shana&billie → oh, non d'une pirouette, j'ai mangée albert, je ne sais pas qui c'est par contre
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mot doux de Invité ► un Lun 18 Jan - 0:28
Comme un bon vieux souvenir. Le Lycée de Los Angeles. On dit souvent que toute une vie ne s’oublie pas mais le lycée s’oublie encore moins. Je marchais dans ces couloirs que j’avais autrefois empruntés. Je me souvenais de ce casier comme si c’était hier. Le 184. Oui, c’était le mien. Mes talons frappant le sol, je m’en rapprochais. Ma main caressant la peinture depuis changée. Je souriais en me demandant si le code serait encore le même. Aucunes idées. Pourquoi étais-je là ? Simplement une réunion, une simple réunion pour préparer un bal des anciens. Une idée étrange car elle se fait souvent 10 années après le lycée et nous n’y étions pas encore. Vêtue d’un simple jeans slip, d’escarpins noirs en daim et d’un chemisier parme qui était coincé dans les rebords de mon pantalon, je souriais doucement. Je me souvenais tant de cette période. Je revoyais encore Shana débarquer ou même mon cours d’art me faire de l’œil entre deux leçons de mathématiques. Je me rapprochais avec des pas léger de la bibliothèque. De vieux souvenirs encore tandis que je sortais mon portable de ma poche. Je savais que Shana était dans le coin. Je ne savais juste pas ou elle était. Les gens étaient nombreux dans la salle de réunion ou tout le monde ne pouvait pas sortir facilement une fois rentrée. Comment avais-je réussie à y échapper ? De la ruse simplement. Une ruse du style : oh mon téléphone sonne, c’est ma fille. Simple et efficace car ils se souviennent aussitôt que tu étais celle qui était tombée enceinte. Même si certains ne l’ont jamais sus… d’autres n’étaient pas dupes. Je rentrais dans la bibliothèque en envoyant ce message. « Biblio, silence… hummmm ! », lui avais-je envoyée avant de laisser la porte se fermer sans même y prêter attention. Je savais juste à quel point cette pièce avait de l’importance pour nous, c’était celle où nous nous arrêtions le plus souvent pour parler de nos vies respectives. Le bureau des confidences de Shana et Billie. Nous avions même forgées nos initiales dans un bois de la seconde rangée près des bouquins de science-fiction. Notre coin favori. Ce qu’il manquait était juste une coupe de champagne alors que j’allais vers la rangée de mes talons foulant la moquette. Je me penchais pour m’assoir sur le sol tandis que je regardant à la hauteur de mes pieds, juste en face, nos initiales encore là. Je souriais doucement en les caressant avec le bout de mes chaussures. Je penchais doucement la tête à ce souvenir qui me revenait. Je me sentais tellement différente qu’à cette époque, tellement. Je me sentais plus sûre de moi. C’était assez dingue à dire mais les années changeaient bien plus qu’on ne l’aurait pensée à l’époque. J’avais peur de comment je serais dans 5 années. Une question qu’on pose souvent mais au final ? On n’a jamais la bonne réponse. Je croisais les jambes, fermant les yeux et tentant de sentir l’odeur des vieux livres. Je souriais doucement.

16 ans, lycée de Los Angeles !
Les cloches sonnent, l’heure de reprendre les cours ? Non. Ce n’était qu’une façon de fêter le fait qu’on gagnait le match de football encore une fois. Oui, encore une fois. Je souriais doucement alors que j’avais une natte assez relâchée. Mes tennis autour de mes pieds, une robe assez ample et un air fatigué sur le visage. Je n’avais pas dormi, non. J’avais passé la soirée à envoyer des messages à un garçon. Edenshaw. Ce garçon qui travaillait comme étudiant avec papa. Je l’aimais. Oh oui. Même si Jared ne semblait pas vraiment l’aimer ou voir nos rapprochements d’un bon œil. Je l’aimais et même s’il était plus vieux que moi mais une ombre était au-dessus du tableau. Je le savais. Cela me rongeait. Je serrais un peu plus mon sac de cours contre moi. La peur qu’il ne s’ouvre et qu’une personne ne voit ce qu’il contenait. Un test de grossesse. Je savais que cette chose à faire semblait être la pire à mes yeux. Non. Je ne voulais pas le sortir et devoir le faire. Je relevais le regard vers les toilettes de la bibliothèque du lycée. Le sigle d’une femme pour dire qu’une demoiselle pouvait y aller me faisait de l’œil. Je détournais aussitôt le regarde en me pinçant les lèvres. Il devait être dans les alentours de 20 heures. J’avais une bonne excuse pour ne pas rentrer trop tôt. J’avais une bonne excuse pour trainer. Je paniquais et j’ignorais quoi faire. J’ignorais même ce que faisait Shana dans les couloirs. Elle m’avait dit revenir mais allait-elle revenir seule ou accompagnée ? Je n’en savais rien. J’avais cette idée en tête assez malgré moi. Le ventre tout secoué, je n’arrêtais pas de vomir en ce moment, surtout le matin. Je mangeais un peu tout ce que je voyais comme affamée, j’avais du retard et tout me semblait plus triste. J’étais différente. Un truc clochait. J’avais beau être une adolescente de 16 ans, je n’étais pas stupide. J’étais peut-être enceinte et je le savais mais comment j’allais gérer ça ? Malgré moi, j’en avais les larmes aux yeux. Je sentais mon cœur se retourner dans ma poitrine alors que j’imaginais le regard de mes parents. Encore une chose que je ne ferais pas comme ils veulent. J’en ressentais l’envie de pleurer. Et lui ? Edenshaw allait-il partir en courant ? L’adolescente en moi avait peur, elle était totalement effrayée et pourtant j’étais une jeune femme assez mature pour mon âge, je gérais tout facilement en général. J’arrivais à gérer tellement de choses et à voir le monde comme une adulte pourtant je me sentais soudainement comme une enfant effrayée. J’avais peur tout simplement. J’avais peur car je savais que je n’étais pas prête. Je n’en avais parlée à personne. Devais-je aller dans ces toilettes ? C’est au bruit de la porte de la bibliothèque qui se fermait que je me relevais soudainement pour montrer ma bouille. « J’ai cru que tu t’étais perdue ! », lui disais-je alors, doucement amusée mais pas assez pour masquer mes peurs.
