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mot doux de Invité ► un Jeu 30 Juil - 7:36

J’ai une idée, et si tu disparaissais ?

ft. Caleb T. Hemingway


« Où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir. »
Décidément, son patron aurait tout fait pour gâcher ses vacances. Après l’avoir fait courir jusqu’à un hôtel de luxe pour récupérer un important investisseur, le tout en pleine canicule, voilà qu’il l’obligeait désormais à aller interviewer un autre journaliste – le cauchemar – qui souffrait d’une amnésie partielle, ce qui semblait représenter le scoop de l’année. Leighton était pour le moins dubitative, des personnes atteintes de ce genre de choses devaient être particulièrement nombreuses et ce n’était pas parce qu’il était journaliste qu’elle devait forcément y attacher une importance folle. Mais comme à son habitude, elle n’avait pas pu refuser quoi que ce soit à son super patron et avait donc dû se coltiner les maigres informations dont elle disposait sur le bonhomme afin de se rendre à l’interview en ayant l’air un peu préparée. C’est donc tout naturellement qu’elle avait commencé par googler ce célèbre individu… Recrachant immédiatement son café sur le clavier de son ordinateur lorsqu’elle était tombée sur la première photo de ce fameux jeune homme. La douche froide fut aussi brutale qu’inattendue. Elle connaissait ce garçon… Pas très bien, mais assez pour savoir qu’elle n’avait absolument pas envie de le croiser où que ce soit. Leur première et dernière rencontre ne s’était franchement pas super bien déroulée et revivre un tel enfer ne lui était pas venu à l’esprit. Il l’avait trouvée ridicule, s’était moquée d’elle sans le moindre scrupule et Leighton ne s’était jamais sentie aussi pitoyable et insignifiante que ce jour-là. Alors comme ça, l’inconnu du bar n’était autre que Caleb Hemingway, un super journaliste qui était amené à croiser de nouveau sa route avant la fin de la semaine. Génial, elle était absolument ravie, aucun doute là-dessus. La jeune femme avait tout simplement envie de s’enterrer dans un trou. Elle avait un don pour se mettre dans des situations invraisemblables et elle se promit immédiatement mais un peu tard de ne plus jamais boire d’alcool ni draguer des personnes qu’elle ne connaissait pas, c’était bien trop dangereux.

Abandonnant totalement les recherches commencées avec pourtant tant d’application, la jeune femme alla directement frapper au bureau de son patron. Elle ne savait pas encore trop bien ce qu’elle allait lui dire, mais il fallait qu’elle évite de se retrouver en face de ce monsieur Hemingway une nouvelle fois, il était peut-être amnésique mais avec le bol qu’elle avait, il y avait des chances pour qu’il n’ait absolument pas occulté cet événement. Evidemment, son patron ne répondit pas immédiatement, il aimait beaucoup se laisser désirer, faisant croire à ses petits employés minables qu’il était un homme très occupé. En soupirant, Leighton prit appui sur le télécopieur dans le couloir, attendant que ce crétin veuille bien lui ouvrir la porte, priant de toutes ses forces pour qu’il ne saisisse pas cette occasion comme le meilleur moyen de la taquiner. Elle n’était franchement pas d’humeur. Lorsqu’enfin la porte en verre fumé s’ouvrit pour la laisser passer, elle se força à prendre une grande inspiration, elle aurait besoin de tout son courage et de sa lucidité pour ne pas perdre ses moyens et devenir sacrément désagréable. Evidemment, le patron la salua à grands coups de « Aurora » sans oublier les blagues salaces destinées aux employés de sexe féminin et l’invita à s’assoir en face de lui. "Non merci, ce ne sera pas long." Répondit sèchement Leighton, désireuse d’en finir au plus vite. "Je voulais savoir si vous ne pourriez pas envoyer quelqu’un d’autre pour l’interview de monsieur Hemingway demain, il se trouve que j’ai eu vent d’une rumeur disant que les sujets médicaux intéressaient beaucoup Elliott et je m’en voudrais de lui piquer ce boulot, vous comprenez ?" Elle n’avait en réalité aucune idée des sujets qui intéressaient son collège, mais une chose était sûre, ils ne refuseraient pas un job puisqu’il était le premier à jouer les lèches-bottes rien que pour obtenir sa promotion. Mais bien sûr, ce stupide bonhomme était loin d’être du genre à lui faciliter l’existence et le refus catégorique qu’elle eut en retour ne la surprit pas. Au moins, elle aurait essayé.

