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mot doux de Invité ► un Mer 7 Oct - 21:16

Il ferma la porte derrière lui et se dirigea vers la sortie. James venait de quitter son cardiologue après avoir fait des examens de vérification. Le jeune homme avait fait le malheur de raconter à sa mère, le jour où il avait fait une petite crise après s'être énervé ; après quoi, elle l'avait forcé à prendre rendez-vous. L'hôpital de Pasadena était grand et rapidement, le brun se perdit. Néanmoins, il continua sa route et finit par se trouver dans les urgences. Il détestait ce genre d'endroit, voir des patients, des familles attendre les consultations n'était pas une de ses activités préférés voilà pourquoi il respectait ceux qui travaillaient dans le milieu médical parce que lui, il ne pouvait pas supporter ça. Les radios en main, il croisa du personnel et lança un sourire pour les saluer. James essaya de ne pas penser à l'ambiance lourde qui régnait dans les couloirs et dirigea plutôt ses pensées vers sa petite fille de deux ans et demi, Elizabeth. Il la voyait le plus souvent possible mais depuis qu'il avait repris les cours, il passait moins de temps avec elle. Le professeur n'avait pas pensé tomber aussi rapidement sous le charme de cette petite, à chaque fois qu'il devait la quitter, un pincement au cœur se faisait ressentir ; serait-ce de l'amour alors qu'il la connaissait que depuis quelques temps ?! Le brun n'en savait rien mais une chose était sure, il allait continuer à se rapprocher d'elle après tout, il était son père biologique et il espérait devenir un « père » pour elle malgré sa maladresse. Par ailleurs, sa  relation avec Roxanne s'était améliorée, il recommençait à lui parler sur un ton calme et moins froid , certes il n'oubliait pas ce qu'elle avait fait mais il tentait d'aller de l'avant et puis, ce n'était pas le moment de se disputer avec elle pendant qu'il était avec sa fille, le professeur voulait montrer une bonne image. Un sourire spontané s'afficha tout simplement sur son visage parce que penser à sa fille le mettait de bonne humeur, cette dernière, insouciante à son âge, semblait découvrir et apprécier la vie. Un vrai rayon de soleil.

James revint à la réalité et se décida à demander son chemin, il n'allait pas perdre non plus toute une journée pour trouver une simple sortie. Le brun se rapprocha donc d'un groupe de femmes, bien évidemment, prêt à les déranger. Il s'éclaircit la voix avec délicatesse, s'arma de son plus beau sourire et se lança. « Bonjour, excusez-moi, vous ne sauriez pas où se trouve la sortie par hasard, je suis un peu perdu... » dit-il d'une voix mielleuse. Dès qu'il s'agissait de femme, James remettait son costume de charmeur, c'était naturel. Chassez le naturel et il revient au galop et bien, c'était exactement ce qui venait de se produire. Toutefois, il ne se rendit pas compte de suite que la femme brune qui lui donnait dos lui était familier. En effet, lorsqu'il se décala, il reconnu Cora, la femme qui attisait sa curiosité. D'ailleurs, c'était à cause d'elle s'il se retrouvait ici aujourd'hui. Oui, il s'était énervé après elle, pour ne pas changer et avait fini par avoir des palpitations. James préféra ne pas y penser et s'adressa ainsi à la jeune femme. « Cora. » il fit un mouvement de tête pour la saluer. Ses collègues voyaient bien que ces deux-là se connaissaient mais personne osa le dire. Pendant ce court instant, le brun plongea son regard dans celui de l'infirmière. « Tu vas bien ?! Ça faisait un moment tient ! »

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mot doux de Invité ► un Mer 28 Oct - 23:28

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James F. Aguilar & Cora J. Turner





