Faire des enfants avant vingt-cinq ans et un acte puni par la loi [Boy's Hemingway]
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Faire des enfants avant vingt-cinq ans et un acte puni par la loi [Boy's Hemingway]


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mot doux de Invité ► un Lun 10 Nov - 16:30
Le mariage était fini, ou plutôt la cérémonie du mariage car il allait surement faire la fête toute la fin de journée et toute la soirée aussi. Je garderais un bon souvenir de cet évènement, je me sentais fier d'être celui qui a apporté les alliances et j'avais trop eu la classe! Papa avait décidé de ne pas y aller et même si je pouvais rester avec Cordélia, maman ou la moitié des personnes du mariage qui m'aimaient bien. On était alors dans la voiture, le trajet n'allait pas être long puisque l'église était vraiment proche de chez nous. Je regardais alors les rues défilées à travers la fenêtre, j'étais anormalement calme et sans doute un peu pensif. Mais à quoi un enfant de six ans pouvait-il bien penser ?

Papa se garait et pendant ce temps, je détachais ma ceinture puis j'attendais qu'il vienne m'ouvrir. Non, je n'étais pas un gros fainéant ni une sorte d'enfant roi mais il avait simplement mis la sécurité enfant pour éviter que j'ouvre la porte en plein trajet. Je ne l'avais jamais fait mais il était juste prudent. Nous allions ensuite vers notre porte d'appartement et je relevais alors ma frimousse vers lui avant de lui sortir subitement: "Quand même heureusement que la loi elle existait pas quand je suis né, sinon tu serais en prison !" Je faisais référence à notre conversation de l'autre fois, qui m'était revenu en tête dans la journée après avoir vu une certaine scène et épier une certaine conversation dans la salle de préparation du marié.

Je le laissais ouvrir la porte puis à peine ouverte, je me précipitais dans le salon pour me débarrasser de ma veste, car celle de costume sont vraiment inconfortables et en fait, je n'allais pas tarder à me mettre en pyjama car je ne me sentais vraiment pas à l'aise dans mes vêtements. Je voyais mon père aller je ne sais où, il paraissait étrange mais je savais pas trop ce qu'il avait alors je l'appelais "Papa?" une première fois mais comme il ne réagissait pas je retentais ma chance plus fort "Papa ?!" et quand j'avais son attention, je bondissais du canapé au risque de me faire engueulé car je sais que ce n'est pas une aire de jeu puis j'allais vers lui. " Pourquoi tu fais la tête ? T'as le moral dans les chaussettes ." J'étais vraiment inquiet pour lui moi, je voulais pas qu'il soit triste.
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mot doux de Invité ► un Dim 16 Nov - 23:03
Je n’étais pas vraiment très bien, faut dire après m’être pris un râteau. Je me sentais chanceux que personne n’y assistait en fait. Pourquoi ? Non mais la honte quand même. J’inspirais doucement alors que je me garais. Je n’avais jamais été aussi silencieux en route, aussi calme enfin non dans le sens ou généralement… j’allume la radio et je chante au volant mais là ? Non. Une fois arrivé, j’allais lui ouvrir la portière tout comme le ferait son chauffeur si j’étais son chauffeur mais bien que j’avais le costume parfait et bien non. J’allais faire la porte et riant tout de même un peu en l’entendant tandis que je me tournais vers lui en haussant les épaules. J’haussais les épaules une fois avoir ouvert la porte et le laissant filer sans vraiment répondre à ce qu’il m’avait dit. Je restais quand même tellement renfermé, tellement silencieux et cela ne me ressemblait pas vraiment en général. J’allais fermer la porte et posant les clés sur l’îlot de la cuisine et l’entendant alors m’appeler. Je me tournais vers lui, me guidant vers le bar pour attraper un verre et une bouteille de Whisky. D’habitude, je ne buvais pas en la présence de mon fils et je n’étais pas non plus un grand consommateur d’alcool mais je m’en fichais. J’avais besoin de me calmer, de réellement me calmer. Je me servais alors quelques doigts d’alcool en inspirant doucement. Les chaussettes ? Je baissais le regard vers mes pieds en me penchant mon verre à la main. Je levais un peu mon pantalon en regardant mes chaussettes. « Nan, il ne rentre pas dans mes chaussettes ! », disais-je en tentant l’humour pour rassurer Reed alors que j’allais dans le canapé en lui tentant un vague sourire mais je savais qu’il n’était pas con. On avait passé 5 ans tout seul, tous les deux. Il