Une question de vie ou de mort! ☼ BillieD'Amour
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mot doux de Invité ► un Dim 22 Fév - 16:28
La journée avait été difficilie pour notre trentenaire, son travail d'ouvrier n'était vraiment pas aisé. Il travaillait longtemps et dur, car il avait deux employés différents. Bref, il faisait plus d'heures qu'il devrait, mais c'était normal, puisqu'il voulait le meilleur pour sa famille. Oui, il pouvait parler de famille à présent, en pensant à sa Billie, Dawn et son Brownie. Ils étaient devenus tout pour lui et il ne s'imaginait pas de pouvoir les perdre un jour, ce serait une véritable catastrophe. Son monde s'éffondrerait. Tout ce qu'il avait découvert et vêcu jusqu'alors n'aurait plus aucun sens, il se sentirait de nouveau abandonné. Toby était un homme étrange, une sorte d'alien, d'où le surnom affectueusement donné par Billie. Beaucoup diraient de lui qu'il était un grand enfant. Un grand enfant super doué, mais simplement un grand enfant perdu dans ce monde qui n'était pas fait pour lui. Une belle métaphore pour désigner ce jeune homme au regard azur un peu perdu que l'on voyait sortir tôt le matin et rentrer parfois tar le soir.
Le sac contenant ses affaires de change en bandoulière sur son épaule droite, il rentrait d'un pas ferme chez lui, chez Billie. Cette dernière avait été sa coloctaire et à présent, elle était la petite étoile qui faisait battre son cœur. Il traversa la porte de l'immeuble avant de monter les étages à pieds. Il n'avait plus trop l'occasion de faire beaucoup de sport, alors il faisait les petits efforts quotidiens qui permettent de se donner bonne conscience de ce coté-là. Lorsqu'il eut ouvert la porte de l'appartement, il déposa son sac dans l'entrée, ôta ses chaussures et se dirigea vers le salon en clamant qu'il était rentré. Pas trop fort cependant, car il ne voulait pas réveillé Brownie, que Billie devait avoir couché à cette heure-là. Voyant personne, il se dirigea dans la salle de bains pour se laver soigneusement les mains avant de se rendre dans la cuisine et de prendre la première chose comestible qui se trouvait dans le frigo. Parfois, Billie faisait le dîner, mais cela n'avait pas l'air d'être le cas ce soir-là. Etrange d'ailleurs, car il lui avait envoyé un message pour la prévenir qu'il rentrerait assez tard et que, de ce fait, il ne pourrait rien préparer. Toby se faufila ensuite simplement dans la chambre où se trouvait la demoiselle. « Hey... Tu vas bien ? » demanda-t-il un peu étonné qu'elle ne l'ait pas entendu rentrer au point de ne pas lui répondre. En même temps, elle était en train de peindre et c'était une activité dans laquelle elle mettait toute sa concentration, presque tout son être en fait. Comme le font tous les artistes.
Il s'approcha pour déposer un petit baiser contre ses lèvres, mais il lui sembla qu'elle n'était pas très heureuse de le voir. Poussant un petite soupir, il mordit dans ce qu'il avait rapporté du frigo, simplement -il s'agissait d'une tranche de jambon- avant de demander : « Qu'est-ce que j'ai fais encore ? » Oui, c'était plus simple. Avec toutes les sautes d'humeur de Billie, Toby n'y comprenait rien. Il ne parvenait pas à la suivre, surtout lorsqu'elle était enceinte. Et bien que ces neufs mois soient maintenant terminés depuis un certain, il était toujours en train de se demander ce qu'il devait faire pour la rendre heureuse et ce qu'il ne devait pas faire pour ne pas l'énerver. Et là, visiblement, il avait fait quelque chose de mal. Il ne savait pas quoi, mais il avait fat quelque chose de mal.
