STEADWORTHY, ARIEL ▬ plonges-toi dans l'océan avec moi
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sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
Venez car plus on est de fous et plus on rit, non ?
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bonjour les YFTiens
et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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STEADWORTHY, ARIEL ▬ plonges-toi dans l'océan avec moi


→ YOUR FAMILY TREE :: la naissance et les actes et vous avez une famille :: A chacun ses papiers relous :: Ils sont validés
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !

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mot doux de Invité ► un Mar 1 Sep - 15:37
ariel heaven steadworthy
You can't just let nature run wild
Brevity is the soul of wit
31 ans10.01.1984 à pasadenacélibatairehétérosexuelledétective privéje suis un inventéapple treeemily vancamp
prénom ► Ariel mais comme la petite sirène, oui ensuite Heaven. En fait officiellement, c'est Heaven mais j'ai changée à la mort de mes parents pour une raison qui ne tient qu'à moi. nom ► Steadworthy, il est compliqué à écrire mais je l'aime car c'était celui de papa et vous voyez, on y tient quand c'est un peu tout ce qui nous restes. surnom ∞ Ariel en général ou biscuit. métier ► détective privé depuis plus de  10 ans, néanmoins je travaille également comme conseillère au lycée étant diplômée à l’origine en psychologie. love ► Personne ? Pour le moment du moins mais disons qu'il y a une liste de personnes qui pourraient m'intéresser... ok, je sors. hobby ► la danse et le dessin enfin la peinture pour être plus précise mais elle aime crayonner sur des mouchoirs des petits dessins. vos enfants ► Sebastian, mon fils et Nate dont j'ai la garde pour le moment. le plus beau souvenir ► C’est mon premier noel avec Sebastian. le souvenir que vous voulez effacer ► Mon viol et c’est ironique car je ne m’en souviens techniquement pas. Cherchez pas, je suis folle. qualités ► Maternelle - fougueuse - attractive - impulsive- sensible - mystérieuse - sérieuse au boulot - courageuse- généreuse - têtue- maniaque - nerveuse - blagueuse - joviale- fêtarde - attentive- solitaire - ponctuelle mais dormeuse - rêveuse - lunatique- audacieuse - optimiste -  fonceuse - taquine – séductrice (quand elle veut) - loyale mais à certaines doses - énergique -  maladroite pour beaucoup d'occasions - romantique refoulée enfin non, elle le cache. défauts ► Peureuse à la limite de la moquerie - casse-cou - sarcastique - jalouse (cela peut arriver) - franche - tendance obstinée par moment – pas confiance en les hommes – sur la défensive. autres petites choses ► Qui moi ? Mes tics ? Mes manières ? Mes habitudes ? Oh mon dieu, j’en ai des tonnes en fait. Quand je marche sur des pavés, je les comptes et en général, mon pas doit s’y aligner sinon c’est le bordel dans ma tête. Quand je mens ce qui n’arrive que rarement, il parait que j’ai tendance à taper du pied sur le sol. Quand je vais pleurer, j’ai tendance à mettre une mèche de cheveux derrière mon oreille et détourner le regard pour fixer un point fixe. Quand je suis en réunion de famille ou n’importe, cela me stresse tellement que je fais une colonne en comptant le nombre de fois qu’une personne dit : Mais, pourquoi, parfois et les prénoms des autres mais parfois d’autres mots. C’est autant marrant en réunion de boulot qu’en réunion de famille. J’ai tendance à toujours mettre mes pantoufles parallèles l’une à côté de l’autre avant d’aller me coucher sinon ça me stresse. Quand je lis, je dois toujours avoir de la musique de fond sinon je m’ennuie. Je fronce du nez quand je ne crois pas du tout le mensonge d’une personne mais en général c’est surtout quand je fais comme si j’y croyais sinon je fronce les sourcils. Je suis très vite à cran pour des broutilles mais surtout les manies des autres, par exemple ? Ceux qui se rongent les ongles, qui mangent la bouche pleine en parlant, ceux qui laissent la porte des toilettes ouvertes, les bruits de bouches incessants, les gens qui radotent, les personnes qui se prennent pour la femme l’Oréal avec le lancer des cheveux du genre « Regardez-moi, je suis belle ! », les gens qui citent des auteurs qui n’ont mêmes pas lus. En fait, j’en passe mais tout ça pour vous dire : parfois, vous êtes idiots mais attention, je le suis aussi. M’enfin, nous sommes humains, nan ? Sinon j’ai énormément de peur. Le feu enfin pas le feu d’un briquet ou celui quand on cuisine mais le vrai feu qui vit et qui demandée l’aide d’un pompier. Les chiens, je vous jure mais c’était surtout par ce qu’un gros chien m’a coursé quand j’étais petite. Le cancer, oui, cette chose me fait peur car ça fait tellement de ravage que je me dis : ça arrive à tout le monde et ça m’est arrivé. Julia Roberts, oui, elle me fait peur. Elle garde le même sourire depuis Pretty Woman, ce n’est pas normal. Je suis sûre, elle est alien. Les fantômes, je ne crois pas en ça mais pourtant le doute persiste. Le noir… enfin non, me balader dans le noir… la nuit, ça me fout les jetons sinon éteindre la lumière, ça passe. Les souris et les insectes. Oui, moquez-vous mais j’ai horreur de ça. Je vous l’assure. Les films d’horreur. Je suis pire que pétrifiée devant. Bon, ça ce ne sont que des mini peurs qui me font sursauter mais la pire c’est l’arachnophobie. Là, c’est horrible. Enfin voilà, un peu de moi mais ce n’est point tout. Cependant, j’aime beaucoup cuisiner, je m’en sors plutôt bien. J’aime aussi passer 5 heures à faire un gâteau qui finira par être mangé en 30 minutes. J’aime m’occuper de ma famille et me couper en 4 pour eux. J’aime beaucoup les plats italiens mais en fait, j’aime tous les plats. Je peux passer 15 heures par jour à danser mais surtout sur les danses de salon. J’ai fait 10 ans de danse professionnelle quand j’étais petite. J’ai toujours été une élève sérieuse, à la limite de l’intello mais cela ne fut qu’un temps. Je tiens très peu l’alcool, voire pas du tout à vrai dire. J’ai du diabète avec de l’insuline à consommer presque tous les jours. Je suis aussi surfeuse, j’ai été une championne dans les juniors vers mes 12 ans mais j’ai abandonnée peu après la mort de mes parents pour reprendre dernièrement après la leucémie.
