▬ Une fête pour les jeunes mamans ! ▬

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Une fête pour les jeunes mamans !

Une journée comme une autre ? Peut-être pas. Liam habillé comme un petit marin dans son ensemble parfait avec un petit ours paddington sur sa casquette pour la saison de l’été était dans sa poussette qu’il aime tant. Alors que je roulais dans la rue avec lui. Le soleil frappait mes épaules. Je n’osais pas retourner sur la place ou tout était arrivé. Les coups de feu par ici et par là. J’en frissonnais rien qu’en fermant les yeux. Il ne m’était rien arrivé et peut-être était-ce le pire ? Quand on va bien, on se concentre sur le paysage. Les gens qui eux vont mal. On se concentre sur leur douleur et celles des proches. J’approchais de plus en plus. Croissant quelques restes des rubans de la police sur un arbre. Les études de certains des étudiants étaient finies et pourtant ? Ils ne pourraient plus ressentir la sensation d’une fête qui nous attends et d’un bon hamburger. J’avais un peu aidée à la fête mais c’était hier. Je devais m’occuper aussi de ma vie, de mon fils qui n’avait que 6 mois. Avant de partir, j’avais rapidement enfilée une robe par-dessus un bikini tandis que je bronzais un peu à ce moment-là. Mon teint halé n’en avait pas vraiment besoin. De tongs à la bonne pointure et j’étais prête pour cette journée. Avant d’arriver au café, je m’arrêtais. Cette chaleur me donnait juste envie d’une bonne glace au citron alors que j’étais en avance. C’était de bonne guerre après tout ? Lullaby était arrivée 5 minutes en retard la dernière fois que nous avions faite du shopping. Je léchais ma glace au citron en continuant mon chemin. Je remarquais des éclats au sol en avançant. Des tâches de sang pas encore parties ou mal nettoyée. Je grimaçais doucement. Saluer ces souvenirs n’était pas agréable. Ces boums encore présents dans ma tête comme si l’explosion des grenades pourtant pas à mes pieds me semblaient encore proches. Ces flashs de certains moments. Je voudrais tellement les irradier pour ne plus y penser. Je me sentais d’ailleurs nulle. Je n’avais perdue personne. Je n’avais rien eue… j’allais bien. Bon j’ai eu mes menstruations entre temps ce qui m’avait rendue plus triste qu’à la norme mais ça allait bien mieux. J’étais normal. Ce cauchemar digne d’un scream raté était fini. Je secouais doucement la tête, laissant s’agiter mes pensées pour un milkshake bien mousseux. Ce palmier qui avait écrasé une femme encore couché au sol comme pour se protéger des fusils déchargés. Sa position ne semblait pas avoir bougée. Je soupirais doucement en arrivant devant le café. Il y avait déjà du monde et je rentrais tandis qu’un chimpanzé s’approchait. Je faisais quelques pas à reculons tout en retirant mes lunettes de sunshine. Je ne savais pas trop comment réagir en regardant le singe. Je restais de marbre. On dirait un de ces loups dans les vieux classiques qui ont inspirés cette série pleins de loups garous. Pas Dirty Dancing et encore moins Jurassic Park mais c’était bien Teen Wolf. C’était mieux que le sourire pervers de Patrick Dempsey dans Chaude journée à L.A. ou même le sosie du pasteur dans ce film qui abuse de l’herbe. Je me retrouvais alors derrière Kennedy que j’avais déjà croisé avec sa sœur, je ne pus m’empêcher de rire doucement. « Circules, virgule ou je t’apostrophe ! », soufflais-je aussitôt de ma voix mélodieuse tandis que je mettais la main sur ses fesses sans gênes. Il n’y a que du plaisir en fait. Bah quoi ? Elles ne sont pas flasques ? Aaron, je t’aime. Accompagnée d’ailleurs ou pas d’Aaron, j’étais là mais le singe arrivait dans mes jambes ce qui eut pour effet que ma glace allait s’écraser sur le pauvre Kennedy. S’écrasant donc sur son épaule. Je grimaçais doucement en le regardant. « Oups ! », lui soufflais-je délicatement alors que mon sourire enjôleur restait afin de gagner en pardon. Il faut savoir jouer de son charme. Je ne voulais pas prendre le risque d’être asperger de ketchup. Je reculais doucement, me contentant de tournoyer avec assurance sur moi-même en le regardant. « Suis-je jolie ? », lui demandais-je alors simplement en regardant la dame rousse qui se trouvait non loin. Enceinte, je lui souriais. « Bonjour ! Les félicitations s'imposent ! C'est pour bientôt ? », disais-je d’une politesse digne du nom. « C’est un garçon ? Une fille ? », demandais-je tandis que je posais le paquet cadeau de ma part sur une pile et un second sur l’autre. Je ne connaissais que Lullaby mais Kyle de nom ainsi que de vue pour aller parfois à sa boutique. Il fallait avouer que j’adorais ses créations. Je connaissais la famille de Lullaby à vue ou à nom également comme j’étais plus proche de celle d’Aiden mais étant aussi la maman de la nouvelle génération des MacCallister, j’avais côtoyée la jeune femme (même si ça fait un peu schizophrène) à plusieurs reprises notamment à l’anniversaire de sa plus petite fille. Liam faisait quant à lui des bulles en voulant les piocher dans sa bouche. Il s’en fout, il s’amuse et se prend pour un cookie. Pourquoi pas ?

