est censé être inconditionnel… et je ne laisserais jamais ma fille m’en vouloir ou la savoir triste parfois prête à tout lâcher pendant 7 mois sans même lever le petit doigts… », je soupirais doucement. « J’en demande peut-être de trop, peut-être même que je suis trop rêveuse, naïve mais je suis une maman… je sais maintenant tout ce que je serais prête à faire pour mon enfant et je sais aussi à quel point c’est difficile et c’est du coup encore plus compliqué pour moi de me mettre dans ta tête en ce moment… », je la regardais attentivement. « C’est encore plus compliqué pour moi de te comprendre et maintenant je suis aussi une femme… c’est donc encore plus compliqué de comprendre ton erreur alors que tu as le mari parfait assez naïf et stupide pour te pardonner… », je soupirais doucement en haussant les épaules. « Je sais que je parle de mon père et que je l’aime plus que tout mais ce n’est pas pour autant que je suis censée être d’accord avec lui. Je ne reconnais juste plus la femme que j’ai vue comme ma mère pendant 22 ans ! Et à en croire tout ce que j’entends de ma fratrie, je ne suis même plus sûre qu’elle existe encore. », disais-je subitement.
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mot doux de Invité ► un Dim 29 Mar - 14:22
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C'était le moment de tout mettre sur la table. Il fallait bien en arriver là pour espérer avancer dans la bonne voix ensuite. Jane n'a pas su faire les bons choix à chaque fois mais qui peut prétendre y arriver ? Personne n'est parfait, elle ne fait pas exception à la règle. C'est assez frustrant de le savoir mais c'est comme ça. Il y a sept mois, Lulla a perdu un enfant, c'est vrai. Et se serait mentir que de dire que ça n'avait rien fait à Jane. C'est seulement qu'elle était dans un mauvais moment de sa vie à cette période là. N'oublions pas qu'elle aussi à perdu un enfant. Et on ne parle pas là d'un fœtus mais d'un enfant devenu adulte. Perdre Luke n'a pas été facile à vivre. Jane a su tenir bon au début, pour soutenir sa famille, mais il a bien fallu qu'elle s'écroule elle aussi. C'est arrivé à retardement, sans qu'elle ne s'y attende.

_ Tu est injuste Lulla ! J'étais là lors de ton agression. J'ai été l'une des premières à ton chevet quand tu étais à l'hôpital. J'ai été là pour toi et pour ce drame que tu vivais. Alors ne me dis pas que j'ai été inerte et sans émotions ! J'ai simplement eut la bêtise de croire que tu avais besoin de temps ensuite. Je me suis écartée pour te laisser faire le deuil de ce bébé, je pensais que c'est ce qu'il y avait de mieux.

La laisser respirer et avancer à son rythme. Jane a fonctionné comme ça pour la perte de Luke. On ne lui a pas demandé si elle le vivait bien ou si elle tenait le coup. Elle a gérer toute seule et au final, c'est une bonne chose. Alors elle y a cru. Que sa Lulu s'en remettrait seule elle aussi. Ou qu'elle viendrait vers elle en cas de besoin.

_ Ensuite avec tout ce qu'il s'est passé, notamment l'annonce de ton mariage, je sais que j'ai vraiment merdé sur ce coup là. Je n'ai pas été la meilleure des mamans à ce moment là et je le regrette. Mais je ne peux pas revenir en arrière malheureusement, sinon crois moi, je ferais les choses bien différemment.

Oh ça oui, déjà elle se serait moins prit la tête avec Joan et ça aurait causé bien moins de soucis à sa famille. Dans tout ça, c'est Lullaby qui en souffre le plus et elle s'en rend bien compte aujourd'hui. Et puis, il n'est jamais trop tard pour réparer ses erreurs !