La journée avait été longue et fatigante. Deux attaques cardiaques, un accouchement imprévu ainsi qu’une perforation gastrique avait provoqué la panique dans les urgences. Un service qui avait la réputation de faire partie des plus durs de l’hôpital. Dur par la pression qui y régnait. Le service ne s’appelait pas urgences pour rien après tout. La moindre erreur ou le moindre ralentissement pouvait causer la mort d’un patient. Pourtant, Cora s’y trouvait comme un poisson dans l’eau. Le milieu médical l’avait toujours fasciné. Elle désirait aider les autres, étant altruiste dans l’âme. Aussi s’était-elle tournée vers la profession d’infirmière. Même si la paye n’était pas mirobolante et le nombre d’heure inversement proportionnel à son salaire, elle aimait son travail et n’aurait voulu en changer pour rien au monde. Pour le moment, Cora s’accordait une petite pause bien méritée en discutant avec des collègues comme elle à l’arrêt. Mais ses pensées s’égarèrent un bref instant sur Tony et ce qu’il lui avait dit ce matin sur l’oreiller. Qu’elle était la femme de sa vie, la seule, l’unique. Cela l’avait fait se lever, prétextant qu’elle était en retard au travail. Ce n’était pas totalement vrai. Cette déclaration touchante l’avait tout bonnement effrayée. Car elle ne se voyait pas passer sa vie au côté de Tony. Certes, c’était un brave garçon, gentil et mignon qui plus est. Mais il manquait cette flamme qu’on est sensé ressentir lorsqu’on est en couple. La passion… Elle avait beau retourner le problème dans tous les sens, elle savait confusément qu’elle n’était pas amoureuse. L’avait-elle jamais été ? Elle n’aurait su le dire. Mais en tout cas, elle était avec Tony plus par habitude qu’autre chose. Ses copines lui avaient déjà dit qu’elle était ignoble de faire cela à un homme si gentil et attentionné mais Cora n’y pouvait rien. Ce n’était pas une fierté mais elle ne pouvait se résoudre à le quitter, pas plus qu’à l’aimer.

Le fil de ses pensées fut cependant rompu lorsqu’une voix masculine résonna dans le couloir où elle se trouvait. La voix venait de derrière elle mais elle savait qu’elle l’avait déjà entendu quelque part. Il ne lui fallut pas longtemps pour savoir à qui elle appartenait. Cette voix de Dom Juan rebelle et séducteur ne pouvait appartenir qu’à James. Elle sourit, toujours de dos par rapport à lui avant de pivoter sur ses talons. L’homme posa son regard sur elle et elle le lui rendit. Il lui tournait autour depuis pas mal de temps et elle s’en amusait. Elle ne lui cédait sur rien, jouait avec lui et c’était assez plaisant comme jeu. Risqué mais plaisant. Elle répondit à ses paroles :

James, tiens, tiens. Effectivement, ça fait un bon moment qu’on ne s’est croisé. Qu’est-ce que tu fais ici ? Rien de grave, j’espère ?  
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mot doux de Invité ► un Sam 31 Oct - 0:09

