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mot doux de Invité ► un Ven 4 Sep - 22:03
aaron & ariel
You got something Call it gumption Call it anything you want Because when you play the fool now You're only fooling everyone else You're learning to love yourself !
A un moment, on regarde notre vie. On se regarde dans un miroir. Belle, blonde, vaillante. J’avais bravée tellement d’étapes. J’étais une maman enfant, une femme, une maman, une femme encore, une malade et heureuse jeune femme. Ou presque. Je n’étais pas une femme, je devais arrêter de me leurrer. Je ne me sentais pas comme telle alors que ma vie se résumait à ma famille, mon boulot et mon fils. Etais-je brisée ? Sûrement. Je commençais à ressentir de plus en plus le besoin de braver ça. Je voulais arranger mes soucis, je voulais aimer. Je ressentais de plus en plus cette flamme qui voulait bruler pour un homme. Je ressentais de plus en plus ces frissons qui me donnaient envie de contacts charnels alors que mon corps se remettait à revivre après des mois de chimio. Je voyais la vie autrement. Je voyais la vie en couleur mais d’une façon plus belle. J’en avais marre de perdre mon temps à avoir peur. J’étais fatiguée mais d’un autre côté, j’étais effrayée à l’idée d’aller vers l’inconnu. Certains me qualifieraient de frigides mais j’étais juste brisée. J’avais mal appris le plaisir des corps. J’avais mal appris et je ne m’en souvenais même pas du jour en question. Je ne me souvenais que d’une douleur prenant aux tripes à mon réveil. Je laissais mon regard se poser sur mon reflet dans le miroir alors que je venais de m’apprêter pour aller au marché fermier. Cette douleur dans le vide de mon cœur. Un vide qui avait besoin d’être comblé. Peut-être l’était-il ? Peut-être commençait même-t-il à l’être ? Je n’en savais rien mais je ressentais le besoin d’aimer un homme. Je ressentais ce besoin de romantisme ou même d’amour. Romantique dans l’âme, je voulais être la femme que je voyais tous les jours dans la rue. Cette femme à laquelle l’on ouvre la portière pour l’aider avec galanterie à sortir. Je voulais être cette femme libérée qui pince les fesses de son fiancé par ce qu’elle n’a pas de gênes, pas de hontes. Je l’étais à moitié. Je rougissais trop rapidement comme cette pucelle qui était encore au lycée. Je fermais délicatement les yeux en me retournant avant de lâcher un soupire las. Je passais rapidement un coup de brosse dans mes cheveux déjà bien long après la chimio. Ils avaient repoussés d’une vitesse et soyeux en prime. Je quittais ma salle de bain en déambulant les escaliers avant d’aller vers le marché fermier à pieds. Nous devions utiliser moins la voiture en ce moment et je me pliais tant bien que mal à ces principes qui me gonflaient royalement. Cela m’énervait, oui. Comment travailler dans ces conditions ? Si je croise le crétin qui a décidé ainsi. Je le tue. Tout simplement. Je regardais ma montre rapidement. J’avais donné un rendez-vous à Aaron. Simplement. Tout simplement. Je voulais juste parler enfin lui parler. J’avais l’impression qu’il était le seul à réellement pouvoir m’aider. Le seul à savoir comment je pouvais être avec un homme. Pas celle qui était au lycée mais celle que j’étais devenue après mon viol. Celle qui avait été traumatisée et qui voulait réellement tenter de dépasser ça. Je savais qu’une chose clochait en moi. Je savais que j’étais cassée en mille morceaux comme une poupée de porcelaine échouée sur le sol. Je savais tant ces choses que je ne devrais pourtant pas savoir. Mes épaules couvertes d’un blazer noir, un slim blanc et un haut de la même plus blanc cassé que blanc de dash, j’inspirais en avançant vers l’entrée du marché. Je regardais quelques étales malgré moi. Le regard allant et venant. Je soupirais aussitôt alors que je me rendais compte que j’étais presque stupide à attendre un homme pour lui demander pourquoi je n’ai pas encore été capable d’avoir un homme dans ma vie. Cela peut sembler con, non ? Je riais nerveusement toute seule rien qu’en y pensant. Je passais une main dans mes cheveux et je tournais les talons en allant vers le kiosque à épices ou je devais l’attendre. Je me posais devant en regardant quelques petites épices comme la coriandre et le basilic. Cela sentait tellement bon. Je me laissais transporter par les saveurs ne sélectionnant certaines d’entre elles pour faire mon achat. Je venais chercher des réponses et j’étais prête à repartir avec des herbes.