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mot doux de Invité ► un Sam 28 Fév - 23:45
Une journée éreintante ? Ce n’était pas vraiment le mot qui correspondait mais il fallait avouer que je sortais à deux ou trois jours près de la zone rouge. Le charmant retour de cette chose qui nous donne envie de devenir un homme à chaque fois. J’avais du mal à récupérer car ça me donnait des douleurs dans le bas du ventre et elles étaient pires depuis l’accouchement. On dit souvent qu’une grossesse change toujours un peu les réactions d’une femme ou même de son corps. L’on peut en perdre des allergies tout comme en gagner mais aussi avoir certains changements comme la perte d’un diabète par exemple. Cela en revient au miracle pour certaines personnes. Ce sont des faits inexpliqués mais j’aurais préféré que ça m’arrive plus vite que d’être simplement avec des règles plus douloureuses qu’avant. Et tout ça pour dire ? J’étais crevée car je n’avais pas pu me poser pour laisser passer la douleur, j’avais bossée avec et suivie mes cours. C’était arrivé sûrement trop tôt. Peu de temps avant qu’Anastasia et moi ayons cette conversation qui m’avait mise en émoi. J’avais eue en gros une rude semaine. J’étais plus ronchon et pourtant la même avec Toby et les enfants. C’était dingue mais je n’arrivais pas à être boudeuse avec eux sauf depuis hier. Il avait encore gagné aux cartes. En rentrant des cours, je m’étais juste occupée des enfants. J’avais nourrie Brownies qui était allé à la crèche. Comme toujours, il revenait sale autour de la bouche car ils étaient incapables de le nettoyer. Non mais qu’est-ce qu’ils faisaient avec mon bébé ? Il avait trois mois et il arrivait à avoir la bouche toute poisseuse. Ils ne peuvent pas lui laver après le biberon ? Il allait souvent chipoter avec ses mains là-bas et du coup… cela devenait comme le sol boueux de la porcherie d’une ferme. Mon bébé n’est pas une ferme, ok. Je m’étais encore énervée contre la gardienne enfin celle qui bossait là-bas. Non mais. Cela me mettait hors de moi dans un sens et je ne comprenais pas encore toutes ses choses qui faisaient que j’étais ainsi. L’instinct maternel ? Je m’en étais longuement pensée incapable d’en avoir. Je jouais un peu le tango entre mon rôle de maman et mon rôle de maman incapable d’être responsable. Parfois c’était comme une parade de temps en temps ou je perdais le nord. Je devenais moins responsable, un peu pas beaucoup logique et j’oubliais ceci ou cela mais ça se faisait assez rare tout comme le jour où j’avais perdue Dawn dans le supermarché en rencontrant un ami de l’université. J’avais papotée au point d’oublier… que… ah oui je suis maman. J’avais donc faites des tartines pour ma petite princesse et le biberon de mon petit prince. C’était tout de même amusant de voir à quel point j’avais changée en une année. Je sentais ces changements mais aujourd’hui, j’étais boudeuse. De toute façon, je n’étais pas vraiment moi-même ces jours-ci donc bon. Le bébé au lit et sûrement que Dawn dormait aussi, je m’étais allongée le temps de me poser un peu. Je cherchais à trouver l’inspiration mais je n’y arrivais pas réellement. Perdue dans ma toile avec des pinceaux entre les mains, je donnais quelques coups de couleurs mais cela me semblait nul. Je me sentais nouille. Alors que je l’entendais rentrer, je ne savais pas quoi faire. Autant je savais que ma petite colère était réellement puérile mais autant j’étais incapable de contrôler ça. J’étais trop… perturbée en ce moment. Concentrée, ou pas, je ne me tournais pas vers lui alors qu’il me demandait comment j’allais. J’haussais doucement les épaules en entendant le premier grondement dans le ciel. Il faisait mauvais, très mauvais et surement trop mauvais. A la radio, ils annonçaient une tempête ce qui me faisait doucement rire et pourtant ? Je n’en savais rien mais j’imaginais déjà les gens s’affairer pour être à l’abri. Ils paniquent pour rien. « Hey ! Hum hum et toi ? », disais-je tout de même dans mon grand art du mutisme. J’étais douée à ce jeu parfois. Je sentais ce baiser et j’y répondais assez vaguement avant de reporter mon attention. J’haussais doucement les épaules alors qu’il demandait ce qu’il venait de faire. « Non rien, rien de bien méchant ! », disais-je en