Malgré la taille de l'hôpital de Pasadena, James avait réussi à tomber sur Cora. Non pas qu'il était déçu de tomber sur elle mais tout simplement il aurait aimé éviter de la croiser avec son dossier médical sous les bras. Certes, elle était infirmière, cela ne la concernait en rien. Le professeur était plutôt discret de ce point de vue là parce qu'il n'aimait pas qu'on s'apitoie sur son sort. Oui, il avait une malformation cardiaque mais cela ne l'empêchait pas d'être normal, d'avoir des activités comme les autres. Sa mère le protégeait toujours par rapport à ça et parfois, ça le pesait mais que pouvait-il dire, elle était sa mère, elle s'inquiétait pour son fils.  « Oh juste des examens de contrôle. » affirma-t-il sur un ton rassurant. Cependant, le professeur n'osa pas dire que s'il était là aujourd'hui, c'était par rapport à la dernière fois où ils s'étaient vus. Il voulait passer à autre chose. Et puis, il commençait à s'y habituer, en effet, ces deux là n'arrêtaient pas de jouer au chat et à la souris. Ils se cherchaient constamment et tôt ou tard, James savait que ce petit jeu pourrait lui coûter cher. La tentation était trop forte. Outre son caractère et son statut de femme très indépendante, le mexicain était carrément sous le charme  de cette déesse, telle était sa pensée. Il était loin d'être insensible. Hypnotisé par sa beauté, il ne pouvait s'empêcher de passer à autre chose, c'est-à-dire d'oublier Cora et de passer à autre chose. Il avait beau se faire repousser, le brun persistait car il n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle luttait autant. James lui avait proposé  des rencards mais l'infirmière avait refusé. « Mais si tu veux t'occuper de moi personnellement, je me porte volontaire... » dit-il avec une expression pleine de malice. Décidément, il aimait tâter cette pente glissante avec la jeune femme, c'était plus fort que lui. Les deux jeunes gens étaient à présent seuls, les collègues de la brune avaient fini par les laisser seuls. James se rapprocha d'elle tout naturellement tout en continuant à la regarder. Néanmoins, il la regarda de haut en bas sans paraître pour un pervers. « Je vois que ça bosse dur dis donc ! » un rire léger s'échappa entre ses lèvres. Bien sûr il la taquinait et en aucun il voudrait l'offenser mais depuis la dernière fois il préférait être sur ses gardes.

 « Alors, quand finiras-tu par accepter un de mes rendez-vous ?! » il passa sa main dans ses cheveux tout en regardant ailleurs pendant quelques secondes et prit un air détaché. « Sans vouloir te vexer j'ai un emploi du temps assez chargé, tu sais...je suis très demandé ! » James n'était pas du genre vantard mais de temps à autre, il aimait bien jouer ce mec si désiré, si demandé, juste comme ça. Ça l'amusait. Il se focalisa de nouveau sur son interlocutrice et bien évidemment, il fut captivé par son regard intense.¡Dios mios! qu'elle était belle même dans cet uniforme. James secoua sa tête, tentant de reprendre ses esprits. « Je t'assure ton petit copain n'en saura rien... »il haussa les sourcils avec cette malice toujours présente. Le brun ne savait pas si elle était en couple mais il avait sorti cette phrase pour plaisanter. Après tout, il essayait d'en savoir un peu plus à chaque fois qu'il la croisait parce que ce n'était pas évident, Cora était assez discrète ou bien évitait le sujet. Elle se contentait de lui balancer des piques.

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mot doux de Invité ► un Dim 15 Nov - 18:51

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C’était assez incroyable de voir comme le destin s’amusait à les placer toujours sur le chemin de l’autre. Cora n’aimait pas croire à un destin, une force supérieure mais parfois, elle devait bien admettre que c’était tentant. Elle dévisagea James de haut en bas et son regard s’attarda un bref instant sur le dossier médical qu’il tenait à la main. Ainsi donc, il était venu pour quelque chose touchant à sa santé… Elle ne savait rien de cela et la curiosité la tarauda. Mais elle commençait à connaître le loustic. Si elle lui posait directement la question, il éluderait, comme toujours. Elle avait une autre idée en tête.

Des examens de contrôles ? Ah, très bien. Tu me vois rassurée.

Cora ignorait pourquoi elle rembarrait James. A la vérité, elle avait peur de lui, et plus encore d’elle-même. Elle savait confusément qu’il lui plaisait, qu’elle se sentait particulièrement attirée par lui mais elle résistait de toutes ses forces. Elle avait un petit ami après tout. Mais cet argument sonnait terriblement faux à ses propres oreilles. Elle était prisonnière du charme de James et ses piques n’étaient que des moyens de défense. Si elle cédait, qu’adviendrait-il ? James était un homme charmant, mais qui semblait tout sauf sérieux dans ses relations. Peut-être n’était-ce qu’une fausse image qu’il renvoyait. Elle sourit à sa remarque.

Crois-moi, si j’avais plus de temps, je me ferai une joie de t’enfoncer des aiguilles piquantes dans la peau, malheureusement des patients ont plus besoin de moi.