commençait à bien me connaitre tout de même et mieux que personne. Je me laissais alors affaler dans le canapé en levant le regard vers lui. « Mais je ne fais pas la tête ! », disais-je en tapotant à côté de moi et l’invitant à venir s’assoir alors que je buvais une autre gorgée de mon verre de Whisky en me repassant en boucle ce début de journée. Je me sentais en plus tellement idiot de l’avoir lâchée alors qu’on aurait pu finir la soirée calmement mais je n’en étais pas capable. J’inspirais doucement en fermant les yeux. « Tu veux qu’on commande des pizzas ? », demandais-je alors que je posais la tête contre le dossier du canapé et soufflant un bon coup avant de tourner mon regard vers lui tout en rouvrant mes yeux et lui souriant. « Avec beaucoup de fromage, beaucoup beaucoup et des sardines qui puent… comme les chaussettes de… euh tes chaussettes en fait ! », disais-je en tentant de retrouver un peu ma gaieté pour le rassurer et me moquant un peu du pauvre Reed en allant le chatouiller rapidement avant de retrouver mon sérieux. « Je te laisse même passer la commande ! », disais-je en allant dans ma poche et sortant mon portable mais la bague pour Cordélia qui y était s’en échappait et tombant dans le canapé. Je ne le remarquais même pas et je tendais simplement le portable à Reed.
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mot doux de Invité ► un Mar 18 Nov - 2:47
Papa semblait vraiment avoir la tête dans les nuages et je me demande bien ce qu'il avait. En général, il dit pleins de bêtise pour me faire rire et il est plus joyeux, comme dans la voiture, les trajets aussi calmes c'était très rare. J'aimais pas trop le voir tristounet, en plus moi, j'explosais la joie et le bonheur, j'étais une véritable tornade comme à mon habitude. Je m'installais le temps de retirer ces horribles chaussures puis je l'appelais avant d'aller vers lui. J'aimais pas le voir comme ça mon papounet alors je lui demandais si avait le moral dans les chaussettes. Il vérifiait alors ses chaussettes ce qui me fit faiblement sourire avant de dire qu'il ne rentrait pas dedans. Il essayait de plaisanter mais je ne le savais pas comme d'habitude. Les enfants sentent ce genre de chose et ça ne me plaisait pas du tout. Il allait ensuite s'installer sur le canapé et je le suivais toujours tout en me plaçant derrière le canapé et en me soulevant sur le dossier pour garder ma hauteur prête de la sienne. Il ne faisait pas la tête . Il n'était pas au top de sa forme c'était sûr. Comme je le vis tapoter sur la place à côté, je me reposais au sol et je fonçais pour venir m'installer à coté de lui et même que je lui ai faits un gros câlin plein d'amour pour le réconforter de je ne sais quoi. "Oh oui !" approuvais-je alors qu'il proposait de commander des pizzas, c'est bon les Pizza, puis je fis une petite moue quand il disait que les sardines puaient comme meschaussettes. ce n'est pas vrai, je sentais très bon des pieds! Je savais qu'il plaisantait et je ne boudais pas vraiment, mais j'avais le don de tomber dans le panneau de ses taquineries puis je commençais à me débattre lorsqu'il me chatouilla un peu. Je riais assez fort et je gigotais dans tous les sens car ... Plus chatouilleux que moi, ça n'existe pas. Il me proposait donc de passer la commande, car ça n'allait pas se faire tout seul et j'acceptais "Oui je veux bien !" J'avais longtemps insisté pour passer les commandes moi-même et à force papa avait cédé une fois. Mais avec moi, une fois, c'est déjà une habitude de prise et depuis j'aimais le faire à chaque fois. Les Monsieurs de la Pizza, ils avaient même l'habitude maintenant. "Tu peux m'écrire le numéro? " Lui demandais-je tout en lui retendant son téléphone pour qu'il s'en charge. Je me redressais alors à l'aide de mes petites mains pour être bien assis quand je sentis quelque Chose me fait un peu mal sous l'une d'elles. Instinctivement, je regardais ce que c'était et je trouvais une bague... Une bague pour les filles. "Papa ? C'est à qui ça ?" demandais-je tout en lui montrant la bague d'un air intrigué ! Je prenais donc ensuite la commande, une Pizza quatre fromages pour moi et une Cordélia pour lui. Ça me faisait rire qu'une Pizza porte le nom de la chérie de mon papa. Il avait gagné un concours organisé par la pizzéria qui justement proposait de choisir un nom à la Pizza et c'est ainsi qu'était né la mythique Cordélia, puis je raccrochais fièrement. "Et voilà le travail, Super Reed pour te servir !"