_ ça fait 7 mois, c'est vrai. Mais j'ai tenté des approches. Tu n'étais sans doute pas prête à me pardonner mes erreurs alors je n'ai pas insisté. D'autant plus que tu te rapprochais de ta mère et je n'ai pas voulu gâcher tout ça. Tu en rêvais depuis tellement longtemps que j'ai pensé que m’effacer serait le mieux pour vos retrouvailles. Comme tu le dis si bien, j'ai gâché ton annonce de mariage, je ne voulais rien gâcher d'autre. Je ne me sentait pas assez forte pour tout ça, aujourd'hui je suis prête à me battre pour ton pardon.

Finit les erreurs et les drames, Jane veut retrouver sa famille unie, c'est ce qui est le plus important. Le bonheur de ses enfants n'a pas de prix.

_ Je t'ai envoyé une carte pour ton anniversaire, ce n'était peut-être pas suffisant pour toi mais je ne t'ai pas oublié. Par contre excuses-moi mais tu ne m'as pas annoncé ta grossesse, je ne pouvais pas le savoir !

C'est quand même vrai tout ça, Lulla ne lui a pas fait d'annonce, elle ne lui a rien dit, Jane l'a vu à son gros ventre voilà tout. Mais elle ne lui en veut pas du tout pour ça, ça serait bête.

_ Je suis désolée Lulla, je n'ai pas répondu à ton appel au secours tout simplement parce que je n'allais pas bien moi non plus à cette époque. Je ne suis pas parfaite et je n'ai pas la prétention de le devenir. J'ai eut mon lot de drame moi aussi et j'ai fais ce que j'ai pu. Ce n'était pas suffisant parce que je n'ai pas su être là pour toi. Et crois le ou non, je ne remercierais jamais assez Joan d'avoir été là pour toi.

Alors là c'est signe qu'elle a changé tout de même. Finit la guerre avec Joan, maintenant elle veut tout faire pour que ça se passe bien. Par respect pour Lullaby.

_ Je ne t'ai jamais traité de garce contrairement à ce que tu penses chérie. Par contre la vie n'est pas un long fleuve tranquille, tu ne sais pas quelle mère tu seras dans 20ans. Il ne suffit pas de vouloir, parfois la vie nous brise et nous change totalement. Et c'est là toute la difficulté de se reconstruire sans blesser les gens qu'on aime. Je n'ai pas réussit, je m'en excuse encore une fois.

Des excuses, encore et toujours. Elle ne peut pas faire autrement, elle le doit bien à sa fille. Jane veut se rattraper de ses erreurs. Elle se sent beaucoup mieux aujourd'hui. Son couple va bien, elle a finit son deuil et un bébé va venir agrandir la famille.

_ De quoi parles-tu ? Que t'ont dit tes frères et sœurs ?