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Shana B. Grimes
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mot doux de Shana B. Grimes un Dim 31 Jan - 15:21
C’est reparti pour un petit tour du côté de Los Angeles et en particulier le lycée. Lorsque j’arrive devant celui-ci, je n’ai qu’une idée en tête. Trouver les toilettes pour me changer, je ne vais tout de même pas me pointer à cette réunion en uniforme de militaire. J’aime mon métier mais, tout de même ! Donc une fois dans le couloir principal du lycée que j’ai parcouru pendant des années pendant mon adolescence. J’eus des brefs moments de nostalgie, lorsque je repasse devant mon cassier j’eus un léger sourire. Combien de temps, j’ai pu passer devant celui-ci en compagnie de Billie et d’Alban, mon premier amour. Une fois que je trouve les toilettes, je rentre dans l’une des cabines et je commence ma mission changement. J’enfile un jean avec un haut blanc à manches longues et une paire de basket. Par contre, j’ai oublié de prendre une veste… Finalement tant pis, je vais garder ma veste de militaire. Je mets me vêtement à l’intérieur de mon sac et je me regarde rapidement dans le miroir pour me maquiller légèrement. Lorsque je suis prête, je sors des toilettes pour chercher où peut bien se dérouler cette fameuse réunion. J’envoie donc un message à Billie pour savoir, et j’eus un petit sourire lorsque je vis sa réponse. La bibliothèque. Nous en avons passé du temps là-haut ! Sur le chemin de bibli, je passe devant le petit placard où j’ai passé pas mal de temps avec Alban. Je ris doucement, lorsque j’y pense Alban fut le seul homme que ma famille à accepter. Kevin n’a jamais passé et honnêtement maintenant que j’ai bien ouvert les yeux sur lui, je comprends parfaitement. La question est : est-ce que le prochain va plaire ? Honnêtement je m’en contre fiche ! Je n'ai jamais attendu à ce que ma famille accepter les hommes qui entrent dans ma vie. Lorsque je finis par entrer dans la bibliothèque, je m’empresse à trouver ma meilleure amie. Que je finis par trouver assise parterre, les yeux fermés. J’eus un léger sourire. Je pose mon gros sac un peu plus loin et je m’installe à côté de Billie. « Mademoiselle O’Connor ! » Dis-je doucement. « Je sais je suis en retard mais, j’ai dû me changer en arrivant. » Je finis par regarder un peu autour de nous et je vis nos initiales que nous avons gravées il y a quelques années. « Ils sont toujours là ! » Dis-je surprise.

16 ans, Los Angeles

L’équipe du lycée avait encore une fois gagné un match. Mais, pour être honnête, j’étais un petit peu trop occupé avec mon petit ami dans un salle de cours pour me préoccuper de cela. Enfin, si le seul truc qui me préoccupé c’était Billie qui m’attendait dans notre lieu ! Avec Alban c’était nos débuts en tant que couple et tout marchait parfaitement entre nous, même un peu trop parfaitement mais, je ne sais pas que notre couple dura tout de même quatre ans. Après un dernier baiser, ce fut avec une grimace que je lui annonçai que je devais rejoindre ma meilleure amie. C’était très important pour elle que je sois présente ce soir et je n’avais pas envie de la lâcher. Dans sans donner la véritable raison à Alban, je pris le largue pour rejoindre Billie. Surtout qu’à la base, je ne devais pas être hyper longue. Mais Alban m’a en quelque sorte pris en otage ! Une fois de retour dans la bibliothèque, je m’approche de ma meilleure amie. Elle avait essayé de prendre un air amusé mais, je peux parfaitement lire la peur sur son visage. Je m’approche d’elle et je lui réponds doucement : « non, je ne me suis pas perdue. J’ai juste un petit contre temps. » Dis-je avec un léger sourire. Je connais les doutes de Billie, je me mords doucement l’intérieur des lèvres et je finis par lui dire : « Tu es prête ? » Je pose mon regard sur les toilettes de l’endroit où nous sommes.