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mot doux de Invité ► un Mar 18 Nov - 6:56
Onh, un câlin tout mignon tout doux. Je souriais doucement tout de même enfin au moins une personne qui ne me met pas de râteau et même s’il était encore enfant et haut comme trois pommes mais mon fils me calcinait (câlinais, je voulais laisser mon fail). Je devrais peut-être lui demander sa main car lui, au moins et bah il est gentil et puis voilà. Je souriais en le laissant faire et proposant une pizza comme quoi les câlins ça offre des pizzas. C’est magique mais en fait ? Je n’étais pas d’humeur à lui préparer un bon petit plat et même si j’aimais tellement être au fourneau. Je pouvais cependant bien rapidement les cramer ce qui faisait bien rire mon fils mais je le zut en général. Il suffit de peu. Mon four est relié à mes émotions, je crois et là ? Je ne brulerais pas les plats, je les calcinerais tout simplement. Le chatouillant un peu pour tenter de garder un peu de rire malgré mon état, je m’arrêtais presque aussitôt même si l’effet était tout autant efficace et souriant alors qu’il acceptait de téléphoner. Je lui tendais alors mon portable. Je reprenais par contre le téléphone en lui souriant alors qu’il voulait le numéro. Un petit sourire surtout pour ne pas le faire s’inquiéter et composant alors le numéro aussitôt alors qu’il avait trouvé la bague. Il me demandait ce que c’était. « Quoi ? », demandais-je alors sans vraiment regarder mais me chargeant du téléphone. Je composais le numéro et tournant rapidement le regard vers la bague avant de la prendre dans ma main et lui laisser le téléphone. Je ne répondais même pas à la question et je regardais juste le bijou en le laissant téléphoner sagement. Je l’entendais dire le prénom de Cordélia et inspirant doucement en souriant mais me forçant un peu trop alors qu’il paraissait heureux. Je reprenais mon téléphone en souriant. « Bravo super Reed… », disais-je en souriant doucement alors que je me levais en prenant mon verre dans la main et buvant une amère gorgée. Je grimaçais doucement comme à mon habitude. Je n’aimais pas plus que ça l’alcool donc c’était plus fort que moi mais c’était fichtrement bon pour le moral. Tellement bon. J’inspirais doucement en regardant. « Je vais me changer, ce costume m’étouffe ! », disais-je en allant vers ma chambre. Je retirais alors ma cravate d’un petit mouvement de mains en déposant la bague sur ma commode juste à côté de sa boite puis mon verre et inspirant doucement alors que j’allais détacher un à un les boutons de ma chemise. Je soupirais doucement en passant la tête de droite à gauche pour faire craquer mon cou. Je soupirais doucement en retirant ma chemise avant de me débarrasser aussi de mon pantalon. J’attrapais alors un bas de pyjama et l’enfilant par-dessus mon boxer. On ne va pas se faire chier à sortir le petit zozio. « Si tu veux te changer, profites-en ! », disais-je alors à voix haute avant de prendre un t-shirt un peu ancien des rollings stones et allant vers la sortir de la porte de ma chambre. « Pour la bague, ce n’est rien… juste celle pour Cordélia. Je l’avais dans ma poche. Tu te souviens, celle pour qu’elle soit ma madame ! », disais-je alors qu’il savait mon plan et mon idée même. Il le savait même si je ne lui disais pas qu’elle avait dit non enfin non mais je suis con mais pas aussi con. J’avais bien entendu repris mon verre de whisky et buvant la dernière gorgée avant d’aller m’en resservir.
