Invité et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Invité
| mot doux de Invité ► un Mar 18 Aoû - 22:24 | | | caitlyn & caleb When life leaves you high and dry, I'll be at your door tonight If you need help, if you need help
Depuis tout petit, j’adorais faire tourner la nacelle de la grande roue et même à mon âge, je continuais comme un grand enfant. Je me souvenais la première fois que nous étions venus, un mois à peine avant le départ de papa qui nous avait emmenés sur cette grande roue. Je ne savais pas si elle s’en souvenait mais je ne pensais pas qu’il faille lui rappeler le passé en ce moment même. Quand elle me suppliait d’arrêter, je lâchais la manivelle en faisant une moue comme un gamin. Je n’y pouvais rien. Je me sentais comme engueulé. Je croisais les bras sous ma poitrine en posant mon menton sur mon torse alors que j’étais vouté contre le fauteuil. « T’es vilaine ! », disais-je alors comme un gamin qui a été injustement puni mais non, j’arrêtais car je l’aimais bien plus que de faire tourner cette roue. J’étais surtout aussi pétrifié par son regard qui m’avait couté des millions de coups de pieds dans notre enfance. Les enfants ça peut être subtilement violente mais je ne frappais jamais les filles pour ma part. Non. Je les pinçais ou je les chatouillais. Oui, voilà. Ça, je savais assez bien le faire ne fait. Peut-être un peu trop. Je souriais alors qu’elle commençait enfin à répondre à ma question quant à son fils, je souriais doucement en l’entendant et je levais mon regard vers elle. Je la regardais dans ses yeux en fronçant le nez. « Je connais ma sœur ! », disais-je alors. « Elle ne va pas se laisser faire surtout si elle le veut lui et pas un autre ! », rajoutais-je alors d’un ton sûr. J’étais persuadé qu’il n’y avait rien à craindre pour elle. Elle savait mener ses batailles. Parfois j’avais peur que ce monde ne finisse par la bouffer mais j’avais confiance en elle. Je connaissais juste les dégâts que pouvaient faire le show-business pour être journaliste et en parlant assez souvent mais là, je voulais juste lui faire confiance. On avait tous les deux la tête sur les épaules ce qui était une certitude. « Si tu veux, je peux aussi aller le menacer comme je le faisais à l’école des tout petit en lui marchant sur les pieds s’il ne te dit pas oui ? », proposais-je alors à cet élan souvenir ou j’avais réellement marché sur les pieds d’un garçon pour qu’il finisse par dire oui à je ne sais plus quoi. Je ne savais même pas trop pour quoi je me battais mais j’étais ainsi. Je m’en fichais. Je faisais ce qu’elle voulait que je fasse comme un petit chien mais son petit chien et l’unique même. Enfin j’espère quand même qu’elle n’a pas d’autres frères jumeaux. Je lui souriais doucement. « Je ferais toujours en sorte que tout le monde réalise tes souhaits même si tu es douée pour le faire sans même que je ne lève le petit doigt ! », lui disais-je donc avant de sentir la roue commencer à descendre pour le dernier tour. C’était la fin et nous allions pouvoir aller sur les prochains manèges pour une soirée sans parler de nos parents et du passé peut-être pas glorieux de notre père. Je ne voulais pas parler de lui pour ne plus la mettre dans cet état. Je me sentais assez con mais bon. |
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Caitlyn A. Hemingway et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! happy girls are the prettiest
| mot doux de Caitlyn A. Hemingway ► un Dim 6 Sep - 11:30 | | | Installée sur la grande roue, j’étais entrain de me jurer que je ne monterais plus sur cet engin de malheurs. Caleb fini par stopper ses mouvements. Il faut dire qu’il savait qu’avec mon regard ce qui pouvait l’attendre. Nous avions beau être des adultes, nous avions souvent des réactions enfin l’un envers l’autre. Et je me souvenais parfaitement que j’avais la fâcheuse habitude d’être violente enfant. Je savais que ce n’était pas bien, mais c’était qu’une conséquence de mon caractère bien trempé. Je savais que l’on disait de moi que j’étais capricieuse. Pour ma part, je considérais simplement ne pas supporter que l’on me dise non. Alors autant vous dire que j’ai une grande frustration à recevoir un non de cet acteur alors que je ne peux pas le taper et le faire plier en retour. Bien entendu, cette façon de faire peut faire peur, mais je ne suis pas certaine qu’avec mes petits poings je fasse réellement mal.
Il était clair que je ne comptais pas me laisser faire. J’allais user de tous les moyens pour obtenir son consentement surtout que je n’avais pas posé de limite. C’était d’ailleurs peut être une chose que je devrais que de poser des limites car je me doute bien que cela ne risque pas d’être une bonne chose le jour où je vais me retrouver derrière les barreaux. Cependant, nous n’en étions pas encore là. J’eu un sourire tendre alors que Caleb nous remémorait un souvenir d’enfance. « Tu es mon héro. » dis-je d’une voix à la fois enfantine et moqueuse. Attrapant son bras, j’exerçais une pression légère et je continuais sur un ton plus sérieux. « Je te remercie. Mais je vais réussir tout seule. » Je fis un clin d’œil à mon frère avant de constater que nous allions enfin descendre.
J’étais impatiente de retrouver la terre ferme. Ce n’est que quelques minutes plus tard que mon caprice fut résolu et je me sentis revivre en sentant l’air frais balayer mon visage. Cet air, je ne l’avais absolument pas ressenti dans la grande roue et pourtant il devait être plus présent. Mais la grande roue et les tournis provoqués par mon frère étaient bien loin à présent. A présent, nous étions prêt pour continuer à nous balader dans le rester de la fête foraine à faire tout ce qui nous plaisais. J’avais même fini par oublier le sujet agaçant lancer par Caleb à notre arrivée. Comme je le disais, je refusais que cela me mine le moral.
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