Qu'aimes-tu en particulier ? J’aime faire mon jogging dans la soirée voir la nuit quand je n’arrive pas à dormir. J’aime beaucoup les fruits et les légumes. Je mange beaucoup de chocolat et je me bats parfois. Je suis accroc à la caféine et surtout aux cafés de chez starbuck. Je suis cinéphile donc j’aime beaucoup les films. Je peux rester devant un feu de cheminé avec juste un peu de musique sans m’ennuyer. J’aime beaucoup qu’on soit honnête. J’aime mon boulot mais surtout quand cela concerne des trucs loufoques et pas contre la loi. J’aime beaucoup quand je vais dans les fêtes foraines et je surkiff la barbe à papa ce qui peut paraitre dingue mais j’en deviens rapidement accro. J’en prends toujours quand je passe devant une fête foraine. C’est plus fort que moi, c’est effrayant même. J’aime la danse de salon et les ballerines. J’ai le surf et surtout le matin d’un été. J’en pratique parfois en hiver mais bon dieu qu’est-ce qu’on y caille mais bon… on est en Californie après tout. Que détestes-tu en particulier ? Je n’aime pas les choux rouges. Je n’aime pas les chiens, les lapines, Pretty Woman et qu’on me parle des citrouilles. J’ai horreur du soir d’Halloween. Je n’aime pas qu’on me fasse peur et pourtant ça amuse tout le monde. Je n’aime pas être dans le noir même si ce n’est qu’une simple petite frayeur depuis l’enfance. Je n’aime pas regarder des films d’horreur toute seule. Je n’aime pas quand on drague mon fils, sisi, c’est le mien. Je n’aime pas quand on me dit que c’est compliqué et c’est nouveau ça. Je n’aime pas qu’on me drague quand je ne me sens pas en sécurité. Je n’aime pas les personnes impolies. Je n’aime pas trop quand des inconnus me parlent. Je n’aime pas les personnes trop bavardes. Je n’aime pas qu’on me juge. Je n’aime pas parler de moi. Punaise, je n’aime pas beaucoup de choses.
Te considères-tu proche de ta famille ? Dans mon cas, c’est un peu compliqué. Pendant plus de 12 ans, je n’ai eue des contacts qu’avec une de mes sœurs et parfois ma cousine mais encore. Disons que c’était un éloignement dont je n’avais pas besoin mais qui me simplifiait la vie. J’ai toujours fuis les problèmes et l’évidence.  Je suis pourtant de retour depuis un peu moins de deux ans et je me suis rapprochée de ma famille. Une période de ma vie a aidée surtout mais bon. Il faut avouer qu’avoir enfin levée le voile sur les raisons de mon départ aidait aussi. Je crois que ça m’a rapprochée d’eux de savoir qu’ils savent que j’ai été violée et comment Sebastian est né mais aussi le pourquoi de mon départ. J’ai encore du boulot à faire pour m’en rapprocher plus mais je compte bien y arriver. Avoir la leucémie m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses notamment sur le fait que malgré tout ce sont des personnes qui m’aiment. Et la perte de Stefan m’a donnée envie d’être comme à celle de mes parents : leur sœur. Es-tu heureuse d'avoir fondé une famille ? Etant donné que je suis déjà maman d’un petit garçon, j’ai déjà fondée une famille un peu malgré moi. Je n’avais pas ça en tête. Je n’avais même pas été prête pour faire « l’amour », je n’avais même pas fais l’amour que ça m’était tombé dessus. Je crois que je suis heureuse maintenant mais quand je suis tombée enceinte, c’était plus douloureux psychiquement pour moi qu’autre chose. C’était comme un fléau mais au final ? J’aime être maman, j’aime mon fils et j’aime pouvoir garder l’idée d’avoir dans le futur la chance d’agrandir cette famille même si j’ai un blocage affectif avec les hommes. Je garde encore espoir et j’en ai besoin.  Vis-tu toujours chez tes parents ? Nop surtout qu’ils sont mort quand j’avais 14 ans donc j’aurais un peu de mal mais j’ai vécue chez Granny donc ma grand-mère et puis dans un studio à Los Angeles que j’avais finie par acheter et que j’ai encore au cas si vous voulez un weekend entre amoureux dans cette ville voisine. Sinon depuis j’ai une belle villa à Pasadena. Elle est grande mais pas trop. Elle a une piscine et tout le confort dont j’avais besoin. As-tu toujours vécu à Pasadena ? Non. J’ai vécue à Los Angeles pendant 12 ans mais j’ai beaucoup voyagée pour passer quelques mois plic ploc dans d’autres pays. Je voulais voir le monde. J’ai été vivre 2 mois en Thaïlande par exemple et 5 à Paris enfin… j’ai vue d’autres pays mais les citer prendra une lune. Je dirais juste : Londres, Rome, Paris, Thaïlande, Sidney, Japon, Barcelone et Russie. Je me débrouillais comme je pouvais avec les langues sans les parler couramment à part le français. Comment définirais-tu le mot "famille" ? C’est une chose que l’on doit préserver même si l’on ne se sent pas bien. Je regretterais toujours d’avoir lâchée les miens et par moment, je m’en veux. Ayant perdue mes parents assez tôt, je sais qu’elle est l’importance de ce mot. Je me bats pour mon fils malgré les problèmes que sa conception ont engendrés en moi et parfois je le regrette, cette histoire de ma vie mais il est ma famille depuis 12 ans en plus des autres. Le mot famille est sécurité à mes yeux, confiances aussi. J’ai un peu manquée de ça quand j’étais adolescente, et même si j’ai menti à mon fils, je veux qu’il ait ses deux choses. Je ne compte pas cramer dans un feu en tout cas.
Être ajouté au bottin des métiers
Mon métier  → détective privé, conseillère
Le lieu   → cabinet + lycée
Ton pseudo   → ariel h. steadworthy
   