Autant ne pas revenir sur le sujet adultère. Ça ne la regarde pas vraiment et si Holden a décidé de lui pardonner, elle n'a pas à en vouloir à son père. C'est leur couple, c'est à eux de gérer tout ça. Par contre, ce qu'elle disait sur sa fratrie ne demandait qu'à être éclaircie.
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mot doux de Invité ► un Ven 10 Avr - 22:57
jane & lullaby
Tentative de réconciliation
Mettais-je tout sur la table ou confiais-je juste ce que j’avais sur le cœur ? Je n’en savais rien. C’était un ensemble de millions de petites choses. Des sensations, des sentiments. Je n’étais pas vraiment une fille égoïste, perfide, méchante, vile. Je pouvais être taquine et farceuse. Parfois je pouvais clairement emmerder mon monde comme voler les doudous de mes frères mais cela ne partait jamais d’une mauvaise intention. Je n’avais jamais était méchante pour dire d’être méchante mais toujours blessée. Dans le fond, je n’étais pas méchante non plus mais juste franche. Une franchise que les gens n’acceptaient pas toujours ce que je pouvais comprendre mais elle était là, ainsi et rien ne pouvait me changer. Ma différence avec mes mères ? J’étais fidèle et j’y tenais réellement mais je faisais toujours passer les autres avant moi au point d’en payer le prix. Mes choix étaient toujours guidés ainsi. Je n’étais donc même pas compliqué. Je ne demandais pas d’être le centre d’attention mais juste de me sentir aimée et pas une enfant parmi une dizaine ou pas le vilain petit canard. C’était con. Tellement con. Je ne me sentais pourtant pas égoïste car je savais que je n’avais pas de tort sauf peut-être la colère ou le mal-être. On n’a pas besoin d’être une adolescente pour se rebeller et se sentir mal. Non, nous n’en avons pas besoin. Je prenais une profonde inspiration. Je venais de parler mais je ne me sentais pourtant pas prête d’avoir ses explications. J’étais assez anxieuse à cette idée. Je l’écoutais pourtant. Injuste ? Non, la première personne était Andrew ensuite Kennedy… c’était eux qui étaient là. « Personne ne savait que j’avais perdu ce bébé, tu n’étais pas là car je ne l’ai pas senti ainsi ! », disais-je alors tout simplement avant de la laisser continuer. Je me disais qu’elle ne me connaissait peut-être pas aussi bien que je pourrais le croire. J’avais toujours été celle qui avait besoin justement qu’on ne s’écarte pas car elle ne demanderait jamais d’aide. J’étais cette personne qui se renfermait sur elle-même jusqu’à l’explosion alors que ce n’était pas bon. Il fallait ne jamais me laisser m’écarter justement car c’était mauvais. J’étais de celles qui allaient dans une bulle pour ne pas parler de ce qu’il n’allait pas car justement c’était moins douloureux mais j’avais besoin d’évacuer pour aller mieux. J’avais tellement l’impression qu’avoir une maman était une chimère mais je ne disais rien. Je pensais juste qu’elle savait que j’avais justement besoin qu’on me rende dans le lard. J’avais besoin qu’on me fasse pleurer. J’avais besoin qu’on me fasse ouvrir la porte de la confession sinon je ne le ferais jamais mais je n’irais jamais mieux. Cette sensation pourtant ne me faisait pas plus chaude que froid. J’étais trop déçue pour le moment. Je me doutais qu’elle allait comprendre que ce n’était pas le mieux pour moi sans même que je ne lui dise. Je l’écoutais toujours notamment pour l’annonce de la date du mariage et je me contentais d’acquiescer. Elle était prête à se battre, elle avait tentée des approches mais pourtant je n’avais pas réussie à le voir. Peut-être que ma blessure avait construit un mur qui l’en empêchait. C’était peut-être le cas et je voulais bien l’assumer mais étais-je prête à pardonner ? J’en doutais tellement et les hormones jouaient peut-être dans la situation. Je me contentais juste de l’écouter. Je ne me sentais pas triste, en colère… rien mais juste neutre. J’arquais un sourcil pour la grossesse. « Je ne t’ai pas reprochée de l’avoir sue, c’était volontaire… », disais-je non pas dans le sens ou je ne voulais pas lui dire. « Je ne l’ai même pas dis à papa avant mi-février… », murmurais-je alors aussitôt pour la rassurer que ce n’était pas juste elle mais simplement moi. Oui, c’était moi tout simplement et cette frayeur de perdre mon bébé. J’avais eu cette frayeur de rendre la grossesse plus officielle, plus réelle. Je la laissais continuer, ne réagissant qu’à quelques trucs plic ploc pour lui montrer que je l’écoutais bien mais sans réagir à tout pour l’instant car je ne savais pas toujours comment réagir. Elle était désolée, moi aussi… peut-être aurais-je dû utiliser des signaux comme Batman dans le ciel. Je la laissais arriver au fait qu’elle ne m’ai pensée garce et je riais nerveusement. « Mais tu l’as sûrement pensée très fort ! », soufflais-je tout de même. Je penchais la tête, inspirant à nouveau et la laissant terminer jusqu’au bout et cette question brulait le bout de mes lèvres. « Ton aversion envers Zeppelin, déjà ! », disais-je en soupirant doucement. « Ce n’est pas vivable pour Kennedy et je le conçois ! », bon d’accord… je ne devais pas dire ou était Kennedy alors que je le savais mais je savais qu’il l’avait mal vécu et je pouvais le comprendre. J’avais été l’une des rares à accepter la jeune femme dans la famille malgré le grossesse ou même à accepter justement cette grossesse. « La vie nous brises… certes, tu crois qu’elle ne m’a pas brisée ? La vie me brise depuis que j’ai 5 ans pourtant je suis toujours la même… Je n’ai pas changée, je donnerais ma vie pour les gens que j’aime… je tuerais pour ma fille… je donne ma vie pour des inconnus juste par ce qu’eux aussi ont des parents à la maison… des fiancés, des fiancées, des enfants qui ont besoins en rentrant chez eux qu’ils rentrent pourtant j’ai perdue… je pourrais penser perfide contre la vie et ne pas pouvoir les aider. J’ai perdue aussi mon frère, j’ai failli perdre Nora, j’ai perdu ce bébé qui n’avait encore que quelques semaines, j’ai souffert, j’ai été abandonnée par une mère… je me suis sentie rejeter par la deuxième… cela ne m’a pas changée mais ça m’a rappelée que j’avais tellement de choses et qu’eux… ils comptaient sur moi. Cela m’a rappelée que j’avais perdue mais qu’il me restait du monde qui n’avait pas besoin de me perdre… on réagit tous différemment à la vie mais elle ne me change pas, elle me rend encore meilleure… », j’haussais les épaules avec une moue. « Mais je n’ai pas l’impression en ce moment qu’elle t’ai rendue meilleure… », soufflais-je d’un ton presque triste. Oui, elle m’avait parlée, oui, elle était désolée mais je n’y pouvais rien. 7 mois avec cette idée en tête et elle était encore là. Je n’arrivais pas à m’en défaire, pas aussi vite, pas aussi facilement. J’avais pleurée… J’avais tellement pleurée. J’en avais souffert aussi. « Je ne dis pas être parfaite… je ne dis pas du tout ça mais je dis qu’on est tous différent… tu l’es, je ne t’en blâme pas. Tout ça t’a changée, oui… et… », je riais nerveusement. « Cela aura aussi changé nos relations… là de suite, j’ignore comment cela sera dans le futur… », disais-je en baissant le regard.
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mot doux de Invité ► un Jeu 16 Avr - 14:59
Tentative de réconciliation.
featuring - Lullaby


