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No more stop signs, speed limit, nobody's gonna slow me down! (Willow)


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mot doux de Invité ► un Sam 14 Mar - 11:15


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Ft. Willow E. McKenna

Je réfléchis pour quelle raison je n'aime pas Deadwood et le Dakota en général. Peut-être parce que mes parents y sont morts, ainsi que mon oncle. Peut-être parce que j'y ai moi-même donné la mort à cause de ce foutu cuir de biker que je portais sur le dos. J'ai vu outre ce que la carte-postale présente, et je suis passé au dessus du train train habituel qui anime la plupart des gens.

_Non en effet, ce n'est pas l'Etat en lui-même que je n'aime pas, mais plutôt la vie que j'y avais. Beaucoup de choses ont changés depuis mon arrivée à Pasadena. Et je m'en porte beaucoup mieux.

A son discours je me sens honteux. Je ne m'étais pas imaginé cela et grimace légèrement. Je crois qu'à ce moment, voir cette tristesse sur son visage me fait me sentir extrêmement seul. Pasadena représente tellement pour nous, et ce pourquoi elle s'ouvre autant à moi me surprends, en même temps j'ai lancé le sujet. Elle se propose de s'occuper de ma main. J'acquièse d'un signe de tête sans la lâcher du regard. Puis je pense qu'il est temps de lui parler de mon passé. De franchir la frontière du non-dit pour m'ouvrir à elle.

_Je suis désolé pour votre mari. Je vois que c'est la perte d'êtres chers qui nous ont fait fuir nos états respectifs. J'ai de quoi soigner ma main chez moi. On y sera peut-être mieux..?

Tandis qu'elle approuve, et en bonne infirmière, effectuer un soin avec du matériel, est beaucoup plus agréable, on sort de l'atelier. Je ferme la porte coulissante de ma main non-blessée et on se dirige dans l'aller menant à ma demeure. Une fois dedans, je lui montre le salon.

_Installez vous ici le temps que j'aille chercher la trousse de soin.

Je monte à l'étage, direction la salle de bain et revient avec le nécessaire pour un soin. J'ai appris à soigner mes frères sur le terrain, enfin les premiers gestes. Donc je sais ce qui est important. Tandis qu'elle est installée sur le canapé, je me mets en face d'elle, le matériel sur la table basse, et ma main posée dans la sienne le temps qu'elle regarde la plaie.

_Vous savez, j'ai fuis le Dakota car j'y ai enterré beaucoup trop de monde et la vie que j'y menais était tellement mouvementée... Je suis venu ici espèrant retrouver un amour de jeunesse que j'ai connu sur les routes. Mais de toutes évidences, elle ne m'a pas attendu. J'ai fait passer une vie sombre et glauque avant mes priorités personnelles... Quoiqu'il en soit, je suis content de croiser la route de personnes comme vous... Euh... Je peux vous tutoyer..?

Je pense qu'en s'ouvrant l'un à l'autre ainsi, on avait franchis un genre de cap. Nous étions en quelques sorte liés. Non pas que nous soyons les meilleurs amis du monde en un claquement de doigt, bien que le feeling passe bien entre nous. Je pense plutôt que c'est un lien nouveau. Je fais une moue entre la gêne, la tristesse, et le réconfort. Et ce contact physique, que l'on a pendant le soin de ma main, cela faisait longtemps qu'on ne m'avait pas touché, au sens propre du terme. Je refuse généralement qu'on me touche sans raisons. Bien que la, il y a une raison, j'ai la sensation que cela fait parti d'un échange. Je la regarde faire. Elle est si douce. D'ailleurs sa peau, bien qu'un peu froide, est une caresse. Je lève les yeux vers son visage concentré. Je la regarde, alors que je m'enfonce dans mes pensées.


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mot doux de Invité ► un Sam 14 Mar - 18:21
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Dean & Willow