Le lendemain, la jeune femme se trouvait donc assise dans sa voiture, en plein milieu d’un embouteillage monstrueux, prête à rejoindre le sud de la ville et plus particulièrement le bâtiment dans lequel elle devait interviewer le journaliste. Sa nervosité était palpable et elle avait même ressorti son vieux baladeur pour mettre de la musique à fond dans ses oreilles durant le trajet assez court qui la séparait des bureaux. La musique avait toujours été son exutoire et elle avait vraiment besoin de penser à autre chose qu’au moment douloureux qu’elle s’apprêtait inévitablement à vivre dans quelques instants. Une vieille chanson des Black Eyes Peas résonnaient dans ses oreilles alors qu’elle bifurquait dans une énième petite rue de Pasadena. Sa montre lui indiquait qu’elle était très largement en avance. Tant mieux, elle n’avait absolument pas révisé ce qu’elle allait dire et ce manque de professionnalisme risquait de lui jouer des tours, surtout face à un confrère. Plus elle approchait de l’endroit tant redouté et plus elle sentait la panique l’envahir, ne pas se trémousser nerveusement sur son siège devenait quasiment impossible et Leighton se demanda comment elle pourrait retrouver un semblant de contenance avant ce moment fatidique. Ce serait impossible, très probablement, il fallait qu’elle arrête de croire au miracle mais elle pouvait au moins tenter d’obtenir un semblant d’assurance à défaut de trouver mieux. Lorsqu’elle regardait sa situation actuelle, Leighton était vraiment dubitative, elle avait gravi les échelons professionnel du monde du journalisme avec une rapidité étonnante pour son âge et voir qu’elle avait régressé ainsi lui donnait presque envie de pleurer, elle n’avait clairement pas mérité ça, comment pouvait-elle être aussi perdu à présent ? Toute à sa réflexion, elle n’avait pas remarqué que les autres véhicules lui lançaient des appels de phare en passant à son côté et ce ne fut que de longues secondes plus tard qu’elle aperçut la fumée qui s’échappait du capot de sa voiture. La pauvre avait fait son temps, c’était indéniable. Elle était presque arrivée mais ne pouvait pas se permettre de rouler dans cet état c’est donc en râlant qu’elle se rangea sur le côté de la route, imaginant sans mal les tarifs exorbitants des garagistes du coin. Encore une excellente nouvelle.

Leighton n’avait pas imaginé que les ennuis ne faisaient que commencer, elle avait attendu le garagiste pendant plus de quarante-cinq minutes, sans parvenir à joindre l’accueil des locaux du journaliste pour prévenir de son retard. Lorsqu’enfin quelqu’un était venu à son secours et avait pris en charge sa voiture à l’agonie, elle était partie en courant pour traverser les dernières rues de Pasadena qui la séparait de son rendez-vous, arrivant avec plus de vingt minutes de retard en jurant et soufflant. En pénétrant dans l’accueil, elle fut ravie de voir qu’ils avaient eu la bonne idée de ventiler cet endroit, elle s’annonça en tentant de reprendre son souffle et écouta les instructions de la jolie hôtesse qui lui indiqua le bureau de monsieur Hemingway. Elle n’était pas forcément en forme à ce moment précis mais elle se sentait plutôt bien dans cet endroit. En même temps, ce n’était pas anormal, elle se trouvait tout de même parmi des journalistes, c’était un peu son univers. Sans compter qu’il faisait vraiment bon ici ce qui n’était franchement pas le cas au-dehors. La météo leur annonçait encore de grands jours de beau temps ce qui n’était pas plus mal lorsqu’on aimait se prélasser à la plage et profiter des chauds rayons du soleil pour bronzer un peu mais Leighton n’était pas du tout sûre d’apprécier la température actuelle puisqu’elle n’avait pas vraiment l’intention de prendre des vacances. Tout ce soleil commençait à lui peser énormément, elle aurait simplement voulu pouvoir se balader en short et en débardeur en permanence. Sans compter que le ciel ne montrait pas ne serait-ce que le quart d’un nuage, il était bleu et cette couleur éclatante semblait la narguer à chaque fois qu’elle ouvrait ses volets le matin avant de partir au boulot. Si encore la météo avait pu leur garantir quelques jours de répits, mais non, elle semblait justement déterminée à les narguer davantage faisait augmenter la température de quelques degrés toutes les semaines sans que personne ne puisse savoir à quel moment ils pourraient enfin récupérer une vie tout à fait normal. Mais au moins, il était possible qu’elle passe un bon weekend autour de la piscine familiale puisque le soleil n’aurait probablement pas disparu d’ici là, mais ce n’était probablement pas le bon moment pour penser à ça, elle arrivait devant le bureau de Caleb ou plutôt monsieur Hemingway et frappa délicatement d’une main tremblante avant d’entrer lorsqu’on l’y autorisa. Restant debout, elle scruta rapidement la pièce du regard, appréciant son agencement avant de s’avancer pour serrer la main du jeune homme sans pour autant croiser son regard. "Bonjour monsieur Hemingway, Leighton Cunnighan, journaliste à l’agence de presse de Pasadena. Je viens pour l’interview et je m’excuse pour mon retard, ma voiture est tombée en panne à quelques rues d’ici." Ce qui l’inciterait à prendre le métro les jours à venir. "Vous avez vraiment de la chance d’avoir des bureaux climatisés, la chaleur est vraiment étouffante en ce moment, c’est toujours agréable de pouvoir profiter d’un peu de fraicheur lorsqu’on n’est pas en vacances, mais je croise les doigts pour que l’on perde quelques degrés dans les jours à venir, ça ne serait pas du luxe." Du grand Leighton. La journaliste avait toujours eu l’habitude de parler beaucoup lorsqu’elle était stressée, elle s’en rendit compte et se tut presque instantanément, attendant les instructions du jeune homme. Après tout, elle s’incrustait dans son univers, c’était à lui de mener la danse. .