Personne n'est parfait, on fait tous des erreurs à un moment ou à un autre. Jane a toujours fait au mieux pour que tout le monde se sente bien. Mais ces derniers mois, elle a merdé. Elle a vécu un deuil à retardement, elle s'est sentit abandonnée par son époux et elle a commit une faute impardonnable. Et dans tout ça, il fallait encore gérer les enfants devenus adultes mais qui finalement causent encore plus de soucis maintenant qu'ils sont grands. Lullaby avait eut besoin d'elle et elle n'était pas là pour répondre à ses attentes. Elle s'en voulait terriblement mais elle espérait que Lullaby pourrait lui pardonner. N'a t-on pas le droit à une seconde chance dans la vie ? Si elle a pu le faire avec Joan, elle pourra sans doute le faire avec elle un jour.

_ Je me suis trop effacé, je n'aurais pas du.

Lullaby a toujours besoin d'être entourée, elle le sait. Mais dans des circonstances comme ça, Jane avait pensé, à tord, que Aiden serait suffisant pour l'aider à surmonter ce drame. Perdre un enfant ne pouvait que les rendre plus fort tout les deux et les souder davantage. C'était sans doute le cas mais elle aurait du avoir sa mère en plus.

_ Pourquoi avoir attendu autant pour l'annoncer ?

Une grossesse est une bonne nouvelle après tout. Enfin sauf dans le cas de Jane où ce bébé tombe vraiment très mal. Et puis même là, Jane n'avait pas tardé pour l'annoncer. Alors elle ne comprenait pas que Lullaby ait prit autant de temps pour le leur dire.
Bon et puis elle lui reprochait plein de truc. Et apparemment il n'y avait pas qu'elle puisqu'elle parla de ses frères et sœurs. Là Jane s'interrogea et elle la regarda attentivement pour avoir des réponses. C'est là qu'elle lui parla de Zeppelin. Cette petite effrontée n'avait pas fait l'unanimité dans la famille et Jane ne pouvait pas dire qu'elle l'aimait énormément. Mais depuis l'annonce de sa grossesse, elle a tout fait pour avoir de bons rapports avec la jeune femme.