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La joie de la grossesse. Je m'étais absentée de Pasadena pendant près d'un mois désormais et j'avais atteri il y a à peine quelques heures. J'avais entendu les informations bien évidemment, la fusillade et le dénouement (heureux) qu'il avait plus ou moins eu. Pourquoi j'étais absente ? Pour la simple et bonne raison que suite à mon accident de diabète. Disons que j'étais partie quelques semaines sur la côte Est, New York. Aussi étrange que cela puisse paraitre, j'étais partie voir mon père avec Leah et Dylan. Vous savez même quand on est pas à l'agonie de la mort, se retrouver sur un lit d'hopital sans pouvoir bouger parce qu'on a merdé dans le traitement. On réfléchit un peu où l'on a merdé dans la vie.

Un mois, trente jours exactement se sont écoulés face à tout cela. Et j'ai pu comprendre certaines choses vis à vis de Dylan, face aux sentiments que j'avais pour ma fille ma petite princesse. J'avais compris où était le bonheur. Le vrai bonheur. Celui qu'on connait et que l'on a envie de connaitre. Le retour n'était prévu que dans quinze jours, mais au vue des évènements j'avais voulu rentrer au plus vite. Nous avions eu un vol seulement en début d'après midi. Avec des changements forcément. Ce n'était pas évident en fait. Bref, le vol avait été fatigant. Mais j'avais reçu un SMS de ma mère me disant que ma soeur se portait bien avec son petit bébé. J'étais rassurée. D'une certaine manière, j'avais piqué une crise pour aue l'on puisse avoir un vol plus tôt, mais les New Yorkais n'étaient pas du tout conciliant. Heureusement que les moyens de télécommunication avaient été développé sans quoi j'aurai certainement fait plusieurs attaques entre temps.

Je respirai un bon coup avant de sortir de la salle de bain et j'en profitais pour faire un bisou à ma fille qui s'en allait jouer dans le jardin juste derrière.

Tu es sur que...

Dylan me prit la tête et me fit taire rien qu'avec son doigt sur ma bouche. Non, je garde Leah, je t'attendrai ce soir ne t'inquiète pas. Je lui souris et déposai un baiser sur ses lèvres en laissant une trace de mon rouge à lèvre. Je pris ma voiture pour me rendre au fifty shake. J'avais envoyé de nombreux messages à Lullaby pour m'excuser mille fois de mon absence pendant un mois. Le besoin de prendre de l'espace et de comprendre beaucoup de choses. J'avais désormais des choses à annoncer, mais ça saurait attendre au moins pendant encore quelques jours ce n'était pas ce qu'il y avait de plus important bien au contraire. Je me garai à une centaine de mètres du café.

Allez ma vieille, c'est pour ta soeur.

Enfin. Ouais au diable les états d'âme, je jetais mon paquet de cigarette au fond de mon sac et j'attrapais mes clés encore sur le contact. Hop dehors. Je portais une robe à fleur et des petites sandales dorées. Et je franchissais la porte d'entrée du café où je vis ma mère avec une jeune femme. Olivia. Kennedy était dans le coin. J'avais l'impression d'avoir loupé un monde d’événements.

Maman quel plaisir, tu es radieuse. Salut, Olivia.

dis-je avec un sourire. Nous avions eu l'occasion de nous croiser plusieurs fois à la radio au début de l'année. Sans réellement avoir eu le temps de beaucoup échanger.
J'ai un petit cadeau pour chacun des bébés, je les pose derrière ?