Ses collègues avaient fini par décamper, ils avaient commencé à connaître ce fameux James. Quelques-unes de ses collègues avaient même demandé à Cora si elle pouvait leur présenter ce beau garçon. Etrangement, Cora avait senti une petite pointe d’agacement et les avait envoyé bouler. Elle haussa les épaules lorsqu’il lui fit remarquer que ça bossait dur.

Venant de la part d’un prof, c’est l’hôpital qui se fout de la charité si tu me passes l’expression !

Il s’était rapproché et la proximité de son corps enivrait Cora. Elle pouvait sentir son odeur, ressentait même son souffle sur sa joue. Elle en fut troublée mais, comme à son habitude, n’en montra rien.

Je finirai par en accepter un le jour où les poules auront des dents, ça te va ?

Au fond d’elle, elle aimait qu’il la taquine, mais elle ne l’aurait reconnu pour rien au monde. Faussement agacée, elle lança :

Mais ne fais pas attendre la foule d’admiratrices qui n’attendent que de te sauter dessus pour moi ! Je m’en voudrai de te priver d’aussi bons moments entre les bras de ces dames…

Mais la phrase suivante frappa exactement où ça faisait mal. Son petit copain n’en saurait rien avait dit James… Le regard de Cora cilla et elle parut gênée. Elle se rattrapa avec un sourire et esquiva la question sous-jacente :

Tes admiratrices risquent d’être au courant en revanche et tu te grillerais tes futures chances auprès d’elles. Je m’en voudrais d’être responsable d’un pareil désastre sexuel.

Cora savait qu’un jour, elle capitulerait. Dans un jour, un mois, un an, elle accepterait un dîner ou une virée au cinéma. Et là, elle craquerait. Non, elle ne devait pas penser cela ! Elle se reprit et soudain, alors que James ne s'y attendait plus, elle lui faucha le dossier qu'il gardait sous le bras et piqua un sprint pour sortir de l'hôpital, ouvrant le dossier en même temps pour lire ce qui y était inscrit.    
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mot doux de Invité ► un Sam 21 Nov - 23:51

Tomber sur Cora lui donnait le sourire bien qu'entre les deux c'était le jeu du chat et de la souris,. Pour le moment, cela l'amusait mais tôt ou tard, il savait qu'il finirait par se brûler les ailes à force de s'approcher du feu. James la regardait différemment des autres femmes car elle était différente. En effet, elle ne l'intéressait pas uniquement pour son physique ou le désir de la chair, non, avec elle, le brun voulait aller plus loin qu'une nuit de luxure. James voulait un tête à tête. « Aïe !!! Non merci finalement je retire ce que j'ai dit. Je n'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi, je suis assez grand pour ça !» dit-il en se frottant la main contre son bras comme si Cora l'avait piqué à cet endroit. Ce qu'il aimait bien avec l'infirmière c'était qu'il ne s'ennuyait jamais, enfin depuis qu'il l'avait rencontrée. Et puis, avec ces échanges de regards, le jeune homme ne pouvait être que sous le charme. « Euh non...moi je suis un prof qui travaille même lorsqu'il est en vacances...ouais non vous travaillez plus que nous quand même et d'ailleurs je vous respecte beaucoup parce que ce n'est pas évident comme boulot.» il disait vrai, les métiers du domaine médical était très difficile à exercer, le personnel enchaînait des heures pas possible, il voyait des cas de patients difficiles, rien qu'en y pensant, le brun en eut des frissons. Fort heureusement, il n'était là que pour des examens de contrôle comme avait si bien répété Cora.
 « Ah oui ?! Bah vu que ce n'est pas prêt d'arriver, il va bien falloir que tu acceptes un jour où l'autre. Tu te doutes bien que je continuerai jusqu'à avoir ce rendez-vous... » déterminé qu'il l'était, James n'avait pas dit son dernier mot. Le professeur tapota du doigt son dossier sans faire de bruit. Plus il la regardait et plus il se rendait compte que le défi ne serait pas évident à relever mais qu'il était prêt à tenter parce que oui, Cora en valait la peine, du moins en était-il persuadé. Soudain, la jeune femme attrapa son dossier dans les mains puis se mit  courir afin de lui échapper. Décidément, elle était pleine de surprise. « Mais ce que tu ne comprends pas ou que tu ne veux toujours pas admettre, c'est que c'est toi qui m'intéresse...» admit-il après avoir repris son souffle. Ce n'était pas vraiment un aveu puisque l'infirmière le savait déjà. A force de revenir à la charge, la jeune femme avait sûrement fini par comprendre qu'il était intéressé par elle.
 «Vu que tu as évité ma question, j'en déduis que tu as quelqu'un dans ta vie... » oui, cela ne lui avait pas échappé. Le professeur d'espagnol voulait absolument savoir si elle était en couple ou non, peut-être qu'en ayant la réponse, il arrêterait de lui demander pour ce simple dîner. Le brun n'avait pas envie de foncer droit dans un mur même s'il avait l'impression d'avoir rencontré que des obstacles depuis sa rencontre avec Cora. Néanmoins, l'idée de savoir qu'elle était en couple le refroidit un peu parce qu'il se disait qu'il ne pourrait jamais avoir la chance d'un tête à tête avec elle. Cette femme l'intriguait tellement ; il n'avait qu'une seule envie : la découvrir.