D'avoir parler de Peter, là, comme ça, à un homme que j'ai rencontré une heure plus tôt, ça me fait drôle. J'ai le cœur un peu lourd mais c'est comme si tout s'allégeait d'un coup. Ca fait tellement du bien de parler. Comme il s'est blessé, je lui propose illico de l'aider. Nous sortons de l'atelier. Il me dit qu'il est désolé, la formule d'usage, bien sûr, que dire de plus ? Je sens que derrière ça, il est vraiment désolé pour moi, et sa sollicitude me touche. Vraiment.
Nous traversons une petite allée. À part le bruit léger de nos pas, le silence est parfait tandis que je réfléchis à sa dernière phrase « c'est la perte d'êtres chers qui nous ont fait fuir nos états respectifs ». Alors lui aussi a perdu quelqu'un de proche, et je suis là comme une idiote à m'attrister sur mon sort. Je sais combien c'est douloureux et dur à surmonter. Qu'il faut du temps. Souvent c'est dur d'en parler, mais généralement ça fait tellement de bien aussi. Il m'a dit qu'il était arrivé ici depuis un an, j'en conclu que c'est assez récent. Le temps est l'épreuve des chagrins. C'est peut-être triste à dire, mais la vie a cet art d'ajouter les jours aux jours et de mettre du baume au cœur. Et la vie continue.
Nous entrons dans une petite pièce, un salon, que je pense être le sien. Tandis qu'il va chercher une trousse de soin, j'observe distraitement autour de moi. On dit qu'on reconnaît l'intérieur d'un célibataire du premier coup d'oeil mais c'est faux. C'est assez joli, bien décoré et rangé en tous cas. Je m'assied sur le canapé et lorsqu'il revient, il s'installe face à moi. Je prends sa main dans la mienne afin d'observer la plaie. Elle n'est pas belle, c'est assez profond. J'ouvre la trousse de toilette, en sors une compresse stérile et tamponne la blessure doucement afin de stopper le saignement. J'en prends une nouvelle et l'asperge généreusement d'antiseptique. Mieux vaut trop que pas assez. Je nettoie délicatement la plaie tout en l'écoutant me parler. Son ton est amer. Il a l'air d'avoir vécu des moments terribles. Je me sens désemparée, et tapote avec ma compresse avec plus de douceur, comme si c'était son âme que je pouvais soigner. Je suis touchée qu'il s'ouvre ainsi à moi. C'est comme si, en échangeant les récits de nos vies, nous nous étions liés l'un à l'autre bizarrement. Qu'il y a quelque chose de spécial entre nous. Il me demande si nous pouvons nous tutoyer. Je lève un instant les yeux vers lui avec un léger sourire.
« Bien sûr. »
Le toucher est un sens spécial, qu'on emploie souvent sans y penser, mais jamais au hasard. Tandis que je sens cette main au creux de la mienne, cette main qui a fait des kilomètres de routes, cette main chaude, ferme, marquée par le travail. Je me demande si la route la plus dure qu'il ai eu à parcourir était sur sa moto ou bien celle de la vie.
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mot doux de Invité ► un Dim 15 Mar - 12:41


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Ft. Willow E. McKenna

Tandi que mes yeux se repose doucement sur la compresse qu'elle applique sur ma plaie, en tamponnant méthodiquement, j'observe le silence, pris dans mes pensées. Je me demandais ce qu'il y avait de si étrange en cette journée. Pourquoi malgrè ce beau temps, j'avais à la fois l'impression d'être frappé par un éclair de joie et de tristesse? Et cette sensation de soulagement, et d'avoir gagné bien plus que de simples honoraires sur une réparation. J'avais la sensation que je venais de trouver en Willow, une alliée de taille, une amie, ou... J'en sais rien, mais ce qui est sûr c'est que cet échange rapide, ce feeling nous avait poussé à nous ouvrir l'un à l'autre à vitesse grand V. Alors que, si je suppose bien, nous ne sommes pas du genre à se confier gratuitement à n'importe qui. J'aimerai grandement la revoir après cette réparation, après qu'elle s'en aille au travail. Il fallait que je trouve le moyen de l'inviter avant de la perdre de vue. Mes yeux se pose quelques instants dans les siens.

_Willow, euh.. Comment je pourrais te dire ça... J'ai rarement l'habitude de me laisser soigner si facilement après une blessure...

J'eu un petit rire, car je pensais à cette fois, où ivres, nous avions eu une bagarre général au club. Mon oncle -le seul sobre du moment- avait beau tout faire pour me calmer et tenter de me soigner calmement, je ne faisais qu'en rajouter, gueulant de plus belle et l'envoyent paître.

_Et j'ai encore moins l'habitude de m'ouvrir aux personnes. Même si parfois je les connais depuis plusieurs années, je reste souvent un mystère pour eux. Tu en sais bien plus que pas mal de mes amis...

Bien sûr, je présumais que pour elle c'était pareil, car il faut avoir un masque de plomb pour pratiquer le travail d'infirmière, avec tout ce que l'on peut y voir. Je le sais, elle a sans doute bien plus de courage que moi.