Code:
▬ <pris>EMILY VANCAMP</pris> → [i]ariel h. steadworthy[/i]
   
strawberry insane
   No legacy is so rich as honesty
lily26 ansougrée, belgique
fréquence de connexion ? ► tous les jours comment tu es arrivé ici ? ► par la porte d'entrée. dose d'amour ► trop d'amour. ♥
   


Dernière édition par Ariel H. Steadworthy le Jeu 1 Oct - 19:27, édité 3 fois
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mot doux de Invité ► un Mar 1 Sep - 15:37
Beware the barrenness of a busy life
   Life isn't about finding yourself. Life is about creating yourself.
   
   

▬ CHAPTER NUMBER ONE ▬
les dix commandements pour être une enfant
Un jour, tu viens au monde, l’on ne se rend pas compte que la vie est pleine de règle mais que tout dépendra de si on les respecte ou pas. Déjà… il n’y a pas une règle qui dit qu’on doit naitre tout seul ? Pourquoi naitre en triple surtout si le clonage est raté ? De la blague, je vous jure. Tout d’abord, je suis une enfant qui naquit au Texas dans un petit coin paumé entre deux vaches, une meule de foin et des santiags rouges. Quoi de plus normal ? Mais savez-vous qu’il n’est pas simple d’être une enfant ? Les gens ne s’en rendent pas compte, ils pondent et pondent mais ils ne mesurent pas combien une enfant doit avoir de l’attention. C’est sûrement pourquoi il faut s’en contenter d’un ou deux. Est-ce que j’en ai été affectée d’être accompagnée d’une ribambelle de monstre à la naissance ? Un peu. J’ai envie de vous décalquer les 5 commandements que je vous conseillerais mais aussi tout en vous racontant… le pourquoi.