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Je n’étais au courant de rien, non, rien. Je me souviens juste avoir été dérangée pendant que je regardais Dirty Dancing. Enfin regarder est un grand mot. J’avais piochée dans les dvd’s et choisi au pif ce film afin de me reposer dans le canapé sauf que sur le seuil de la fatigue, je m’étais endormie comme une croquette. Je savais que j’aurais pu mettre n’importe quoi. Le final aurait été le même. Jurassic Park ou même Il était une fois ? Patrick Dempsey y est trop mignon mais bon. Dodo. J’étais crevée. J’enchainais les nuits courtes avec Dylan qui au départ était gentil mais c’était au départ. Tout c’était comme qui dirait : accéléré. Je m’étais retrouvée dans un vrai merdier. Comment ça ? Oui, c’était fatiguant. Il voulait sans cesse téter mon sein comme son père en fait avant. Deux bandes de pervers, je vous dis. Ce soir-là, il dormait et peut-être qu’il faisait des bulles ? Mais une employée me téléphonait pour que je vienne d’urgence au café demain. Aiden était de gardes donc il n’y avait que moi qui pourrais. J’avais peur. Les décombres du désastre de la remise de diplôme m’effrayaient. Je ne saurais pas dire pourquoi en plus. Ces bombes et explosions qui avaient submergé la ville de douleur. Ces coups de fusils laissant des jeunes étudiants qui voulaient juste des félicitations au sol. C’était tellement étrange. Vraiment. Je ne savais pas comment me sentir. Je m’étais contentée d’accepter d’y aller. J’avais les honorer de ma présence car depuis l’accouchement ? Rien. Même pas mes menstruations. Pas encore de ragniagnias et tant mieux. Je ne comprenais pas pourquoi Lenaelle le lendemain voulait absolument m’accompagner. Je n’avais pas cherchée à comprendre et j’avais juste acceptée. Cela me sonnait même pas comme étrange. Je ne criais pas au loup de toute façon et à quoi bon ? Ma silhouette redevenant lentement émaciée, je m’étais lancée dans une négociation avec Surie pour qu’elle nous accompagne. Je me disais simplement que ça pourrait être bénéfique pour elle ? Je ne l’avais pas exigée et ensuite moins forcée mais j’étais une femme têtue à laquelle dire non était comme creuser une tombe. La famille était une chose importante pour moi et tellement d’autres choses que je voulais lui laisser l’idée qu’elle ne faisait partie même si je la connaissais si peu. Je ne voulais pas vraiment qu’elle se sente rejetée ou à part. Vêtue d’une petite robe bleu marine alors que Dylan portait son petit tee-shirt jaune citron, nous allions sur la route de la voiture. Mes talons frappant délicatement le sol du parking alors que j’attachais le bébé dans le siège et je laissais Lenaelle ou Surie s’occuper de Nora. (Celle qui le veut) Je m’arrêtais alors en tournoyant sur moi-même alors que je souriais. « Je voulais être belle pour Aiden ce soir, c’est joli ? », demandais-je alors que mon fond de teint cachait les cernes sur mes yeux. Je n’avais que 5h de sommeil et je voulais tellement poser ma tête contre le dossier de la voiture pour dormir une bonne heure, sûrement même 24 heures. Je souriais simplement avant de monter dans la voiture. Je prenais le volant. J’étais heureuse de ne plus avoir un ventre énorme et de pouvoir m’installer comme une grande sans avoir de gênes. Je m’en sentais tellement plus libre. Je roulais en mettant la radio et écoutant une vieille chanson des Jonas Brother. J’en arquais un sourcil avant de mettre les lunettes sur mon visage. « Ils chantent encore ou c’est vieux ? », disais-je doucement choquée alors que je roulais vers le centre. J’y arrivais rapidement et je garais la voiture tout simplement sur le parking d’en face du café. Fatiguée, je ne remarquais rien que les souvenirs lourds de cette place et les traces de coups de fusils qui marquaient le sol. Je laissais cependant circuler une bande de virgule à côté de la voiture avant d’ouvrir la portière pour éviter de les apostropher. Les virgules étant des enfants of courses. Je sortais alors en allant récupérer mon sunshine. Ce bébé tout mignon. Je déposais un baiser sur son front en le détachant. Etant alors prête. Je souriais aux jeunes femmes. « Je peux verrouiller ? Vous avez tout et tout le monde ? » demandais-je simplement.

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Aujourd’hui, c’était la fête pour la naissance des jumeaux et Kyle ainsi que Dylan, le fils de Lullaby et Aiden. Evidemment, Thalie avait été invitée, toutefois, elle sentait une certaine distance venant de Kyle. Elle ne se doutait pas réellement de la raison, et préférait mettre tout ceci sur le compte de la tristesse sachant que ses bébés étaient sous couveuse, et faire comme si elle ne voyait rien. Mais au fond, elle ne pouvait s’empêcher d’être tracassée, elle qui pensait que tout allait parfaitement depuis l’adoption. Visiblement, elle ne pouvait pas espérer que tout aille toujours bien. Peut-être ses hormones de femme enceinte qui la rendaient plus énervées, Thalie ne pouvait pas réellement comprendre ce qu’elle vivait après tout. Ne voulant pas tout foutre en l’air, elle choisit cependant de faire bonne figure, évitant ainsi un scandale inutile. D’autant plus que quelque chose d’autre lui prenait la tête en ce moment, puisque c’était la première fois qu’elle retournait réellement sur les lieux de l’incident depuis la fusillade. Elle était passée autour, mais ne s’était jamais autant rapprochée, ayant l’impression que tout lui revenait comme une claque violente. Certes elle n’était pas à plaindre puisqu’elle n’avait aucune blessure, rien, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de voir les blessures des personnes vers qui elle était, notamment Jonas et Nate qu’elle a cru perdre. La ville portait toujours quelques vestiges de l’attentat, et elle sentait qu’à l’approche de ce lieu, la tension était palpable. Toutefois, elle ne voulait pas se laisser démonter pour autant, et partir dans une déprime générale. Ça ne servirait pas à grand-chose, malheureusement. Avant de venir, Thalie s’était arrêtée acheter un petit quelque chose pour les enfants à l’honneur, à savoir des doudous qu’elle avait trouvé adorables. Ce n’était pas grand-chose, mais son petit portefeuille n’était pas capable de supporter de plus grosses dépenses, et elle voulait sincèrement payer de sa poche ces cadeaux. De plus, elle avait désormais beaucoup plus de mal à voler depuis qu’elle s’était encore fait attraper au vide-grenier, et elle sentait de plus en plus le mal qu’elle pouvait faire à ces pauvres gens qui n’avaient rien demandé. Toutefois, ce n’était pas toujours de son ressort de se contrôler, et il n’était pas rare qu’elle le fasse presque machinalement, sans s’en rendre compte. Toujours est-il qu’elle avait longtemps farfouiller dans le magasin pour trouver un jouet convenable pour des bébés fragiles, et qu’ils pourraient garder. Elle avait réellement mis tout son cœur dans ce cadeau d’autant plus l’un d’eux était son filleul, raison de plus pour ne pas faire un truc pourri. Quant au petit Dylan, elle lui avait offert une autre peluche, mais beaucoup plus basique, en réalité elle l’avait fait ce cadeau pour ne pas arriver les mains vides. Ça lui faisait plaisir de lui offrir quelque chose, mais elle n’était pas aussi proche de Lullaby que de Kyle, c’est pourquoi elle se voyait mal vider ses économiques pour ce bébé. Une fois arrivée dans le café, elle se dirigea vers les piles de cadeau pour poser les paquets, et attendit ne sachant réellement que faire, sachant qu’elle ne connaissait pas grand monde. Visiblement des proches de la famille de Lullaby et d’Aiden.

