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MELVIN - ce n'est pas quand elle s'éloigne qu'il faut s'inquiéter mais c'est quand elle ne dit pas pourquoi


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mot doux de Invité ► un Dim 8 Mar - 4:17
alvin & melody

ce n'est pas quand elle s'éloigne qu'il faut s'inquiéter mais c'est quand elle ne dit pas pourquoi
Alors que je détachais les boutons de sa chemise et que ses lèvres embrassaient les miennes, je ne pouvais rêver que d’une chose… j’imaginais sa main, j’imaginais mes mains la caressant. J’imaginais son torse et j’imaginais simplement la mienne contre la sienne. Je n’avais jamais été une femme qui aimait trop d’hommes. Je n’en avais connu qu’un seul. Je sentais ses mains à mon dos, celles-ci laissait cette tirette glisser le long du tissus. Comment un geste qui ne me frôle même pas ou si peu… pouvait me déclencher autant de sensation. Je sentais l’adrénaline augmenter doucement. Je sentais des battements de cœurs. Mon pouls accélérait petit à petit. Je ne répondais plus de moi. Je savais toujours que c’était une mauvaise idée mais je n’étais plus apte à rien. Je n’étais plus apte à riposter. Je ne retenais rien de cette situation. Notre mission ? Quelle mission ? Je sentais ses lèvres contre ma pièce, je sentais son souffle. Les boutons détachés, je laissais mes mains glisser sur sa peau pour se marier à la perfection à ses tablettes au chocolat blancs. Je le regardais, mes yeux bleus face aux siens. Je ne pouvais qu’à peine en voir la lueur. La main glissant à ses épaules, je ne pensais plus à rien tandis que ma robe glissait avec naturel au sol. Je levais les pieds tout doucement pour la repousser sans trop de manœuvre. Je priais par ailleurs pour que mes chaussures au beau milieu du couloir ne nous portent pas préjudice en y pensant mais cette pensée pourtant bien utile disparaissait comme par magie à ses lèvres contre ma peau. Mes yeux se fermant alors que ces frissons dévoraient mon corps. Ses doigts jouant entre ma peau et les tissus de mon soutien à gorge. Mon corps se languissait des moindres mouvements, je le savais qu’il le faisait exprès. Le désir était presque insoutenable. Je ne pouvais plus rien du tout contrôler. Je laissais ces caresses devenir comme un centre du monde. Chaque toucher me donnait l’impression d’être une fleur qui se lève au printemps. Mes mains se glissant dans son dos d’une lenteur lascive tandis que je laissais de déposer un baiser sur son épaule à ma portée. Mes cheveux dégagés, je les sentais caresser ma peau mais ce n’était point comparable à ses caresses. Je sentais la bretelle descendre.  Ses lèvres arpentant mon épaule, je laissais mon souffle s’extérioriser. Ces légers soupires de bien-être et de plaisir à la fois. Ses mains dans mon dos, je savais ou elles allaient, je savais ce qu’elles allaient faire. Je les sentais dégrafer ce soutien à gorger et cela n’a beau être qu’un tissu… mais c’était mon désir le plus cher à la seconde même. Je devrais pourtant désirer la liberté, nos vies et finir cette mission mais je désirais seulement cette simple chose. Je désirais ces simples caresses, ce simple contact. Je sentais ce pas faire pour me faire reculer et je me laissais faire habilement mais bim. Fesses sur le canapé en daim. Ce n’était pas un cuir froid, heureusement car c’était peu agréable. Je le voyais retirer sa chemise et sa cravate en souriant doucement. Oui, je profitais de la lueur de lumière pour le regarder faire. Quelques secondes après, ses bras autour de moi et son doux sourire. Mes lèvres s’emparant des siennes au même moment. Je ne me voyais pas m’en séparer plus longtemps. Laissant ma main retrouver son dos et l’autre son torse à l’éteinte, je les retrouvais tellement à l’aise contre sa peau chaude. Je ne les voyais pas ailleurs. Elles étaient dans leur univers. Je me laissais étendre sans vraiment m’attarder à me demander ce que mon cousin avait fait dans cette pièce. Alors qu’il se stoppait dans son approche, ma main à son torse quittait son dos pour se poser contre sa joue à sa question. Me sentais-je prête ? Je souriais doucement à sa question tandis que mes lèvres se rapprochaient des siennes. Je laissais un simple baiser