quand tu ne naquis pas seule, développe ta propre personnalité – Au début, maman nous mettais toujours les mêmes vêtements par ce que nous étions des triplées mais où va le monde ? Sincèrement. Rapidement, j’en avais montré mon mécontentement. Vers 3 ans en fait mais j’étais loin d’être râleuse mais me retrouvée habillée en fée comme mes sœurs à chaque carnaval ou… enfin voilà. J’ai toujours montrée des attirances ou des gouts différents dès que j’en avais l’occasion mais aussi une certaine dépendance. J’étais celle qui lisait beaucoup de petits livres avant de dormir mais pas des trucs de princesses mais disons que je lisais des textes que maman aimait bien. J’étais celle qui aimait faire de la danse contrairement à mes sœurs mais qui s’y adonnait comme pour une passion. J’avais ma personnalité. Je ne jouais pas à la poupée mais à grimper dans les arbres ou faire du vélo. Je préparais même la citronnade à 1 dollars car ça m’occupait alors qu’elles testaient les maquilles pour enfants. Je n’étais pas pareil. J’étais le petit canard mais heureuse de l’être. quand vous êtes 8 enfants, choisis bien ton protecteur – En fait, je suis genre… la deuxième à être mise au monde enfant après mon grand-frère. Je suis plus âgée de deux heures des deux autres mais cependant cela ne fait pas de moi la plus grande, la plus puissante donc j’avais besoin d’un allié car 1 contre 2 enfin voilà. Mael, mon grand frère fut la sœur que je n’avais pas eue enfin… la quadruplée même si c’est un mec mais je me sentais plus à l’aise et il était bien plus pratique d’avoir une voix de plus pour se défendre donc cela ut ma technique pour survivre dans une famille nombreuse dès mon âge pour le comprendre. Dès que j’avais besoin d’un soutien, un réconfort, je filais vers lui. quand tu es face à un chien, coures comme si c’était Anaconda – Un soir alors que je rentrais toute seule de mon cours de danse… bon direct, je vous arrête j’avais certes… 8 ans mais je n’étais pas une gamine fragile puis c’était… de l’autre côté de la rue donc mes parents ne sont pas irresponsable, hein. Enfin bon… là, un bruit dans les buissons, un autre… et me voilà pétrifiée et coursée par un grand berger allemand qui n’était pas aussi beau qu’un clown mais qui voulait me manger mon popotin qui n’avait pourquoi pas encore eu le temps de fleurir avec l’âge. Il m’en développa une peur. Donc méfiez-vous des chiens car rappelez-vous… il est plus grand que vous quand vous êtes petits mais aussi plus fort. premier arrivé, premier servi – Et oui, les frigos sont pleins mais pendant un moment. Quand on est enfant, on comprend bien vite qu’à plusieurs et bien le nombre de bâtonnet de fromages descendait bien rapidement, trop rapidement donc c’est pourquoi il faut aller plus vite quand maman revient des courses sinon on l’a dans le baba. La vie d’enfant d’une famille nombreuse endurcie. Comme une course à la montre. L’on doit parfois se battre pour pouvoir regarder la chaine sur la danse mais tellement de choses.  la mort n’est pas que dans les livres – Il faut comprendre que s’attacher aux gens, c’est normal pour un enfant. Avoir une attache. J’avais toujours une personne pour qui j’avais une importance. Mon grand-père. J’y allais souvent quand j’étais petite enfin il ne vivait pas loin quand même mais on était proche, assez proche parfois trop proche. J’y passais mes journées et il m’apprenait à faire la pâte à pizza avec mes mains. Mamie m'apprenait à tricoter et dessiner. Granny. C’était génial mais un jour… maman m’a regardée avec un air sérieux et c’est là que j’ai compris que Pendule, notre chat n’était donc pas allé au paradis pour voir les anges mais qu’il était tout bêtement mort. En fait, je le voyais autrement quand maman m’a dit que papi était mort car elle ne m’a pas dit qu’il allait au paradis cette fois mais c’est tellement cruel. Pourquoi Granny n’avait pas le droit d’aller voir les anges ?

En conclusion, les familles nombreuses sont comme la jungle ou le lycée. T’y survis si tu montres qui tu es mais la vie aussi comme devoir se démarquer des autres si tu vis avec des clones. Dans le fond, c’était horrible mais tout aussi fantastique. Oserais-je avoir une famille nombreuse ? Surement pas autant que mes parents mais j’ai appris une leçon. Il y a toujours assez d’amour à partager dans deux cœurs.

▬ CHAPTER NUMBER TWO ▬
et un jour, tu grandies même si tu n'as pas le choix
Parlons un peu plus de l’important qui est… le moment ou toute ma vie fut bouleversée. C’était un 3 mai alors que nous étions tous allés au bowling. Je m’en souviens encore. Je portais une jupe en jeans et une chemise en lin, j’avais 14 ans et je commençais déjà à plaire aux garçons. Bien sûr, la compétition était rude avec mes deux sœurs mais heureusement les petites étaient trop jeune. Alors que Penny était dans mes bras dans l’auto que Mael conduisait… Quoiqu’attention, pause. Je ne vous ai pas présenté la famille, non ? Tout d’abord avant ma naissance arriva Mael, un grand gamin qui fut le bonheur de mes parents ensuite à quelques heures d’intervalle mais 2 ans après… nous arrivions. Moi en première donc Ariel ensuite Sophia et pour finir Sasha. Trois petites blondes mais pourtant nous ne sommes pas identiques. Heureusement car sinon je n’aurais pas survécu dans cette famille de fou. Ensuite arriva donc Holland, une petite fille qui avait 3 ans de moins que nous pour que 2 ans après arrive alors Stefan ainsi que Sam et ensuite Penny que l’on surnomme Snow. A ce jour, maman attend encore deux bébés. Des jumelles, l’une allait s’appeler Hélène et la seconde Joe. Vous avez tout suivis ? Car personnellement, je m’y perds souvent également donc. On récapitule dans l’ordre. Mael, Ariel, Sophia, Sasha, Holland, Sam, Stefan, Penny, Joe et Hélène… n’a pas survécu. Bon, il y a le compte. En gros, on ne s’ennuie jamais. Revenons ensuite à nos moutons. Oui, voilà, nous rentrons du bowling mais alors que l’on s’approchait, je pouvais sentir l’odeur du brulé. La maison était en flamme. Les pompiers arrivèrent rapidement, j’étais pétrifiée car ma maman sortait mais en mauvais état et les bébés furent sauvés enfin un seul survécu dans l’ambulance. Sean. Donc en gros, ce jour cela la fin de notre belle famille typiquement stéréotypée. Heureuse en gros. Nous voilà dont orphelins. Parfait. Ou pas. Je dis ça assez froidement mais en fait c’est pour éviter les larmes et le drame car à force d’y penser… cela pointe le bout de son nez. Bon… dès ce jour, nous n’avions plus de parents, plus de maisons… sauf celle de notre grand-mère. Une grande, très grande maison de familles qui était à Pasadena également. Elle vivait seule depuis 5 ans mais c’était tout ce qui nous restait. Mael après s’être battu avec des adultes pendant un long moment fut autorisé à être notre tuteur avec Granny enfin c’était le mot qu’il nous avait dit mais je ne comprenais pas ce que cela voulait dire. Il pouvait être le Tutuuuutuuuu de notre voiture comme celle de Oui-oui ? Bon, non, je ne pensais pas ça mais Stefan, oui. Dès ce jour, nous n’avions plus une vie aisée, nous n’étions que des survivants. Dès que j’en avais l’âge, j’avais travaillée en plus des cours. C’était bêtement un job à la station-service que j’affectionnais à l’époque car le patron était assez gentil puis j’aidais dans les cours de tutorat au lycée. Bien sûr, j’avais stoppée totalement le surf et la danse. C’était une enfance peu commune ou je me battais pour aider mon frère mais aussi combler l’absence de nos parents avec les plus petits. Je cuisinais toujours, je les habillais, je les lavais. Il fallait avouer que je ne pouvais rien attendre de mes sœurs qui n’avaient qu’un mot à tête : garçons. Il fallait avouer que cela faisait partie de mon vocabulaire mais pourtant avec moins d’importance. J’étais assez proche d’une fille au lycée. Lindsy. Elle était un peu ma meilleure amie depuis un très long moment. Nous passions beaucoup de temps ensemble à la table du déjeuner. Elle était plus rondouillette et toute mignonne. Je l’aimais beaucoup et j’aimais aussi beaucoup son frère mais chut.