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mot doux de Invité ► un Mer 6 Avr - 19:43
Il y avait comme un air de passé dans cette bibliothèque. Bien sûr les choses avaient changées. Certaines étaient modernisées comme cet ordinateur qu’utilisait la bibliothécaire. Par contre les autres libre d’usage pour les étudiants étaient encore bizarrement les mêmes. C’était étrange, vraiment étrange mais étrangement bien. Bon d’accord, je blablate et je répète des mots sans fins mais dans le fond, je me sentais bizarre. Ma vie n’était pas gérable depuis ce moment enfin elle l’était à un moment si on ne grattait pas à la surface. Elle l’était. J’attendais pourtant ma meilleure amie à la même place ou je l’avais longuement attendue. Je me disais juste qu’elle était en retard mais ce n’était pas si grave. Je fermais les yeux, pensive. Une chose que je ne devrais sûrement peut-être ne pas faire mais qu’importe. Je souriais doucement en entendant la porte s’ouvrir mais surtout ses pas. Je pouvais les reconnaitre car on a tous une façon de marcher. Bon d’accord, j’abuse, je ne les reconnaissais pas mais qui oserait venir dans cette salle ? Les adolescents ne se cultivaient plus. Enfin sauf pour cultiver la sexualité mais ça, c’est une autre histoire. J’ouvrais les yeux et tournais mon regard vers elle alors qu’elle m’appelait d’une façon étrange. Avait-elle oubliée mon prénom ou me draguait-elle ? Je n’en savais rien. Je riais doucement en haussant les épaules, tapotant sur le sol pour l’inviter à venir s’installer à côté de moi. « Ce n’est pas grave ! », disais-je alors qu’elle regardait autour d’elle, je penchais la tête en fronçant les sourcils. « Bah oui, ils ne vont pas les effacer, voyons, c’est gravé ! », je riais doucement en imaginant comment on pourrait effacer une gravure. Il y avait des possibilités mais dans le fond ? Ils s’en fichaient. « Que diables faisais-tu pour arriver en retard ? », demandais-je à la jeune femme qui était ma meilleure amie. « Ne me dis pas que tu as croisé Alban… », lui disais-je en plaisantant mais le passé était tellement derrière nous. Moi je me goinfrais dans les couloirs car j’étais affamée à cause de Dawn qui grandissait dans mon bidon. Chacun ses soucis de l’époque mais c’était souvent pour ça que j’arrivais en retard quand j’étais enceinte. Après il y avait tellement de raisons qui peuvent pousser une jeune adolescente d’arriver en retard mais j’étais assez sérieuse en dehors de ma grossesse qui m’avait un peu changée à l’époque. Mais on s’en fiche. Je riais doucement en la regardant. « C’est dingue de se dire que nos vies ont totalement changées depuis qu’on a fait ces gravures… bon d’accord la mienne a pris du temps… il a fallu que mes parents… », je faisais un sourire assez triste à ce mot ! « … me renvoi ma fille comme une lettre coincée à la poste pour que je grandisse… mais… je me sens loin de cette époque ! », je riais doucement. « C’est fou ! », philosophique ? Un peu trop sur le coup mais je devais avouer que mes pensées faisaient des sprints dans ma tête. C’était comme… je ne saurais l’expliquer mais cela faisait boum boum à chercher le pourquoi du comment. Pourquoi tout avait tourné ainsi. « A l’époque, on rêvait de devenir ce qu’on pensait qu’on allait devenir… je voulais devenir la futur Picasso… », je riais doucement. « Enfin sans le côté : je meurs pour devenir célèbre… », murmurais-je. « Ou Van Gogh pour finir sourde, muette ou tout ce qu’on veut ! Je me serais coupée les oreilles ! », je plaisantais mais c’était pourtant la réalité. Au lycée, je rêvais juste de devenir peintre. J’ai rapidement réalisée que je ne pourrais pas m’occuper de mon loyer pour ça donc j’avais agrémentée mes études par une licence pour devenir professeur d’art et professeur d’histoire de l’art par après mais… elle était loin la rêveuse. Tellement loin !