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mot doux de Invité ► un Mer 19 Aoû - 12:17
Dites-moi que je suis un branleur et je vous croirais en ce moment. Je me sentais tellement épuisé de bosser ou même de réfléchir sans cesse. Je voulais perdre ce qu’on appelle : cerveau pour ne même pas avoir à penser. J’étais fatigué. Je me sentais comme cette femme dans 30 ans sinon rien. Un des films que j’avais pu voir dans ma jeunesse. Une jeune adolescente qui chute dans un rêve dont elle avait 30 ans. Non. Je n’étais pas dans un rêve mais c’était vrai avec une certaine distorsion d’une réalité. Je voyais les autres vivent aux rythmes qu’ils désiraient et pas au rythme dont j’avais besoin. Le temps. Mes idées étaient fluides et pourtant je n’arrivais pas à trouver ma mémoire avec grâce. Certains flashs, certains moments revenaient mais la migraine les accompagnait toujours comme si c’était de pack. Je voyais ma situation avec extravagance pour me sentir plus à l’aise mais je n’avais pas d’autres choix que de m’y soumettre. Une jeune journaliste allait venir m’interviewer enfin jeune ? Je n’en savais rien mais même moi, je ne savais pas quel âge j’avais quand j’avais commencé. Étonnement, je ne voulais pas devoir m’allonger comme pour chez un psychologue et lui raconter ma situation. J’avais l’impression d’être une bête de foire qu’un DJ pourrait présenter comme le dernier phénomène de Pasadena avant de pousser la chansonnette à la David Guetta. J’ai beau avoir perdu la mémoire mais je rattrape rapidement la culture musicale. Je préférais clairement pouvoir me reposer un peu avec ma guitare entre les mains et sûrement dans un blé avec un champ de brindille que l’on ferait jouer dans mes oreilles. Peut-être que j’aurais plus de chances d’avoir un nez cassé qu’un peu de bonheur mais l’espoir fait vivre ? Bien entendu, j’étais simplement au boulot. Oui au boulot. J’étais dans ce bureau bourré de photos de ces 7 années autour d’un clavier. Ce bureau qui dans un sens était nouveau pour tous les « moi » que je pourrais croiser. Celui avec sa mémoire aussi comme il n’avait même pas choisi la décoration. Assis sur cette chaise, j’entendais les discours pompeux de deux ou trois employés qui étaient face à moi pour me présenter des idées d’articles. L’une voulait faire un rapport sur la nouvelle coiffure du maire. Intéressant ? Non, pas vraiment. La seconde voulait se couper en 4 pour faire l’article du siècle sur la danse latine. Elle finissait par un petit déhanché assez classe mais qui manquait clairement d’élégance. Le dernier semblait pompette et ne finissait même pas toutes ses phrases. J’en riais nerveusement avant de leur dire que je réfléchirais tout simplement. Parfois réfléchir est une bonne solution mais par moment, j’étais tellement fatigué de le faire. Il fallait surtout aller à l’essentiel : aucunes de leurs idées n’étaient bonne et je n’avais pas besoin d’avoir ma mémoire pour m’en rendre compte. Celle sur la danse latine, à la limite mais bon. Je les laissais quitter le bureau et ma secrétaire refermait la porte derrière eux. Je me levais alors pour aller vers la fenêtre, je regardais ce camping-car et ce bébé qui semblait s’agiter dans la poussette d’une femme dont le colon semblait poser soucis à sa démarcher. Je riais en secouant doucement la tête alors que j’avais l’impression d’avoir un cœur de pierre pour me moquer des gens qui passent. Je m’en voulais aussitôt en laissant s’allumer ma culpabilité. Pas du tout émoustillé par ce qui se passait chez les autres, je soupirais en me tournant vers mon bureau alors que j’entendais une main frapper à la porte. J’allais vers ma chaise à nouveau. « Entrez ! », disais-je alors que je remettais correctement ce qui trainait sur mon bureau dont un dictionnaire des mots d’argot. On se documente comme on peut. Ma bougie à la citronnelle qui se brulait sur le coin du bureau donc la flamme chantait sagement mais avec audace m’amusait. Je remontais cependant mon regard vers la jeune femme qui se présentait aussitôt. Une belle brune aux yeux bleus, un peu comme ma femme mais moins jolie enfin non, disons qu’elle ne faisait pas vraiment l’effet que Cordelia me faisait. Au moins, je n’oubliais pas tous les jours le prénom de ma femme. Ça serait ballot quand même. Elle parlait tellement vite, elle semblait nerveuse à la façon dont les mots débitaient. Je me demandais presque si elle prenait le temps de respirer. Je penchais doucement la tête en l’écoutant et je restais encore sans mots. Je ne disais rien non. Je