_En gros, ce que j'essaye de te dire, c'est que je suis content que ta voiture soit dans cet état. Sinon je serai sans doute passé à côté d'une fille super sans avoir une seule fois la chance de lui parler. J'espère qu'on se reverra et qu'on perdra pas contact une fois que j'en aurai finis avec ta voiture.

J'avais un peu le trac. Parler de chose malheureuse, s'ouvrir ainsi à une fille aussi formidable, lui demander l'autorisation de la tutoyer -Ce qui rend la situation beaucoup moins formel mais semble effectivement nous lier un peu plus.- et l'inviter! Dean, tu es tombé du lit ou quoi?! Jamais je n'aurai brûlé autant d'étape d'un seul coup! Enfin... Il ne faut pas non plus que je m'enflamme. Si je lui propose que l'on se revoit c'est pour garder contact, ne pas la perdre des yeux. Ce ne sera pas non plus des succession de rencard où je me dénature totalement! Je suis ce que je suis! Il ne faut pas s'attendre à me voir débarquer en costard cravatte, rasé de près, en voiture élégante, bien coiffé. Je reste Dean après tout. Et celle à qui elle s'ouvre, c'est le mécano, l'ancien biker, qui a pas mal roulé sur les routes de l'enfer pour venir s'installer dans ce petit coin de paradis. Et surtout, celle qui m'a interpelé, c'est l'infirmière, mère de famille, qui a vécu sa part d'ombre aussi, et en a souffert bien plus que moi. J'ose le dire. Quand on est né en enfer, on s'y accomode. Quand on a pas l'habitude de voir sa vie dévorer par le chagrin, la chut est beaucoup plus haut, et il faut apprendre à se relever. Elle a bien plus de courages que moi.


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mot doux de Invité ► un Dim 15 Mar - 17:27
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Dean & Willow

Tout en tapotant la blessure de la compresse avant de désinfecter, je laisse mon esprit divaguer. Si quelqu'un m'avait prédit tout ce qui m'arriverait aujourd'hui, je ne l'aurai certainement pas cru. Que la voiture tombe en panne, cela devait arriver un jour ou l'autre vu son état, mais que le garagiste chez qui je me dirigerai tout à fait par hasard et moi finissions par nous raconter nos vies... C'est une si belle journée. Le ciel est bleu, les oiseaux chantent, tandis qu'à l'intérieur nos âmes dégoulinent de tout ce qu'on a vécu. Tout ces gens qui se promènent insouciamment dans la rue ne savent pas, ne savent pas combien leurs voisins ont soufferts, et eux aussi ils souffrent et les autres l'ignorent. On s'ignore tous inconsciemment. Rencontrer quelqu'un qui vous comprends, qui compatit et qui s'ouvrent à vous de la même manière, c'est quelque chose de rare et très précieux. Quelque chose de très important s'est passé ce matin. J'ai l'impression d'avoir gagné un soutien, un appui, un ami ? Nous nous entendons bien, c'est évident. Est-ce que tout va s'arrêter là, est-ce que nous allons retourner à l'atelier, que je vais remonter dans ma voiture et partir au travail, comme si rien ne s'était passé, est-ce que nous allons nous perdre de vue ? Je ne sais pas. Je me rends compte que je n'ai pas envie. Dean est quelqu'un de bien, de très bien, qui a du vivre des choses terribles et qui essaie de se reconstruire. J'aimerais pouvoir l'aider, rester dans les parages du moins. Avoir de ses nouvelles. Apprendre à le connaître un peu mieux. Oui, j'aimerais bien.
Je relève la tête en entendant mon prénom. Je comprends que lui aussi voudrait qu'on garde contact. Je lui sourit.
« Dean... Dean. (l'appeler ainsi me fait bizarre tout d'un coup). Je suis très touchée par tout ce que tu m'as dit... se confier n'est jamais facile, en plus tu me connais à peine et je ne crois pas que tu sois quelqu'un qui parle beaucoup. Merci pour ta confiance. Merci de m'avoir écoutée. On s'est rencontré il y a une heure... mais je suis contente aussi que cette fichue voiture soit tombée en panne. »
Parce que moi aussi je serai passée à côté d'une personne formidable. Dis-le. Je baisse les yeux. Attrape la trousse de soin, en sors un pansement. Histoire d'éviter que la plaie ne se rouvre, et puis ça sera plus propre et plus sûr.
« Je te mets un pansement, il te restera juste à le changer tous les soirs jusqu'à ce que ça cicatrise. J'espère que ça ira... »
Je range le désinfectant dans la trousse de soin, en cherchant comment reprendre notre conversation. Dire ce que j'ai à dire. Il faut que je lui dise. Je suis réservée et assez conventionnelle, je ne cherche pas à le cacher.
« Dean, tu es une personne formidable. J'aimerais bien qu'on se revoit moi aussi. »
Qu'on se revoit, oui, j'ignore en quelle occasion ou circonstance. Où. Je crois que nous avons beaucoup à apporter l'un à l'autre, par notre caractère, nos expériences. Nos vies ne peuvent pas être faites que de moments malheureux. Je le crois.
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mot doux de Invité ► un Lun 16 Mar - 9:45