16 ans, Los Angeles
L’amour du lycée n’est jamais vraiment réel. Je savais qu’Ezekiel n’était pas le garçon qu’il me fallait, il était plus vieux et j’étais plus jeune. Deux choses totalement censées quand on les met ensemble. On n’a même pas besoin de les séparer. Le fait est que je ne savais pas comment mon futur allait se découler à cause d’une simple petite boite en carton. A quoi ressemblait réellement un de ses tests ? C’était comme à la télévision ? Un bâton sur lequel j’allais fait pipi. Mes parents étaient docteurs, il suffisait pourtant de leur demander une prise de sang et c’était plus rapide mais non. Hors de questions. Leur demander de l’aide m’effrayait réellement. J’inspirais doucement, regardant alors les alentours en attendant ma meilleure amie. J’ignorais comment j’allais oser entrer dans ses toilettes. Elle allait sûrement m’y encourager ? Elle avait eu un contre temps, c’était ce qu’elle disait alors que je gardais un sourire forcé. Un peu faux le sourire mais il fallait quand même rester positive. Cela pouvait peut-être être faux ? Ou pas quand on pense aux nausées matinales qui m’habitaient et à mes gourmandises que j’avalais. Je sentais qu’un truc clochait en plus mes mamelons me faisaient mal et j’avais du retard. Loin de la classe que je pouvais avoir mais il fallait avouer que j’avais lue des choses sur le net afin de savoir ce qu’il se passait. Je me pensais malade pendant un moment mais non. Je soupirais doucement à sa question. « Non… », soufflais-je sans vraiment réfléchir deux secondes. « Ce test va peut-être changer toute ma vie et je n’ai que 16 ans… je n’ai même pas encore commencée à vivre alors non, je ne suis pas prête ! », disais-je alors que les nerfs me lâchaient un peu le temps de quelques secondes. Oui, les nerfs que je retenais ou peut-être les hormones mais qu’importe. Je devais être comme une bombe prête à exploser et je ne dis pas ça car je pense être enceinte mais par ce que mes nerfs n’étaient pas encore à leur réelle explosion. J’en avais encore. C’était juste les petites gouttes de nerfs. D’un pas décidé mais un peu… dingue, j’avançais vers la porte en prenant son bras pour l’attirer avec moi. Je ne serrais pas très fort pour ne pas lui faire trop mal. « De toute façon, on n’a plus trop le choix, je ne peux pas le faire à la maison ! », surtout par ce que c’était souvent la femme de ménage qui vidait les poubelles de ma salle de bain et je ne voulais pas réellement la laisser vider la mienne en présence d’un test de grossesse. Elle allait tout dire à mes parents pour ne pas se faire virer à coup sûr. J’ouvrais la prote et je laissais mon sac tomber sur le lavabo. Il laissait un vacarme d’un peu de tout. Le trousseau de clé, un crayon contre un stylo, une cartouche d’encre qui explosait et les cahiers ainsi que la barrette du classeur pour tenir les pages en bloc qui lâchait. Trop de bruits dans un seul sac mais j’étais trop sec avec lui en ce moment. Le pauvre. Je prenais alors la boite en l’ouvrant. « Faut le faire pour le savoir même si j’ai l’impression que je vais exploser si c’est positif ! », disais-je avec un rire amer et un sourire un peu sournois. Je sortais le bâtonnet et les instructions mais ça me semblait être du charabia. « A part faire pipi dessus, je ne sais pas comment ça fonctionne donc je vais faire pipi dessus et tu lis ? », demandais-je à ma meilleure amie avant de lui tendre le mode d’emploi.
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Shana B. Grimes
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mot doux de Shana B. Grimes un Dim 24 Avr - 13:57
Revenir dans le lycée me donne l’impression de revenir en arrière. Pas grand-chose à changer dans ces couloirs, dans les toilettes pour les filles et encore moins dans la bibliothèque. C’est vraiment bizarre de revenir dans cet endroit dont j’étais vraiment heureuse d’avoir quitté, il y a maintenant quelques années… Enfin, le lycée me manque tout de même un peu mais, je n’avais vraiment été très fan de tout ce qui est études. D’ailleurs, ce n’est pas pour un rien que je me suis aussi rapidement engagée à l’armée. Oui, je n’ai vraiment pas perdu de temps après avoir été libéré du lycée mais, ma vie à beaucoup changer. Parfois je regrette la jeune fille que j’ai pu être par le passé. Celle qui n’avait pas conscience de la réalité de la vie, qui avait un copain parfait avec une famille formidable. Maintenant mise à part Billie, je n’ai pu personne. Enfin si j’ai Brooke mais, avec elle s’est encore autre chose. Lorsque j’arrive dans la bibliothèque, sans ma tenue de militaire, je viens à faire part de ma présence à ma meilleure amie avant de venir m’installer à ses côtés. Ce fut à ce moment que je vis nos initiales encore graver dans le bois. Je regarde Billie en haussant légèrement les épaules avec un léger sourire : « Ils auraient pu remplacer