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mot doux de Aaron B. Maccallister un Mar 3 Nov - 22:55
aaron & ariel
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Aaron était quand même bien tombé. Malgré ce que ses actions passées pouvaient sous-entendre, il n’y avait franchement rien qu’Aaron pouvait reprocher à Olivia. Sa compagne n’était pas parfaite, mais elle était belle, intelligente, marrante, bref, dans la loterie de l’amour, il avait eu pas mal de chance. C’est qu’il en avait fréquenté des filles, et certaines étaient de beaux cas ! Aujourd’hui, Aaron avait rendez-vous avec Ariel, en tout bien tout honneur. C’était anodin, mais tout ça pour dire qu’Aaron était capable de maintenir une amitié avec une femme sans que sa copine pète un câble en apprenant cette nouvelle. Aaron avait eu sa dose de petite amie à la jalousie maladive qui s’amusait à checker son téléphone et interroger ses potes pour s’assurer de la véracité de ses propres. A y réfléchir, c’était peut être ces choix romantiques peu réfléchis qui avaient amenés Aaron à avoir une attitude aussi désinvolte envers les relations sérieuses.  Lui qui n’avait jamais souhaité se prendre la tête ne s’était pas gêné à aller voir ailleurs, infligeant presque une punition à leurs craintes justifiées. Habitude qu’il n’avait malheureusement jamais perdue. Aaron pouvait espérer se racheter une certaine dignité en se promettant qu’il ne trompera plus jamais Olivia, encore moins maintenant qu’il était père et censé être un modèle pour son fils. Il faut dire que la tentation avait été tellement forte à des milliers de kilomètres d’ici, lorsqu’Olivia devenait presque un souvenir confiné aux rêves et aux écrans d’ordinateur. Aaron n’avait vu que des longs mois de solitude et une collègue prête à briser cette routine. Peut être était-ce pour ça qu’il ignorait royalement les sous-entendus lourds de sa famille l’incitant à passer la bague au doigt d’Olivia. Il y avait quelque chose de très dérangeant dans la perspective qu’il puisse briser un mariage et traîner sa famille à travers un divorce bordélique s’il venait à fauter encore une fois. Et se faire prendre cette fois. Bref. Le rendez-vous avec Ariel. Depuis leur petit échange nocturne et alcoolisé où chacun avait fait l’étalage de ses problèmes - surtout Aaron, ingrat dans ses soucis dérisoires face à ceux d’Ariel – les deux jeunes gens avaient renoués une amitié plus concrète. Quelques sms, quelques conversations,  constant sans être étouffant. Aaron suivait de près la rémission de son amie, s’en réjouissant et agrémentant à son tour les discussions de ses déboires de jeune papa. Ariel lui avait donné rendez-vous au marché. Autant dire qu’Aaron n’était pas un adepte du lieu. Quoique. Depuis la naissance de Liam, on l’avait bassiné avec le bio et l’intérêt évident que ce type s’alimentation allait avoir chez son fils, si bien qu’Aaron s’était vu obligé par occasion à venir chercher ses fruits et légumes au marché. Franchement. Loin de vouloir se donner un genre hautain, Aaron n’avait jamais de sa vie lu la composition d’un produit ou froncé du nez devant la provenance de telle ou telle chose. Si une balle perdue ne l’avait pas tuée sur le terrain, ce n’est pas les colorants et autres additifs chimiques qui allaient le faire craindre pour sa vie. Aaron était pile à  l’heure, slalomant entre petits mamies avec leurs paniers et des personnes s’étant donné pour mission de toucher tous les fruits du cageot avant d’en sélectionner un. C’est le coin des épices qui l’intéressait, et Aaron ne tarda pas à y apercevoir Ariel. « Si c’est une tentative pour m’inciter à faire la cuisine, c’est plus sur pour tout le monde que je m’abstienne » plaisanta-t-il pour annoncer sa présence, avant de la saluer.  
