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∞ personne d'autres que toi ne peux être mon étoile, celle que j'avais égarée


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Invité
et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !

Invité
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mot doux de Invité ► un Jeu 13 Nov - 6:53
peter&ariel
personne d'autres que toi ne peux être mon étoile, celle que j'avais égarée

Je ne venais pas de dire ça ? Non, je ne venais pas de dire ça. Ayant sautée à l’eau, c’était plus fort que moi et plouf. J’adorais ça. J’inspirais doucement en regardant celui-ci alors que je sortais de ce lac sans même vraiment savoir ce que j’allais faire. J’étais trempée du pied à la tête mais aussi totalement paniquée. Comment savoir quoi faire ? Quoi dire ? Je n’avais pas réellement voulue lui annoncer et je pense que je m’étais arrêtée à temps. Mes larmes mélangées à l’eau qui coulait sur mon visage, je ne voulais pas lui montrer. J’étais frigorifiée et au bord de l’eau, je retournais à la hauteur de ce banc en retirant mon gilet ainsi trempé et l’égouttant doucement par-dessus l’herbe en l’égouttant mais ne m’arrêtant pas pour autant à égoutter le tissu de cashmere. Tout ce que je me disais était : tais-toi… laisses le passé tranquille. Je ne voulais pas en parler et encore moins l’entendre en parler. Je ne voulais pas entendre celui-ci se penser coupable car je savais que je n’allais pas aimer ça. Je crois que je ne pouvais plus en entendre un mot. Je le laissais continuer et je soupirais doucement en baissant le regard alors qu’il disait ces 3 derniers mots que je n’aimais tellement pas. J’inspirais un peu plus fort en fermant les yeux. Non, je n’étais pas fan de la pitié et c’est peut-être pour ça que je voulais retourner en arrière et… l’empêcher de dire ces trois mots qui me résonnaient en tête. J’approchais alors vers celui-ci assis sur l’herbe. « Ne dis plus rien… plus rien… je ne veux pas sentir ta pitié ou ta culpabilité, le passé… c’est le passé, tu n’y es pour rien. Tu n’aurais rien pu changer ! », disais-je alors en m’abaissant et posant mes lèvres sur les siennes sans même lui laisser le temps de dire ouf. Un baiser des plus passionné mais mélanger à une certaine retenue, une douleur alors que je savais que ce n’était pas une bonne idée mais j’en avais envie. Cette douleur renfermait hantise de mon autre secret. Celui que je devais garder pour moi et ne pas révéler car je ne voulais simplement pas oser y croire. Je savais que ce n’était pas le moment pour me lancer dans la romance. Ce n’était pas le moment du tout pour pas grand-chose et même pour ouvrir un restaurant. Ma vie allait totalement changer tellement. Je n’étais pas prête pour m’y aventurer. Je n’en savais rien en fait. Je voulais juste profiter de mon retour et vaincre mes démons du passé mais pas ceux du présent. Je prolongeais quelque peu ce baiser. Trempée, je sentais néanmoins mon nez se réchauffer. Je me redressais aussitôt en portant une main à mon nez. Je m’étais redressée à temps, oui à temps. Je n’avais pas laissée ce sang lui couler dessus. Je retirais ma main pour voir cette texture rouge sur mes doigts et le regardant sans vraiment quoi dire. « Je dois rentrer… », disais-je alors que je ne voulais pas affronter les démons du présent face à lui. Je savais d’où venait cette perte au nez… et elle ne venait pas d’un baiser. J’inspirais doucement en reculant pour aller reprendre le gilet sur le banc et allant vers la voiture pour finir par ouvrir la portière en prenant la route sans même m’essuyer. Comme une voleuse, je partais mais surtout… j’allais chez moi, effacer les traces de cette soirée et me douchant pour me réchauffer avant d’aller me coucher même si je ne m’endormais pas rapidement. Je voulais juste simplement être sauvée en me disant que je n’aurais jamais à dire à personne que j’étais malade.
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