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mot doux de Invité ► un Lun 23 Nov - 0:03

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Le jeu continuait toujours entre eux. Un jeu grisant, enivrant et particulièrement dangereux, Cora le savait bien. Elle n’avait qu’une confiance limitée dans les hommes. Son petit ami était un garçon gentil mais elle savait au fond d’elle-même qu’elle n’était pas amoureuse de lui. Plus le temps passait, plus l’attirance qu’elle ressentait pour James l’obsédait. Cela en devenait véritablement douloureux. Elle avait envie de beaucoup de choses avec lui mais n’osait y aspirer et se considérait comme faible de penser ce genre de choses.

En tout cas, si tu changes d’avis et qu’un petit côté sado-maso se développe chez toi, tu sais où me trouver !

James était toujours fin dans ses piques, drôle et plein d’esprit. C’était ce que Cora aimait chez lui. Il était joyeux et toujours souriant. Il répondait à l’instant sur le fait que oui, il travaillait lui. Cora s’amusa de sa réponse.

N’en fais pas trop non plus, James. Ca va finir par se voir que tu me passes de la pommade là !

Bien sûr, elle savait que James était de bonne foi et qu’il devait certainement estimer les médecins et les infirmières qui bossaient beaucoup. Mais elle avait envie de le taquiner, comme toujours. Elle n’avait pas toujours la vie facile, entre les patients à nettoyer, le sang, les excréments, parfois il y avait de quoi en avoir marre.

Tu continueras jusqu’à avoir ton rendez-vous ?! Et bien, je te souhaite bon courage dans ce cas.

Elle en avait profité pour lui chiper son dossier et avait piqué un sprint pour avoir le temps de lire les quelques éléments de son dossier médical. Elle se serait arrachée la langue plutôt que d’admettre que la phrase que venait de lui dire James lui avait vraiment fait plaisir, l’avait touché. Malgré toutes les femmes qui lui tournaient autour, c’était elle qu’il voulait. Bien sûr, n’importe quelle femme aurait été flattée de ce genre de déclarations.

Je t’intéresse parce que je te dis non. Le jour où je te dirai oui, tu verras que je t’intéresserai beaucoup moins.

La jeune femme le savait plus ou moins évidemment mais James ne le lui avait jamais dit clairement. Elle lut le dossier. Ainsi, ce fut un ensemble d’éléments qui la poussa à répondre :

Ce soir. 20h. Restaurant Au Temple du Ciel. Et après, tu me laisseras tranquille puisque tu auras eu ton rendez-vous, on est d’accord ?