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mot doux de Invité ► un Dim 17 Jan - 19:04
aaron & ariel
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On peut dire tout ce qu’on veut. On peut dire même que cupidon existe. Un petit chérubin avec des ailes en couche culotte qui tire des flèches pour donner l’amour ? Autant en rire qu’y croire, je pense. On peut dire aussi que tout le monde a une âme sœur quelque part. Ou presque. C’est comme se dire que des personnes utilisent encore le verbe Calamistrer quand ils frisent leurs cheveux. Oui, autant castrer cupidon si on va par là. Plus rapidement et ça va le lanciner. Il le mérite au nombre de cœur brisé qu’il rajoute à son compteur. Petit con. Je ne savais pas si je croyais à toutes ces choses. Le coup de foudre ? Je n’en avais aucunes idées. Tellement aucunes. Je prenais une profonde inspiration en regardant ces épices que je choisissais. Les épices n’avaient sûrement pas ce problème. Elles n’avaient pas le temps de tomber amoureuse et sûrement même pas de cœur. Elles n’avaient pas d’Acédie, n’ayant même pas d’âme. Enfin je crois. Sont-elles même un dieu ? Le dieu des épices met-il enceinte aussi des épices vierges ? Mon dieu mais que pensais-je dans ce marché qui me semblait directement être un asile. Oui, j’étais à l’asile des végétaux. Sortant de ma torpeur, j’entendais les paroles de cet homme dont j’attendais la présence. Il me faisait sursauter sur le coup, un sachet d’épice entre mes doigts en virevolta dans mes mains pour atterrir sur l’étale mais malheureusement pas au bon endroit. Je le rattrapais pour le tendre au vendeur alors qu’Aaron me parlait encore. J’inspirais doucement en le regardant. « J’ai arrêtée de tenter depuis longtemps, sachiez ça monsieur ! », lui disais-je alors que je contournais un peu l’étale en pleine circumnavigation. Je devais avouer que l’étale n’était pas du tout un bateau ou une île car du coup, je suis un bateau. Ah oui, voilà pourquoi mon cœur n’est pas encore pris… je devrais être pacquebotsexuelle et pas hétérosexuelle. C’est sûrement ça le problème : je ne suis pas une femme mais un bateau. On a enfin trouvée la réponse que nous espérions tous. Enfin presque. Je souriais doucement, tournant mon regard vers lui et haussant les épaules. « Non plus sérieusement, je cherche à faire un fromage de chèvre qui ne soit pas aussi… », je fronçais les sourcils. « Vaporeux ou raturer comme le commentait Sebastian quand il était petit… on se demande pourquoi je n’en ai plus fais depuis ! », commentais-je alors que je me demandais bien parfois comment un fromage pouvait être raturé ou vaporeux mais je n’avais plus jamais tentée de faire un fromage et les épices n’étaient sûrement pas les coupables mais l’idée d’en recommencer me traversait bien trop souvent l’esprit. Je me stoppais dans ma navigation autour de l’étale et je me tournais vers lui en lui tendant le basilic. « Prépares des pennes avec du basilic frais, de l’huile et du fromage râpé, quelques morceaux de poulets bien cuit parsemé de paprika à Olivia et tu auras une nuit de folie ! », lui conseillais-je alors avec des gros yeux sur la fin. C’était sûrement l’une des rares choses parlant de sexualité que j’osais parfois dire et pourtant il m’arrivait de laisser sortir des petits trucs plus « crus » mais ça arrivait un jour sur l’an. On pouvait presque faire une croix sur la plafond. Je souriais doucement, timidement. « Non en fait, je ne suis pas là pour parler de cuisine. », je donnais au même moment un paquet de coriandre et de basilic au vendeur pour qu’il le rajoute à ma commande et j’inspirais doucement. « En fait, je ne sais pas ! », disais-je confuse. Je l’étais, j’étais confuse. Je disais ça un peu pour la première fois. Laissez ça sortir de mes pensées était sûrement comme une thérapie pour la psychologue que je suis mais en parler avec mon fils ? Non peut-être pas. Je soupirais doucement. « Je ne sais pas vraiment comment dire ça… enfin si mais… », je riais nerveusement en passant une main dans mes cheveux. Je me sentais comme une enfant qui allait demander pourquoi les garçons ont des zizis et pas les filles. Oui, voilà. Ou pourquoi les invertébrés riment avec timbrés. Je tournais mon regard aux alentours, remarquant le lougre un peu plus loin, une nouvelle construction enfin terminé. Je tournais mon regard vers le vendeur, tendant ma monnaie sans même tenter de marchander. Je préférais même avoir une tendinite que marchander. Je suis tordue. Une maman passait à ce moment un peu devant nous, me poussant avec les roues mais je ne disais rien même si elle laissait le gamin jouer avec les pelures d’orange alors que son biberon tombait presque par terre couvert de bave. Pas la peine d’approfondir sur la façon dont les parents éduquent leurs enfants. Harry Potter s’en était mieux sorti avec une tante assez étrange. Au final, les parents de maintenant abusent du vin et prennent les bébés pour des arbustes. Pousses sous terre, ça pose moins de problèmes pendant que maman boit un Xérès. Et oui. Je soupirais doucement en levant les yeux. « Bon… la raison est : pourquoi mon cœur et toutes les choses en moi qui devrait me faire coucher avec un homme qui me ferait ce plat semble dans un cercueil… suis-je un handicapé ? », demandais-je avec un air sérieux même si cette phrase n’avait ni queue, ni tête. Mais après tout, je n’avais pas plus les queues en tête. Je parle de file d’attente, cochons. Enfin peut-être pas. Je prenais le paquet d’épices et je déambulais, le regardant pour l’inviter à me suivre. « Suis-je une handicapée du cœur et… des hormones sexuels ou… alors ? », demandais-je à mon amie qui avait parfois été bien plus mais sans sentiments, juste des tests et peut-être une attirance ? Dans le fond, je ne savais tellement pas faire la différence comme une enfant qui découvre l’amour. J’étais brisée, rien de nouveau mais j’étais en rébellion, j’en avais marre d’être en morceau et de laisser mon cœur prendre la poussière depuis ce fichu bal de promo et pourquoi n’aurais-je pas non plus droit à ce bonheur d’un baiser ?