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mot doux de Invité ► un Jeu 27 Nov - 18:37
J'aimais vraiment mon papa et à force de passé tout mon temps avec, je le connaissais ou du moins au maximum que mon jeune âge et ma conscience me le permettaient. Ainsi même si je ne comprenais pas pourquoi, je savais qu'il n'était pas au meilleur de sa forme et la meilleure façon que j'ai trouvée de le réconforter et de lui apporter fut de lui faire un câlin plein d'amour. J'espérais que ça ferait des miracles et que les vilaines pensées n'embêteront plus mon papa. Ça l'avait au moins fait sourire, et j'étais content. C'était peut-être ça mon superpouvoir ? Des câlins magiques qui redonne le sourire ? Il me proposait alors de commander des pizzas, ce que bien évidemment comme toute personne normalement constituée, j'approuvais ! Il me chatouillait même un peu ce qui me fit rire avant de me tendre le téléphone pour que je passe commande. Je voulais bien mais je ne connaissais pas les numéros par coeur et je ne savais pas encore utiliser le répertoire ou le journal d'appel.Pendant qu'il composait le numéro, je trouvais alors une bague et je me demandais bêtement à qui elle pouvait être, elle était plutôt jolie. Papa la prenait rapidement dans sa main en me donnant le téléphone à la place et je prenais alors notre commande parlant rapidement avec le vendeur de Pizza et puis je raccrochais. Il me félicitait en m'appelant aussi super Reed et je riais doucement. Il se levait alors et je le suivais du regard en ouvrant légèrement la bouche et en me demandant où il allait avant qu'il ne m'indique qu'il allait se changer car ce costume l'étouffait. Je le comprenais, c'est vraiment inconfortable comme tenu ce genre de vêtement. J'attendais alors sagement en laissant mes pensées m'emportaient avant de l'entendre me dire de me changer si je voulais. Je me levais alors pour me diriger à mon tour vers ma chambre prendre mon pyjama quand je le croisais et qu'il m'expliquait pour la bague. C'était celle qui voulait donner à Cordélia pour qu'elle devienne sa Madame pour la vie. Je ne comprenais pas pourquoi il l'avait encore dans ce cas. "Tu lui as pas donné ?" demandais-je alors naturellement sans avoir conscience d'enfoncer plus ou moins le couteau dans la plaie. "Tu peux m'aider à enlever ça ?" lui demandais-je en pointant le noeud que j'avais autour du cou en enchainant assez rapidement en sentant bien que le sujet était sensible mais sans savoir pourquoi. J'allais ensuite retirer mon costume que je troquais volontiers contre mon pyjama captain America dont j'étais fier. Puis je le rejoignais à nouveau en bas. "Pourquoi Cordélia elle est pas rentré avec nous ?"
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mot doux de Invité ► un Jeu 4 Déc - 6:40
Cette bague n’était-elle pas comme l’apogée d’un cauchemar ? Je m’étais levé pour aller la ranger dans sa boite mais surtout me changer. Je n’en pouvais plus de cette journée et j’étais simplement pressé d’en terminer. Oui, je ne voulais plus y être et puis demain est un autre jour ? Je retournais au salon pour me resservir un verre en entendant sa première question. J’inspirais doucement sans vraiment savoir quoi répondre mais il n’y a pas vraiment de réponses à cette question en fait. Pourquoi ? Je voulais simplement me dire qu’il y avait une réponse censée mais dans le fond, il n’y en avait pas réellement sauf des réponses préconstruites. Elle m’aime mais pas assez. Le genre de réponses qui ne vous