le regardant rapidement alors que je prenais la couleur rouge pour faire un trait au pif au centre de la toile. C’était horrible. Je recommençais avec le bleu d’un mouvement assez vif et ensuite le verre. C’était loin d’être de l’art. Les tableaux de l’époque de Versailles méritent d’être de l’art mais ça ? C’était à peine si Charlie Chaplin pourrait en perdre sa moustache en contemplant ces mélanges de traits sans queues, ni têtes. Cela avait tout de même un attrait assez contemporain. Je penchais la tête en riant nerveusement et je lui tendais alors l’ardoise en me demandant s’il allait la prendre mais je plantais mon regard boudeur et ma moue face à lui. « Tiens, vas-y… fais-le à ma place… c’est pour une exposition à Los Angeles… je suis sûre que toi, tu pourrais encore gagner le premier prix… », disais-je en penchant la tête avec un petit sourire légèrement sarcastique. « Après tout c’est une comme partie de carte ! », disais-je en riant doucement en levant les yeux. C’était un rire un peu jaune et je n’avais même pas mangée. Son jambon dans sa main me donnait l’eau à la bouche mais non. Je ne voulais pas manger et pourquoi ? Je n’étais pas sûre de pouvoir avaler quoique ce soit. Mon estomac n’était pas vraiment un bon refuge dans les semaines de nervosité. J’étais trop à cran et j’avais peur de ne pas digérer à nouveau le repas. C’était surement pour ça que j’étais à la diète depuis une semaine. Je mangeais mais surtout des salades et des fruits. Rien de bien passionnant tout comme en temps de régimes. C’était assez pour m’apporter mes vitamines et remplir mon estomac sans trop l’alourdir. Je soupirais doucement aussitôt en tournant mon regard vers la toile.
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mot doux de Invité ► un Sam 4 Avr - 15:21
En rentrant ainsi chez lui après le travail, Toby ne s'attendait certainement pas à cet accueil de la part de Billie. Au contraire, il pensait bien raisonnablement qu'elle serait heureuse de la voir. Après tout ils s'aimaient et on est toujours heureux de voir la personne que l'on aime rentrer chez soi après une dure journée de labeur. Peut-être avait-elle ses règles ? Toby avait appris à faire avec les différentes humeurs de sa chère et tendre. Après tout on accepte sa douce moitié avec ses défauts et ses qualités. Sinon, la vie serait très triste. Billie était en plein dans son tableau, ne levant même les yeux sur l'homme venant d'entrer dans la pièce, il la salue et l'embrassa doucement pour ne pas réveiller Brownie. Déjà que sa petite-amie était en colère, si en plus Brownies venait à pleurer en plein milieu de cela, aucun ne s'en sortirait vivant de cette affaire. Finalement, il se hasarda à demander s'il avait fait quelque chose de mal et la réponse fut mitigée. « Ha c'est donc ça ! » répondit-il finalement lorsqu'elle lui balança le pinceau en lui affirmant qu'il ferait mieux de peindre à sa place, puisqu'il était si fort, il arqua les sourcils et fit la grimace. « Arrête franchement ! Fais pas la mauvaise joueuse... Si tu veux je te laisserai gagner la prochaine fois ! » s'exclama-t-il simplement en lui tendant le pinceau. C'était absurde. Ou alors il n'avait pas compris le but dans les jeux de cartes et il ne jouait pas comme il faut ? Peut-être que les êtres humains laissaient gagner la femme de leur rêve ? Enfin, y avait-il encore une coutume qu'il n'avait pas encore apprise ? Il ne saisissait nullement le sens de la colère de Billie. Et puis, il ne savait même pas peindre... Enfin, si techniquement, mais ce n'était que technique. Bien exécuté, mais technique. Pas comme Billie, qui faisait les choses avec son cœur, et qui y allait à fond dans l'artistique. Il la regarda quelques instants, muet, avant de poser finalement le pinceau sur le chevalet. « Sérieusement, Billie, qu'est-ce qui ne va pas ? Je suis peut-être encore novice ne matière de relations humaines, mais j'ai l'impression que ta colère n'est pas fondée.... » Il baissa légèrement les yeux, se calant contre un mur, le dos bien appuyé dessus pour ne pas risquer de trébucher. Toby était devenu connu dans l'immeuble pour sa maladresse. Mais heureusement, grâce à sa rigueur, jamais il ne s'était blessé alors qu'il était sur un chantier à travailler en tant qu'ouvrier.