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Aaron B. Maccallister
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mot doux de Aaron B. Maccallister un Sam 30 Jan - 16:25
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C’était différent. De traîner avec Ariel, ancienne relation devenue véritable amie, dans un endroit assez insolite de sa perspective. Il n’avait aucune idée de la tournure qu’allait prendre la sortie, s’il s’agissait juste d’un moment de courtoisie partagée ou si Ariel souhaitait lui faire voir ou lui dire quelque chose de particulier. L’un dans l’autre, il estimait que ce n’était pas du temps perdu. Si en rentrant Pasadena il n’avait pas été très enclin à renouer des relations un peu plus profondes avec ses amies, c’est parce qu’il n’en voyait pas l’intérêt avec la menace d’être renvoyé sur le terrain. Mais cela faisait maintenant un peu plus d’un an qu’il entraînait les nouvelles recrues à la base de Pasadena et il devait faire du bon travail puisqu’on ne lui avait pas encore parlé d’un éventuel déploiement en sol étranger. Aaron savait que la chose pouvait tomber à n’importe quel moment, mais il avait décidé d’arrêter de se trouver des excuses et de profiter pleinement de sa ville natale tant qu’il en avait encore le temps. Aaron n’avait pas voulu faire peur à Ariel, mais la jeune femme sursauta en attendant sa voix, lâchant prise sur ce qu’elle avait dans la main. Elle s’en remit bien vite, répondant à sa remarque aussitôt. « C’est plus sage en effet » dit-il un sourire aux lèvres. Aaron la suivit lorsqu’elle tourna autour de l’étale, cherchant quelque chose de particulier apparemment. Le jeune homme laissait son regard survoler les nombreuses épices, ignorant le nom de la plupart mais appréciant l’arôme qui s’en dégageait. Ariel partagea avec lui son dilemme culinaire, et Aaron n’aurait pu être plus au-delà de son champ d’expertise. « Je ne peux vraiment pas t’aider là-dessus! Mais tu connais les enfants, ils aiment être difficiles pour le plaisir de la chose » renchérit-il. Écoutez-le celui-là, à jouer l’expert. Eh, il arrivait à Liam d’être difficile. Bien sûr, Aaron n’avait aucune implication dans ce qui finissait dans son assiette. A part réchauffer des choses toutes prêtes, Aaron ne se faisait pas confiance pour tenter de nourrir par lui-même son fils. D’ici là qu’il l’empoisonne ! Et le bébé était trop petit pour consommer les quelques plats qu’Aaron était capable de préparer correctement. Rien de très sain et organique non plus. En attendant, le bébé avait hérité du caractère de ses parents, et n’hésitait pas à faire le difficile devant quelque chose d’aussi inoffensif qu’une purée de petit pois. Le sale môme. Aaron n’était pas réputé pour être patient, et il avait dû faire preuve d’un grand sang-froid lorsque son fils tournait la tête et grimaçait à chaque fois qu’il approchait la cuillère de sa bouche. Aaron attrapa le basilic que lui tendait Ariel, haussant un sourcil interrogateur. Il lâcha un petit rire devant sa réponse. « Il va falloir que tu me mettes ça détaillé par écrit si tu veux pas que je foutes le feu à ma cuisine », mais dit comme ça, ça avait l’air délicieux. « Et qui te dis que j’ai besoin de l’impressionner par ma cuisine pour passer une nuit de folie ? » répondit-il avec un sourire en coin. La conversation légère et taquine qui s’installait était si naturelle et agréable qu’Aaron fut presque surpris de la voir tourner sérieuse soudainement. Ah, donc il y avait bien une raison particulière à sa présence ici. Aaron tourna un visage attentif vers son ami, se montrant patient et enclin à l’écouter. S’il y avait quelque chose qui la tracassait et qu’il pouvait aider, alors il allait s’en faire un plaisir. Elle semblait confuse, ne trouvant pas ses mots, et Aaron préféra attendre silencieusement pour ne pas la brusquer ou la décourager. En toute honnêteté il fut très surpris par ses mots. Il ne s’attendait pas du tout à ça et il ne comprenait pas d’où venait ces doutes. Aaron n’était pas sûr d’être le mieux placé pour répondre à cette question, mais il refusait qu’Ariel continue à penser de la sorte à son propos. « De quoi tu parles Ariel ? » dit-il doucement. « Il n’y a rien qui cloche chez toi. Absolument rien. ». Aaron était bien placé pour le savoir, il avait craqué pour elle à l’époque. Alors oui ce n’était pas très sérieux, oui ils étaient jeunes et ça n’avait pas duré, mais Ariel n’avait pas été le problème.
