kennedy j. jones et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
| mot doux de kennedy j. jones ► un Mar 19 Juil - 12:27 | | | D’un geste vif, je fermais mon ordinateur avant de le poser sur la table puis je retirais mes écouteurs. Je n’avais plus rien à faire et pas forcément la tête à regarder des séries. J’aimais ça mais je n’avais pas envie de passer mon seul jour de congé devant un écran. Je n’avais même pas envie d’être en jour de congé, je préférais nettement travailler à l’hôpital et être au bloc que d’être ici à ne rien faire. Mais mon directeur m’avait dit que j’avais dépassé mon quota d’heure dans la semaine et que je devrais prendre un jour obligatoire. C’est pourquoi je m’étais retrouvé dans mon appartement à pourrir de chaud sans savoir quoi faire. La vie en calbut, c’est bien mais ça n’est pas pour moi. Je restais cependant allongé dans mon lit quelques instants en cherchant quoi faire. Je pensais toujours à plein d’amis à aller voir quand je n’avais pas le temps et maintenant que je l’avais je ne savais plus quoi faire. Ma première pensée fut d’aller chez mon père pour m’occuper un peu d’Elliot mais je me ravissais aussitôt à cette idée. Je devais déjà y aller ce week-end et je ne voulais pas passer tout mon temps chez mon père dans cette maison qui m’avait pourtant accueilli toute mon enfance. Ce n’était plus pareil du tout maintenant. C’est alors que Diego me vint à l’esprit. Ce garçon que je connaissais depuis qu’il était tout juste un pré-adolescent et que j’avais pris en petit protégé, que j’avais fait passé à de nombreuses fêtes où il n’aurait pas dû être mais que je n’avais pas vu depuis longtemps ni même prit de nouvelle. Lui qui me demandait toujours si je n’avais pas de soirée en prévision ou si je n’étais tout simplement pas libre pour sortir ne donnait plus de nouvelle. Il n’était pas à blâmer, j’en donnais assez peu aussi mais j’avais toujours été ainsi, lui ne m’avait jamais habitué à cela.
Je me redressais alors avant d’attraper mon téléphone posé sur ma table de nuit, de le déverrouiller et de chercher le nom de Diego dans mon répertoire. Je lui envoyais alors un message pour savoir s’il était libre cet après-midi, histoire de pouvoir prendre de ses nouvelles. Malgré nos sept ans de différence, je considérais vraiment le jeune homme comme un véritable ami et j’espérais que ce silence ne soit pas de mauvais augure. Quelques minutes plus tard, mon téléphone vibra et sa réponse apparut. Il était bien libre et partant pour que l’on se voie. Génial, cela me donnait une raison de sortir de mon lit et aussi de chez moi. Je me levais prenant alors immédiatement la direction de mon armoire, choisissant rapidement ma tenue sans y passer trois heures puis je me rendais dans ma salle de bain. Une fois une rapide douche faites, que je sentais bon, que j’étais habillé et coiffé, je me rendais dans ma cuisine pour me préparer mon repas, manger puis partir. Je prenais toutefois mon temps, il n’y avait rien d’urgent et puis il faisait déjà assez chaud pour en plus se mettre à courir partout. Une fois le repas fini, je décidais de me mettre en route, prenant mes clés de voiture, jusqu’au domicile du jeune Miller. Il ne me fallut pas bien longtemps, Pasadena n’était pas une grande ville et ça circulait plutôt bien. Une fois devant chez lui, je quittais mon véhicule pour aller jusque devant sa porte et frapper trois coups. Je ne le saluais qu’une fois son visage face à moi. « Hey ! Comment tu vas ? »
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