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mot doux de Invité ► un Lun 2 Juin - 19:57
Des bulles. Il y avait des bulles partout. Le pire était sans doute qu'elles étaient toutes d'une couleur différente ; je me surpris à me rendre compte qu'il y en avait certaines que je n'étais même pas sûre de connaître avant cela. Bleu argenté. Rouge sang. Vert pomme. Je m'approchai sur la pointe des pieds vers l'une d'elle, d'un orange dorée scintillant de mille feux et tentai avec précaution de la prendre sur la paume de ma main. Elle explosa. Elle explosa dans une pluie de confettis, détonnant si fort que les autres bulles éclatèrent à leur tour, se décomposant en centaine, milliers de petites particules. Un bruit sourd se fit entendre ; puis de la musique vint rythmer la chute des milliers de confettis multicolores qui s'agitaient autour de moi. Justin Timberlake. J'étais presque sûre de reconnaître un de ses titres. Mais qu'est-ce que Justin Timberlake venait faire dans cette vision magique ? Au milieu des bulles ? De bulles volantes qui explosent en confettis, qui plus est ? Je refusais. Je n'étais pas d'accord. À moins qu'il ne vienne me faire un strip-tease, bien entendu, mais hormis sa chanson, je ne réussissais pas à l'apercevoir dans la pièce.
Ce fût seulement au bout de quelques instants que je me rendis compte qu'il s'agissait d'un réveil. Oui. D'un réveil. Un réveil sonnant à fond dans toute la pièce. Un réveil qui me fit presque sursauter. J'étais presque sûre qu'il ne s'agissait pas du mien ; j'avais au moins la décence de ne pas le brancher sur la fréquence d'une radio passant du Justin Timberlake. Et la décence de mettre le volume dix fois moins fort pour m'éviter une quelconque crise cardiaque dès le matin. « Humpf. » Marmonnai-je, avant de lancer mon bras au hasard autour de moi pour atteindre le réveil qui continuait de sonner. Ou de chanter. Ou de faire ce bruit insupportable. Peu importe. Je posais la main, non pas sur un réveil, mais sur mon téléphone portable... What ? Mais pourquoi sonnait-il ? Non, plus important encore pourquoi est-ce que j'avais cette sonnerie ? Ce n'était pas normal... Intriguée, je le portais à mes yeux. Kennedy... Pourquoi m'appelait-il ? Ce n'était pas dans ses habitudes... Il préférait les SMS... Mais bordel c'était quoi ce son qui me bousillait les oreilles ? Je décrochais, pas parce que j'avais particulièrement envie d'avoir une discussion existentielle post-rêve bubulleux avec mon demi-frère, mais seulement pour que ce vacarme s'arrête, je n'en pouvais. J'activais le haut-parleur tout en roulant sous ma couette. « Je te préviens petit scarabée, si tu m'appelles pour me parler de la pluie et du beau temps, je viens t'arracher la tête. Oui, même si je suis en pyjama. Ah et aussi, plus jamais je ne te prête quoi que ce soit. Plus jamais tu ne pourras programmé des sonneries personnalisées sur mon portable... Je te le promets ! Bon... Ça va ? » Moi ? De mauvaise humeur le matin ? Non pas du tout. Du moins pas d'ordinaire, mais là il venait de me sortir d'un rêve de bisounours avec un son... Horrible.
C'est donc à cause de cette discussion au saut du lit, que je me retrouvais devant la porte de chez Alec, la tête encore dans le chou-fleur, deux heures plus tard. J'avais eu le temps de prendre une douche et de me rendre à peu près présentable avant d'aller chez mon meilleur ami. Pourquoi ? Parce qu'ils s'étaient battus... Oui, vraiment, Ken et lui ne s'entendait pas vraiment et je cherchais à comprendre pourquoi. Curieuse? Moi ? Pas du tout... Enfin... Peut-être un peu... Mais je n'agissais pas ainsi que pour satisfaire mon envie malsaine d'être au courant de tout, je lutais aussi pour la paix dans le monde. J'étais pacifiste... Du moins, quand ça m'arrangeait. Bref. J'avais eu le temps d'acheter deux cafés sur le chemin et je salivais dessus alors que j'attendais qu'il m'ouvre. Je frappais même encore plusieurs fois, pour qu'il se dépêche. « Coucou ! »Lâchais-je à la façon de Dobby dans Harry-Potter.
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mot doux de Invité ► un Jeu 5 Juin - 13:51
Les jours de congé sont si agréables pour une seule chose, dormir le matin. C'est si bon de se réveiller sans ressentir l'impression d'avoir fermé l'œil il y a seulement dix, l'impression de ne pas avoir la force de passer la journée et l'impression d'avoir des paupières lourdes de vingt kilos. Mais il faut croire que je n'avais pas le droit à ce noble plaisir qu'est le sommeil. Là semaine, j'avais des cours à gogo et j'étais réquisitionné au Sweet Nothing deux jours dans la semaine plus le vendredi et le week-end. Et le week-end, quand enfin, je pouvais dormir, il fallait qu'une personne débarque chez moi pour me réveiller. J'adore réellement recevoir de la visite et voir mes amis, mais j'apprécie encore plus quand j'ai eu le plaisir d'avoir une nuit complète et bien remplie, une nuit digne de ce nom, car c'est dernier jours, entre Joyce qui débarque en pleine nuit et le visiteur qui sonne à ma porte, j'étais vraiment bien servi.