_ Je ne déteste pas Zeppelin mais je sais que leur mariage est une erreur. Et depuis sa grossesse, ça va beaucoup mieux entre nous. D'ailleurs tu sais où il est ?

Kennedy, ce lâche qui ne réponds pas au téléphone et qui ne donne pas signe de vie. Jane tente de le trouver depuis quelques temps mais en vain. Mais, là, elle est persuadée que Lullaby doit en savoir plus qu'elle à ce sujet.
Elle enchaina ensuite sur tout ce que sa fille lui balança. Elle ne pouvait quand même pas lui reprocher de changer. La vie est ainsi. Et puis elle n'est pas devenu un monstre non plus. C'est juste l'image qu'elle s'est faite d'elle.

_ La vie ne nous gatte que rarement Lulla, je ne suis peut-être pas meilleure comme tu dis, mais je fais au mieux. Si tu t'en sors mieux dans tes malheurs tant mieux pour toi. Mais on en reparlera dans vingt ans, quand tu en seras à mon âge et que tu auras vécu deux décennies de plus avec leur lot de malheurs. Moi aussi je donnerais ma vie pour mes enfants. J'ai tout abandonné pour Kate, j'ai tout recommencé à zéro et à ce moment là, tout mes malheurs me rendait meilleure. Alors on en reparlera dans quelques années. La vie nous change, que tu le veuilles ou non.

Jane a quand même quitté sa famille et sa ville pour garder sa fille. Et penser que tout ça ne lui a jamais manqué est un mensonge. Elle a même été jusqu'à se prostituer pour pouvoir la nourrir. Elle n'est pas fière de tout ça et à part Holden, personne ne le sait. Alors, oui, elle serait prête à tout pour ses enfants. Dire le contraire est blessant pour son cœur de maman.

_ Je l'ignore aussi. Mais j'espère que tu sauras pardonner mes erreurs. Je ne suis pas parfaite, je n'ai pas réponse à tout, mais je suis ta mère. Du moins je te considère toujours comme ma fille.

Mais pas sur que Lullaby la considère toujours comme sa mère.
Après tout ça, Jane se demanda s'il était toujours utile de rester ici. Alors, elle regarda sa fille et reprit d'un ton assez déçu.