Une fête pour les jeunes mamans

L'arrivée d'un enfant est le plus beau cadeau qui puisse nous être donné

Une fête surprise avait été organisée en l’honneur de Kyle et Lullaby, afin de les féliciter en bonne et due forme de la naissance de leurs petits anges qui était survenue tout récemment. Pour être honnête, dans un premier temps, j’avais été quelque peu surprise, vu que leur accouchement était tout récent et que certainement, elles devaient être fatiguées et désireuses de passer du temps avec bébé à la maison, mais à la fin, j’avais fini par me dire que ce n’était pas plus, mal, au contraire. En effet, compte tenu des évènements, du drame dans lequel tout cela était survenu, une fête pour s’alléger le cœur et cesser de se tourmenter par rapport aux blessés, aux décès qui avaient eu lieu. Moi la première, je ne disais pas non à une petite sortie, alors de ce fait, j’avais accepté d’y aller sans problème, et plus encore, je m’étais portée volontaire pour emmener Lullaby en faisant mon possible pour qu’elle ne se doute de rien. Dans un premier temps, je crus que je n’y arriverais pas, surtout que même pour moi, il était louche que j’insiste pour l’accompagner à son café pour une soi-disant urgence, mais lorsque je prétextai que c’était pour lui donner un coup de main avec les enfants, puisque non seulement, elle avait Dylan accroché à son sein à toutes les deux heures, mais de plus, il y avait Nora qui demandait de l’attention, faisant en sorte que finalement, l’excuse passa plutôt bien. Environ une heure avant l’heure prévue pour l’emmener au café, je me préparai sommairement, optant pour une simple jupe orangée et un haut blanc. J’avais envie de porter des couleurs claires, histoire de me redonner un peu de vie après ce qui avait pu arriver. Sitôt coiffée et maquillée simplement, je me rendis à l’extérieur de ma maisonnette pour y retrouver Lullaby et ses deux amours. Par réflexe, je pris Nora dans mes bras, ne résistant pas à l’envie de l’embrasser sur la joue avant de regarder sa mère, radieuse avec son bout de chou dans les bras. Le sourire aux lèvres, je répondis à sa question : « Tu es superbe ! » Personnellement, je ne pouvais pas me permettre de lui retourner la question me concernant, mais je ne m’en fis pas pour autant. Sans attendre plus longtemps, je déposai Nora dans son siège, puis je pris place côté passager, ne disant mot à l’idée que Lullaby conduise. Je me rappelais à quel point elle avait insisté lorsque nous étions allées à San Francisco, maintenant qu’elle n’était plus enceinte, je pouvais très bien lui laisser ce plaisir. Puisque le trajet n’était pas long, je ne me sentis pas mal de ne pas nécessairement engager la discussion, même si, en tant que nounou de la petite famille, l’envie me brûlait les lèvres de lui dire que si jamais elle voulait un peu de répit avec le bébé, elle pouvait toujours prendre mon cottage pour dormir quelques heures, quelque chose comme cela. Cependant, puisque sa naissance était toute récente, et que je me doutais bien qu’elle ne voulait pas s’en séparer tout de suite, je crus bon de lui proposer un autre moment, quand nous serions plus tranquilles. À la place, je répondis simplement à son commentaire, dans un haussement d’épaules : « C’est vieux. Ils sont séparés depuis des mois. », m’en tenant à cette simple explication, ne voulant pas me lancer sur toute une explication dans laquelle j’avouais que parfois, je prenais un malin plaisir à lire les ragots des célébrités. Ce serait un peu gênant, quand même, et surtout impertinent. De plus, au bout de quelques minutes, nous arrivâmes au café, encore marqué par les évènements précédents. À la vue de ce spectacle, j’eus un léger pincement au cœur, mais je n’en fis rien. C’était la journée de Kyle et Lullaby, il fallait que ça reste ainsi et, surtout, qu’elles s’amusent. Une fois la voiture garée, je m’en extirpai, puis par réflexe, j’allai récupérer Nora dans son siège. Histoire de ne pas être prise à lui courir après ou bien qu’elle tombe sur l’asphalte et tache sa jolie petite robe qui lui donnait l’air d’un ange, je la repris dans mes bras, puis une fois que Lullaby eut récupéré Dylan, je confirmai que nous n’avions rien oublié en affirmant : « Présente ! On peut y aller ! » Cependant, pile au moment où je dis cela, Nora commença à chigner dans mes bras. J’aurais pu l’ignorer, mais dans ma tête, ce n’était pas possible, alors je cherchai à savoir ce qui se passait. C’est là que je me rendis compte qu’elle pointait la voiture, là où se trouvait son doudou qu’elle avait apparemment oublié. Me doutant bien que c’était parce qu’elle ne voulait pas le laisser là, je me retournai alors vers Lullaby, et je dis : « Attends une minute ! Peux-tu déverrouiller les portières ? Ta fille a oublié son doudou ! » Je lui fis alors un petit air de chien battu, même si je me doutais bien qu’elle n’allait certainement pas refuser une telle demande.