Bien sûr, quand nous devenons orpheline ou enfant adulte mais que nous avons nos soucis, il ne faut pas oublier que nous avions encore des commandements. Bien entendu, nous allons faire plus rapidement : Une sœur aimante et attentionnée tu seras mais pourquoi ? Il est certaine que les plus jeunes manqueront de cette chose que nous connaissons bien souvent tous -  ou presque ce qui est triste -, l’amour parentale. Il faut donc doubler d’attention et s’occuper d’eux mais pas seulement des plus petits. Sérieuse en cours, tu resteras car vos parents ne voudraient pas qu’une fois mort… on ne vive plus. C’était important pour nous, les orphelins. J’avais peu de chance sauf si j’avais une bourse mais bon. Naïve avec les garçons, tu ne seras pas , bon je n’ai pas vraiment respectée ce commandement en craquant pour le frère de ma meilleure amie mais bon. Quand on te proposera un verre, tu refuseras mais tu auras tellement raison en fait mais ça encore, tu ne l’as pas fait. Quand le monde se met contre toi, tu fuiras mais ça c’est fait. Bon, vous devez sûrement chercher à savoir ce dont je parle pour les deux derniers points ? Mais moi aussi, je me le demande par moment car certains moments sont flous pour moi… comme effacé. Voulez-vous en savoir plus ? Moi aussi… mais je vais vous dire ce dont je me rappelle.