l’étagère. Enfin tu me diras, rien à changer dans cette bibliothèque. J’ai limite l’impression que l’on n’a jamais quitté le lycée. » Lorsque Billie me demande ce que j’ai bien plus fait pour être en retard et par la même occasion si je n’avais pas croisé Alban. J’eus un léger sourire. J’avais justement pensé à Alban lorsque je suis arrivé dans le lycée. À croire qu’elle lit dans mes pensées mais, je ne pense pas croiser Alban aujourd’hui. Enfin cela m’étonnerait beaucoup. « Non, je n’ai malheureusement pas croisé Alban. » J’aimerais bien voir à quoi il ressemble maintenant et surtout ce qu’il est devenu. « J’ai dû quitter un peu plus tard de la base militaire et du coup je me suis changé ici. » Dis-je avec un léger rire. Je vois encore Billie se promener dans les couloirs avec son gros ventre, ce n’était pas le top d’être lycéenne pour sa grossesse mais, Billie a toujours été une bonne élève sérieuse. Alors que moi, je n’étais pas du tout sérieuse. Personne n’aurait pu croire que je me serais engagé à l’armée aussi rapidement et que j’aurais une bonne carrière en tant que militaire. C’est vrai que nos vies ont plutôt bien changé depuis l’époque du lycée. Et la mienne a encore une nouvelle fois changé car je n’ai pu Kevin dans ma vie. Enfin entre nous, je suis plutôt soulagé de né put être avec lui. C’était avec une certaine nostalgie que je médite sur les propos de ma meilleure amie. Je ne répondis pas à ce qu’elle me dit à propos de ses parents, car sur ça je suis vraiment mal placé pour en parler. Puis, j’eus un léger sourire lorsqu’elle parle des rêves qu’elle avait plus jeunes. Plus jeune j’avais dans l’idée de devenir actrice, oui vous avez bien lu ! Actrice. Mais, finalement au plus grand désespoir de ma famille est certain de mes proches, je suis devenue Militaire. « Nous avons tous eurent des rêves mais, cela ne veut pas dire que tu ne peux pas les réaliser encore maintenant. » Dis-je avec un léger sourire. « Je voulais devenir l’une des plus grandes actrices de notre génération, me marier avoir plusieurs enfants ou même en adopter. » Je hausse les épaules : « bon, j’adore mon métier. Mais je ne suis actrice et j’en ai pu envie car je suis satisfaite ainsi. Je suis célibataire car mon rythme de vie n’a pu rien à voir avec ce que je pensais et que je dois souvent garder pour moi ce que je vis en tant que militaire. Puis avoir des enfants n’est même pu envisageable à personne. Enfin pour le moment. » Dis-je avec un léger sourire. « Et pour combler le tout, je me retrouve à vivre avec ma sœur, son fiancé et mon chat. » Dis-je avec un léger rire.

LOS ANGELES, 16 ANS

Après avoir rejoint ma meilleure amie, je lui pose une question assez banale… Je ne sais même pas comment je pourrais réagir si j’avais du retard ou même des signes qui annoncent une grossesse. Nous n’avons que seize ans et à cet âge une grossesse n’a vraiment rien de bien évident. Ça nous change une vie d’avoir un enfant. Puis sans compter qu’Ezekiel est plus vieux qu’elle, puis de toute façon ce type… Enfin je ne l’aime absolument pas. Enfin bref, ce n’est qu’un détail ! Je ne sus pas vraiment quoi répondre à Billie puis sans qu'avoir vraiment le temps de comprendre celle-ci m’attire avec elle vers les toilettes. Une fois à l’intérieur, je lui réponds doucement : « Oui, vaut mieux le faire ici en effet. » Et en plus, elle n’aurait même pu le faire chez moi, car je pense que la femme de ménage aurait pensé que c’était un test de grossesse que j’aurais fait moi. Et ça m’aurait surement attiré aussi des ennuis, après mes parents m’aurait surement fait la morale mais, cela n’aurait pas duré longtemps. Je sais que mes parents ne demandent que d’avoir des petits enfants. Et pour eux Alban serait un excellent père. À croire qu’ils me voient déjà marier avec un enfant d’Alban. Enfin bref. Je laisse Billie cherche le test de grossesse dans un vacarme pas possible, une fois qu’elle l’a en main, celle-ci sort le test de sa boîte avec la notice sur laquelle elle jette un coup d’œil avant de me la donner. J’ouvre la feuille pour lire ce qu’il est écrit dessus. Je me pince l’intérieur de la lèvre en lisant, un sale tic que j’ai, puis je finis par relevé le regard vers ma meilleure amie. « Alors oui tu fais pipi dessus et lorsque c’est bon faut la poser et ne pas y toucher pendant trois minutes. » Une barre rose pas enceinte, deux barres roses enceintes… Je commence à sentir une certaine nervosité montée, ce n’est pourtant pas moi qui suis peut-être enceinte mais, bon… Billie est ma meilleure amie… « Allez file faire ce test. » Ordonnai-je à Billie sans même m’en rendre compte. Je laisse donc Billie ce rendre à l’intérieur de la toilette, quant à moi, je viens m’adossai contre la paroi froide du mur en carrelage. Si elle est enceinte, beaucoup de choses vont changer mais certainement pas mon amitié pour elle.