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Je ne savais pas pourquoi j'avais à venir avec elle, c'était mon jour de repos si je me souvenais bien. Je n'avais pas de travail au garage et je n'en avais pas non plus au restaurant. Pourtant lullaby m'a bien fait comprendre qu'il fallait que je vienne avec elle malgré mon idée de ne pas y aller. elle a fini par gagner après m'avoir pris la tête pendant une bonne heure. Je pouvais être têtue mais elle est largement pire que moi croyez-moi. Elle a même réussi à me faire vivre chez elle alors que dans ma tête, il était hors de question que je fasse cela. Elle a réussi au bout de quelques heures de profonde discussion qui ressemblait plus à un langage de sourd qu'autre chose, à me faire vivre dans sa maison avec ses enfants. Je n'allais pas me plaindre d'un côté, après tout j'avais un bon lit un toit et de quoi manger. Mais il faut bien avouer que je faisais tout pour fuir cette maison. C'est ce que j'aurais fais aujourd'hui s'il n'y avait pas eu une Lullaby sur mon dos pour aller au café avec elle et la nounou. D'un côté, je pourrais passer du temps avec la jolie Nora qui était vraiment un amour autant le dire, j'étais d'ailleurs en train de finir de l'habiller quand la nounou arriva et la prit directement dans ses bras. Well... Si ça, ça ne veux pas dire c'est à moi... Un soupire sortit de mes lèvres avant de me redresser, m'étant habillé d'une manière plus que normal, un short en jeans et un débardeur simple. Je m'étais coiffé et légèrement maquillé... autant que le maquillage d'une vraie fille me serve, merci Lullaby.

Je la regarde dans sa petite robe bleue, c'est vrai qu'elle était plutôt jolie mais je me voyais mal lui dire. De toute façon, Lenaëlle lui avait déjà fait le compliment. Je monte rapidement dans ma voiture ayant mis mes écouteurs dans mes oreilles, laissant une vieille musique passer sur mon vieux téléphone qui marche encore par miracle. Je n'allais pas me plaindre non plus, au moins j'en ai un... Ce n'est pas le cas de tout le monde sur cette terre. Je ne fis pas attention à la conversation de Lullaby et Lenaëlle, me contentant de laisser Nora jouer avec mes doigts comme elle aimait souvent le faire. On n'étai pas trop loin du café donc c'était plutôt un trajet court. Je sortis de la voiture rapidement avant de voir le nounours de la petite par terre, elle l'avait lâcher pour pouvoir jouer avec mes doigts. J'étais déjà en train de tomber amoureuse de cette petite alors que je la connais à peine. J'attrape le nounours avant que Lullaby ne ferme la voiture. Lenaëlle finit par lui dire que Nora avait oublié son nounours, je m'approche d'elle. Nan je l'ai, si vous permettez. dis-je en prenant la petite dans mes bras. A moi de m'en occuper un peu, je lui tendis son nounours affichant mon premier sourire depuis la sortie de la maison de Lullaby. Cette journée allait être moins longue si je m'occupais de ce petit ange nan? On est venu faire quoi au fait ici? dis-je en questionnant du regard Lullaby. Nan parce que je veux bien venir ici mais il faut une raison pour m'avoir fait rater mon seul jour de repos de la semaine... J'aimerai tellement retourner au lycée quand on y repense.