s’y déposer en le regardant dans les yeux. Je ne donnais pas de réponses pour la simple et bonne question que je n’en avais pas à donner qui ne soit pas évidente. Je laissais glisser une main à son dos, laissant celle-ci aller détacher la ceinture du pantalon qu’il portait tout naturellement. Je laissais mon nez et mes lèvres frôler les siens. Mon sourire se dessinant alors que je glissais mes lèvres à son oreille tout contre sa peau. Je souriais d’autant plus. « A ton avis ? », murmurais-je alors en laissant mes lèvres aller se poser au creux de son cou pour quelques baisers chastes au départ. Ma main lui retirait sa ceinture à l’aveugle dans une danse de mouvements assez chaotique. La maladresse un jour, la maladresse toujours. Ce geste manquait d’habilité mais je m’en fichais. Je ne calculais rien de plus. Capotes ? Pilules ? Ce monde était presque comme un post-it jeté à la poubelle. Prête, oui mais PRETE à ce niveau. Je m’en fichais totalement, je n’étais bien que dans cette bulle qui se formaient autour de nous. Aucuns brouhahas de la fête. C’était comme être dans cette voiture au garage du Titanic. Les amants maudits. Nous étions un peu maudit en quelques sortes mais d’une façon agréable. Ma main posée à sa retournant à son dos pour glisser de son épaule au long de son bras avant d’aller à la sienne pour entrelacer ses doigts. Je remontais ma main par-dessus nos têtes, ma seconde main retournant à son dos. Une de mes jambes nichée entre les siennes se jouant de lui d’un frôlement en remontant délicatement. Je me sentais comme nouvelle, comme une adolescente. Mon passé était tellement différent, un autre homme. Quoi faire ? Je l’avais tellement désiré que je m’en voyais timide. Je me sentais comme une pucelle qui ignorait quel geste faire ou ceux qui étaient appropriés. La situation se prêtait et même si je le désirais, je gardais cette retenue. Je n’avais connue qu’Edward qui manquait de patiente, de lenteur. Il manquait de cette grâce ou de cette façon de me faire languir. Il manquait de tellement de choses que dans le fond, ce n’était pas tellement plus loin qu’une première fois. Ma main caressant son dos du bout des doigts, je reprenais ses lèvres à l’assaut.  La musique arrivait par moment à nos oreilles comme un bruit de fond ou des voisins bruyants. Cela ne me dérangeait pas tellement voir pas du tout. Je ne songeais même pas à l’écouter ou décortiquer les paroles afin de voir quelle est cette chanson.
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Alvin R. Prescott
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody
❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Mar 10 Mar - 23:36
alvin & melody

ce n'est pas quand elle s'éloigne qu'il faut s'inquiéter mais c'est quand elle ne dit pas pourquoi
Au-dessus d’elle, je me retenais pour ne pas aller plus loin tant qu’elle ne m’avait pas dit être d’accord avec cela. Après tout, ce n’était pas une simple visité de courtoisie chez le Lièvre de mars pour l’heure du thé. Elle pouvait comme bien d’autre femme avant elle regretter cette action. Et ce n’était pas mon intention de la plonger dans une symphonie de regret. Pour seule réponse un baiser, ça semblait tellement facile ces baisers que l’on échangeait depuis notre arriver dans cette pièce. Étais-ce la pénombre qui nous donnait tant d’ardeur ? L’adrénaline de ce plaisir charnel ou bien le fait que n’importe qui pouvait entrer dans la pièce à tout instant. Elle me susurrait trois petits mots, qui dans leur sens voulait tout dire. J’aurais pu continuer avec simplement la caresse sur ma joue ou ses lèvres sur les miennes. C’était de bonne directive, mais ces mots avaient suffi à créer une évolution digne des chapiteaux de cirque dans mon pantalon. Autant dire que la girafe allait bientôt prendre l’air. Ayant donc le feu vert pour poursuivre, je ne voulais rien faire de monotone, préférant la faire grimper aux rideaux. Façon de parler. J’aurais pu me sentir désavantager ou bien même juger, car elle pouvait tout de même me prendre en comparatif avec Edward. Pour ma part, je n’avais jamais eu une relation de ce genre avec lui. Donc inutile de dire que je ne connaissais pas ses approches, ces petits plus qui font vibrer. J’avais