la laissais parler en souriant doucement. « Êtes-vous une envoyée spéciale de la météo ? », lui demandais-je alors par curiosité. « Ne vous en faites pas pour votre retard, je ne m’en étais même pas rendu compte. Je pourrais dire que je ne m’en étais pas rappelé mais ça serait une mauvaise blague de ma part, non ? », disais-je avant de rire jaune sur le coup mais bon. Mieux vaut rire de mon état qu’en pleurer. Je lui tendais la main alors par courtoisie. « Je suis enchanté mais appelez-moi Caleb surtout que je ne dois sûrement pas être plus vieux que vous enfin… presque pas ! », disais-je avant de rire doucement avant de poser mes coudes sur le bureau. « La mécanique… », disais-je en soupirant légèrement alors que je secouais la tête. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Allions-nous parler de la pluie et du beau temps pendant toute l’interview ? Une part de moi préférait car je ne savais même pas ce dont je pourrais parler réellement avec toutes ces choses qui m’arrivaient en ce moment. Non, cela ne m’arrivait même pas, c’était déjà arrivé. Ça m’avait frappé comme ça, bam comme l’enfer. Je soupirais doucement à nouveau en la regardant avec attention et lui dessinant un sourire un peu crispé. « Je suppose qu’on n’est pas là pour parler de la pluie et du beau temps ! », disais-je alors que je souriais doucement. « Qu’est-ce que je peux bien faire pour vous ? Répondre à vos questions, je m’en doute mais je vous écoute ! », lui confiais-je alors d’un ton rassurant mais surtout… sans savoir que nous avions un passé en commun. Non pas du tout.
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mot doux de Invité ► un Mar 25 Aoû - 17:36

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« Où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir. »
L’interview de l’horreur allait commencer et derrière la porte fermée du bureau, Leighton était encore en train de se demander si la fuite n’était pas l’option qu’elle aurait dû envisager dès le début. Etait-il possible d’attraper la tourista aux Etats-Unis ? Parce que ça serait un merveilleux prétexte pour rester enfermer chez elle à manger du chocolat… Enfin peut-être pas du chocolat. De la salade. Verte. Sans sauce. Beurk, elle ne pourrait jamais faire de régime, elle risquait de faire une dépression si elle ne satisfaisait pas sa gourmandise. La voix de cet homme qui l’avait autant humiliée la fit presque sursauter, elle s’était presque attendue à ce qu’il ne lui réponde jamais. « Entrez ! » Elle avait posé une main affreusement moite sur la poignée de la porte avant d’aller déblatérer joyeusement un tissu d’inepties pour masquer la gêne qu’elle ressentait évidemment en se retrouvant de nouveau face à ce garçon, au demeurant toujours aussi sexy. Leighton se sentait clairement minable alors qu’elle n’avait même pas encore commencé l’interview, décidément, elle avait eu tort de faire le déplacement jusqu’ici, tout ce stress n’était pas bon pour son moral. Elle avait la douloureuse impression de devenir la nouvelle Bridget Jones et bien sûr, l’idée ne lui plaisait pas du tout. Mais au moins, elle aurait peut-être sa Happy End elle aussi. « Êtes-vous une envoyée spéciale de la météo ? » Très spirituel… Un humoriste né. En même temps, la journaliste ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même, elle n’avait pas vraiment bien choisi son entrée en matière, mais elle se voyait mal lui demander de but en blanc s’il se souvenait de l’énorme voire colossal râteau qu’il lui avait infligé alors qu’elle était seule, vulnérable et à moitié au bout de sa vie. Au moins, ça aurait mis un peu de piment dans cette rencontre. « J’aurais préféré. » Grommela-t-elle doucement, cherchant évidemment à ce qu’il ne l’entende pas. Présentatrice météo lui semblait être une position particulièrement enviable à l’heure actuelle, peut-être était-ce le signe qu’il était temps qu’elle change de boulot ? Malheureusement, elle ne pouvait pas franchement donner sa démission dans l’immédiat, il était grand temps qu’elle se ressaisisse. « Pas vraiment… Désolée, je ne voulais pas vous ennuyer avec ça. » Le visage cramoisi d’avoir de nouveau croisé son regard, elle songea un instant à creuser un trou dans le sol pour s’y enfouir discrètement. Il n’y avait jamais d’alerte incendie dans ce bâtiment ? Mais le pire dans tout ça était surtout de ne pas savoir si Caleb se souvenait ou non de son existence. Si ce n’était pas le cas, elle aurait dû être soulagée ou vexée ? Elle n’en avait pas la moindre idée, en tout cas si son