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Les Jones Brothers ou le groupe le plus ringard que je puisse connaitre ou ne pas connaitre dans mon cas. Je les reconnaissais qu’au commentaire du présentateur. Le moment magique que l’on attend souvent pour savoir ce qu’on écoutait ou ce qu’on va écouter. Je souriais doucement tout de même alors que je voyais une scène agréable dans le rétroviseur. Elles étaient mignonnes tout de même. Je ne voulais juste pas montrer que j’y assistais. J’y allais doucement tout de même. J’avais peur d’aller trop vite pour obtenir sa confiance. Donc voilà. Alors qu’elles m’avaient rassurées sur ma tenue, je souriais doucement ne fois descendue de la voiture et pour voir si rien n’avait été oublié. Je n’aimais pas beaucoup faire des allers et retour par ici et par là. Enfin voila, voila. Tout ça, tout ça. Je m’étais donc plantée comme une asperge devant la voiture alors que Lenaelle disait être présente. C’était déjà ça, je regardais aussitôt Surie alors que Dylan était contre moi. J’avais un couffin au café pour l’y installer et même un parc donc pas de soucis de poussette. Nora pointait alors la voiture, elle semblait aussi assez intéressée par Surie aussitôt qu’elle prenait la parole. Je pourrais presque en être jalouse mais je voyais déjà Surie et Lenaelle se disputer en quelques sortes ma fille. C’était glorifiant. Elle la regardait avec attention tandis qu’elle allait se nicher dans ses bras. Je souriais doucement tandis que le bébé lui se contentait de baver. Bien moins mignons mais j’attrapais l’essuie pour effacer la petite marque dans mon décolleté. Heureusement que j’étais équipée mais mes bébés sont vraiment tous des baveurs. Ma parole. Je souriais doucement en penchant la tête avant de tourner avec les filles à ma poupe après la question de Surie. « On vient manger du milkshake à la banane entre filles… enfin pour Lenaelle… », je riais en regardant la blonde. « Elle a insisté pour finir, je crois qu’elle veut kidnapper mon fils… », disais-je en plaisantant alors que j’étais vraiment trop poule avec ce bébé. Le pauvre. En fait, j’étais là pour une commande apparemment, je n’en savais pas vraiment plus et je devais avouer ne pas avoir envie d’être là. Je voulais dormir encore et encore pendant de longues mais très longues et super longues nuits. Oui. Je le voulais. Je traversais la rue en regardant des deux côtés de la route mais la circulation était assez sage sur cette place. Les gens marchaient plus qu’ils ne roulaient dans le quartier assez commercial. J’observais même la robe à la vitrine d’à côté sur ma route. « Vous voulez des frites aussi ? », demandais-je, comme ça d’un coup, une fois sur le trottoir en face mais je me retournais presque aussitôt. Je n’arrêtais donc pas de tourner sur moi-même, décidément. Un coup derrière, un coup devant. Je les regardais en souriant. « Je prendrais bien un hamburger aussi ! », annonçais-je alors que j’en avais presque l’eau à la bouche. Je me rendais aussitôt rapidement vers la vitrine d’à côté en observant la robe attentivement. Elle ne m’irait pas à moi. Elle faisait trop jeune mais je souriais doucement. « Elle serait magnifique sur toi, Suris ! », disais-je à la jeune fille alors que je voyais Kyle au loin avec Azélia. Je me demandais tout de même comment on l’avait trainée dans le coin. Ses bébés étant en couveuses. Je m’inquiétais tout de même pour elle. Je m’avançais vers elle et passant les bras autour de ses épaules pour une étreinte. J’étais passée par là avec Nora et encore, elle était beaucoup plus jeune que ses jumeaux. Je savais tellement ce qu’elle endurait. Je reculais en déposant un baiser sur sa joue et je lui souriais. « Tu as reçu mon gros nounours ? », disais-je alors que je lui avais fait parvenir un homme déguisé en nounours qui lui avait dansé la macarena quand elle était à l’hôpital. J’avais juste voulue lui rendre le sourire. Peut-être avais-je réussie ? Peut-être pas. « Bonjour, ça va ? », demandais-je aussitôt en souriant. « Qu’est-ce que vous faites là ? », leur demandais-je alors en souriant. « Vous connaissez Lenaelle mais… », je souriais en regardant Surie. « Surie, Kyle et Kyle, Surie et Azélia aussi ! », présentais-je donc l’adolescente aux jeunes femmes par politesse même si je me doutais clairement que Kyle avait autre chose en tête.

HJ : le prochain rp, elles rentrent xD ! J'attend juste Kyle Surprised

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Kyle & Everybody

Une fête pour les jeunes mamans !