Il leva les yeux de nouveau vers la jeune femme et lui envoya un sourire. Quoi ? On peut bien essayer après tout ? Puisque rien était logique dans ce qu'elle disait, il serait alors peut-être logique qu'elle réponde favorablement à un sourire et lui saute dans les bras ? Mais cette manipulation n'eut pas l'effet recherché. Toby poussa alors un simple sourire, cherchant dans les tréfonds de sa mémoire ce que pouvait être la cause de cette méchanceté gratuite envers lui.
« Oh attends, ne me dis pas que c'est encore pour Brownie ? » demanda-t-il. Ils en avaient beaucoup parlé. Billie avait été très en colère d'apprendre que le père de son bébé avait eu l'idée de lui donner le prénom d'un gâteau. Mais en même temps, on lui avait demandé si vite et ils n'avaient pas décidé d'un prénom ensemble alors... Il avait dit la première chose qu'il trouvait juste. Et puis... C'est mignon Brownie non ? Certes ça fait chien... Mais Toby ça fait chien aussi. Tel père tel fils. CQFD
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mot doux de Invité ► un Mer 22 Avr - 18:05
Etre ou ne pas être telle est la question ? J’avais beau être une femme tellement joviale, vivante. Une femme comme toutes qui semble aller bien mais grince des dents à l’intérieur. Mes idées faisaient des tresses alors que je sentais mon passé partir en lambeaux. Oui, partir en lambeau. Rien n’allait plus mais je me gardais bien d’en parler. J’étais comme une bouteille d’eau gazeuse que tout le monde s’amusait à secouer pour faire les petites bulles. J’allais exploser si l’on m’ouvrait mais ça, je le savais pertinemment. Je ne voulais pas qu’on m’ouvre. Je voulais laisser penser que je gère tout. Je voulais laisser penser que ce n’était qu’une partie de carte le souci. Non, il n’avait rien fait de mal pourtant si ce n’est de gagner comme toujours. Il gagnait toujours, il gérait tellement mieux que moi qui me retrouvais avec une femme qui avait usée de la comédie avec moi depuis un moment. Elle m’avait prise par traitrise, elle m’avait prise par derrière. Je n’avais rien vu venir comme un pitre qui préfère se dire qu’un professeur s’intéresse à son art. Je l’avais fait une fois et j’étais tombée enceinte. Je lui laissais supposer que c’était à cause des cartes tout en reprenant le pinceau dans mes mains alors qu’il le posait. C’était surtout un réflexe alors que je l’écoutais. Fondée ? Je n’en savais rien, je ne savais plus rien. Etais-je censée ? Devais-je arrêter de penser et simplement parler ? Exploser ? Je devais faire un truc. N’importe quoi mais un truc mais je n’arrivais à rien qu’à serrer le pinceau de bois entre mes mains. J’étais tellement peureuse, tellement effrayée par l’idée d’être écoutée pour ce que je suis. Être écoutée pour ce que je pourrais être que je me laissais aller que rarement. Je m’ouvrais tellement rarement alors que j’étais pourtant tellement présente. Tellement à l’écoute. Je prenais une profonde inspiration en détournant mon regard vers la toile. Du nawak. Je relevais le regard vers lui et je voyais son sourire. Mais était-il cinglé ? Je ne méritais clairement pas un sourire et je me sentais mal à cette simple idée. Ma raison était partie en vacance ou alors elle s’était faite bouffée par une poule. Ou pire… je me sens comme une poule à qui l’on a coupé la tête. Je me contentais de fermer les yeux pour détourner à nouveau le regard avant d’entendre son soupire. Je tentais de mener le pinceau vers les couleurs, plongeant alors celui-ci dans le magenta et mélangeant un peu au blanc. Je menais ce mélange à un rosé léger mais sans vraiment savoir pourquoi alors que sa question arrivait à mes oreilles. Je relevais le regard vers lui en riant nerveusement avant de passer la main sur mes yeux. Je les frottais doucement en montant celle-ci à mon front. Je passais la main dans mes longs cheveux bruns. Je prenais une profonde inspiration en me pinçant les lèvres avant de le regarder attentivement. « Non… je te laisserais en payer le prix quand tout le monde se moquera de lui à l’école… », répondis-je en haussant les épaules tout naturellement. Je prenais une profonde inspiration à nouveau en secouant la tête plus énergiquement tout comme si je tentais de me chasser des idées de celle-ci. Je soupirais doucement, mon ventre criait de plus en plus famine. Je ne dirais pas non contre un fruit ou même un bonbon. Je posais le pinceau à nouveau et je regardais dans la direction du jeune homme pas si jeune mais pas si vieux. Toute une logique. « Oublies, ce n’est pas bien intéressant… », disais-je en le contournant. Oui, ce n’était pas bien intéressant. Je n’étais pas bien intéressante à en croire cette femme qui m’avait abandonnée. Non, elle ne l’avait pas dit mais cette idée était encrée en moi. Je laissais un soupire las en quittant la chambre pour aller en direction de la pièce de séjour. Je me rendais vers le frigo en contournant l’îlot central. « Je n’ai dans le fond jamais intéressé qui que ce soit pour ce que je suis… je ne comprends même pas pourquoi tu t’intéresses à moi… », soufflais-je dans un pénible soupire de plus alors que je manquais clairement de confiance en moi. Toute ma vie, les gens m’ont abandonnés, ignorés ou voulaient me changer. Je me sentais ainsi. J’en revenais encore à cette peur. Toute chose à une fin et à quand serait la mienne cette fois ?