« Penny, tu sais ou est sa robe ? », demandait Sophia avec sa voix tellement douce à l’une de nos jeunes sœurs tandis que j’étais dans la salle de bain depuis une bonne heure. Me faire belle ? Je savais le faire mais sans excès. J’étais effacée en général. Je laissais souvent mes cheveux assez rebelles, naturel. Je ne passais pas des heures à me pomponner et je ne me maquillais jamais ou presque car à vrai dire ? Je ne savais pas vraiment comment bien le faire. Pourquoi ? Très bonne idée mais je n’étais pas une fille qui était sacrement superficielle. Là, j’avais eu une invitation au bal de promo, un type du lycée pas trop mignon mais bon, c’était comme toutes les filles qui y étaient. Pour moi, c’était une victoire contre Sasha qui en bavait bien d’être la seule à ne pas être invitée au bal, elle y allait seule avec son égo. C’était un peu la reine de notre lycée. Sophia était invitée par le voisin mais comme toujours Sophia avait un naturel tellement classe qu’elle était habituée à attirer tous les garçons mais pas spécialement pour un côté… je veux coucher avec toi mais pour : je veux te connaitre. Elle avait un mystère qu’ils voulaient tous découvrir. Quant à moi ? J’étais la fille timide qui devenait maladroite et idiote quand un homme l’approchait ou même la regardait. Le nombre de fois où je rêvassais en tombant au sol par inadvertance. « Elle est sur mon lit ! », dit la jeune fille qui avait héritée des cheveux de notre mère et de son teint mat contrairement en nous qui étions bien plus blonde. « Je vais la chercher ! », elle amenait cette robe blanche, c’était la robe de mariée de notre mère qui m’allait bien plus à moi de par ma taille qu’à Sophia. Elle nous la tendait en me regardant et regardant alors ma sœur. « Wouah ! », dit-elle avec des grands yeux, émerveillée. « Vous êtes belle ! », rien qu’à ces mots, j’en rougie en souriant. « Merci, retourne prés de Joe. C’est l’heure de son gouter ! », lui disais-je alors en finissant de m’apprêter, enfilant les boucles d’oreilles que Sophia m’avait prêtée et ensuite ma robe. « Tu es sûre que ce n’est pas dangereux de prendre celle de maman ? », disais-je à celle-ci en riant nerveusement. « Je suis maladroite… », rajoutais-je. « Je te fais confiance, Ariel. ! », me disait-elle ne me souriant, m’apaisant comme elle en avait l’habitude. C’était d’elle dont j’étais la plus proche. « Elle te va mieux qu’à moi… déjà par ce que tu as plus de poitrine, j’ai l’air d’un… », je riais doucement. « Non, tu n’as pas l’air d’une planche à pain ! », lui soufflais-je en ne comprenant toujours pas pourquoi elles avaient du mal avec leur corps tandis que je me sentais par moment tellement moche même si j’étais celle qui avait développé ses formes plus tôt. Nous avions 18 ans et nous étions normalement mal dans notre peau. C’était logique. C’est alors que Sasha frappait à la porte, me regardant avec son air hautain en détournant son regard vers Sophia. « Tu as terminée avec mon fer à lisser ? », demandait-elle en lui souriant. Une attitude tellement différente comparée à celle qu’elle avait avec moi mais je m’y faisais. Je souriais donc en regardant la jeune femme et lui tendant. « Oui, elle a terminée ! », disais-je d’un ton sarcastique en haussant les épaules avant de fermer la tirette zip de ma robe et sortir en me frayant un passage alors que je me mis à descendre les longs escaliers, trouvant donc Stefan en bas qui m’attendait en souriant. « Mael m’a donné ça avant d’aller travailler ! », disait-il en me tendant une boite avec deux fleurs à accrocher au poignet. « Il a dit que je devais vous les donner ! », rajoutait-il quand je les prenais en souriant. « Tu es jolie en tout cas ! », murmurait-il en me regardant attentivement et sortant une fleur, la blanche qui avait un peu des reflets beiges en dégradé. « Elle ira bien avec tes yeux ! », disait-il en étant toujours charmant. En fait, c’était une perle avec moi. « Merci, mon nounours ! », disais-je en souriant, c’était son surnom depuis qu’il était tout petit. « Sophia, tu es prête ? », demandais-je alors qu’elle semblait arriver. « Oui ! », répondit-elle en souriant. « Ils devraient arriver ! », et effectivement, ils allaient arriver. Je voyais alors Sasha arriver pour me tendre un collier, c’était le collier de notre mère. Elle le portait toujours en général mais elle me le tendit. « Cette robe nécessite toujours ce collier. Maman aurait voulu que tu le portes ! », me disait-elle d’un ton gentil. Je sentais qu’elle se forçait. Il arrivait souvent que Sophia la secoue pour qu’elle soit un peu plus douce, un peu plus gentille et là, je sentais que c’était clairement ce qu’il venait de se passer. Elle me l’enfilait et d’un sourire sincère, je la regardais avec une douce tendresse. « Merci ! », soufflais-je en sachant ce que ça impliquait qu’elle me donne ce bijou. Il était rare qu’il nous reste des souvenirs de nos parents car tout avait brulé mais une partie était dans cette maison comme cette robe étant donné qu’ils s’étaient mariés à Pasadena dans cette maison enfin dans le jardin et dans ce jardin néanmoins le collier était l’un des objets qu’on avait pu sauver de l’incendie, elle l’avait trouvé. Il avait de la valeur pour elle. Et c’est sur cette note que nos cavaliers arrivèrent. J’étais d’ailleurs assez stressée. Je voulais que cela soit Liam, le brother de Lindsy qui m’avait embrassé quelques jours avant mais rien, non rien. Il n’avait rien fait et même pas osé m’inviter. Il devait se foutre de moi ? C’était nouveau pour moi, tellement mais que la fête commence.

Cette soirée se déroula normalement, Sasha, une de mes triplettes fut nommée reine du bal alors qu’elle n’avait pas un seul cavalier. Que voulez-vous, on l’aime mais on ne la supporte pas. Enfin les hommes supportent ses formes mais ils n’aiment pas son caractère de cochons, presque de catins. Marie couches-toi là ? Non… c’est couches-toi sous Marie avec elle. Enfin bon, heureusement cela se passait bien de mon côté, j’avais tous mes moyens et je parlais en anglais et non en balbutiais. Il fallait avouer que je m’en sortais bien mine de rien. Tout semblait au poil, forte heureusement. La danse ? Impec mais il fallait avouer que c’était un truc que j’avais toujours maitrisée. Le pincement au cœur ? Oui, je pensais à ma mère et je voulais qu’elle soit là, vraiment. Mon père ? Aussi, je voulais qu’il l’engueule si je dépassais l’heure dite mais je n’en avais même pas. Maël était assez nul en autorité. Pourtant ce fut à peu près le couronnement que tout me semblait flou. Je ne me souvenais que de quelques visages. J’avais renversée mon verre sur une fille, ça je m’en souvenais aussi. Des bras qui m’avaient portés, ça aussi je m’en souvenais… un voyage en voiture mais après, tout était oublié. Que s’était-il passé ? Aucunes idées. J’ouvris les yeux à 8 heures du matin, les épaules réchauffées par un rayon de soleil. Les jambes engourdis, le corps qui me semblait rouillé enfin c’était comme si on m’avait roulé dessus. Je me sentais comme… enfin je ne connaissais pas cette sensation. Je me redressais, cette sensation de douleur comme si on m’avait usée, c’était désagréable. Je me sentais nue, la bretelle de ma robe déchirée abruptement. Que c’était-il passé ? C’était flou mais sûrement le plus douloureux car c’était psychologique. Savoir qu’il s’était passé un truc affreux mais ne rien savoir. C’était horrible. J’en sentais la larmichette couler le long de ma joue. Mon regard meurtri se laissant aller à la balade dans la pièce, découvrant mon shorty au sol. Je me redressais en l’attrapant et l’enfilant. Mes jambes étaient fatiguées, crevées. Je ne voulais même plus penser tellement j’en avais mal à la tête comme au cœur. Me relevant en peine pour sortir de la chambre, ne marchant pas très droit. J’avais encore la tête un peu ailleurs. J’inspirais doucement, retrouvant mes chaussures à l’entrée de la chambre. C’était un motel apparemment enfin je m’en rendais compte en ouvrant la porte alors que le soleil m’aveuglait. Je titubais, encore un peu vannée par la drogue. Et là, je sortais mon portable pour appeler Maël qui n’arrêtait pas de me téléphoner depuis 3 heures. Je répondais et là, toute ma vie changeait. A nouveau. Alors que je rentrais, je ne racontais rien à mon frère, sachant qu’il allait sûrement péter un plomb. Je voulais d’abord réfléchir. Je voulais savoir quoi faire avant, me confiant à mes deux sœurs mais me retrouvant penaude alors que Sasha me traitait de menteuse. Elles se disputaient avec Sophia ensuite, je ne pouvais pas écouter ça, je n’étais pas d’humeur. J’allais retrouver Sam dans sa chambre pour m’endormir avec celui-ci dans mes bras. J’y passais donc la journée, serrant une poupée Actionman dans les bras. La honte mais il m’avait dit qu’il me protégerait. Il fut 2 heures du matin quand je me levais. Le regardant brièvement dormir, il était si paisible mais je n’étais pas paisible. Me levant donc pour aller vers ma chambre dans mon jogging noir à capuche, j’allais attraper un sac de voyage pour y mettre tout ce que j’y trouvais, tout ce dont j’avais besoin ainsi que mes économies. Et le lendemain ? J’étais dans un car en direction de Los Angeles. Pourquoi ? J’avais été acceptée à l’université ainsi qu’avec une bourse. Mon année était complète, j’étais à l’aise. Je pouvais partir mais je ressentais aussi le besoin de partir. Quitter cette ville mais ne pas devoir affronter ce qui allait arriver. Je sentais que ça n’allait jamais se terminer sinon.