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Ft. Willow E. McKenna

J'approuve ce qu'elle me dit. Que l'on s'ouvre l'un à l'autre est extraordinaire. Et en prime ce n'est pas une mince à faire. C'est un peu comme si nous poncions ce qu'il restait de sombre dans nos vies afin de se préparer à le repeindre. Elle me donne les instructions pour le pansement. Je souris et lui dit

_Chef, oui chef! Mais j'aurai peut-être besoin de la visite d'une infirmière pour ça... Qui sait?

Je prenais mon air faussement innocent. J'étais apte à changer un pansement mais j'étais prêt à faire l'inculte afin de la voir régulièrement tant je me plais à ses côtés. C'est plutôt cool de s'ouvrir à quelqu'un à tel point que ça fait un pincement au cœur rien que l'idée de partir. Et justement, elle veut que l'on se revoit, elle et moi. Je ne peux m'empêcher de me dire "Yes! un rencard! Un rencard!" même si ma conscience me rappelle à l'ordre en disant "Oh! Crame pas les étapes, petit!"

_Ce serait avec grand plaisir, Willow. On a des tonnes et des tonnes de choses à se dire et... Ce sera quand tu veux. Je dois avouer que le plus tôt possible serait le mieux. J'ai vraiment pas envie de perdre de vue une personne aussi géniale.

Je lui souris. Oui c'était un compliment, mais je pense qu'un compliment n'a jamais prouvé qu'on veut absolument dragué la personne. Après, vue la tonne de compliment que je lui fait en pensée, là... Peut-être qu'effectivement ce serait de la drague. Mais soyons raisonnable. En plus en dehors de nos passés douloureux, que nous sachions comment vie l'un et l'autre, et nos métiers respectifs, on se connait encore peu niveau comportemental.

_Tu finis le travail à quelle heure par exemple ce soir...? Enfin, si tu veux pas ce soir, je comprends, ça fait peut-être un peu tôt. Et puis je suis même pas sûr que tu veuille vraiment me voir, enfin, après tout c'est peut-être des paroles en l'air. Non pas que je dise que tu sois sans parole, loin de là, mais ça se comprend que tu me dise cela pour me faire plaisir, et qu'au final tu en pense le contraire. Même si je ne pense pas ça de toi, bien sûr, je pense que tu es sincère et que tu as vraiment envie de me voir et... Je parle trop...

J'avais débité mon discours comme un ado maladroit, s'enfonçant petit à petit. J'en rougissais. Je perdais mes moyens quand il s'agissait de l'inviter vraiment. J'espère qu'elle comprend qu'il ne faut pas me prendre au pieds de la lettre sur ces derniers points. C'est dingue ça, je mène une vie de gangster dans un club de biker, je fait des trafics, je me bagarre avec des types qui font deux fois ma taille et face à Willow, je me retrouve comme un ado' inexpérimenté.