James avait eu une attaque et des examens complémentaires montraient qu’il n’avait pour le moment rien d’inquiétant. De plus, elle se débarrasserait ainsi de lui et cela lui permettait une fois encore de ne pas lui répondre concernant son petit ami. Mais souhaitait-elle réellement se débarrasser de lui ? Rien n’était moins sûr…
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mot doux de Invité ► un Dim 6 Déc - 0:13

 «Ahah, je n'y manquerai pas ! » il lui lança son regard habituel, celui remplit de malice. Ce jeu du chat et de la souris l'amusait bien fallait bien l'avouer et à vrai dire, il eut quelques images peu catholiques en tête toutefois il essaya de se concentrer sur ce qu'elle disait. Il ne devait pas exposer ses pensées les plus intimes. «Ah oui ?! En es-tu certaine ? »il pencha la tête légèrement sur le côté tout en la regardant droit dans les yeux. Oui, avec le brun tout passait dans le regard et il ne s'en lassait pas. Comment pouvait-elle en être si sûre, elle ne le connaissait pas assez bien pour ça. Cora n'avait qu'à lui laisser une chance, de le connaître et elle verrait qu'elle l'intriguait réellement. James était carrément sous son charme ; si ça n'avait pas été le cas, il n'aurait pas perdu tout ça de temps à lui courir après vue le succès qu'il avait auprès des femmes. « Aujourd'hui ?! Ce soir ?» dit-il avec un mouvement de main vers le bas. Il n'aurait pas cru que la jeune femme aurait finalement accepté ce rendez-vous. Malheureusement, ce soir, ce n'était pas possible. En temps normal, il aurait lancé un juron car il raterait son unique chance de connaître un peu plus l'infirmière mais il avait déjà un rendez-vous de pris, oui avec une personne de sexe féminin. Elizabeth, sa fille et bien que Cora soit une femme qui l'intéressait énormément, sa fille chérie passait avant elle. Ce serait donc pour une prochaine fois.
 «Dis-moi que tu plaisantes ?! Ce soir, je ne peux pas, j'ai autre chose de prévu je vais voir quelqu'un. » il ne lui avait pas encore dit qu'il était père d'une petite fille de deux ans et demi. Il ne savait pas non plus comment le lui avouer parce que même s'ils se sont rencontrés il y a un petit moment déjà, ils ne se connaissaient pas assez intimement pour qu'il le lui dise. Et puis, James avait dû faire face à cette nouvelle puisqu'il avait su qu'il était papa que depuis cet été et avait donc endossé le rôle de père depuis peu. Par ailleurs, comment annoncer que la mère d'Elizabeth était sa meilleure amie, pour le moment, c'était un sujet encore sensible et ce n'était pas tout le monde qui pouvait comprendre donc pour l'instant, le professeur pouvait omettre ce petit détail.

 «Je vais voir ma fille. » lâcha-t-il brutalement. James n'avait pas réfléchi et avait sorti cette phrase d'un seul coup. Il ne savait pas pourquoi mais inconsciemment le mexicain avait envie de voir la réaction de Cora. Peut-être qu'elle partirait en courant, qu'elle voudrait arrêter leur relation mais James voulait faire comprendre à l'infirmière que sa fille avait pris une part importante dans sa vie et qu'elle devrait faire avec si leur relation évoluerait. Après tout, il n'en était rien pour l'instant. « Est-ce qu'on peut le reporter s'il te plaît et je te promets que je ferais en sorte d'être disponible, non je serais disponible !! » dit-il sur un ton qui bordait la limite de la supplication.