entendu via le mouchard ce moment. Rien ne semblait sensoriel, c’était plutôt mécanique. Malgré cela, j’avais assez confiance en moi pour ne pas douter de mes capacités. Un apollon du lit ? Très certainement pas, mais au moins ça avait le chic de ne pas être qualifié de panne irrécupérable. J’avais un peu ma manière vieux jeu de faire la chose, surtout que j’essayais de penser à ma partenaire avant moi. Je sentais ses douces caresses sur mon corps, ses mains débouclant la boucle de ma ceinture. Elle semblait en plein combat avec cette dernière. La voir se battre ainsi me fit sourire, c’était attendrissant presque autant qu’un poupon dans son berceau. Aucune musique ne semblait arriver jusqu’à nous, on était seul sur cette planète. Je ne prenais pas le temps de réaliser que j’allais le faire avec une autre que Katherina. Six ans, six années où je n’avais aucune autre femme que la mienne. Mon cerveau semblait obéissant, ne me rappelant pas Katherina. Ce qui n’était pas un mal si je ne voulais pas avoir un blocage. Melody continuait ses caresses me faisant ainsi frissonner. Entrelaçant nos doigts, elle guidait ma main au-dessus de nos têtes. Je sentais sa jambe caresser l’une des miennes dans un frottement alléchant. Ma respiration se fait un tant soit peu plus lente, alors que mon visage de rapprochait du sien. Un autre baiser. Seulement, celui-ci était différent, il donna le coup de circuit pour démarrer le moteur. J’avais envie d’elle, de la sentir coller à moi, de partager ce moment unique en ne formant qu’un. Il n’y avait que ce canapé antique qui semblait un peu petit. Tout du moins, nous obligeant à nous serrer l’un contre l’autre pour ne pas tomber. J’empoignais sa lèvre tout doucement et l’étirant à moi avec mes dents. Bestial ? Je ne voyais pas cela ainsi. De ma main libre, j’allais la glisser entre ses jambes. Elle se retrouvait donc prisonnière du seul vêtement qui la couvrait encore. Je la câlinais donc de mes doigts pendant que mes lèvres poursuivaient leur dégustation. Au bout de quelques minutes, j’arrêtais tout pour me mettre à genoux devant elle. Bien que nous nous trouvions dans le noir, une faible lumière traversait les fenêtres donnant un aspect romantique à ce moment. Je la voyais nue devant moi et avec un sourire et les yeux pétillants, j’allais lui retirer cette culotte qui faisait entrave à la suite. Mes mains glissaient sur sa peau, guidant le tissu de dentelle sur une première jambe, puis la seconde. Elle était splendide. Aubrey Hepburn n’aurait pu être aussi désirable. Et ce fut mon tour, je baissais mon pantalon jusqu’à mes genoux tout comme mon boxer. Inutile de dire que j’avais besoin de rien pour mon désir. Je me passais une main dans les cheveux, puis je guidais ses jambes autour de moi avant de revenir à elle. Me penchant, je laissais mes mains effleurer son corps. Parcourant les lignes de sa silhouette du bout des doigts. Je commençais par ces chevilles jusqu’à son cou où j’allais une fois de plus l’embrasser. Tout me semblait être dit dans ces baisers parfois coquin, parfois plus doux ou attractif. Je croisais son regard, je la désirais et enfin depuis un mois nos corps se touchaient d’une façon que même Katherina ne m’avait jamais fait vivre. Je ne me sentais plus seul, tout au contraire dans quelque instant j’allais me fondre en elle. En cet instant, je ne désirais personne d’autre, je ne voulais partager ce moment qu’avec elle. J’embrassais son cou, alors que je glissais en elle avec lenteur. Je laissais une plainte effleurer sa peau. Je la désirais tant que j’en perdais tous mes sens. Amenant mes mains au bras du canapé, je m’aidais de cet appui pour faciliter mes mouvements. J’avais peine à respirer, chaque mouvement était dupliqué par la sensibilité de nos peaux. Je n’avais même pas prit la peine de penser à un condom ou tout ce qui pouvait en coûter. De toute manière, si elle sortait avec Edward, elle devait bien prendre la pilule, non ? Je poussais un soupire rauque dans son cou, mes abdos se contractèrent. En moins de deux minutes, j’avais joui. Je n’avais pas passé que ça pourrait être aussi rapide, mais ça avait été le cas. Le front appuyé dans son cou, je tentais de reprendre mon souffle. Je l’avais tant