aident pas du tout. Je ne savais tellement pas comment répondre à cet enfant. Certes, il pourrait enfoncer le couteau mais non, je savais que c’était innocent et je ne lui en voulais même pas de poser la question même si j’étais aussi perdu que lui. J’inspirais doucement en allant l’aider. « Voilà, mon grand ! », soufflais-je sans même avoir répondu à sa première question. Ce n’était même pas volontaire mais je n’avais juste pas de réponses. Comment en trouver une à part : je n’en sais rien ? Je voulais tout de même avoir une meilleure réponse pour lui mais je n’en avais aucunes. J’inspirais doucement en penchant la tête et le regardant attentivement avec un doux sourire alors qu’il revenait. Je tentais vraiment de ne pas montrer que j’allais mal à l’intérieur et ma boisson aidait. Je n’étais pas du tout le genre de type qui boit. Que du contraire mais c’était tout simplement plus fort que moi. Je détournais doucement mon regard en haussant les épaules. Encore une question sans réponses ? Je ne savais pas du tout quoi répondre. Je me disais que si je ne comprenais pas, comment il pourrait comprendre ? Je tentais un vague sourire encore mais bien plus effacée. « Par ce qu’elle… », commençais-je en passant une main sur mon front. Je ne savais pas du tout comment lui expliquer. « Je ne voulais pas qu’elle rentre avec nous… », disais-je tout simplement dans une vérité même si c’était pas vraiment complet et puis de toute manière… c’était le mariage de sa grande-sœur et elle a du temps à rattraper avec elle mais bon. Si seulement ce n’était que pour ça, cela serait tellement plus simple. J’haussais doucement les épaules. « Elle n’a pas la bague… par ce qu’elle ne l’a pas voulue. Tu sais parfois les grands ont des soucis… et ça ne marche pas toujours comme on le veut. Ce n’est pas toujours facile et pour Cordélia, ce n’est pas facile. Elle ne veut pas devenir ma madame tout comme elle ne veut pas que je sois son monsieur mais c’est temporaire. », je lui souriais. J’avais peur de lui faire peur en lui disant ça. Je me disais que je n’aurais pas du tout dû… mais pourtant qu’est-ce que je pouvais bien dire ? Rien ? Le rentre idiot car il ignore que les femmes peuvent vous ratatiner ? Le pauvre. Je devrais peut-être le mettre en garde au risque de le rendre totalement idiot ou totalement… naïf. « Mais ne t’inquiètes pas… », soufflais-je doucement. Je refusais tout de même qu’il pense que Cordélia soit une méchante qui ne voulait pas de moi. « C’est juste qu’elle a été surprise mais tout va bien, Reed ! », je me rapprochais en déposant un baiser sur son front tandis que je me levais à la sonnette de la porte. J’allais alors vers le parlophone pour ouvrir la porte principale tout en allant me diriger vers ma veste. Je prenais mon portefeuille et sortant un billet de 50 dollars pour payer les pizzas. Une fois que le pizzaiolo passait, je réglais la commande et restant poli avec un bonjour et un au revoir. Je revenais alors à l’îlot de la cuisine en posant les pizzas sur le plan de travail. « A table ! », soufflais-je en allant dans l’armoire et sortant deux assiettes, deux verres, du soda et des couverts. Je les posais sur l’îlot et lui souriant. « Le plus important en ce moment, c’est ton petit cœur, nous deux et toujours nous deux… », disais-je en tendant mon poing vers lui pour qu’il frappe dedans comme des hommes… comme une équipe. « On est fort à deux ! », disais-je alors que je buvais pourtant encore une gorgée de cet alcool qui brulait ma gorge.