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mot doux de Invité ► un Lun 21 Déc - 22:52

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Ce petit jeu allait mal finir, elle en était intimement convaincue. Et pourtant, c’était grisant, enivrant et elle en redemandait toujours. Elle savait inconsciemment que si James arrêtait de la pourchasser, cela lui manquerait indéniablement. Ce qui était la preuve qu’elle était plus attachée à lui qu’elle ne voulait bien l’admettre… Le regard du jeune homme laissait filtrer ses émotions et Cora tentait de conserver un visage neutre, même si elle avait de plus en plus de mal à y parvenir. Elle ne le connaissait pas si bien que cela mais tout en elle lui hurlait de se rapprocher de cet homme. Il ne fallait pas qu’elle cède. Elle avait un petit ami, non ? Mais cet argument devenait de plus en plus faible dans ses pensées. Elle ne s’y raccrochait que par habitude, nullement par conviction. Que risquait-elle à lui accorder un dîner ? Elle rentrerait ensuite chez elle, l’attirance évanouie par le fait d’avoir pu en apprendre plus sur ce jeune homme mystérieux. Elle finit donc par lui confirmer leur rendez-vous pour ce soir, le prenant visiblement au dépourvu ce qui la fit sourire. Il était évidemment très flatteur de se sentir ainsi désirée, elle ne pouvait le nier. Il semblait fiévreux et en même temps interloqué. Elle comprit rapidement la raison. Il évoqua un autre rendez-vous. Pinçant légèrement les lèvres, Cora hocha la tête. Elle avait failli s’y laisser prendre, elle avait été stupide. Après tout, James était un homme qui plaisait aux femmes. De là à devenir un homme à femmes, il n’y a qu’un pas. Elle avait été stupide de penser qu’elle était la seule à l’intéresser à ce point.
Oh.. Je vois… Dans ce cas, si tu as déjà un rencart, oublie ça, tu veux. Son ton de voix était froid et distant soudainement. Elle détourna le regard, visiblement contrariée. Elle avait vraiment failli baisser sa garde et se morigéna intérieurement de tant de frivolités. Elle était vraiment stupide. Pourtant, elle avait lutté et elle avait failli perdre. Heureusement que sa proposition tombait le même soir qu’une autre conquête de James, sinon elle n’aurait été qu’une fille de plus à son tableau de chasse.
Mais soudain, alors qu’elle ressentait une frustration terrible l’envahir, la voix de James rompit le silence qui s’était installé entre eux. Et Cora eut envie d’éclater de rire. Elle se maîtrisa. Elle sentait son cœur devenir plus léger qu’une plume. Il allait voir sa fille ! Elle n’était pas obligée de le croire, bien sûr, peut-être tentait-il de trouver une excuse minable pour aller courir les jupons de ces dames. Mais non, son regard montrait sa bonne foi. Elle releva les yeux vers lui et lui adressa un de ces sourires ironiques.
Voyez-vous ça, un papa poule… C’est trop mignon. Elle se décida à lui accorder une deuxième chance, peut-être faisait-elle la plus grande bêtise de sa vie mais elle était persuadée qu’elle saurait lui résister. Disons demain soir alors ?
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mot doux de Invité ► un Lun 28 Déc - 20:21