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mot doux de Invité ► un Dim 7 Juin - 19:11
Toby n'était pas un garçon comme les autres et c'était le moins que l'on puisse dire. Il était du genre à avoir l'esprit ailleurs et c'était le moins que l'on puisse dire. C'était un homme très intelligent, voilà pourquoi il avait été enfermé dans ce centre pendant des lustres, mais il ne l'était pas assez pour comprendre les hommes, ses propres semblables. Enfin, semblables, c'était difficile de les définir ainsi, car il n'y avait certainement personne de semblable à Toby sur cette planète. C'est drôle d'y songer et de se dire que ce type était devenu père, qu'il avait une petite-amie et qu'il était prêt à tout pour elle. Lui qui vivait dans son monde, le monde des nombres et autres abstractions. Lui qui ne savait pas que Brownie n'était pas un prénom comme il se doit pour un bébé. D'ailleurs, il haussa les épaules lorsque Billie lui affirma qu'il allait payer un lourd tribu lorsque les autres enfants se moqueront de leur bébé lorsqu'il ira à l'école. Mais comment Toby aurait-il pu connaître la méchanceté des enfants ? Il n'était jamais allé à l'école lui. Jamais il n'avait eu à faire à d'autres enfants lorsqu'il était petit. C'était même un miracle s'il était encore sociable après avoir passé tant d'années enfermé dans ce centre, tel un cobaye, telle une victime de kidnapping sans défense. Pire, il avait toujours cru que c'était normal et que cette femme qui le bordait tous les soirs était sa mère. Même à présent, il regrettait parfois d'avoir découvert la vérité.
Son interlocutrice refusait de l'aider à comprendre ce qui n'allait pas, à comprendre pourquoi elle lui faisait la tête. Si ce n'était pas pour ce cher Brownie, leur enfant, alors c'était pour quoi ? Pour qui ? Qu'est-ce qu'il avait fait de mal ? Il ne saurait le dire. Pour lui, Billie était toujours un mystère, même s'ils vivaient ensemble depuis longtemps à présent. C'était étrange, c'était comme s'il était en train de vivre une sorte de rêve auquel il ne comprenait rien. Au départ, rencontrer les autres, cela avait été une épreuve fortement difficile. Toby avait été terrifié comme un petit enfant en fuyant le centre vers l'inconnu, mais il s'en était sorti.