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mot doux de Invité ► un Lun 16 Mar - 20:40
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Dean me fait sourire avec son « oui chef ! ». Quand je suis l'infirmière, je ne plaisante pas, c'est vrai, même s'il exagère un tout petit peu... beaucoup. Ca me fait tellement plaisir de voir que le courant est bien passé entre nous, au point qu'il prétende avoir besoin de moi pour refaire son pansement.
« Je crois que tu y arriveras tout seul, mais si j'en ai l'occasion je m'en occuperais avec plaisir ! »
Je m'aperçoit que lui aussi veut garder le contact, après tout ça serait trop bête de s'être si bien entendu pour se perdre de vue par la suite. Trop bête de passer à côté d'un homme comme lui, avec qui je suis sûre, nous avons beaucoup à partager. Chaque nouvelle rencontre vous enrichit, et certaines plus que d'autres, quoi qu'il en soit chacun laisse sa trace en vous. Je croise son regard et remets distraitement une mèche de cheveux derrière mon oreille. Manquerait plus que je rougisse... Oui, il a raison, le plus tôt sera le mieux ! Je suis persuadée que nous deviendrons amis. À moins qu'il ne découvre qu'il ne peut pas me supporter, il n'y a pas de raison pour que cela ne se fasse pas s'il l'on se voit !
Je consulte à toute vitesse mon calendrier mental. Mais dès que le mot « ce soir » franchit ses lèvres, je perds mon sourire. Je ne sais pas ce qu'il se passe, il parle soudain très rapidement, j'ai l'impression d'avoir fait une bêtise, quelque chose qui l'ai mit mal à l'aise. Je le regarde, en cherchant à en lire la raison dans ses jolis yeux.
« Non, je t'assure, ce n'est pas mon genre... j'ai vraiment envie qu'on se revoit moi aussi. Mais ce soir, c'est compliqué avec ma fille... Je ne peux pas la laisser. »
Être mère célibataire n'est pas une tâche insurmontable, mais disons que je n'ai pas eu de vie sociale depuis la naissance de Prim. J'étais trop mal, et puis il y a eu le déménagement... Je me dis que ça me ferait du bien de fréquenter des gens en dehors du travail, surtout des gens comme Dean. Peut-être que ça nous ferait du bien à tous les deux.
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mot doux de Invité ► un Lun 16 Mar - 21:22


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Ft. Willow E. McKenna

Je compris rapidement vu son sourire qui s'efface que ma façon prépubère de demander un rendez-vous la gêne puisqu'elle se voit dans l'obligation de refuser. Je grimace et lui dit

_Non t'en fais pas, si c'est pas ce soir, ce sera à un autre moment! Je veux juste absolument te revoir car je pense qu'on a encore beaucoup à partager et à échanger. Et je pense qu'effectivement nous pourrions devenir de bons amis

J'avais parlé de façon un peu moins... Précipitée, et avec un sourire qui se voulait rassurant. Je ne voulais pas la mettre dans la gêne, encore moins effacer son si joli sourire. Et je comprenais sincèrement la nécessité de garder sa fille, après tout, la vie nous impose certaines priorités, et y déroger fait de nous des personnes peu résponsables. J'appréciais sa franchise et savais qu'elle tenait vraiment à me revoir. Cela me faisait chaud au coeur. Il fallait pas que l'on reste sur cette conversation afin de dissiper un bon coup le restant de gêne.

_Bon, cette voiture ne va pas finir de se remonter toute seule, et encore moins si je n'y vais pas. On y retourne, doc'?

Je lui souriais. Ce surnom lui était dû à son acte de soin effectué sur ma main. Après tout, c'est ainsi qu'on appelait les infirmiers pendant la seconde guerre mondiale. Je me lève, et sait qu'elle me suit et l'on se dirige vers la porte, que j'ouvre afin qu'elle puisse sortir et referme derrière elle. Je suis galant en la laissant bien sûr passer en priorités. On se dirige vers l'atelier et j'ouvre la porte coulissante afin que nous retournions à nos place. L'heure avait tourné et je grimaçais, espérant ne pas la mettre en retard. Je la regarde de temps à autre finissant de remonter toutes les pièces, et terminant la réparation par la batterie. Je referme son capot et m'avance vers elle après m'être essuyé les mains, en faisant attention de ne pas décoller mon pansement.

_Miss, ta voiture est comme neuve! Si il y a un quelconque soucis, n'hésite surtout pas à revenir.

Je lui tendais les clefs. Je ne voulais pas qu'elle parte, j'avais l'impression de laisser ma journée en suspens, d'abandonner quelque chose en cours et ça me déplaisait, mais je ne pouvais pas la retenir de force non plus.


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mot doux de Invité ► un Mar 17 Mar - 18:24
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Dean & Willow