 « Papa poule, ça je ne sais pas...mais présent pour sa fille oui !» il ne gâtait pas « tellement » Elizabeth, en effet, il allait lui acheter deux trois jouets de temps à autre mais rien de si extravagant. Et puis, le brun avait dû mal avec les enfants capricieux au point de ne pas trop les supporter et en aucun cas il voudrait que ça fille le soit. Bien sûr, les enfants en bas âge avait tendance à réclamer des choses mais sa famille et lui feraient en sorte qu'elle ne devienne pas capricieuse ; chez les Aguilar, on avait du mal avec ce défaut. Par ailleurs, elle comprendrait rapidement qui commande dans cette famille. « Quoi tu as cru que j'allais voir une autre femme ?!» dit-il en rigolant. Il avait bien vu la tête qu'elle avait fait lorsqu'il lui avait dit qu'il allait voir quelqu'un. L'expression de Cora l'avait amusé parce que pendant quelques secondes, elle avait le visage d'une personne qui tentait d'analyser désespérément l'annonce qu'il venait de faire. Fallait se l'avouer, James papa c'était assez difficile à croire. Lui-même il n'aurait pas cru devenir père cet été ; mais bon, il devait s'adapter à ce nouveau statut, cette nouvelle étiquette qu'il avait hésité à porter fièrement quand Roxanne lui avait appris qu'il était papa d'une petite fille aux boucles blondes. «En même temps, j'ai fait exprès de laisser le suspens... » dit-il en faisant mine de siffler, le regard ailleurs. Comme ils aimaient se taquiner, le professeur en avait profiter pour ne pas lui dire qu'en réalité, il n'avait pas prévu de lui dire qu'il avait une fille. Au fond, il avait simplement eu envie de voir sa réaction. En plus, si elle acceptait de le voir, il se devait de la mettre au courant. «Demain, c'est parfait ! Tu seras à moi le temps d'un dîner ! » annonça le jeune homme sur un ton assertif. Cora serait sa muse le temps d'un dîner au restaurant et il ne pouvait le cacher, le mexicain avait hâte que demain arrive. « Est-ce que je pourrais avoir ton numéro de téléphone ?! Parce que dans tout ça, on  s'est connu il y a quelques temps déjà et je n'ai toujours pas ton numéro, ce qui en soi est anormal !» il lâcha un petit rire. D'habitude, il arrivait à avoir le numéro des femmes qu'il charmait et pourtant avec l'infirmière, il n'avait pas encore eu l'occasion de lui demander...non en réalité, ça n'avait jamais été le bon car les deux jeunes gens jouaient plus à celui qui clash l'autre qu'à autre chose comme par exemple demander un numéro de téléphone.

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mot doux de Invité ► un Dim 17 Jan - 20:32

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James F. Aguilar & Cora J. Turner





Oh, c’est trop mignon, tu vas me faire pleurer… N’en fais pas trop non plus ! Elle avait beau dire, elle ressentait quand même un soulagement sans nom à l’idée que James n’allait voir que sa fille et pas une autre femme. Ce qui était ridicule… Elle n’aimait pas sentir ce soulagement qui indiquait clairement qu’elle avait ressenti, ne serait-ce que pendant quelques secondes, une pointe de jalousie coupable. Elle rétorqua donc en se moquant de James pour cacher son soulagement qui risquait de la trahir. Et puis, elle devait bien admettre qu’elle trouvait ça mignon, la façon dont James semblait tenir à sa petite. Evidemment, James n’était pas né de la dernière pluie et il s’amusa qu’elle ait pu croire qu’il voyait une autre femme. Cora haussa les épaules, reprenant son air neutre. Tu es un coureur de jupons, Aguilar, je le sais bien. Ne fais pas l’étonné ! Elle lui adressa un de ses sourires moqueurs dont elle avait le secret. Son regard courut pendant un bref instant sur le visage de son interlocuteur. Dieu qu’il était beau ! A se damner, à vendre père et mère. Elle devait se ressaisir… Oui, ce repas serait l’occasion de se rendre compte définitivement que James n’était qu’un ami, qu’une distraction et elle pourrait ainsi passer à autre chose, non ? Mais elle savait déjà au fond d’elle que ce n’était absolument pas cela… Elle s’était engagée sur une pente glissante et elle allait chuter… Ce n’était qu’une question de temps… James fit mine de siffler et le sourire de Cora s’agrandit. Tu ménages tes effets, je vois ça. Tu aimes te faire désirer. Ca doit marcher avec les petites minettes qui bavent devant toi peut-être, mais pas avec moi. Le temps défilait et Cora allait devoir retourner au travail. Mais James lui demanda d’abord son numéro. Elle sourit encore et répondit : Je déciderai au restaurant si tu le mérites. En attendant, donne-moi le tien, au cas où j’aurai un empêchement, que je puisse te prévenir. Après l’avoir noté sur sa main, elle se rapprocha de James, dévia son visage au dernier moment pour finalement embrasser sa joue. Elle lui fit un clin d’œil et s’éloigna après lui avoir lancé : A demain, Aguilar ! Les dés étaient jetés…
AVENGEDINCHAINS
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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