Les nuits blanches étaient mienne à présent. Non, pas car Minx et Kaï ne faisaient pas encore leur nuit. C’était bien plus compliqué. J’avais vécu l’enfer comme énormément de Pasadénien. Cela ne faisait que quelques jours que mes enfants étaient nés et que pourtant, je n’avais pas eu la chance de les avoir contre moi. Je ne me remettais pas de tout cela. Quelques fois, je voudrais me cacher dans les bras de Casimir pour pleurer, pour évacuer toute cette peine en moi qui me laissait toute dévastée. En ce moment, je ne parlais que très peu à d’autre personne que mes enfants, j’avais du mal avec Nathéan et autant dire qu’avec Thalie, j’étais encore plus mal. Pas que je ne l’aimais plus ou autre. Mais à cet instant de ma vie je me posais un tas de question qui me laissait entrer avec frénésie dans des doutes qui me pourrissait la vie comme une représentation d’une chanteuse aimée avant et qui avait fini par être simplement l’ex copine de tom cruise. J’avais du mal à faire que la pommade passe pour le moment. Je posais mon regard avec douceur et tendresse sur mes enfants, la boule au ventre, j’aurais envie de m’effondrer, mais je finirais sans doute par être les symboles de la mauvaise mère. J’étais censée quitter l’hôpital pour rejoindre le café de Lullaby, mais autant avoue de suite que je n’étais pas d’humeur à ça. Je ne voulais pas laisser mes enfants seuls pour aller fêter leur naissance, cela me paraissait dérisoire, mais Nathéan, m’avait fait promettre d’y être. J’avais l’impression de vivre l’esclavage, oui, j’avais conscience que j’abusais pour le coup, c’était asse radical comme mot. J’étais épuisée de mes aller-retour et je me disais que je ne pouvais sans doute pas m’en plaindre en sachant que Lullaby mon ami avait vécu cela avec la naissance de Nora. J’étais heureuse pour Aiden et elle que le petit Dylan soit né correctement sans être obligé de passer par cette petite cuvette pour bébé qui n’était pas né au bon son de cloches. La mélodie de l’ascenseur retentissait alors que le cœur lourd j’appuyais sur le bouton qui allait me mener au rez-de-chaussée puis à la rue. Je me sentais aussi paumé qu’un petit vieux devant un émoticône hurlant de rire. Je ne devais pas montrer ma peine, mais c’était si compliqué, je devais rentrer dans un personnage comme dans un jeu de rôle. Mais fêter la naissance de mes enfants n’étaient pas une chose que j’avais proclamé, mais j’étais touchée malgré tout par l’affection que Jane pourrait me porter en faisant ça. Bizarrement, ce moment où on me l’avait appris, me fit penser à ma défunte mère, et les larmes étaient arrivés comme un wagon suivait un train, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. J’allais donc me joindre à cette petite sauterie, je ne savais pas vraiment si cette année j’allais fêter la fête nationale qui avait déjà commencé à ancrer notre chère ville. Un arc-en-ciel de couleur de notre pays était venu se donner en spectacle. Je voyais Azélia souriant un peu, elle était au rendez-vous comme prévu, on n’était pas censé me prévenir pour la fête, mais autant dire que les surprises ce n’était pas mon petit bonheur en ce moment. « Coucou toi ! »Je venais l’embrasser sur la joue, souriant un peu alors que mes bras entouraient son corps, j’avais besoin de la sentir contre moi, de sentir qu’elle était présente tout ce que je ne pouvais pas encore faire avec Minx et Kaï. Un bruit sourd venait de se faire entendre, loin d’être comme l’un de ses coups de feu que j’avais entendu la naissance de mes enfants, mais cela suffit pour me mettre mal, je venais de sursauter. Alors qu’au loin, j’entrevoyais Lullaby, Lenaëlle et une jeune fille sans doute de l’âge de Thalie. Je souriais un peu en Lullaby. Quand les bras de Lulla m’entouraient, j’avais eu la sensation qu’elle avait pris tout ce que je pouvais avoir déposé sur mes épaules. Je me retenais de ne pas craquer, de ne pas m’effondre comme un château de carte sur le sol. Je ne laissais rien paraître juste un sourire qui était faux. Je ne savais pas comment mon être allait s’animait avant le retour de mes enfants, j’avais la sensation d’être dans un mauvais rêve depuis cette graduation ou je m’étais posée des questions qui avait rendu mes pensées ternes. Mais enfants pour moi n’avait fait qu’un caméo dans ma vie, je n’arrivais plus à penser. « Oui, je l’ai reçu. » Je me devais de me ressaisir, j’avais l’impression d’être froide, d’être fausse, alors je laissais tout cela partir, mais ce n’était qu’une fausse joie, comme la flamme d’un feu de joie qui s’éteignait en pleine représentation. « Ça va et vous ? » Lançais-je glissant mes doigts dans ceux d’Azélia. Je souriais à sa demande me rappelant que c’était censé être surprise, voilà tout, mais qu’au final ma situation était jugée par Nathéan et Azélia que je devais être au courant. « On est venu boire un milkshake le temps que les petits dormes. » excuse minable vu qu’ils dormaient assez souvent et que je les observais dormir. Je faisais la bise à Lena puis je disais bonjour cette jeune fille présente devant moi, laissant un sourire lui être offrir, il était vrai, peut être que la jeunesse me donnait le sourire en fin de compte ? Devais-je jouer la curieuse, pour tenter d’oublier mon chagrin ? « Enchantée Surie, alors que fais-tu là ? » Quelques mots échangés et nous commencions à toutes marcher en direction de l’entrée du Fiftyshake. Après avoir compris que nous allions toutes, enfin j’étais au courant Azélia aussi, mais aucune idée pour les deux autres jolies blondes. La porte s’ouvrait, je laissais un sourire, je ne savais pas encore si c’était un réel ou non, mais je laissais Lullaby et les autres réagir à leur guise.

LUCKYRED

Invité

On va fêter !

Une fête pour les jeunes mamans !