désiré et je n’avais rien fait depuis un long moment que le coup était parti trop tôt. Découragé, je me sentais comme le puceau d’autre fois qui tirait plus vite que son ombre. Mais je ne levais pas le drapeau blanc pour autant. « Je suis désolé. » Je ne pouvais faire autrement. Passant mes bras autour d’elle, je la ramenais contre mon corps. Je l’embrassais désolé de cette passion de courte durée, avant de m’asseoir. Je me prenais la tête, insatisfait de moi. Je la sentais s’asseoir sur moi, caressant ma peau. Au contact de ses gestes, je me relaissais chavirer dans cet univers de vice. Je fermais les yeux, la laissant me caresser de ses lèvres et ses doigts. Plaçant mes bras dans son dos je la guidais une nouvelle fois. Avec lenteur et sensualité je la guidais dans ses mouvements. La sueur perlait mon front ainsi que mon corps, je faisais une totale abstraction de la douleur que je pouvais ressentir. Cette position ne me facilitait pas la chose, mais je continuais de la guider fermant les yeux lorsqu’elle redescendait. Ma respiration était lente, saccadée et rauque. J’avais retrouvé l’euphorie de cet instant, mon corps s’était calmé et j’étais plus apte à me contrôler. Il me fallait un simple regard pour rallumer ce feu ardent. Quelques taquineries et je sentais une fois de plus nos corps ne faire qu’un. La porte derrière nous s’ouvrait, j’entendais des rires, mais je ne m’arrêtais pas pour autant. J’étais dans mon monde et ils semblaient le remarquer puisque le silence revint presque aussitôt. Elle se contactait finalement me faisant froncer les sourcils me poussant à une symphonie de sensation. Je laissais mon dos retombé sur le dossier du canapé vintage, en tout nous l’avions fait trois fois. On pouvait dire que le laitier avait laissé son lait à sa porte… Ma respiration était irrégulière, je tentais de reprendre mon souffle tout en caressant ses cheveux en sentant sa joue contre mon torse. J’embrassais le dessus de son crâne. Ça avait été tellement spontané que je me sentais léger. Je n’avais pas ressenti ce bien être depuis tellement longtemps. Avec Katherina j’étais tellement préoccuper par mon travail que je ne me laissais pas aller de la sorte. « On devrait y aller. » Je relevais son menton pour qu’elle me regarde. J’avais toujours envie d’elle, mais lui en demander plus serait irraisonnable. Nous n’étions pas là pour cela. On avait d’autre chose à faire, je l’embrassais une nouvelle fois avant de me relever. Je remontais mon boxer et mon pantalon qui étaient descendus à mes chevilles. Je me dirigeais vers la lumière, allumant celle-ci pour qu’on ne passe pas quatre heures à chercher nos vêtements. Je lissais mes cheveux vers l’arrière avant de me retourner. Le spectacle était agréable, je prenais sa robe et son soutif avant de me diriger vers elle et lui tendre. Je me rhabillais avant de remarquer que son rouge à lèvre avait maquillé mon visage. Je tentais de le faire partir, mais il semblait plus tenace sur ma peau que sur ses lèvres. Le rose bonbon ne m’allait vraiment pas. J’abandonnais, j’irai aux toilettes nettoyer cela, pour l’instant je remontais la tirette de sa robe tout en m’autorisant quelques caresses. « Tu as la clé usb et les données ? »
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mot doux de Invité ► un Mer 25 Mar - 22:33
alvin & melody

ce n'est pas quand elle s'éloigne qu'il faut s'inquiéter mais c'est quand elle ne dit pas pourquoi
Je le désirais, je n’étais même pas certaine d’avoir autant désirée Edward pourtant j’avais attendue 5 années avant de m’offrir littéralement à lui. Tout d’un coup, cela devenait presque plus clair. Réellement plus clair. Il devait bien y avoir un souci mais je n’y pensais pas en ce moment. Non. Alors que mes lèvres étaient attirées de ses dents vers les siennes. Je laissais cette envie augmentée à ce simple geste non pas bestial mais juste sensuel. Je ressentais mes frissons s’emparer de plus en plus de mon corps. Il se réchauffait aux moindres contacts. Et ce contact, ces caresses, mes yeux se fermant tout naturellement alors que mes lèvres se laissaient totalement contrôler par les siennes dans ce baiser réveillant des envies enfouies. Je finissais par ouvrir mes yeux lorsqu’il se