Je suis un peu honteuse de mon comportement, alors quand je vois sa manière si gentille de me répondre, dans le but évident de me mettre à l'aise, je ne peux qu'esquisser un sourire timide.
« Je suis désolée... J'ai souvent des demis-journées ou quelques heures qui se libèrent quand Prim est à l'école, alors en fonction de tes horaires... on trouvera bien un moment j'en suis sûre ! »
C'est le gros avantage de mon métier, qui me permet d'avoir quelques pauses pour faire les courses, le ménage à la maison, peindre ou me rendre au centre pour personnes âgées dans lequel je fais du bénévolat. Je ne me verrai pas toute la journée dans un commerce, ou comme Dean, à attendre toute la journée qu'un client arrive. Il doit falloir pas mal de patience, et du courage aussi pour être à son compte. Bien que je ne sois pas très calée sur ce sujet là et qu'il doive y avoir un million d'autres choses à faire dans la journée. Gérer les stocks, tenir les comptes, et que sais-je encore. Du courage, de la patience, de la persévérance... des qualités qui après tout ne servent pas qu'au travail, mais il en faut pour affronter la vie.
Il propose de retourner au garage, j'avais presque oublié ma voiture qui dort là-bas. Je souris en entendant mon nouveau surnom. « Doc' », j'apprécie la référence, et puis, ça change de Will. En vrai gentleman, il me laisse passer devant lui à la porte du garage.
« Merci. »
En retournant à ma place, je jette un rapide coup d'oeil à ma montre. J'ai encore un peu de temps, puisqu'après chez Mrs... ah oui, Mrs Banks. Ne pas oublier de passer à la pharmacie. Bref, j'ai le temps. De toute façon, Dean a presque fini. J'admire son efficacité, je suis loin de m'être ennuyée et ne regrette pas d'avoir oublié Anna Karénine. Pas du tout. Je n'ai jamais été aussi heureuse d'aller chez le garagiste. Parce qu'un ami vaut toutes les heures du monde. Tous les bruits de moteur qui vous inquiète. Lorsqu'il revient vers moi, il me tend les clefs de la voiture que je saisis machinalement.
« Eh bien il ne me reste plus qu'à te remercier, je n'hésiterais surtout pas... »
Ca c'est sûr ! J'ouvre mon sac, y glisse les clefs et en sors mon porte-monnaie. Je relève la tête et le regarde.
« Combien je te dois ? »
Je fais tout ça très lentement, comme si tout se passait au ralenti, comme si je voulais étirer le temps. Trois quarts d'heure. Trois quarts d'heure pour monter, passer à la pharmacie, aller chez Mrs Banks... Trois quarts d'heure. J'aimerais bien en avoir le double.
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mot doux de Invité ► un Ven 20 Mar - 18:46


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Ft. Willow E. McKenna

Etant mon propre patron, j'étais disponible tout le temps et faisait ce que je voulais. Et puis avec ce que j'avais de côté, on ne pouvait pas dire que j'avais réellement besoin de travailler pour vivre. Plus par occupation et pour ne pas paraître suspicieux. Mais elle le découvrirait bien assez vite. Je ne trouvais pas nécessaire de lui dire que j'étais un ancien biker hors-la-loi qui vivait des tunes accumulés pendant tant d'années à faire des coups. J'espèrais juste que l'on trouverai un créneau. En revanche ce que je trouvais utile c'était de lui conseiller une "nourrice" pour ses soirées.

_Tu sais, si tu as besoin de faire garder ton enfant, n'hésite pas, je suis là. Apparemment j'ai la fibre pour m'occuper des petits. J'ai une soeur aussi, qui est plutôt douée. Enfin c'est pas vraiment une soeur à proprement parler, mais son père fût comme un père pour moi, et donc forcèment je la considére comme ma petite soeur.

J'accompagne cette proposition d'un sourire avant que l'on retourne sur sa voiture. Une fois finis, elle me promet qu'elle reviendra si elle à un souci et me demande le montant de la facture. Je la regarde droit dans les yeux et souris.

_Je crois que je viens de gagner ce qu'il y a de plus cher au monde : une amie. Alors je pense que le paiement est assez large. Oh si tu voulais toutefois me laisser un supplément... J'écris mon numéro sur un bout de papier et lui tends. Promets moi de me rappeler pour qu'on se revoit, et je t'assure que je serais très largement payé.

Je lui offrais toutes les réparations, mais j'étais loin d'être perdant. Je ne voulais vraiment pas la perdre de vue et continuer à garder contact avec elle. Une amie, comme elle, est inesperée pour un mec comme moi. Je voulais vraiment la preserver. Et elle râlait. Je dûe simplement insister pendant encore un bon moment afin qu'elle finisse par accepter qu'elle ne me doive rien du tout. Et je la vois monter dans sa voiture et repartir. Une dernier regard croisé. Je ne sais pas pourquoi en la voyant s'éloigner dans la rue, j'ai comme un pincement au coeur et sent que le restant de ma journée va être bien fade après cela. Je regarde sur la banquette où elle était assisse. Elle avait oublié son foulard. Je souris et me promis de revenir le chercher une fois que mes mains seraient lavées pour ne pas le salir.

RP CLOS


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