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mot doux de Invité ► un Sam 30 Juil - 20:42
Les choses avaient-elles changées dans la pièce. Tout changeait à commencer des livres plus récents mais encore des ordinateurs sûrement plus neufs et plus rapide. Je tournais le regard vers les machines qu’ils avaient maintenant. Oui, c’était clairement différent mais je savais qu’une part de vérité était dans les mots de ma meilleure amie. Rien n’avait changé dans l’atmosphère que l’on ressentait en étant dans cette pièce. C’était dans l’air plus que dans les meubles. Cette impression qu’on revient en arrière sans avance. J’inspirais doucement en penchant la tête. Je regardais attentivement mes pieds, tournant mon regard vers elle après avoir été nostalgique de quelques mois sur mes rêves. Oui, c’était bien ça. Mes rêves. Je m’étais évadée de rapides mots sur les choses que j’avais laissées derrière moi mais que j’aurais pu obtenir tout de même. Dans le fond, je faisais ce que je voulais donc je m’en sortais assez bien. Je tournais le regard vers elle quand elle disait qu’on pouvait toujours réaliser mes rêves. Je ne voulais plus devenir Picasso ou VanGohg surtout pour les mauvais côté de la chose. Devoir mourir pour être connue ou finir folle et suicidaire. Dans le fond, mes rêves étaient mieux maintenant. Je l’écoutais dire qu’elle voulait devenir actrice et je riais aux souvenirs que ça me ramenait. Je la laissais terminer en riant doucement quand elle parlait de vivre avec sa sœur. « Tu sais, tu peux vivre avec ta meilleure amie et ses enfants aussi ! », lâchais-je simplement alors que c’était vrai. Pourquoi s’enfermer dans un passé tandis que l’on peut clairement avancer. Je savais pertinemment que vivre avec mes enfants et moi n’était pas non plus un grand bond dans son avenir mais bon. Cela m’amusait l’idée de la voir réveillée par des coups de pieds d’un bébé qui s’est installé pour la sieste. Mais chut. Je soupirais doucement, me redressant pour attraper mes genoux que je ramenais à mon buste en tournant le regard vers elle. « Je ne veux plus de ces rêves… », disais-je simplement. « Quand on devient maman… enfin quand j’étais enceinte de Dawn même… je commençais déjà à penser à d’autres choses… m’enfouir avec elle mais je n’en avais pas le courage et après quand je suis vraiment devenue maman… la peinture n’était plus mon but… Je n’ai pas besoin de revenir à mes anciens rêvent mais juste à leurs rêves ! », rajoutais-je en haussant les épaules tout en sachant que mon rêve était simplement d’être épanouie en ce moment. « De toute façon, je ne suis pas loin d’avoir réalisée mes rêves en enseignant l’art… Je ne suis peut-être pas connue pour mon art mais je suis respectée en tant qu’actrice. Je ne vends peut-être pas mes toiles assez chères pour vivre dans l’or mais j’en vends… », je riais doucement. « Je n’ai pas à me plaindre mais c’est affolant comment on pense autrement en grandissant puis en passant tu n’as pas à te priver de tout ça à cause de ton métier… au contraire, tu dois souffler et l’oublier une fois à Pasadena pour t’ouvrir à un monde normal. Je connais des militaires qui ont des enfants ! », disais-je simplement comme si je lui remontais les brettelles enfin comme si je tentais de lui enlever ces idées préconçues de l’esprit. « Tu te prives de trop de choses à cause de ton métier, tu ne bosses pas pour Hitler mais pour les Etats-Unis ! », disais-je en riant doucement. Mais bon, il fallait qu’on retourner à la réunion ce que Shelby ne manquait pas de venir nous rappeler en venant dans la salle. Elle nous interrompait et nous trainant presque par la peau du cul. Oh non, pas cette Shelby que je détestais tellement.


LOS ANGELES, 16 ANS

Il y a toujours un moment dans notre vie ou l’on doit faire ce test. Toujours. On ne sait jamais s’il est positif ou pas. Je ne savais pas s’il était positif ou pas et après tout ? Je ne savais même pas si je voulais le savoir. J’étais bien trop jeune même si pour les statistiques, c’était de plus en plus courant de tomber enceinte à 15 mais je n’en avais rien à foutre des statistiques. Je ne voulais pas d’enfants aussi jeunes car je savais que mes parents allaient piquer une crise et Ezekiel ? Mon dieu mais lui. Je ne savais même pas s’il allait rester avec moi ou pas. J’étais perdue car je ne voulais pas le perdre. C’était la seule chose que je pensais. Je me voyais bien maman mais pas maintenant. J’étais jeune et je voulais rester jeune encore longtemps avant de donner le sein par exemple. Je savais aussi que mes parents allaient me sortir du lycée pour me cacher des « on dit », je savais tellement de choses qui me donnait envie de jeter ce test dans l’oubli. Je l’écoutais me dire comment faire après qu’elle ait regardé le mode d’emploi et cela me semblait tellement plus loin qu’un voyage outre-Atlantique en avion. Je soupirais doucement quand elle m’ordonnait de le faire. Punaise, elle déchirerait à l’armée car elle me parlait comme si j’étais un bon petit soldat. Enfin presque ça. Je n’étais pas réellement un soldat mais pas si loin. J’allais dans la toilette avec le test. Je me mettais gracieusement dans plusieurs positions. « Mais ils disent pas comment faire pipi enfin comment bien viser ? », je ne voulais clairement pas en avoir sur les doigts. C’est dégoutant quand même. Je savais pertinemment que je n’étais pas prête à le faire alors qu’en plus fallait le faire sans avoir les conseils d’une personne qui l’a déjà fait. Comme maman par exemple. Oh je me demandais dans quelle position… elle l’avait fait pour moi. J’étais presque en train de me demander : comment maman aurait-elle fait pipi sur un test de grossesse. J’en