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mot doux de Invité ► un Mar 1 Mar - 0:52
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Les enfants sont parfois connus pour développer leurs gouts. Je veux, je ne veux pas. Une danse que mènent souvent les adultes entre eux. Je t’aime, je ne t’aime pas. Pourquoi nous n’y arrivons pas comme des enfants ? Et pourquoi pas après tout. Un sourire, voilà tout ce que je dessinais sur mon visage. Ils aiment être difficile c’est vrai mais à 13 ans c’est tellement différent. Ce sujet était complexe que je m’éloignais en lui proposant le basilic. Un produit que l’on pourrait penser classique comme le poivre à force de temps mais je voulais toujours lui chercher son originalité. Maman me disait toujours… oh non et oublions maman. Je devais aller de l’avant et arrêter de rester dans le passé. Que penseraient-ils ? Mes parents décédés depuis bien plus de 17 années ? Que penseraient-ils de ce que nous sommes devenues ? Je n’arrêtais pas de me poser la question parfois. Je savais que je devais arrêter. De toute façon, soyons francs, je me pose bien trop de questions en général donc pourquoi vouloir arrêter de m’en poser qu’une seule ? Je riais quand il me disait de mettre ça en détail. Mon dieu, il ne voyait pas tout ce qui me passait par la tête pour une simple conversation autour d’herbes délicates aux saveurs de Provence. « Pauvre cuisine ! », commentais-je sans réellement avoir de but sauf de le taquiner. Je fronçais les sourcils. « C’est vrai qui me dit mais certains n’en ont pas avec moi-même s’ils cuisinent bien… », je riais cette fois nerveusement car c’était vrai. Oui, les hommes n’avaient jamais le droit à une nuit de folie avec moi. Enfin rarement et encore… j’étais parfois tellement mal à l’aise que ça n’allait jamais au bout. Non, jamais. J’étais pétrifiée à l’idée d’aller de l’avant. Trop de questions, trop de passé. Trop de choses dans l’esprit, trop d’histoire que je voulais éloigner. Pas douée la fille. Mais voilà le moment très précis des confidences. Des mots qu’on pourrait partager avec un homme sur l’oreiller. Non pas moi. Je le faisais au-dessus des herbes sur le marché. De toute façon Aaron n’était pas sur le marché et je ne m’imaginais pas détruire une famille. Il était surtout le meilleur à pouvoir écouter cette conversation. L’homme qui depuis mon viol avait été le plus proche de moi. Oui, lui. Il ne semblait pas savoir de quoi je parlais assez… bizarrement tout de même mais avec mon passé, je me devais de me poser des questions. Oh oui. Cela me semblait tellement logique que j’en soupirais quand il me disait que rien ne clochait chez moi. Je tournais mon regard vers lui en plongeant mes yeux dans les siens. « Tu crois ? », demandais-je alors avec sincérité. Même si je n’avais même pas moi-même idée de comment je pouvais être sincère en lui demandant s’il y croyait. « Depuis… enfin depuis presque toujours… », Autant que je n’aille pas trop dans les détails en public et mes mains parlaient beaucoup de ma confusion, se baladant dans l’air comme pour braser. Gentille la main mais si elle pouvait rester en place. Non. J’étais trop nerveuse. J’avais besoin de la balancer partout. Dans les airs, à gauche, à droite. Partout. « Je n’ai jamais eue la sensation d’aimer bien sûr je ne sais même plus à quoi ça ressemble… Je n’ai jamais vraiment eue une vraie relation avec un homme… et non ce n’est pas par ce que je suis maman. Mon fils n’effraie pas les hommes en général… », je riais nerveusement. « Il ne les torture pas… non, je les éloigne car j’ai cette fichue… », m’énervant contre moi-même, je laissais mes mains s’exprimer de mes émotions. Je n’arrivais juste pas à sortir ces mots qui restaient clairement coincé entre mes deux lèvres. « J’ai envie d’avancer. J’en ai envie, j’ai envie… d’être comme toutes ces femmes… », ma main montrait les alentours. « Aller à un rencard, me faire belle, avoir des chandelles à allumer, mettre de la belle lingerie… », je riais doucement. « Prendre mon pied… », je fronçais les sourcils. « Et parfois avec mes idées dans la tête… J’aurais besoin de me lâcher un bon coup mais trêve de plaisanterie… », je n’arrivais même pas à avoir l’impression d’être drôle sur le coup. Je ne savais même pas si j’en avais besoin. « J’ai envie de me mettre dans la course… J’ai l’impression