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mot doux de Invité ► un Jeu 4 Déc - 18:08
Trop de questions s'étaient immiscées dans mon esprit à propos de cette bague maintenant qu'il m'avait dit qu'il s'agissait de la bague pour que Cordy sa madame, je voulais comprendre pourquoi elle rendait papa si triste surtout. C'était à cause d'elle et je ne pouvais retenir des questions. Je ne comprenais pas vraiment qu'il l'ait encore, ils étaient amoureux non . Je croyais vraiment qu'il allait lui donner et qu'ils resteraient amoureux pour toujours. C'était bien trop compliqué pour on esprit juvénile encore innocent face à tous les mauvais côtés de la vie, j'allais aussi vers lui pour qu'il me retire cet atroce noeud papillon dont lui n'avait aucun mal à enlever. Il était trop fort mon papa. Il n'avait pas vraiment répondu à ma question mais je n'y avais pas fait attention mon esprit se contentant de penser presque immédiatement à autre chose comme à aller me changer pour de bon et me mettre enfin à l'aise et je me dépêchais un peu, pressé de retourner avec lui. Je ne sais pas vraiment pourquoi car d'habitude nous vivons ensemble mais ne restons pas forcément collé l'un à l'autre toute la soirée mais là, je voulais rester près de lui peut-être simplement car je le sentais tracasser, enfin non mais je le sentais différent sans trop comprendre. Je me demandais alors pourquoi Cordélia n'était pas rentré avec nous, après tout elle mangeait régulièrement les soirs et je trouvais ça bizarre qu'elle ne soit pas venu alors que papa avait gardé la bague. C'était louche tout ça et j'écoutais sa réponse et je comprenais de moins en moins. À croire que plus j'avais de réponse, plus c'était compliqué. Je ne comprenais pas les adultes. "Mais...?" Il m'expliquait un peu qu'elle n'avait pas voulu être sa madame. Ce n'est pas logique s'ils sont amoureux pourquoi elle ne veut pas. Je ne comprenais pas Cordy car en plus ça rendait triste mon papa. Je commençais à afficher une petite moue triste car je me disais que mon pauvre papa devait avoir le coeur brisé. Il me disait de ne pas m'inquiéter car elle avait juste été surprise mais je n'étais pas convaincu. Je ne me disais pas que Cordélia était méchante non plus, car je l'aimais bien mais je lui en voulais un peu d'avoir rendu papa triste et ça me mettait un petit froid. Il me déposait un baiser sur le front pour me rassurer puis il allait ouvrir aux pizzas pendant que j'attendais puis nous allions dans la cuisine sur l'ilot après qu'il m'ait dit à table et qu'il préparait la table. Je l'observais alors qu'il me disait que le plus important était mon coeur et nous deux. Je repensais alors à mon coeur, c'est vrai que j'allais me faire opéré prochainement mais il serait là pour moi. Je tapais dans son poing en souriant. "Ouais, on est les plus forts!" disais-je en tapant dans son poing et en souriant. On avait toujours été tous les deux, rien que tout et on s'en était bien sorti! Maintenant, il y avait maman aussi mais je ne vivais quand même qu'avec papa et c'était spécial. "Moi je resterais toujours avec toi !" de bien grand mot mais je ne comprenais pas le monde des adultes et pour moi, passer ma vie entière chez mon père restait tout à fait envisageable. Mais quand même ça aurait été bien que Cordy veuille bien, elle aurait même pu venir habiter à la maison, papa lui aurait fait de la place sur le canapé (ou dans son lit) et on aurait été bien aussi. Enfin n'y pensons plus. "N'appétit! " disais-je en prenant une part de pizza et en mordant généreusement dedans. J'aimais la pizza et je continuais de manger un peu avant de le regarder. "Je crois que Deden et Lullaby vont avoir un bébé mais je ne suis pas sur, ils ont plus que vingt-cinq ans . Je voudrais pas qu'ils aillent en prison" disais-je en affichant une petite moue. C'était un peu un changement de sujet mais ça me tracassait beaucoup aussi. Je croyais cela depuis que papa m'avait dit que c'était interdit de faire des bébés avant vingt-cinq ans. Et comme je les aimais beaucoup ça m'aurait énormément manqué.