redressait. Mes pupilles bleues ne voyaient pas grand-chose et pourtant je pouvais reconnaitre sa silhouette à genoux mais je refermais les yeux presque aussitôt, je me laissais guider par ses mains glissant le long de mes jambes. Cela déclenchait de léger courant électrique. Je profitais du moindre contact. J’avais l’impression d’être comme une étoile de mer ou une poupée qui se laissait faire mais c’était ce que j’étais à cet instant. Je sentais son regard sur moi et c’était bizarrement encore plus plaisant. J’étais pourtant tellement peu confiante. Je n’étais pas de ses femmes qui aimaient être regardée enfin presque pas. J’avais beau parfois manquer de pudisme mais c’était un faux semblant. Je ne portais que rarement des fringues pour plaire aux autres mais juste ceux dans lesquels je me sens bien. Parfois des shorts, parfois des pantalons mais rarement des robes ou des jupes. Je n’en avais jamais portée autant en quelques semaines. Je me forçais en général pour les réceptions de familles ou les dimanches avec papa. Je ne me sentais pas gênée, je me sentais à l’aise. Je me sentais regardée, je me sentais désirée. Je me sentais tellement de choses mais tellement agréable. Je me sentais désirable. J’avais cette sensation d’être une personne et pas une personne comme les autres. C’était étrange comme sensation et je le regardais toujours dans la pénombre se déshabiller. Je posais ce regard rempli de désir sur lui. Je ne voulais même pas me poser des questions. Nue comme jamais devant lui enfin pas dans mes souvenirs… quoique si mais devant une caméra ce qui n’était pas vraiment pareil. Cette main passant dans ses cheveux, c’était tellement sexy comme geste. Tellement. Docile, je laissais passer mes jambes autour de lui, je sentais la chaleur de sa peau. Je sentais ses doigts effleurée ma peau, je refermais mes yeux, me cambrant à ses baisers, tous les baisers aussi doux qu’ardents réussissaient à me déconnecter de la réalité. Son regard dans le mien, je laissais mes mains aller caresser sa peau et même son popotin. Bah quoi ? J’ai le droit. J’ai totalement le droit enfin peut-être pas mais chut. En fait, si. Non mais oh. Alors qu’il fondait, ses baisers dans mon cou… tout ça, j’en devenais presque littéralement en feu. Oui, j’étais en feu tout simplement. Je crispais mes mains à son dos à ces sensations. La fête commençait à peine à commencer que ? Bim, oui, bim ou splash ? J’avoue que j’étais surprise sur le coup alors que j’étais totalement dans notre bulle. Cette bulle de plaisir. Je n’en décollais pas comme si le monde autour de nous s’arrêtait de tourner. Le temps se figeait mais ? Cela avait été tellement rapide pour lui. J’en étais surprise surtout par ce que je ne m’y attendais pas mais dans le fond, cela avait un côté attendrissant. Cherchez-le mais moi, je le trouve. Je pourrais rire de lui mais je ne le voulais pas. Je l’entendais, il était désolé et je laissais un léger sourire, un peu timide à cette situation étrange tout de même. Je ne savais pas trop quoi dire. « Ce n’est rien ça ! », soufflais-je simplement d’un murmure léger. Ce n’était peut-être pas les mots en or. Les mots parfaits pour le rassurer mais cela me suffisait amplement. Je n’avais pour ma part pas eue le temps d’arriver à grimper aux rideaux mais j’avais encore tellement envie de lui. Je ne pensais même pas à me protéger. J’en oubliais presque que je n’avais prise aucunes pilules depuis notre départ de chez Edward. Ce n’est pas vraiment une chose que l’on achète facilement. Je ne m’en souciais pas et sûrement par habitude de ne jamais avoir à m’en soucier car je ne l’oubliais jamais. Je le voyais apparemment mal. Ce n’était pas simple pour un homme, je le savais et même si le seul que j’avais connu était un crétin mais justement… il aurait agi comme un crétin. Il ne se serait pas senti désolé. Il aurait tiré son coup mais lui, il était désolé. C’était peut-être là le côté attendrissant ? C’était plus que ça. Je laissais un sourire se dessiner sur mes lèvres tandis que je venais à m’assoir à califourchon sur ses genoux. Nues. Cela pouvait paraitre étrange mais je ne réfléchissais même plus à l’étrange. Caressant son torse de frôlement des doigts et pas seulement tandis qu’une de mes mains allait réveiller l’impatient. Mes lèvres se laissant prendre racine sur sa peau. Parfois mordillant sa peau, parfois l’embrassant langoureusement et non, je ne le lâchais pas. Voyons, je ne suis pas un chat mais juste une femme donc les lèvres ardentes arpentaient les parcelles de sa peau chaude.  