visage lui disait quelque chose, il cachait carrément bien son jeu. Malheureusement pour Leighton, elle ne souffrait pas encore d’amnésie et à chaque fois qu’elle posait son regard sur son interlocuteur, des images très nettes de cette soirée, durant laquelle elle avait été totalement ridicule, lui revenaient en mémoire. « Ne vous en faites pas pour votre retard, je ne m’en étais même pas rendu compte. Je pourrais dire que je ne m’en étais pas rappelé mais ça serait une mauvaise blague de ma part, non ? » Elle ne savait pas ce qui la déstabilisait le plus, le fait d’être debout devant lui alors qu’elle avait prié tous les dieux de l’univers de ne jamais recroiser sa route ou qu’il fasse preuve d’une telle gentillesse alors que la dernière fois qu’elle avait croisé sa route c’était pour réaliser qu’il était un bon gros connard. Encore une question qu’elle aurait aimé lui poser mais ça ne faisait évidemment pas partie de l’interview et son patron ne serait pas ravi d’apprendre qu’elle avait foiré son boulot. « Certainement. Et il serait incorrect de ma part de rire de cette mauvaise blague alors je m’abstiendrais. » Toujours peu à l’aise, Leighton essayait tout de même de sortir le balai qu’elle avait dans le cul et de se montrer un peu plus détendue. Pas simple, même ce qu’elle avait voulu être un trait d’humour avait été prononcé les lèvres pincées. Elle était bien trop tendue. Pourtant, en temps normal, elle aurait trouvé vraiment drôle qu’il puisse plaisanter de sa mésaventure, dommage qu’elle ne puisse pas plaisanter avec lui. « Je suis enchanté mais appelez-moi Caleb surtout que je ne dois sûrement pas être plus vieux que vous enfin… presque pas ! » La vache… Il ne pouvait pas garder un peu ses distances ? Ça l’aurait arrangé d’avoir juste à supporter une interview froide et rapide sans qu’ils soient obligés de faire dans le social et surtout d’avoir ne serait-ce qu’un minimum de familiarité entre eux. Raté. « Très bien Caleb. » Capitula-t-elle sans relever cette question d’âge qui avait toujours été un tabou chez elle. Atteindre les trente ans était presque une tragédie, elle voulait à tout prix oublier qu’elle était à ce point une adulte et retomber dans ses années de jeunesse n’aurait pu que lui faire plaisir. Au moins en oubliant tout son passé, Caleb avait réussi à repartir de zéro et elle l’enviait presque un peu pour ça. « La mécanique… » La jeune femme haussa un sourcil interrogateur mais ne releva pas, il semblait de toute façon perdue dans ses pensées et il était tout à fait possible qu’il ne s’adresse même pas à elle, de toute façon, plus ils trainaient et plus l’interview se prolongerait chose qu’elle voulait à tout prix éviter. « Je suppose qu’on n’est pas là pour parler de la pluie et du beau temps ! » Effectivement, ce n’était pas le but premier, sinon elle ne serait probablement pas là. Il était grand temps d’accomplir ce pourquoi elle était venue, elle devait prendre son courage à deux mains et jouer les journalistes, ce qui voulait dire arrêter de se comporter comme une adolescente perturbée face au beau gosse du lycée, c’était plus ridicule qu’autre chose, elle était une professionnelle avant tout. « Qu’est-ce que je peux bien faire pour vous ? Répondre à vos questions, je m’en doute mais je vous écoute ! » En plus il était assez gentil pour lui tendre une perche, adorable vraiment. Les choses sérieuses pouvaient commencer. La jeune femme essaya d’avancer d’un pas assuré vers le bureau pour se laisser choir sans aucune grâce sur la chaise en face de Caleb qui semblait attendre patiemment. Elle sortit de son sac son bloc note et deux crayons parfaitement taillés qu’elle avait préparés pour l’occasion. « On va commencer par rappeler les faits, puis je vous poserais quelques questions, n’hésitez pas à me signaler si l’une d’entre elle vous parait trop intrusive ou si vous préférez que certaines informations restent privées, je ne suis pas journaliste pour la presse people et je n’ai aucunement l’intention de le devenir. » L’inimitié qu’elle éprouvait pour ce genre de personnes était relativement importante, en tout cas assez pour qu’elle ne tienne pas à être mise dans le même panier, elle faisait des articles pour informer le grand public pas pour trainer les autres dans la boue, la différence était notable. « Bien, commençons si vous le voulez bien. Vous pouvez me raconter ce qui vous est arrivé et dans quelles circonstances ? » Autant commencer par le début et avoir le point de vue du principal intéressé était primordial à ses yeux.