d’être encore cette adolescente qui s’est réveillée dans un fichu motel meurtrie et surtout incapable de n’être autre chose qu’une loque depuis qui se renferme dans sa vie de maman… dans son job et… s’interdit d’être une femme et de grandir ! », je venais de dire tout ça comme on laisse échapper bien trop de mots. Confuse ? Un peu mais pas tellement. Je savais avec qui je pouvais en parler et avec qui je ne devais pas. « Aaron… il y a un truc qui cloche chez moi et on le sait tous les deux. », finissais-je par dire en haussant les épaules. « Mais je suis épuisée d’avoir cette sensation de faire du surplace. », annonçais-je en soupirant. « Je suis incapable de même savoir si je suis douée pour draguer de pleins grès pas juste par ce que c’est un job ou je dois jouer la comédie. Je suis incapable de savoir comment être à l’aise et moi-même dans une situation avec un homme. », je soupirais doucement avant de lever les yeux. « Et plus j’en rajoute, plus je me sens pitoyable ! », bon bah ça c’est dit au moins. Je ne prenais pas des gants avec moi-même. Non. Des choses clochaient et j’étais prête à les résoudre mais j’avais toujours cette petite pointe. Cette frayeur. Celle d’une femme faussement fragile. J’inspirais doucement en baissant le regard vers le paquet que j’avais en main et le vendeur me rendait à ce moment-là ma monnaie. Je la prenais assez distraite mais je reposais mon attention sur mon ami.
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mot doux de Aaron B. Maccallister un Sam 2 Avr - 16:24
aaron & ariel
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« Ne t'inquiètes pas, la cuisine et moi on a un accord commun, on s'ignore mutuellement » répondit-il histoire de garder l'humeur bon enfant qui régnait, tandis qu'Aaron sentait qu'Ariel n'avait pas vraiment la tête à ça. Cela se trahissait par la tension de ses épaules et les lignes de son visage. Il y avait quelque chose qui la tracassait et cela se ressentait. Mais Aaron n'allait pas la brusquer et être celui qui fait basculer la conversation. La remarque qui venait ensuite laissait déjà une trace un peu plus sombre dans la discussion. Il y avait tellement de manière d'interpréter la chose, mais Aaron savait qu'Ariel ne jouait pas la femme difficile. Non, son aveux trahissait un malaise, voire une profonde solitude, et Aaron sentit ses propres sourcils se froncer. « Ca n'est pas un gage de bonne foi de toute manière » continua-t-il, suivant le flot. « Je suis sûr que le plus grand des psychopathes est un excellent cuisinier ». Mais Aaron n'était pas doué pour détourner les autres de leurs propres pensées, si bien qu'Ariel en arrivait bien vite au cœur du problème. Et Aaron ne comprenait pas. Enfin si, d'une certaine manière. Ariel lui demandait s'il y croyait vraiment et il ne répondit pas. Aaron savait que la jeune femme avait un passé difficile, que garder la tête haute et aller de l'avant ne devait pas être simple, mais qui était-il pour vraiment comprendre? Il n'était pas une femme et jouissait de l'avantage naturel que sa biologie lui procurait. Il n'était pas non plus dans la tête d'Ariel, à comprendre la moindre de ses angoisses et réticences. Il n'était pas non plus perdu dans l'inquiétude de trouver le grand amour et de s'imprégner du sens d'une telle chose. Aaron se sentait comme une vulgaire parodie à côté d'elle. Lui n'avait jamais cherché de vrai relation. Il n'en avait d'ailleurs eu qu'une seule, celle qu'il vivait en ce moment même avec Olivia, et encore une fois il ne l'avait jamais vraiment cherché. Il ne s'était pas vraiment attendu à ce que cela dure aussi longtemps avec elle, et que leurs sentiments l'un pour l'autre prennent cette tournure plus profonde. Et en même temps, il avait réussis à merdre malgré tout ça. Aaron était la dernière personne à qui parler d'amour et de relations. Alors il l'a laissa s'exprimer, vider son sac. Mon Dieu, que dire. Aaron doutait de trouver les mots pour lui faire changer d'avis, pour la rendre un peu plus indulgente envers elle-même. « Tu essais peut être d'aller trop vite » dit-il après quelques moments de silence, avant de réaliser que cela ne voulait rien dire en soit. « A t'entendre, on dirait que tu veux une relation pour le simple fait d'en avoir une et d'être comme tout le monde » tenta-t-il d'expliquer sans avoir l'air de la