Je marchais dans les rues de Pasadena alors que les cloches de la ville sonnaient en abondance, la frénésie de ce bruit me faisait frissonner, c’était soit un enterrement, baptême ou encore mariage. Pas de changement d’heure, vu qu’on venait y a quinze minutes d’entamer cette heure. Enfin bref. Je marchais dans les pavais de cette ville, en essayant de ne pas me vautrer et tentant d’oublier que c’était sans doute ce son-là qui proclamait les morts ? Tout le monde était dévasté, j’avais beaucoup bossait ces temps si, non pas en dessinant, mais en allant aider les victimes à l’hôpital. Je n’avais pas été à la graduation ne connaissant pas de personne recevant son diplôme, puis les discours du maire ne me passionnaient pas réellement, je préférais passer mon temps à me passer de la pommade pour bronzer. J’avais assisté à nombreuse controverse tous les habitants de la ville y allait de son grain de sel pour commenter ces attentats qu’on avait subi. Je tentais de ne pas me mêler des conversations évitant de me parjurer quand je n’étais pas d’accord avec eux pour ne pas les contrariés. Après tout, je n’étais pas casimir et je ne pouvais pas non plus me taire parfois au risque de me prendre des bourrasques. Enfin j’avais croisé Kennedy lors de ce jour qui allait marquer la nation, surtout peu de temps avant la fête national, on ne pouvait pas dire chaque attentat touchant des pays différents pousser avoir de l’admiration pour certains autres pays dans le monde qui montrait leur soutient de manière cohérente. Enfin, j’avais vu Kennedy alors que ce dernier avait finalement avoué quelques temps auparavant que je lui plaisais, moi aussi je n’étais pas insensible, mais avouons que ma vie était bien trop compliqué et que je voulais lui apprendre que pour moi ce serait compliqué de continuer de m’attacher et de le laisser en faire autant pour le faire souffrir un peu plus. Il m’avait invité à la fête de naissance de son neveu et si j’avais bien comprit deux autres bébés seraient fêté. Cependant, je me sentais un peu mal à l’idée de m’y rendre, mais ces derniers temps tout ce qui s’était passé m’avait un peu fait prendre conscience que la vie ne tenait qu’à un fil, que c’était une sorte de frénésie générale et qu’il fallait s’accrochait pour la vivre pleinement, ce qui était un peu aller à mon encontre pour le coup, vu que je voulais éloigner le jeune homme de moi. Non pas pour la dureté de la vie, mais pour ce traitement que j’avais accepté de prendre .Je devais en parler à ma famille et à mes amis, ce n’était pas une chose simple à faire pourtant j’allais devoir le faire. Je ne savais pas si j’allais échapper à l’esclavage de cette maladie, mais je l’espérais tout simplement. Je croisais le chemin des enfants qui s’amusait à s’arroser avec les bouches à incendie, autant dire que c’était interdit, mais qui pouvait refuser cela à un gosse ? La prévention pour l’eau qui avait circulé dans la vie pour moi n’était qu’une douce mélodie nous disant de ne plus vivre, mais qui avait envie de cesser cela ? On avait besoin de se laver, de s’amuser la vie avait déjà devenu un peu terne alors on n’allait pas se morfondre un peu plus. Je serais les petits cadeau que j’avais trouvé, pas grand-chose des peluches, je ne savais pas trop quoi choisir puis , je n’étais pas non plus obligé de prendre un symbole pour ces enfants , je m’étais pris trois peluche mignon, deux petits singes hurlant pour les jumeaux et un dalmatien pour le neveu de Kennedy. J’avais l’estomac noué, je ne savais pas trop comment j’allais faire pour survivre à la rencontre de ses proches ? Aucune idée. Enfin, San n’avait pas pu rentrer, enfin c’était ce que j’avais dit, mais pour le moment, je me sentais plus trop en sécurité ici et pourtant,, je me voyais mal partir d’ici, mais je voulais que mon fils soit en sureté, Monaco était parfait pour cela à mon humble avis. Pour le moment, c’était des nuits blanches qui animaient ma vie, je dormais quelques minutes, comme si j’étais un play mobile qu’un enfant couchait et ne laissait que quelques minutes de repos à son jouet. Je rentrais à l’intérieur de ce café appartenant à la sœur de Kennedy pour qui nous étions réunis pour célébrer son enfant. Une fête était peut être tôt, mais c’était bien à la fois, de toute façon on était rarement content. Je me posais contre une petite table après avoir dit bonjour et déposé mes cadeaux sur la table faite à cela, je me sentais comme dans un wagon où je ne connaissais personne, c’était assez stressant pour être franche. Mais ce n’était rien comparé à ce que j’allais traverser avec ma maladie. Je prenais le verre que me tendait Jane si j’avais bien retenu son prénom, la maman de Lullaby, mais aussi de Kennedy. Un thé glacé bien frais, ça allait m’aider. J’allais m’en sortir comme une chef. « Merci, je suis Nicola ! » Disais –je à la maman qui s’était déjà présenté en m’offrant ce rafraichissement.

LUCKYRED

» Nous étions jeunes et irraisonnables, pour certain... + aaron&olivia&aiden
» aiden&lullaby → quand des jeunes parents doivent redevenir jeunes sous un complot de la nsa qui implique peut-être un enlèvement par des extraterrestres.
» cordélia&lullaby ► dans la vie, il y a un v comme pour voler, un i comme pour 'imagination et un e pour l'esprit ! Laisser s'envoler l'esprit de l'imagination !
» Plus qu'une simple fête... (with Charly)
» BIRTHDAY ♥ - Nora fête ses un an mais aussi son baptême

▬ Une fête pour les jeunes mamans ! ▬

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