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mot doux de Invité ► un Lun 31 Aoû - 18:44
Une chose n’avait pas changée en moi : j’étais un homme taquin ce que j’avais rapidement compris au fil des semaines sans mémoires enfin sans les dernières années en mémoires. Je me sentais comme un disque rayé donc les dernières chansons ne venaient pas et qui parfois en récupérait des bouts ou même des impressions. Rien de bien folichon dans l’ensemble mais bon. Alors qu’elle était désolée de m’ennuyer avec la météo, je secouais la tête en levant la main comme pour montrer que ce n’était rien. Je ne le disais pas mais je me contentais juste de le montrer. Je m’en fichais. Je voulais juste plaisanter puis je n’étais pas là pour parler de météo même si c’était mieux que de parler de ma mémoire dans un sens ? Oui, voilà. Je m’en fichais bien de la météo comparé à ce qu’il se passait dans ma tête pourtant je préférais parler de la météo comparé à ce qu’il se passait dans ma tête. Cherchez la logique ou il n’y en a pas peut filer une migraine et vous êtes prévenus au moins. Je venais alors simplement à lui dire que je ne m’étais pas rendu compte de son retard, je riais en lâchant des bêtises à ce propos. Je lui souriais, elle n’était pas à l’aise quand elle disait qu’elle n’allait pas en rire. Je secouais doucement la tête, amusé mais un peu… enfin, je voulais lui dire de retirer le balais qu’elle semblait avoir dans le cul pour retrouver un semblant d’humour mais je me retenais car je ne voulais pas la juger. Je me demandais juste pourquoi elle semblait si gênée. Ce n’était sûrement pas sans raisons. Après tout, nous sommes journalistes tous les deux ? Je lui disais qu’elle pouvait m’appeler Caleb. Je souriais alors qu’elle disait mon prénom et j’hochais la tête un peu plus rassuré. Je me redressais dans ma chaise pour la regarder. Je posais mes coudes sur la table et mes mains sous le menton afin d’attendre d’en entendre plus. Je voulais tout savoir. J’en venais alors au sujet sérieux. L’interview. Je n’allais pas chercher midi à quatorze heures ou attendre qu’elle n’aille dans le vif du sujet. Je voulais en savoir plus sur cette interview que l’on m’avait préparé que j’avais aussi tout bêtement refusé plusieurs fois avant de céder sous la pression. C’était ça. Pourtant je me sentais tout de même plus à l’aise qu’elle. Elle s’installait sur la chaise et se préparait. Je la regardais de mes yeux grands ouverts en contemplant le moindre de ses gestes. Je penchais doucement la tête quand elle prenait la parole. Quand elle m’informe qu’il suffisait de lui dire quand elle en demandait trop et surtout le pourquoi. Je riais doucement. « De toute façon, c’est déjà trop intrusive donc… », J’haussais les épaules car parler de moi à la presse n’était pas une chose que j’aimais et de toute façon, c’était intrusive pour moi aussi après tout. Je n’en connaissais que les bases de ma vie. C’est quand elle prenait la parole pour cette question que je laissais mes bras tomber sur le bureau pour les croiser devant moi. Je rapprochais un peu la chaise à roulette du bureau pour sentir mon torse contre le bord. Je penchais ma tête de droite à gauche avant d’aller attraper un stylo par nervosité que je faisais tourner contre le bureau. La pointe, le cul, la pointe, le cul mais tout cela sans l’actionner mais cela calmait toutes ces petites voix dans ma tête. « En fait… vous allez rire mais je ne m’en souviens pas bizarre ! », je souriais doucement mais c’était pour plaisanter bien qu’un rire jaune m’échappait tout de même. Oui, j’étais quand même paniquée malgré tout. Je lui souriais tout de même. Un sourire un peu crispé. « En fait… », commençais-je. « De ce que j’en sais et sûrement vous aussi, il y a eu une fusillade. », disais-je alors. « J’ai voulu protéger mon fils en me jetant sur lui d’une balle et j’ai premièrement été blessé d’après ce qu’on m’a dit mais… », j’y croyais en fait car j’avais eue des petites réminiscences de ce moment précis en allant sur les lieux quelques jours après ma sortie de l’hôpital. « C’est assez étrange tout de même… je sais que c’est arrivé mais je ne sais juste pas… que c’est arrivé enfin… », je riais nerveusement en crispant un peu ma seconde main qui n’était pas occupée par le stylo contre le bord du bureau. Je regardais le stylo qui bougeait quelques secondes avant de relever mon regard vers elle. « Ensuite une bombe aurait explosée… j’ai pu me relever entre temps et marcher… il n’aurait fallu que j’attends que quelques minutes pour être sauvé à vrai dire mais elle a explosée… j’étais là, simplement… et je me suis réveillé 3 jours après. », disais-je en haussant les épaules. « Les docteurs m’ont dits que c’était un traumatisme et qu’il fallait attendre. Cela reviendra tout seul et à savoir pourquoi je me suis arrêtée la mémoire à un moment précis… d’après eux c’est juste mon esprit qui a voulu remplacer une douleur physique par une douleur psychique ! », lui disais-je alors que c’était le rapport donné par le psychologue qui semblait assez logique à mes yeux pourtant tordu.