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mot doux de Invité ► un Ven 19 Déc - 18:55
Mais ? Oui, voilà un mot qui résumait tellement bien la situation. 4 lettres et si on rajoute un tréma… ça se mange en plus. Mais bon, non mais… oui mais voilà et si on retire une lettre, on arrive au printemps. C’était tellement compliqué dans ma tête et pas seulement dans ma tête mais ce mot résumait tout, vraiment tout. Cela peut sembler dingue mais oui, elle a dit non. C’était plus fort qu’elle apparemment mais tellement de questions comme : mais pourquoi ? Mais mon dieu, pourquoi. Non mais oui. Le mais était le sujet que j’avais en tête depuis qu’elle m’a dit non. Enfin quand ce n’était pas le fait que j’étais persuadé qu’en fait, elle ne m’aimait pas et que je ne voyais pas tout en noir. C’est mieux en noir qu’en vert pomme quand même. C’est plus classe. Tellement plus. Nous étions par contre à deux et je lui disais en proposant de taper dans mon poing. Des hommes, des vrais. Tellement virils. J’étais motivé à devenir un homme. Peut-être même allais-je me faire une version du striptease version gamin de 6 ans ? Ça donne quoi ? Regarder des petits bonbons qui dansent sans l’emballage. Non, peut-être pas. Je souriais quand il disait que nous étions plus forts, effectivement. Je m’imaginais avec lui à nous battre contre les autres en mode boxeur dans un ring. Peut-être pas. Et puis il allait se faire laminer par les grands méchants dodus. Je souriais doucement quand il disait qu’il resterait toujours avec moi et le regardant attentivement mais mon dieu, qu‘est-ce que je ferais sans lui ? Il était mon ancre, mon attache. Il était ce qui me permettait de garder pieds. Je l’écoutais me dire bon appétit alors que je mangeais une part de pizza en souriant à son bon appétit. J’hochais la tête doucement mais la bouche pleine ? J’attendais d’avaler. « Bon appétit, moustique ! », disais-je avant de reprendre une bouchée. Oui, une grosse car j’avais très faim mais en l’entendant ? Oui, j’avais tellement l’impression d’étouffer comme si j’avais trop mangée. C’était chaud en plus, j’étouffais en toussant un peu après avoir avalé. Je prenais une gorgée de mon verre en le regardant. Non mais ce gosse allait me tuer un jour et j’aurais sûrement arrêté de réfléchir d’ici là. Parfois il avait l’art de me lobotomiser le cerveau avec ces questions. Je ne connaissais pas beaucoup Lullaby et Aiden sauf de ce qu’en m’avait dit Cordélia et quand ils m’avaient demandés si Reed voulait bien porter le petit coussin pendant que Leah s’occupait des pétales. Bien sûr, ce n’était pas facile pour moi, c’était comme si je débarquais dans une famille que je ne connaissais pas du tout. J’étais un peu plus le vilain canard que Cordélia car elle, elle avait la génétique de son côté, pas moi. « Je crois qu’ils ont plus de 25 ans ! », annonçais en toussotant un peu et le regardant attentivement en reprenant une gorgée de mon verre. J’inspirais doucement. « Et ils ont déjà un bébé, Nora. », disais-je en souriant doucement. « Elle n’a pas encore l’âge non plus d’avoir des bébés ! », on ne sait jamais. Je faisais réellement dans la prévention. Je voulais nettement éviter que l’un des deux ne fasse un bébé à l’autre surtout que Nora ne sait pas encore parler donc pour draguer, c’est pompon quand même. Enfin bref, on dira que je suis totalement fou et encore… fou est un grand mot mais j’avais tellement peur qu’il fasse les mêmes erreurs que moi. Je ne le considérais pas du tout comme une erreur et pourtant je savais que j’aurais tellement eu une plus belle vie si j’avais attendu d’être moins jeune pour faire un bébé et même si j’aurais moins eu le gout de me battre pour mon fils. Il était ma bataille, fallait pas qu’elle s’en aille, ohoh... Je finissais ma part de pizza, une seconde et encore une autre en le regardant et finissant par sourire. Je le regardais attentivement en haussant les épaules. « Bon, tu sais quoi ? », soufflais-je en penchant la tête et la regardant avec tendresse. « Tu es partant pour une partie de billard ? », lui demandais-je alors que nous avions effectivement une table de billard au milieu de la salle de séjour. Une belle table sur laquelle j’avais parfois l’audace de me coucher pour réfléchir et pourquoi jouer au billard ? Bah… je n’en savais rien. L’alcool commençait un peu à me monter dans la tête et à me travailler. Rien de méchant mais je réfléchissais simplement à ça. Je reprenais une part de pizza en allant vers la table de billard, gentiment éméché enfin juste un peu et rien dans l’excès. La preuve, je marchais très droit et je pouvais encore compter jusqu’à 100 enfin si m’en venait l’idée tordue de compter jusque cent. Pour l’instant, je ne voulais pas encore compter. Je n’oserais jamais être trop pompette devant mon fils et surtout avec sa surveillance enfin non sous ma surveillance. Je le regardais en prenant le triangle et mettant les boules dedans une à la fois. J’avais la pizza dans l’autre et finissant de mettre toutes les boules dans le triangle avant de reprendre une gorgée de mon verre. « C’est très bon comme boisson, tu veux gouter ? », disais-je en plaisantant bien entendu. Je n’allais pas faire boire mon fils. Je souriais doucement en posant la verre. « Quoique non, je ne partage pas ! », soufflais-je en souriant. Je prenais alors une queue de billard… non mais à quelle queue vous pensiez ? Non mais je ne veux pas prendre ma queue pour jouer au billard quand même. (Désolée pour cette parenthèse, c’est la faute à Heidi, c’est une coquine puis c’est toujours de la faute à Heidi d’abord) Je prenais une deuxième et je lui tendais tout naturellement avant d’aller chercher un tabouret et le rapprocher un peu plus de la table. Je tapotais dessus. « Allez trois pommes, grimpes ! », disais-je en lui souriant.