Ses mains me guidant, je voulais simplement réveiller ce désir pas vraiment endormi. Je voulais l’aider à reprendre cette satisfaction en lui. Mes lèvres taquines descendaient un peu plus bas pour une apogée. Et non, je ne suis pas une sainte mais fière de l’être. Je ne pensais à rien d’autres que l’idée de découvrir les moindres parcelles de son corps. Je remontais alors pour laisser ce feu se rallumer. Je retrouvais cette sensation plaisante et ces mouvements du bas des reins m’enivrer mais l’enivrer également. Non pas seule, ni lui, ni moi. A deux, nous retrouvions cette euphorie tellement agréable. Cet instant où nous ne nous soucions même pas des rires. Ce moment ou mon souffle se perdait et ou mes gémissements tentaient de se faire silencieux. Ce petit incident était presque comme oublié. Je n’y pensais réellement plus. L’apogée arrivée, je retombais contre son torse. Ma poitrine nue contre sa peau. J’en voulais encore, oui, encore pourtant il avait raison. On devait y aller. Je suivais docilement le mouvement sous mon menton. Je répondais à ce baiser, ses lèvres, je les désirais. Je n’étais pas rassasiée. C’était dingue. Cela me surprenait tellement. Je ne m’étais jamais sentie ainsi. Cela ne me faisait même pas peur, cela m’enivrait. Je me retirais de ses genoux pour le laisser se lever tandis que je regardais après mes sous-vêtements dans cette pénombre. J’en avais les jambes flagada mais je m’en fichais. Je me sentais tellement légère. J’attrapais mes sous-vêtements et je les enfilais. Je ne trouvais même pas mon soutien à gorge et la lumière qu’il allumait m’aidait réellement sur le coup pour retrouver ma robe mais il l’attrapait avant pour me tendre les deux. « Merci ! », lui disais-je alors avec ce sourire séducteur. Une fois en main, je l’enfilais aussitôt les vêtements sans même prendre le temps de réfléchir. Je ne voulais même pas réfléchir car je savais que je le désirerais encore plus. Cela n’aidait pas quand même sans avoir besoin de lui demander, il venait s’occuper de la tirette de ma robe. Ses caresses me dérobant un frisson et un léger soupirent de plaisir. Non, non. C’était mal. J’entendais sa question et je me retournais en me baissant pour attraper la pochette que j’avais abandonnée à l’entrée. Je me relevais pour le regarder. « Elle est là ! », je regardais en même temps ses lèvres comme si elles étaient un paradis de cupcake délicieux à manger. J’approchais doucement en l’embrassant langoureusement avant de reculer en fronçant le nez. Pourquoi reculais-je ? Retour à la réalité. Sans un mot, je lu souriais doucement et j’allais vers la porte pour récupérer mes chaussures. Je remettais le masque perdu au fil de nos effeuillages et je lui lançais le sien avant d’entrer dans le bureau de mon père. Je le laissais refermer la porte tandis que je me rendais aussitôt vers l’ordinateur. Je mettais la clé et je m’installais sur la chaise. J’installais alors un logiciel qui allait faire la copie de restauration de tous les fichiers sur la clé. Je tapotais doucement de ma main et je relevais mon regard vers Alvin. Un regard remplit de désir et à la fois de retenue. Je lui souriais. « Il faut attendre… », disais-je en me redressant et le regardant attentivement. Je le regardais avec l’idée que je devais tout lui dire. Je devais lui dire la vérité… ce retour à la réalité me faisait un peu culpabilisé et cela se sentait. Nerveuse, je chipotais avec mes doigts et je ne savais pas quoi faire. Je le regardais attentivement. J’avais peur de lui donner l’impression de tout regretter mais non, je ne regrettais rien. On non. Je ne regrettais rien du tout. Je devais lui dire. Je le regardais toujours et les mots ne sortaient pas. Je baissais le regard en inspirant. « Je… », commençais-je en relevant mon regard vers lui tandis que l’ordinateur faisait un bip pour annoncer que la copie était terminée. Je n’avais rien pu lui