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mot doux de Invité ► un Dim 6 Sep - 21:29

J’ai une idée, et si tu disparaissais ?

ft. Caleb T. Hemingway


« Où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir. »
Dire qu’elle était mal-à-l’aise aurait été un véritable euphémisme et alors qu’elle commençait tout juste son interview, elle avait déjà hâte que ça se termine. Elle avait pourtant voulu y aller doucement au début, elle avait parlé météo pour essayer de créer un lien, de ne pas trop le brusquer mais il l’avait un peu envoyé paitre en lui faisant bien comprendre qu’elle n’était pas là pour ça. Leighton n’avait pas pu lui en vouloir, après tout, c’était vrai, elle devait l’interviewer et non pas lui parler de la pluie et du beau temps, il devait avoir mieux à faire que ça, sauf que lorsqu’elle avait commencé à lui exposer les différents points de son interview, la raison de sa présence ici et ce qu’elle comptait faire de son questionnaire après leur rencontre, Caleb ne s’était pas montré beaucoup plus respectif, lui faisant même bien comprendre que sa présence n’était absolument pas désirée. « De toute façon, c’est déjà trop intrusive donc… » Super sympa, elle ne se sentait pas du tout de trop à l’heure actuelle, ça faisait toujours plaisir de se faire envoyer au tapis alors qu’on n’avait même pas tenté la moindre attaque. Certes, elle était censée être professionnelle mais là, ça n’allait pas le faire du tout, elle n’allait pas se laisser rabaisser par une espèce de gros con qui lui avait déjà prouvé une première fois qu’il était capable d’être affreusement méchant. Amnésique ou pas, il ne semblait pas avoir perdu ce trait de caractère. Dommage. « Si ça peut vous rassurer, je n’ai jamais demandé à être ici, je ne fais que mon travail et si vous n’avez pas envie de répondre à des questions sur votre vie privée, il vous aurait suffi de dire non ça ne m’aurait pas empêché de dormir la nuit, loin de là. » Autant être direct mais il avait l’air de penser que sa petite histoire était le scoop de l’année et qu’il était harcelé de toutes part par les nombreuses personnes qui voulaient savoir réellement ce qui était arrivé au pauvre journaliste. Et bien pas elle, elle se contrefichait de ce qui lui était arrivé et n’éprouvait pas la moindre compassion alors s’il pensait qu’elle allait le laisser subir ses remarques acerbes, il se trompait fortement. Leighton n’avait pas l’habitude de se laisser faire, en tout cas pas dans de pareilles circonstances. « En fait… vous allez rire mais je ne m’en souviens pas bizarre ! » Rire ne lui serait pas venu à l’idée, elle n’allait pas se réjouir du malheur des autres même si elle n’aimait pas du tout le garçon qui lui faisait face, ce n’était pas correct et avec ce qu’elle avait vécu, elle ne pouvait pas souhaiter à qui que ce soit de vivre un événement malheureux et de se sentir vraiment mal. Bien sûr, elle ne serait pas sa meilleure amie et l’épaule sur laquelle il pourrait s’appuyer mais ce n’était pas une raison pour se moquer, elle aurait été bien cruelle de se permettre une pareille chose. « Comme je vous l’ai dit, votre situation ne me donne pas spécialement envie de rigoler. » Se crut-elle obligée de préciser puisque c’était tout de même la deuxième fois qu’il tentait de faire appel à son sens de l’humour sur un sujet aussi délicat et elle aurait en plus espéré qu’il en viendrait un peu plus vite à l’essentiel. Certes, il n’était pas étonnant qu’il ne se souvienne pas du moment où il avait perdu la mémoire, ça aurait été étonnant mais il devait tout de même avoir une petite idée des événements qu’il avait vécu. « En fait… De ce que j’en sais et sûrement vous aussi, il y a eu une fusillade. » La fameuse fusillade… Manifestement, il n’y avait pas que des morts à déplorer et Leighton était bien placé pour savoir que ça avait été un véritable carnage. Elle était très triste que Pasadena ait eu à vivre de pareils événements et espérait très franchement que ça ne se reproduirait plus jamais, le renforcement de la sécurité était là pour s’en assurer mais plus personne ne devait se sentir aussi bien qu’avant au sein de la ville, quoi de plus normal. Mais comment en vouloir aux habitants ? Tous devaient être aussi terrorisés qu’il lui arrivait de l’être lorsqu’elle se retrouvait seule le soir dans sa maison. « J’y étais aussi. » Lui apprit-elle sans trop savoir pourquoi. « Certains ont eu moins de chance que d’autres. » Et dire qu’elle s’en était sortie sans une seule égratignure, elle en était vraiment reconnaissante envers