riais doucement. « Comment nos mères ont fait ? Je te jure, j’imagine trop la tienne se punir d’avoir pissée sur ses doigts ! », ah les adolescent quand même tellement. Mais tellement. Je riais doucement à ma connerie et je pissais enfin sur le test. On pouvait entendre le bruit du liquide sur la cuvette qui faisait des splash tellement gracieux pour une fille. « Erk… », disais-je alors que je sentais le pipi sur un de mes doigts. Il a intérêt à être négatif quoique pour la peine, positif… je ne l’aurais pas fait pour rien. Je posais alors le bâton sur le haut de la toilette, le petit mur entre les deux. Je me rhabillais en boutonnant mon jeans. Je pouvais sentir mon ventre un peu plus rond, un peu plus gonflé depuis quelques temps. Je priais pour juste avoir pris du poids. J’ouvrais la porte et j’allais me rincer les mains avant de regarder Shana avec une moue. « Je déteste faire des tests de grossesse autant que je le dise directement… je n’en ferais plus jamais de ma vie… », disais-je tandis que je haïssais avoir les mains sales. Oh oui. Ce n’était même pas une haine, c’était pire. Il n’y avait que la peinture que je supportais et c’était étrange pour beaucoup de personnes d’ailleurs. C’est quand un bruit de clé se fit entendre dans la bibliothéque que je retournais dans les toilettes attraper le test pour le planquer sous mon haut. Je reprenais mon sac et je planquais la boite dans celui-ci. « Merde… faut qu’on soit… normal ! », disais-je avant de relever mon haut tandis que je voyais qu’il était positif. Je relevais mon regard vers Shana en étant paniquée. « Je suis enceinte ! », disais-je alors que je lui tendais le test peut avant que la bibliothécaire rentre. Je baissais mon haut et nous sortions comme si de rien n’était mais… j’avais le teint pâle. Je venais d’apprendre que ma vie allait changer.

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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !

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mot doux de Invité ► un Sam 30 Juil - 20:44
Pearl L. Flores-Davidson a écrit:
Les choses avaient-elles changées dans la pièce. Tout changeait à commencer des livres plus récents mais encore des ordinateurs sûrement plus neufs et plus rapide. Je tournais le regard vers les machines qu’ils avaient maintenant. Oui, c’était clairement différent mais je savais qu’une part de vérité était dans les mots de ma meilleure amie. Rien n’avait changé dans l’atmosphère que l’on ressentait en étant dans cette pièce. C’était dans l’air plus que dans les meubles. Cette impression qu’on revient en arrière sans avance. J’inspirais doucement en penchant la tête. Je regardais attentivement mes pieds, tournant mon regard vers elle après avoir été nostalgique de quelques mois sur mes rêves. Oui, c’était bien ça. Mes rêves. Je m’étais évadée de rapides mots sur les choses que j’avais laissées derrière moi mais que j’aurais pu obtenir tout de même. Dans le fond, je faisais ce que je voulais donc je m’en sortais assez bien. Je tournais le regard vers elle quand elle disait qu’on pouvait toujours réaliser mes rêves. Je ne voulais plus devenir Picasso ou VanGohg surtout pour les mauvais côté de la chose. Devoir mourir pour être connue ou finir folle et suicidaire. Dans le fond, mes rêves étaient mieux maintenant. Je l’écoutais dire qu’elle voulait devenir actrice et je riais aux souvenirs que ça me ramenait. Je la laissais terminer en riant doucement quand elle parlait de vivre avec sa sœur. « Tu sais, tu peux vivre avec ta meilleure amie et ses enfants aussi ! », lâchais-je simplement alors que c’était vrai. Pourquoi s’enfermer dans un passé tandis que l’on peut clairement avancer. Je savais pertinemment que vivre avec mes enfants et moi n’était pas non plus un grand bond dans son avenir mais bon. Cela m’amusait l’idée de la voir réveillée par des coups de pieds d’un bébé qui s’est installé pour la sieste. Mais chut. Je soupirais doucement, me redressant pour attraper mes genoux que je ramenais à mon buste en tournant le regard vers elle. « Je ne veux plus de ces rêves… », disais-je simplement. « Quand on devient maman… enfin quand j’étais enceinte de Dawn même… je commençais déjà à penser à d’autres choses… m’enfouir avec elle mais je n’en avais pas le courage et après quand je suis vraiment devenue maman… la peinture n’était plus mon but… Je n’ai pas besoin de revenir à mes anciens rêvent mais juste à leurs rêves ! », rajoutais-je en haussant les épaules tout en sachant que mon rêve était simplement d’être épanouie en ce moment. « De toute façon, je ne suis pas loin d’avoir réalisée mes rêves en enseignant l’art… Je ne suis peut-être pas connue pour mon art mais je suis respectée en tant qu’actrice. Je ne vends peut-être pas mes toiles assez chères pour vivre dans l’or mais j’en vends… », je riais doucement. « Je n’ai pas à me plaindre mais c’est affolant comment on pense autrement en grandissant puis en passant tu n’as pas à te priver de tout ça à cause de ton métier… au contraire, tu dois souffler et l’oublier une fois à Pasadena pour t’ouvrir à un monde normal. Je connais des militaires qui ont des enfants ! », disais-je simplement comme si je lui remontais les brettelles enfin comme si je tentais de lui enlever ces idées préconçues de l’esprit. « Tu te prives de trop de choses à cause de ton métier, tu ne bosses pas pour Hitler mais pour les Etats-Unis ! », disais-je en riant doucement. Mais bon, il fallait qu’on retourner à la réunion ce que Shelby ne manquait pas de venir nous rappeler en venant dans la salle. Elle nous interrompait et nous trainant presque par la peau du cul. Oh non, pas cette Shelby que je détestais tellement.