_ Je vais te laisser. Tu as surement mieux à faire que de m'écouter. Mais sache que je serais toujours là pour toi. Je saurais attendre ton pardon.
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mot doux de Invité ► un Mar 28 Avr - 15:51
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Tentative de réconciliation
Le passé, tout ça, c’est parfois tellement compliqué. L’amour, le mariage et tellement de choses qui nous rendent réellement dingue d’une certaine façon. Mon monde était tellement compliqué. Tout était vraiment et réellement compliqué en ce moment. Etais-je guérie ? Non. Fermer les yeux suffisait clairement à me paniquer. Oui, simplement. La panique était une chose que l’on ne pouvait pas contrôler. Elle s’était effacée, oui, elle s’était effacée. J’avais du mal à m’y faire car au milieu de toutes les erreurs des autres, je n’en avais pas faite. J’avais continué ma route et le destin avait malmené ma vie. Oui, il m’avait mis des bâtons dans les roues. J’avais été effrayée, j’avais totalement eue peur. Je sentais ces petits battements dans mon cœur. Boum, boum, boum… le stress à cette question pourquoi avoir attendue pour l’annoncer ? Je ne répondais pas à la question aussitôt. Je secouais simplement la tête. Je parlais de Zeppelin, Kennedy, tout le monde mais je m’en fichais bien des soucis des autres. C’était rare que je pense en avoir ras-le-bol de réparer les pots cassés. J’étais la seule à avoir un contact avec Kennedy. Trouvais-je qu’il faisait bon ? Non, il faisait clairement une erreur et j’en étais persuadée. Je riais nerveusement en baissant le regard. « Oui mais je lui ai promis de ne rien dire ! », soufflais-je alors un peu malgré moi. Je ne voulais pas dire ça. Je ne voulais pas parler des soucis des autres. Je voulais enfin pouvoir parler des miens et qu’elle me demande avec grand espoir comment je vais. Je ne sentais rien, mes mots m’échappaient aussitôt. « Elle ne change que si on la laisse nous changer… », disais-je alors en sachant pertinemment que je ne changerais jamais vis-à-vis de mon mari ou de mes enfants. Si on change, c’est qu’on n’aime plus. Si on trompe, c’est qu’on n’aime plus non plus. Le mariage devient un mensonge, tout devient un mensonge. Sournoiserie. La rancune est toujours là. On pardonne mais on n’oublie jamais. On n’oublie jamais et je connaissais assez mon père pour savoir qu’il n’allait pas l’oublier pour autant. Je le connaissais, oui. Je le connaissais tellement. Mais ce n’était pas seulement ça… dès que l’on forme une famille, toutes les trahisons touchent la famille. Elle change tout. Joan avait trompé mon père, elle avait détruit sa famille et pas seulement lui. Elle avait agi égoïstement pour tout le monde et pas pour qu’une seule personne. Je n’arrivais pas à me sortir ces idées de la tête qui n’était dans le fond pas le souci primordial. Non, ce n’était pas le souci. Certes, je lui en voulais mais… ce n’était pas ça qui faisait qu’elle me perdait à petit feu. J’écoutais celle-ci continuer à parler, me considérer comme sa fille pour aussitôt à nouveau me fuir. Je riais nerveusement. Je voulais juste avoir l’impression de rêver. Je voulais avec cette impression. Peureuse à l’idée d’en dire plus, je prenais une profonde inspiration. « Là est le souci, il ne faut pas attendre… cela ne vient tout seul que dans les contes de fées… des mots ne suffisent pas, se défendre, trouver les bons mots… riposter ! », je riais nerveusement en fronçant les sourcils. « C’est voir ! », disais-je en riant à nouveau mais un rire un peu jaune. « Je n’attends pas à ce que tu te défendes pourtant c’est tout ce que tu as fait… mais tout ce que tu as fait c’est me demander si j’avais des nouvelles de Kennedy mais de moi ? », demandais-je en fronçant les sourcils. « Car oui, je n’ai pas annoncée ma grossesse et crois-moi, je ne le ferais toujours pas… car je suis effrayée. Je suis encore totalement effrayée… », je secouais doucement la tête en baissant le regard vers les fruits que j’avais au bord de mes mains. « Tu penses être là pour moi, tu le penses réellement peut-être même que tu l’es mais je ne le vois pas ! », disais-je en penchant la tête. « Tout ce qu’on a fait depuis ton entrée dans la maison est de parler du passé, de tes erreurs maybe des miennes même… mais… à part ça, tu n’as pas été là pour moi… tu sais avant ton arrivé, j’étais en larme dans mon lit à cause d’un cauchemar. Le cauchemar de perdre cette enfant ou l’idée d’accoucher encore prématurément car ça me torture… ça me bouffe totalement de l’intérieur ! », soufflais-je avec une grande simplicité. « Il n’y a que dans les contes de fées que le pardon s’obtient aussi facilement… je ne me sens pas encore apte à le dire mais ce n’est pas une raison pour juste attendre mais réparer les choses. Je m’en fiche de remuer le couteau dans les plaies, c’est juste cette sensation que je ne veux plus ressentir. », rajoutais-je aussitôt ! « Tu peux ne pas comprendre ou comprendre… ou comme tu veux mais c’est ce que mon cœur me dicte… J’ai pardonnée à Joan car elle m’a prouvée qu’elle m’aimait. Elle n’a pas juste cherchée à se justifier, non… elle a été une mère, elle a agie… elle a voulue tuer pour moi ! Elle a même sortie une arme à feu pour me sauver d'une bête souris... », murmurais-je.
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