Péniblement, je me levais de mon lit en gueulant "J'arrive" et je me dirigeais vers la porte d'entrée en me cognant l'orteil contre le canapé et en pestant au passage des injures pas très jolies, si ma mère avait été là, j'aurais eu une savonnette dans la bouche. J'arrivais devant la porte que je dévérouillais pour voir qui était derrière celle-ci et je vis Cordélia, ma meilleure amie. Normalement, alors qu'elle me disait coucou, j'aurais été content de la voir et je l'aurais salué, mais là, je fis les grands yeux avant de lui fermer la porte au nez sans un mot. Je courrais dans ma chambre me mettre les habits de la veille, en effet accueillir ses amis en sous-vêtement est loin d'être le top-niveau de la politesse. Une fois à peu près correctement vêtu, je retournais devant la porte pour lui ouvrir, elle n'avait pas l'air très contente que je l'ai laissé dans l'entrée sans lui dire un mot, mais je lui souriais : "coucou Cordychon, entre je t'en prie" Je la laissais alors entrer tout en lui souriant bêtement.
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mot doux de Invité ► un Ven 6 Juin - 21:59
Ne jamais, de chez jamais, se réveiller avec la chanson de Justin Timberlake à fond dans les oreilles. Jamais, c'est particulièrement nuisible au bon fonctionnement du cerveau pendant les heures à venir et cela affecte aussi la bonne humeur qui, chez moi, devint carrément inexistante à cause de ma conversation avec mon demi-frère. Qu'est-ce qui s'était passé ? Je n'en savais rien. Ken m'avait réveillé seulement pour me révéler qu'il s'était battu avec Alec, mais ne m'avait pas dit pourquoi. Quel idiot ! Il me tirait du lit, pour finalement me laisser sur ma faim. Le pire, c'est qu'il avait une bonne raison, il voulait me prévenir avant que je ne l'apprenne d'une autre source peu scrupuleuse et que je sois furieuse contre eux deux. Résulta, j'étais tout de même en colère, mais je devais bien reconnaitre qu'il avait eu raison de me le dire en personne, même s'il aurait pu s'abstenir de le faire aussi tôt dans la journée. Je voulais comprendre le comment du pourquoi du comment et puisque mon confident de demi-frère refusait de parler même si j'avais tout essayé pour lui tirer les vers du nez. Il ne me restait donc qu'une seule option, je n'avais pas le choix, il fallait que j'aille rendre une petite visite à mon meilleur ami. Peut-être aurais-je plus de chance de son côté. Peut-être que lui, au moins, saurait satisfaire cette partie particulièrement curieuse de ma personnalité. Il avait plutôt intérêt en fait ! C'est donc après m'être préparé en un temps record que je quittais mon appartement direction les quartiers nord de la ville, là où logeait le brunet. En passant devant je ne pus m'empêcher de m'arrêter au Starbuck. Je nous achetais deux cafés, un avec un supplément de crème pour moi et ajoutais même deux cookies au chocolat. La gourmandise est un vilain défaut, j'en avais conscience, mais quoi de mieux qu'un peu de sucre pour se remettre d'un réveil catastrophique ? Durant tout le chemin, je me retenais de grignoter et de me laisser tenter par une ou deux gorgés de caféine. Je résistais tant bien que mal à cette tentation. Souriante, quoi qu'un peu stressée en passant aux raisons qui me poussaient à lui rendre cette visite surprise, je frappais à sa porte. Je n'avais pas fait attention à l'heure et je me fichais un peu de le tirer du lit ou pas. Après tout, c'était de sa faute si j'avais été tiré du moins, même si ce n'était qu'indirectement. J'entendis ses pas lasses résonner sur le parquet de l'appartement alors qu'il venait de me dire qu'il arrivait. J'entendis même un cri... Ok... Il n'était vraiment pas normal ce garçon parfois, mais je l'aimais quand même... Ou peut-être était-ce parce que j'étais aussi dingue que lui... Aucune idée et cela m'importait peu alors qu'il m'ouvrait... Avant de me refermer la porte au nez. Hein ? Il jouait à quoi ? Sérieusement, j'avais à peine eu le temps de lui dire coucou qu'il me mettait déjà dehors ? Et moi qui avait pris un petit déjeuné pour deux... Mince alors... Ça ne lui ressemblait pas... Je frappais une nouvelle fois. « Alec, si tu ne me laisses pas entrer, je défonce la porte ! » Ma menace était totalement irréalisable, mais je ne pouvais pas les bras croisés alors qu'il m'abandonnait devant l'entrée. Puis finalement il ouvrit à nouveau. Cette fois, il était habillé... Ah ! Mais tout s'expliquait ! Monsieur était allé se mettre quelque chose sur le dos... Pas bête, quoi que, je me fichais complètement de le voir en caleçon. Après on dit que les femmes sont les plus pudiques ? Mouais... Bof quand même. Bref, il me salua, m'invitant à entrer. « Et bah ! Il était temps. » Je lui glissais un clin-d'oeil. « Ça va ? Tient, cadeaux. » Je lui tendis la boisson sans crème ainsi qu'un des deux gâteaux. « Je pensais que ça te ferait plaisir. Je te réveille ? Désolé... » Je levais les yeux vers les siens. « Non, en fait, je ne suis pas désolée, car moi aussi on m'a tiré de mes doux rêves par ta faute. » Je n'avais pas tendance à tourner autour du pot. Quand j'avais quelque chose à dire, je le disais sans passer des heures à blablater sur la pluie et le beau temps. « Kennedy m'a dit que vous vous étiez battu. »