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mot doux de Invité ► un Dim 11 Jan - 16:36
Papa semblait vraiment mal, étrange et je le voyais, les enfants sentent ce genre de chose quoi qu'on en dise. Je ne comprenais pas Cordélia mais pas du tout même, je pensais vraiment qu'elle aurait dit et ça aurait été bien. Mais elle avait dit non et maintenant mon papa était triste. Je tapais alors dans son poing en disant que nous étions les plus forts, c'est vrai qu'il y avait ma maladie au coeur mais je n'y pensais pas trop, je ne réalisais pas. Je voulais juste être avec mon papa, c'était un peu mon héros même s'il ne le savait pas vraiment et pour moi lui c'était le plus fort, alors il ne fallait pas qu'il se laisse abattre par cette réponse négative de Cordélia, elle était juste nulle d'avoir dit non ! Je lui promettais donc ensuite de rester toujours avec lui car je ne voulais pas vivre sans mon papa. J'étais bien trop jeune pour me dire que ce n'était pas normal et je ne voulais pas ne pas être avec lui. On avait été que tous les deux pendant six ans après tout et tout cela, ce n'est pas rien. Mais il était maintenant temps de manger notre pizza et de stopper les idées noires alors je lui souhaitais bon appétit. Après avoir avalé sa bouchée il me le souhaitait aussi en m'appelant moustique. Il avait le don de me donner des surnoms d'insecte comme moustique ou l'asticot, j'avais l'habitude maintenant et je ne faisais même plus attention. Je mangeais donc dans ma pizza quand je me rappelais que quelque chose me tracassait avant que nous rentrions alors je demandais à papa si Aiden et Lullaby avaient bien plus de vingt-cinq ans car je croyais que Lullaby a un bébé dans le ventre et je ne voulais pas qu'ils aillent en prison comme me l'avait expliqué papa dans le cas où on avait des enfants avant cet âge. D'après ce que papa pensait, il était sauvé et cela me rassurait avant qu'il ne précise qu'il avait déjà Nora. Ah oui Nora c'est vrai, je l'avais presque oublié la pauvre. "Bah je sais en plus c'est encore un bébé" je n'étais pas bête quand même, et puis moi avec tout ça je sais quand même pas vraiment comment on fait les bébés mais ceci est une autre histoire. Puis finalement nous finissions de manger. Mon petit estomac ne supportait pas plus de deux parts de toute façon puis j'écoutais sa proposition en penchant ma tête sur le côté. Un billard? Chouette. "Oh oui !" Bon ok, j'étais totalement nul à ce jeu et je savais à peine tenir la queue pour taper dans les billes mais j'aimais bien. Je le suivais donc dans la salle de séjour pour une petite partie de billard entre hommes des vrais ! J'allais vers la table que ma tête dépassait seulement et je l'observais mettre les billes dans le triangle avant qu'il me proposait de boire sans son verre. C'était suspect ça. Je posais mon nez juste au-dessus du verre qu'il posait avant de grimacer... Berk c'est ignoble comme odeur... Jamais je ne boirais ça. "Berk ça sent mauvais" je me frottais même le nez pour ne plus l'avoir... Erk. J'attrapais finalement la queue de billard avant de monter sur le tabouret en râlant. "Eeeeeh je suis grand moi !" Et pui finalement nous passions une bonne fin de soirée à nous amuser autour de cette table et à rire tous les deux dans un bon moment de complicité entre un père et son fils.
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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mot doux de Contenu sponsorisé ► un
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