LOS ANGELES, 16 ANS

Il y a toujours un moment dans notre vie ou l’on doit faire ce test. Toujours. On ne sait jamais s’il est positif ou pas. Je ne savais pas s’il était positif ou pas et après tout ? Je ne savais même pas si je voulais le savoir. J’étais bien trop jeune même si pour les statistiques, c’était de plus en plus courant de tomber enceinte à 15 mais je n’en avais rien à foutre des statistiques. Je ne voulais pas d’enfants aussi jeunes car je savais que mes parents allaient piquer une crise et Ezekiel ? Mon dieu mais lui. Je ne savais même pas s’il allait rester avec moi ou pas. J’étais perdue car je ne voulais pas le perdre. C’était la seule chose que je pensais. Je me voyais bien maman mais pas maintenant. J’étais jeune et je voulais rester jeune encore longtemps avant de donner le sein par exemple. Je savais aussi que mes parents allaient me sortir du lycée pour me cacher des « on dit », je savais tellement de choses qui me donnait envie de jeter ce test dans l’oubli. Je l’écoutais me dire comment faire après qu’elle ait regardé le mode d’emploi et cela me semblait tellement plus loin qu’un voyage outre-Atlantique en avion. Je soupirais doucement quand elle m’ordonnait de le faire. Punaise, elle déchirerait à l’armée car elle me parlait comme si j’étais un bon petit soldat. Enfin presque ça. Je n’étais pas réellement un soldat mais pas si loin. J’allais dans la toilette avec le test. Je me mettais gracieusement dans plusieurs positions. « Mais ils disent pas comment faire pipi enfin comment bien viser ? », je ne voulais clairement pas en avoir sur les doigts. C’est dégoutant quand même. Je savais pertinemment que je n’étais pas prête à le faire alors qu’en plus fallait le faire sans avoir les conseils d’une personne qui l’a déjà fait. Comme maman par exemple. Oh je me demandais dans quelle position… elle l’avait fait pour moi. J’étais presque en train de me demander : comment maman aurait-elle fait pipi sur un test de grossesse. J’en riais doucement. « Comment nos mères ont fait ? Je te jure, j’imagine trop la tienne se punir d’avoir pissée sur ses doigts ! », ah les adolescent quand même tellement. Mais tellement. Je riais doucement à ma connerie et je pissais enfin sur le test. On pouvait entendre le bruit du liquide sur la cuvette qui faisait des splash tellement gracieux pour une fille. « Erk… », disais-je alors que je sentais le pipi sur un de mes doigts. Il a intérêt à être négatif quoique pour la peine, positif… je ne l’aurais pas fait pour rien. Je posais alors le bâton sur le haut de la toilette, le petit mur entre les deux. Je me rhabillais en boutonnant mon jeans. Je pouvais sentir mon ventre un peu plus rond, un peu plus gonflé depuis quelques temps. Je priais pour juste avoir pris du poids. J’ouvrais la porte et j’allais me rincer les mains avant de regarder Shana avec une moue. « Je déteste faire des tests de grossesse autant que je le dise directement… je n’en ferais plus jamais de ma vie… », disais-je tandis que je haïssais avoir les mains sales. Oh oui. Ce n’était même pas une haine, c’était pire. Il n’y avait que la peinture que je supportais et c’était étrange pour beaucoup de personnes d’ailleurs. C’est quand un bruit de clé se fit entendre dans la bibliothéque que je retournais dans les toilettes attraper le test pour le planquer sous mon haut. Je reprenais mon sac et je planquais la boite dans celui-ci. « Merde… faut qu’on soit… normal ! », disais-je avant de relever mon haut tandis que je voyais qu’il était positif. Je relevais mon regard vers Shana en étant paniquée. « Je suis enceinte ! », disais-je alors que je lui tendais le test peut avant que la bibliothécaire rentre. Je baissais mon haut et nous sortions comme si de rien n’était mais… j’avais le teint pâle. Je venais d’apprendre que ma vie allait changer.

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et peut-être que je te saluerais !


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