Le trentenaire suivit la jeune femme lorsqu'elle se dirigea vers la cuisine, afin de prendre de quoi se remplir la panse. Il la regarda faire, attendant qu'elle parle et ce qu'elle lui dit lui fit terriblement mal au cœur. Alors comme ça, elle ne se sentait pas désirable, ni aimée ? Il poussa un large soupire avant de s'approcher de la demoiselle. Lui prenant tendrement les mains dans les siennes, il la regarda dans les yeux. « Tu es tout ce qui compte pour moi... » affirma-t-il. « Tu ne devrais jamais te poser cette question. Tu es quelqu'un de merveilleux, d'admirablement doué... d'intelligent. Parfois t'es bornée, pire que têtue, parfois je te comprends pas... Mais... Je t'aime c'est tout. Et je t'aime pour ce que tu es. Tu pourrais faire n'importe quoi et je t'aimerais quand même... Et tout ça parce que tu es toi-même. J'ai pas besoin de plus. » Après avoir dit simplement ces quelques mots, comme s'il avait dit des choses superbement banales, Toby lâcha une des mains de sa chérie afin de lui caresser délicatement la joue. « Que s'est-il passé ? » demanda-t-il finalement. Si elle se posait toutes ces questions, ce n'était pas pour rien. Elle n'était pas rentrée aujourd'hui chez eux en se demandant à quoi servait sa vie et pourquoi ses proches l'aimaient tant. Non, il y avait un véritable problème et notre homme aux yeux azurs était prêt à les entendre, il la serra donc simplement dans les bras. Elle était triste, elle était en colère, quoi de meilleur qu'un bon câlin pour faire disparaître ses maux l'espace de quelques instants, plus au moins longs. Cela ne réglerait pas tout, mais cela rendait plus fort. Du moins, c'était ainsi que se sentait Toby lorsqu'il tenait Billie dans ses bras,tout contre lui.
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mot doux de Invité ► un Dim 19 Juil - 11:11
Je voulais m’enfouir alors que je ne savais simplement pas respirer sans me sentir mal. Je ne savais pas quoi dire ou quoi faire alors que je me sentais étrange. Je me sentais perdue, tellement perdue. Je ne savais pas vraiment si je méritais tant d’amour ou tant de rejet à la fois. Je ne savais pas pourquoi cette femme voulait revenir dans ma vie alors que je n’avais été qu’un fœtus pour elle ou même si cet homme voudrait de moi alors que je n’étais qu’un têtard pour quelques centimes. Je n’étais rien sauf une chose dont ils ne sont pas fiers. Mes parents, les adoptifs. Mes parents en toc. Je n’étais donc pas vraiment apte à dire des choses positives sur moi et j’ouvrais le frigo sans réellement avoir une motivation ou une envie. Si j’en avais une ? Elle s’envolait aussitôt que j’entendais sa voix. C’était con, tellement con mais je n’arrivais pas à m’y faire ce soir. J’étais sentimentalement têtue et je l’assume. Je ne devrais pas me poser la question ? Je secouais doucement la tête. C’était plus fort que moi à vrai dire. Je n’y pouvais rien dans le fond. Je le pensais et c’était tout simplement tout. Je m’en voulais dans un sens. Réellement. Je m’en voulais. Oh oui. Je n’y pouvais rien. Je n’osais pas le regarder alors qu’il parlait. Je ne savais pas quoi dire. Je ne savais même pas quoi faire. Je restais de marbre devant ce frigo alors que rien ne me tentait. Rien. Il tenait mes mains et lâchait une d’elle pour la poser sur ma joue ce qui avait le réflexe de me faire tourner le regard vers lui. Que s’était-il passé ? C’était un peu la question à 25 dollars que je me posais parfois. Oui, voilà. J’inspirais doucement en sentant ses bras m’entourer. Je sentais serrer contre lui et je ne disais rien. Non. Rien. Je ne disais rien en restant juste ainsi. Parfois le silence suffit pour calmer. Parfois une étreinte surtout peut soulager les songes. J’étais soulagée avant de simplement finir par parler dans la soirée. Lui raconter ces retrouvailles avec une femme qui m’avait caressée par-dessus son ventre surement en me chantant des berceuses quand je bougeais trop. Je lui racontais mes angoisses par rapport à ce retour mais à savoir qu’elle savait qui j’étais depuis plus de deux années sans rien me dire. Je lui racontais tant de choses allant à comment j’allais annoncer à mon frère jumeau cette situation. Comment ? Toutes ces choses qui me donnaient la migraine quand j’y pensais. Je n’en disais pas trop, juste assez. Me confier n’était pas chose aisée. Je me sentais mal à l’aise. Oui, c’était bien ça. Mal à l’aise. Je ne me sentais pas apte à lui confier mes plus grands secrets. Et sur cette note apaisante, nous étions prêts pour aller dormir. Une nuit simple et sans chichis. Parfois il n’y a pas besoin de grands choses pour soulager un esprit tourmenté et de toute façon ? La seule chose qui soulage est de savoir qu’il y a toujours pire que nous.
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