réprimander. « Ca ne se force pas, Ariel » ajouta-t-il. « Regarde moi. J'étais tout l'opposé. Je ne voulais pas d'une relation et je me suis engagée dans une sérieuse sans vraiment m'en rendre compte ». Leur situation n'était pas le moins du monde comparable, il le savait, mais il se raccrochait aux branches comme il pouvait. « Et comment veux-tu que quelqu'un t'acceptes alors que tu n'as aucune compassion envers toi-même ». Il ne voulait pas être dur, mais il voulait lui faire comprendre qu'elle ne méritait pas de dire de telles choses à son sujet. « Tu es une femme exceptionnelle Ariel, mais ça tu n'arrives pas à le voir car tu te focalises sur tout ce qui va mal. Tu dis ne pas être à l'aise avec toi même, tu parles d'en arriver à jouer la comédie....c'est la dessus que tu dois te focaliser. Apprends à t'aimer un peu plus, à te voir à ta juste valeur, et après tu verras que la recherche du grand amour n'est pas si terrible que ça ». Mon Dieu. Qu'on ne lui demande plus jamais de faire ça.  
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mot doux de Invité ► un Mar 5 Avr - 21:54
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Dans le fond, on ne peut jamais bien se figurer de comment sera notre futur quand on est adolescent. Le mien à l’époque ? Je ne saurais même pas dire comment je le voyais enfin même plus. Je n’arrivais plus à savoir ce que la personne que j’étais avant était. Enfin j’avais beau chercher mais je ne savais plus ce qu’elle voulait être. Sûrement que je voulais éviter de le savoir ? Je savais seulement que je ne voulais pas tout ce qui m’était arrivé. Qui le voudrait ? Je voulais bien les bonnes choses comme mon fils mais étais-je obligée de traverser les malheurs pour une petite dose de bonheur. Je ne savais pas vraiment ce que je disais enfin si je le savais mais tout semblait tellement flou. Je pensais trop. Ça aussi je le savais et je savais également que j’étais trop dure avec moi-même mais qu’importe. J’inspirais doucement alors qu’il me disait que j’essayais d’aller trop vite mais je n’avais rien fais. Justement, je ne faisais rien. Je ne séduisais pas, je repoussais en sachant que pour avoir une chance, il ne fallait pas repousser. Je m’étais sûrement mal exprimée et peut-être que je ne disais pas tout non plus. Je devais bien avouer cacher que des hommes m’attiraient et que je me refusais par peur. Oui, la peur. Je secouais la tête en le disant. « Je crois que je m’exprime mal alors ! », disais-je en riant nerveusement car oui, je ne voulais pas une relation que pour ça, j’en voulais une car j’en avais besoin aussi pour moi-même. Je n’étais pas heureuse, je n’étais pas épanouie. Je n’étais pas de ces personnes qui avaient la chance de se dire heureuse mais ce n’était pas ça le souci, les soucis était que je ne l’étais pas. Et j’en soupirais en l’entendant me dire que ça ne se forçait pas. Je secouais la tête à nouveau, le laissant parler et dire qu’il était l’opposé. Je le laissais me dire que je ne m’aimais pas et que je me focalisais sur ce qui n’allait pas. Bon ça, il avait en parti raison mais pas totalement. « Je sais tout ça… », disais-je alors en inspirant. « Je sais que l’amour n’est pas servi sur un plateau tout frais tout chaud et prêt à consumer. Je sais que les choses doivent venir mais ce n’est pas le souci… Je ne veux rien de rapide, je sais moi-même et tu sais sûrement ça aussi que je vais avoir besoin de temps mais j’ignore comment m’y prendre. », je soupirais doucement en passant une main sur son bras, allant à son épaule. « Je vais te dire ça rarement mais je crois que je suis enfin j’ai une personne qui me plait… et je m’efforce de faire comme si de rien n’était pourtant je pense souvent à lui et il y a aussi Liam, enfin c’était celui que j’aimais au lycée, tu dois sûrement l’avoir connu… le grand frère de Lindsy ! », disais-je en parlant de la meilleure amie qui trainait toujours avec moi quand nous étions au lycée. Elle était même assez ronde à l’époque avant de devenir canon et stupide. Elle avait changé la dernière année de lycée et me repoussait. « Il s’intéresse à moi et je le repousse en me disant que le passé… c’est le passé mais ce n’est qu’une putain d’excuse… ce n’est pas une raison de vouloir aller trop vite Aaron… ou même de vouloir forcer, ces sentiments… je les ai… et j’ai même de la chance d’en