dire. Rien. Je soupirais, coupée dans mon élan. Je prenais alors la clé en secouant la tête. « On peut y aller ! », je regardais alors Alvin passer déjà par la fenêtre et j’allais j’y aller tandis que mon talon se bloquait dans le bord du tapis. Je chutais malgré moi sur le sol. Je me redressais, perdant un peu de temps tandis que j’allais vers la fenêtre. Je m’apprêtais à descendre quand la porte s’ouvrait. Je portais alors ma main à mon oreille pour enclencher l’oreillette. « Quelqu’un entre… vas-t-en… », disais-je tout simplement pour le protéger. Oui, le protéger. C’est alors qu’Edward et ses sbires rentraient. « Tiens, tiens… ma fiancée ! », disait-il alors que mon père arrivait aussitôt en me regardant. Il jouait bien la comédie à sa surprise mais j’avais appris à déceler ses mensonges depuis que j’avais tout découvert. Je riais nerveusement en prenant ma main par-dessus la fenêtre après avoir regardée si Alvin était encore là. Je lui lâchais donc la clé usb avec toutes les données. Elle était mieux avec lui. « Vas-t-en ! », disais-je en faisant mine de le dire à ceux-ci mais en fait, je parlais bien à Alvin. Je sentais alors les sbires approcher et regarder par-dessus la fenêtre tandis qu’Edward m’attrapait par le bras en m’attirant vers lui. « Tu travailles avec un meurtrier, Melody. Ouvres les yeux ! Tout va bien, on est là ! », disait-il en me serrant contre lui. Je le repoussais à cette étreinte faussement douce alors que sa main ferme me faisait mal au poignet. « Lâches-moi, tu me fais mal ! », avais-je grondée alors que je le regardais. « Comment j’ai pu croire tous vos mensonges… Vous l’avez tué, vous les avez tués. Il n’y est pour rien, c’est vous ! », c’est aussitôt mon père qui approchait pour faire face à moi. « Melody mais qu’est-ce que tu racontes ? Qui avons-nous tués ? C’est lui, il a tué sa femme ? », je riais jaune en crachant alors au visage de mon père sans même réfléchir. « Tu me répugnes comment tu peux me dire ça alors que Cameron est mort… de ses mains, tu le sais bien. Ne me mens pas. Maman devrait se retourner dans sa tombe… », c’est sans attendre que je recevais alors une gifle de mon père. Je m’en fichais même si j’étais au sol sous l’effet du coup. Il était plus fort que moi. Je ne pouvais pas nier le contraire. Je le défiais de mes grands yeux bleus. « C’est ça… frappes-moi, sois lâches… », encore au sol, je me relevais en faisant face à Edward. « Tu couchais avec sa femme, tu prétendais l’aimer de ces petits mots. Je les ais vus, j’ai tout vus. On n’était que des pions pour vous deux ? Mais le plus abject… comment as-tu pu tuer la femme que tu prétendais aimer ou prétendre m’aimer ? Tu me dégoutes ! », lâchais-je avant de lui donner un coup là où ça fait mal mais aussitôt retenue par les sbires qui m’attrapais les bras pour me reculer. Mon père était rouge de colère. « Ce n’est pas vraiment malin… », disait-il alors. « Que t’a-t-il fait ? Ma princesse, je te croyais plus intelligente pour penser ça… tu es la plus intelligente de Dashwood. On t’aime, comment tu peux te retourner contre nous… », je riais jaune en levant les yeux. « Écœurant ! », disais-je avec sarcasme. Je sentais les sbires m’attacher les mains avec des menottes mais je ne voulais pas du tout me laisser faire. « Lâchez-moi ! », disais-je tandis qu’ils semblaient réellement vouloir jouer la comédie. « J’ai une fête à aller surveiller ! Calmes-toi Melody, je t’aime ! », là… je sentais tout de même de la sincérité dans son je t’aime. Mon père m’aimait mais cela ne voulait rien dire. Que des mots. Je riais jaune à nouveau et il quittait le bureau mais c’est là qu’Edward sortait son arme. « Ohhhh Melody, tellement sage… », Poussée à m’assoir sur le fauteuil, je sentais ses mains toucher mes cuisses pour remonter le pan de ma robe. « Tellement délicieuse… J’ai eu le plaisir de ta chaire… tellement naïve et pucelle. Mon dieu, ce fut tellement facile mais elle, c’était une vraie femme ! », disait-il en cherchant à me blesser, je me contentais de pencher ma tête, celle arme et de le mordre à l’épaule. « Retires tout de suite ta main… ne me touches pas ! », m’écrivais-je aussitôt avant de sentir un coup plus violent sur la tête et perdant totalement conscience.