▬ CHAPTER NUMBER TREE ▬
il est difficile de refaire sa vie sans abandonner le passé
Rien n’est facile, seule dans une ville qui n’est dans le fond qu’à 10 minutes de chez moi en voiture si on va vite. Chez moi. Etais-ce réellement chez moi ? A chaque fois que je voyais la pancarte pour la direction de Pasadena, je paniquais. Je sentais toujours mon cœur s’affoler à l’idée d’y remettre les pieds. Il n’y avait que Sophia qui savait ou j’étais mais j’avais surtout besoin d’un job même si j’avais un héritage pour m’aider. Le plus dur était passé lorsque je trouvais un petit appartement à Los Angeles enfin un studio plus vite avec trois chambres mais c’était pourtant assez petit. Assez pour ma sœur et moi. Il y avait un voisin assez sympathique qui avait directement tout fait pour m’aider. Il avait même apporté son aide pour bâtir les meubles, Cole. Tout allait bien grâce à lui, j’avais l’impression qu’il était mon soutien en à peine quelques semaines. Je ne lui disais pourtant rien de vraiment extraordinaire sur moi mais il semblait s’attacher rapidement. Ce n’est par contre que 5 mois après mon départ de Pasadena que ma vie bouscula. Je devais faire une prise de sang pour l’université et c’est là qu’on me conseilla le gynécologue. J’y avais été pour apprendre que j’étais enceinte. Un déni mais court d’après eux. Mon ventre prenait un peu ses formes en quelques heures mais cela ne m’aidait pourtant pas. J’étais enceinte. J’étais enceinte en étant techniquement vierge. J’étais enceinte suite à cette nuit dont je ne me souvenais pas. Une nuit sans amour, une nuit sans plaisir. Une nuit dont on ne veut pas se souvenir. C’est dur à croire mais j’ai hais ce bébé qui grandissait en moi. Je ne pouvais pas avorter et je me refusais aussi de l’abandonner. Je ne voulais pas ça pour lui et même s’il n’était pas désiré. Je ne pouvais pas faire ça. Cole m’a beaucoup aidée mais Sophia aussi. J’avais besoin d’eux. Par chance, ma cousine m’aidait beaucoup même si elle était du côté maternel de mes parents et qu’elle vivait à Miami. Elle était présente pour moi pour elle aussi attendre un bébé et me conseiller dans un monde dont j’ignorais tout. Être maman. Je voulais l’être mais pas comme ça. Je voulais déjà coucher avec un homme… mais par ce que je le veux. Mais non. Je n’ai jamais réellement réussie à m’épanouir en amour à cause de mon passé. J’ai bien eue des hommes comme Aaron mais je coinçais. Je n’y arrivais pas. Je m’enfermais toujours sur moi-même. Du coup j’ai passée 12 ans à être une maman célibataire tout simplement. J’ai suivi mes études en psychologie à l’université de Los Angeles tout en aidant Cole dans son boulot pour arrondir mes fins de mois. Je devenais donc apprentie détective pour lui. Il m’enseignait tout et je faisais au début les petits trucs et ensuite j’avais commencée par voir grand, plus grand. Je devenais un bon atout. Il m’apprenait tout avec tellement de motivation, tellement d’attention. Nous devenions une équipe de vainqueur. Je bossais par moment avec la police aussi. Je n’y prêtais pas toujours attention quand ils me disaient de respecter la loi car parfois je ne le faisais pas. Ce qui m’aidait était justement que je n’avais rien d’un flic, rien d’une détective mais plus l’apparence d’une fille fragile et timide. C’était étrange pour certains que je sois détective mais aussi maman. Cependant je m’en fichais bien. Je commençais à être heureuse. Réellement heureuse. J’étais bien. Mais quand Cole arrêtait pour me laisser le flambeau pour aller donner des cours à Pasadena. Je l’ai suivi en retournant avec mon fils chez Granny. Je crois que dans un sens c’était la meilleure décision de ma vie tout en étant la pire car tout retournait encore dans une succession de mauvaises nouvelles.