Caëlan, c’était grâce à lui qu’elle avait pu éviter cette balle qui venait dans sa direction, il l’avait pris à sa place et avait été hospitalisé pendant plusieurs jours, elle ne savait pas ce qu’elle aurait ressenti s’il était mort à la suite de cette blessure, déjà qu’elle était désormais rongée par la culpabilité… Elle n’avait pas su l’aider alors qu’il n’avait pas hésité à lui porter secours, elle devait vraiment être nulle. « J’ai voulu protéger mon fils en me jetant sur lui d’une balle et j’ai premièrement été blessé d’après ce qu’on m’a dit mais… » Un fils, il avait un fils… Leighton essaya de masquer sa gêne sans trop y arriver. Alors c’était pour ça qu’il l’avait rembarrée dans ce bar ? Il devait être marié et avoir un ou plusieurs enfants, il n’était donc pas libre et elle s’était comportée comme une véritable trainée complètement bourrée. La honte totale. Et dire qu’elle ne savait même pas s’il s’en souvenait ou pas. Raison de plus pour terminer cette interview au plus vite et ne jamais revoir cet homme. « C’est assez étrange tout de même… je sais que c’est arrivé mais je ne sais juste pas… que c’est arrivé enfin… » Elle comprenait à peu près ce qu’il voulait dire mais ne savait pas trop ce qu’elle devait répondre à ça, que tout allait bien se passer ? Qu’il allait se souvenir ? Elle n’était pas médecin et ne savait pas du tout si ça allait être le cas et très franchement, elle préférait clairement ne pas s’avancer sur la question, c’était prendre beaucoup trop de risques inutiles et ça ne lui ressemblait absolument pas. « Ensuite une bombe aurait explosé… j’ai pu me relever entre temps et marcher… il n’aurait fallu que j’attends que quelques minutes pour être sauvé à vrai dire mais elle a explosée… j’étais là, simplement… et je me suis réveillé 3 jours après. » Une bombe ?! Sérieusement ? Alors ça, ce n’était franchement pas trop possible, elle avait lu des tonnes et des tonnes de fois le rapport racontant tous les événements qui avaient eu lieu ce fameux après-midi alors que presque toute la ville était réunie pour la remise des diplômes. Il était évident qu’elle l’aurait vu si quelqu’un avait parlé d’une bombe et puis c’était des tueurs de masse, pas des poseurs de bombes… Ou peut-être que si ? Elle était un peu perdue pour le coup. « Une bombe ? Vous êtes sûr ? Enfin je veux dire… Plusieurs personnes vous ont confirmé cette information ? Je n’ai jamais entendu dire qu’il y en avait eu une… Plusieurs personnes ont trouvé la mort dans cette explosion ? » Il n’en savait s’en doute rien, ses proches avaient sans doute voulu l’épargner en oubliant de lui mentionner les nombreuses personnes dont on avait pleuré le décès il y a quelques temps, mais amnésique ou non il était un grand garçon et capable de comprendre que ce qu’il s’était passé avait eu des conséquences bien plus désastreuses que sa perte de mémoire même si elle le plaignait, évidemment. « Les docteurs m’ont dits que c’était un traumatisme et qu’il fallait attendre. Cela reviendra tout seul et à savoir pourquoi je me suis arrêtée la mémoire à un moment précis… d’après eux c’est juste mon esprit qui a voulu remplacer une douleur physique par une douleur psychique ! » C’était forcément un peu triste pour lui, s’entendre dire que tout était psychologique sans pour autant avoir l’impression de pouvoir faire quoi que ce soit pour arranger les choses… Triste histoire et dire qu’elle était censée continuer à le détester, ce n’était pas si facile. Elle avait envie de prononcer une parole rassurante, de lui dire que tout irait bien, mais ce n’était tout simplement pas son rôle, elle était journaliste pas psychologue, c’était deux métiers très différents même si écouter les autres étaient une qualité qu’ils devaient tous les deux avoir. « Et vous qu’en pensez-vous ? Vous avez l’impression que certaines choses reviennent ou vous en êtes toujours au même point qu’au moment de l’accident ? Comment faites-vous au quotidien ? Vous ne trouvez pas que c’est un peu tôt pour reprendre le travail ? » Et BIM prends-toi ça Caleb, mais ce n’était pas de sa faute, elle ne faisait que son boulot et posait les questions pertinentes pour remplir son article. Elle devait avant tout garder la tête froide et si elle avait du mal, il lui suffisait de se souvenir à quel point elle s’était sentie humiliée et rejetée après l’incident du bar, ça rendait les choses plus simples.

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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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