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Alvin R. Prescott
Alvin R. Prescott
et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody
❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Sam 4 Avr - 7:27
alvin & melody

ce n'est pas quand elle s'éloigne qu'il faut s'inquiéter mais c'est quand elle ne dit pas pourquoi
Ayant fait preuve d’une certaine tendresse, je me surprenais à n’avoir aucun remord. Que ce soit vis-à-vis de Katherina ou moi-même. Je me sentais plus léger, moins enclin à me reprocher ces idées torrides qui traversaient mon esprit ces derniers temps. J’avais simplement assouvit ces sentiments, bon j’avais donné un premier round assez rapide, mais j’y pouvais rien. Trop de jours sans assouvir ma quéquette – pardon pour le terme disgracieux – il se trouvait donc que celle-ci s’était montrée impatiente. À croire que je venais de faire carême et que mon corps c’était gavé dans ce désir charnel. Une fois ce moment passé, je l’aidais à se rhabiller tout comme je faisais de même. Le fait qu’on me surprenne en dessous ou voir nu les boxer aux pieds ne me semblait pas être la plus belle image. Une fois remit en gentleman, mon masque posé devant mes yeux, je suivais la milady jusque dans le bureau pour qu’on se penche sur nos recherches. Je la regardais penchée au-dessus de l’ordinateur. Étrangement, j’ignorais pourquoi mais dans cette pose elle me rappelait ce vieux personnage d’animation en noir et blanc. Ces courbes sinueuses, ces cils qui papillonnaient, seulement quelques détails clochaient. La coupe de cheveux et la grosseur de sa tête, on ne peut tout de même pas nier que Betty Boob a une tête impressionnante. C’est certain, elle ne doit pas manquer d’imagination. Bref. Là n’est pas la question, ni le temps de se poser ce genre de questionnement. Sans offense Betty ! Non, en fait plus je la regardais et plus elle me faisait penser à Jessica Rabbit. Oui, je sais j’ai de ces références ! D’ailleurs, je devrais penser à autre chose que cela, oui. Secouant la tête pour me sortir ces femmes d’un autre monde de la tête, je portais mon regard sur Melody. Avait-elle toujours envie de moi ? Désirait-elle toujours un moment comme on venait de le vivre ? Je ne savais pas, tout du moins je l’ignorais ne puissant lire dans ses pensées. Je me sentais bouillir de l’intérieur, ne ressentant même pas l’épuisement.  J’attendais, le temps me paressant duré une éternité. Je commençais à faire les cent pas devant elle, glissant mes mains dans mes poches. Puis, son ton attira mon attention sa façon de parler. J’en fronçais les sourcils, la regardant tout en essayant de comprendre où elle voulait en venir. Elle semblait incertaine, cherchant ses mots. Une chose qui n’augure jamais rien de bon hélas. Ces idées semblèrent s’envoler en un instant, affirmant qu’on pouvait partir. Je passais donc devant elle, ouvrant la fenêtre pour me laisser descendre dans un saut silencieux. Elle peinait à me rejoindre, alors que je l’attendais en bas tel Roméo qui souhaite revoir sa Juliette. J’entendais alors une voix dans mon oreille, non pas celle de Dieu, mais la sienne. Je fronçais les sourcils prêts à remonter s’il le fallait, mais elle ne semblait pas prête à me laisser faire. J’attrapais la clé USB qu’elle laissait tomber, voyant le petit point noir arriver vers moi je l’attrapais dans mes mains. « Melody ? », susurrais-je de peur qu’on m’entende. Je ne savais pas qui se trouvait avec elle, tout du moins jusqu’à ce que j’entende clairement la voix d’Edward. Une voix glaciale qui pouvait tétaniser un enfant grignotant sa sucrerie d’un simple sifflement de langue. Un vrai serpent. Ne sachant pas s’il allait regarder par la fenêtre, je sautais dans la benne à ordure qui se trouvait à une fenêtre de distance de celle qui j’avais fui. Atterrissant dans celle-ci, je ne m’attendais pas à me retrouver avec un seau sur ma tête, le bougre était coincé. J’avais l’air fin maintenant, je tentais de tirer dessus suppliant pour qu’il se retire. Je ne portais pas d’attention aux paroles échangés, tout du moins pas pour l’instant. Un POK et je réussissais enfin à le retirer, me massant le crâne. Puis, j’entendais la conversation, étais-ce la vérité ou bien un mensonge éhonté ? Une vulgaire supercherie, une manigance pour me faire perdre tous mes moyens. M’avait-elle arnaqué, dupé pour son propre intérêt ? J’étais perdu, blessé non pas physiquement, quoique… Non, je me sentais vide triste et surtout déçu. Pourquoi ne m’avait-elle rien dit ? L’amant de ma femme l’avait assassinée, j’avais été cocu. Tel une huître, je me refermais, ignorant le rat qui grugeait une feuille de laitue en me regardant occuper son nid. J’étais sans voix, j’avais perdu le court de leur discussion, restant dans un état catatonique, avant de prendre la fuite comme un voleur. Je ne pouvais pas accepter cela, non je ne le pouvais simplement pas.
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