avoir pour deux hommes et même si j’ignore si c’est réciproque… je ne peux pas, je n’y arrive pas comme si j’étais terrifiée à chaque fois que je me disais : agis… sois heureuse ! », je riais doucement. « Je ne veux pas aller trop vite, je veux faire les choses bien car j’ai un fils mais je sens tout au fond de moi que je ne serais jamais totalement heureuse et certes je suis trop dure avec moi-même mais c’est par ce que je sais que c’est à cause de moi, j’ai besoin de dépasser ça… Je ne peux plus dire que c’est à cause de mon violeur, du facteur ou même… là, c’est moi la seule coupable, j’ai 31 ans… Je devrais me lancer… », soufflais-je doucement. « Et les autres, je m’en fiche car oui, j’ai 31 ans, si je voulais aller trop vite ou être comme les autres, tu ne crois pas que je serais mariée depuis des années ? Je joue la comédie pour mon boulot, pas pour le reste pas pour mes rencontres… Je joue la comédie quand je dois débusquer un homme infidèle… le reste n’est pas de la comédie… », lui demandais-je en soupirant doucement, je secouais la tête en fermant les yeux. « Tu sais quoi, oublions ça, je devrais arrêter d’en parler… et d’y penser, peut-être que ça me passera un jour ! », lui disais-je alors que j’ignorais ou j’allais aller. Non, j’ignorais car dans le fond peut-être que je n’étais juste pas prête ? Je n’en savais rien.
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mot doux de Aaron B. Maccallister un Mer 1 Juin - 20:40
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Aaron était sur sa lancée, mais plus il s’exprimait, plus les traits d'Ariel se tendait, une pointe de frustration dans son visage. Elle secouait la tête sous les mots, le laissant cependant aller jusqu'au bout de sa pensée. Aaron ne savait pas si elle n'était juste pas d'accord avec ses propos, par prête à admettre la vérité ou alors s'il avait juste complètement mis les pieds dans le plats. Aaron n'était pas la personne idéale pour ce genre de conversation. S'il savait rameuter les troupes et insuffler du courage chez ses hommes sur le terrain, réconforter et parler relations n'était pas son point fort. C'était aussi délicat avec Ariel, ils étaient sortis ensemble tout de même. Lorsqu'il eu fini, Ariel lui fit réaliser qu'il était complètement à côté de la plaque. Ok. Elle aurait franchement dû l'arrêter au milieu de sa tirade pour le corriger alors! D'un côté, Aaron était content de s'être trompé. Peut être cela voulait-il dire qu'Ariel n'avait finalement pas une si mauvaise image d'elle-même et qu'il avait juste mal compris. Elle s'expliqua alors et Aaron se sentit un instant idiot d'avoir laissé sous entendre qu'elle était naïve au point de croire toutes ces choses sur l'amour. Il fut complètement décontenancé lorsqu'elle lui avoua avoir une attirance pour quelqu'un. Et non pas une personne, mais deux apparemment! Wow, ok. Aaron fit un geste maladroit, à moitié entre un haussement d'épaule et un hochement de tête. Oui, ce nom lui disait vaguement quelque chose, sans pour autant lui apporter en mémoire un visage net. Ca n'avait pas grande importance de toute manière. Aaron croisa les bras sur sa poitrine, ne sachant pas trop quoi faire de lui-même. Loin de vouloir paraître comme un ami minable, il ne savait pas trop quoi contribuer à la conversation pour remonter le moral à Ariel. Sa première tentative avait été catastrophique et complétement inutile. « Je suis désolé » dit-il, « Je ne voulais pas sous-entendre que tu es désespérée ou quelque chose...». Ca n'était pas du tout son but. « Je n'ai pas la solution, je ne pourrais même pas tenter de me mettre à ta place » continua-t-il. Et c'était vrai. Aaron n'avait jamais été dans cette situation. Il ne s'était jamais pris la tête avec les histoires de cœur. Il n'était pas un modèle là dedans non plus. « Je pense tout de même que c'est normal d'être hésitante. Comme tu le dis, tu as un fils et tu veux être sûre de prendre la bonne décision avant de sauter le pas. ». Aaron se saisit d'une de ses mains avant d'y exercer une légère pression. « L'un de ces deux hommes serait chanceux de t'avoir. ». Aaron lui indiquerait bien de s'amuser en attendant, enchainant les rencards avec l'un et l'autre sans prise de tête ou promesse, mais Ariel avait bien plus de morale que lui alors non!  
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