▬ CHAPTER NUMBER FOUR ▬
parfois il ne faut pas abandonner mais il faut se battre
C’est petit à petit que les symptômes se sont présentés. D’abord c’était la tête qui tournait ensuite une fatigue intense par moment. Des vertiges en veux-tu et en voilà. Le nez qui saignait. Les gencives trop fragiles. Toutes ces choses qui nous annoncent en général qu’il y a un souci comme une aphasie par moment. On se refuse d’écouter notre corps. On se refuse de l’entendre avant qu’une personne prenne les devants et ce fut Sasha lors d’une soirée en famille. Bien sûr si ce n’était que ça. Cet homme. Celui dont je ne me souvenais pas ne trouvait pas d’autres idées que de me harceler. Me paniquer. M’effrayer. Je voulais le retrouver. C’est pourquoi avant même de savoir que j’étais malade, j’avais accepté un job au lycée. Fouiller. J’avais commencée à ouvrir mon agence de détective et me rapprocher d’un flic d’ailleurs. Oui, un flic qui m’intriguait tellement et m’attendrissait à la fois. Il avait ce petit truc qui me rendait tellement adorable avec lui alors que je ne suis pas ainsi avec les hommes. Il était différent mais je restais sur mes gardes. Mais rien ne c’était passé comme je le voulais. Rien. Mon corps souffrait. Mon corps mourait et j’avais besoin d’aider. J’avais une leucémique. Pas au stade le plus grave. Forte heureusement. Mais j’étais malade. Après quelques semaines à me battre pour ne rien montrer, je cédais à ma sœur et j’avertissais toute la famille avant de rentrer à l’hôpital sous les ordres de Sophia. C’était en décembre 2015. Oui, 3 mois d’enfer. Des mois ou mes cheveux ne poussaient pas. Des mois ou ma vie se cantonnait à une chambre stérilisée. Des mois où je ne pouvais pas continuer tout ce que j’avais à faire. Ma cousine de son côté, celle qui était enceinte en même temps que moi m’avait déclarée tutrice de ce petit garçon, il était à Pasadena et je ne pouvais même pas m’en occuper. Mon fils de son côté avait peur. Tellement peur. Il ne savait pas comment faire. J’étais effrayée aussi pourtant j’avais cette manie de ne pas affronter. Je baissais parfois les bras. Parfois non. Je me maudissais, j’en voulais à la terre entière. Jusqu’au jour où ma sœur m’annonçait un don de moelle d’une personne dont je ne connaissais pas l’identité, pas encore. J’allais la connaitre mais pas maintenant. Les semaines allaient encore être rudes et je le savais. Petit à petit, je m’en remettais. Encore fragile au début, je ne peux vraiment dire être sortie d’affaire que depuis début juin ou fin juin. Je reprends ma vie depuis 3 mois et peut-être trop rapidement… enfin pas trop rapidement mais disons que je veux rattraper le temps perdu tout en profitant de ces choses qui s’offrent à moi. Tout ça. Tout ça. Bien sûr, maintenant que Sebastian connait l’histoire de sa naissance, ma vie n’en est pas plus rose mais je suis fatiguée de n’être qu’une maman… j’ai envie de plus. J’ai envie d’être aimée. Et c’est difficile d’y arriver car je sais que je bloque. Je sais que j’ai du mal à accepter l’amour. C’est con. Tellement con et pourtant on comprend le pourquoi mais j’ai besoin d’être une femme. Je dois sans nul doute aussi m'occuper de Nate et Sebastian et j'aime ça mais... depuis que je vis seule, c'est d'autant plus difficile de rentrer et d'être avec deux petits garçons et pas d'hommes pour vous prendre dans vos bras. Ces femmes en couple, ces femmes amoureuses... je les jalouse tellement. Je les envie de plus en plus. Ces femmes qui sont aimées. Ces femmes qui sont adorées par un homme prêt à tout pour elles. Je veux ça. Je veux être aimée mais... y arriverais-je ?

   Love is friendship that has caught fire. It is quiet understanding, mutual confidence, sharing and forgiving. It is loyalty through good and bad times. It settles for less than perfection and makes allowances for human weaknesses.


Dernière édition par Ariel H. Steadworthy le Jeu 1 Oct - 20:36, édité 4 fois
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !

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mot doux de Invité ► un Jeu 3 Sep - 23:28
Bienvenue Smile.
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !

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mot doux de Invité ► un Jeu 1 Oct - 20:37
Soraya Stone a écrit:
Bienvenue Smile.
Merci mais j'étais déjà là Surprised STEADWORTHY, ARIEL ▬ plonges-toi dans l'océan avec moi 1649812033 Je refaisais juste ma fiche xD
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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mot doux de Contenu sponsorisé ► un
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