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mot doux de Invité ► un Mer 11 Juin - 21:40
J'avais été durement tiré de mon sommeil par une série de bruit sec et régulier contre ma porte d'entrée. Quelqu'un frappait à ma porte, je n'avais aucune envie d'aller voir de qui il s'agissait. Malheureusement, les règles de vie font qu'on ne met pas de vent aux gens et je devais donc me lever. Je me tirais avec force de mon petit lit bien confortable avec qui j'aurais aimé passer un rendez-vous plus long d'une heure ou deux encore. Je marchais dans mon salon en prévenant la personne de l'autre côté de la porte que j'arrivais avant de violemment crée une rencontre en mon petit orteil et le pied du canapé. Je pestais des mots d'une poésie qui aurait achevé le plus grand des poètes. Bon, il faudrait que je tache de trouver un langage plus poli si je dois travailler avec des enfants, il faudrait que je m'habitue aux flûtes, zut, saperlipopette, sapristi, etc. Bref, j'atteignais finalement ma porte que j'ouvris en tirant une tête de déterrer avant d'apercevoir Cordélia, ma meilleure amie. Les gens normaux sourient en voyant leur meilleur ami puis les invite à entrer, et bien moi, je lui fermais la porte au nez. J'avais oublié de m'habiller et il y avait ce léger détail, vous savez... Les hommes, le matin, vigueur... Il fallait que je me mette quelque chose. Enfilant un short de plage et un t-shirt à la va vite, je retournais vers la porte et je lui ouvrais finalement, lui sortant mon sourire désolé, elle avait menacé de défoncer la porte quand même et je l'invitais à entrer. Précisant qu'il était temps, je comprenais donc que son humeur n'était pas au maximum. Ensuite, après m'avoir demandé comment j'allais, elle me tendit un café ainsi qu'un gâteau. "Je vais bien et toi ? Oh tu emmène le ptit déj' t'es un amour. On devrait se marier un de ces quatre" Je plaisantais bien sûr, c'était mon humour pourri du matin. Elle a cassé mon sommeil, je ne peux pas faire mieux, j'ai des excuses.. Elle me disait être désolée de me réveiller, je riais, car je savais qu'elle ne l'était pas. "Tant de sincérité dans ta voix Cordychon". Elle confirmait mes dires en me disant clairement, droit dans les yeux qu'elle avait été réveillée par ma faute, bizarre, car d'après mes souvenirs, il y a moins de dix minutes, je dormais. Je levais les yeux au ciel avant de lui expliquer "Excuse moi, mais, à moins que j'aie des troubles de la mémoire immédiate, je dormais il y a moins de cinq minutes." J'aurais mieux fait de me taire, en fait c'est ce petit troll de Kennedy qui avait tout rapporté à Cordy. Je soupirais un bon coup en m'installant dans la cuisine, avant d'hausser les épaules. "Tu sais en général, on ne m'associe pas aux actions de guignol... Je suppose que tu veux les raisons ?"
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mot doux de Invité ► un Lun 16 Juin - 17:42
Le moins que l'on pouvait dire, c'est que je n'aimais pas être réveillé de bon matin, de plus si c'était pour m'annoncer une mauvaise nouvelle. Kennedy avait mis le paquet ce jour-là en me disant qu'il s'était battu avec mon meilleur ami après avoir provoqué dans mes oreilles un suicide musical. Je lui en voulais, ça, c'était certain et il ne m'avait pas mise de bonne humeur. Surtout, qu'il n'avait pas voulu me raconter toute l'histoire, se contentant de m'exposer les faits, sans explication, sans détails, juste... Comme ça. Moi, je voulais en savoir plus, je voulais tout comprendre dans les moindres recoins. J'étais curieuse, je le savais, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. C'était presque maladif chez moi, j'avais besoin d'être au courant de tout. Je n'étais pas pleinement satisfaite s'il me manquait une seule information. Comme mon demi-frère avait refusé de me délivrer tous ses secrets, je devais impérativement me rabattre sur Alec. Au départ, je n'avais pas spécialement envie de l'embêter de bon matin, mais entendant ce qu'ils avaient fait, je me disais que ce n'était pas plus mal. Je retirais même une certaine satisfaction en me disant que j'allais le perturber dans son sommeil comme je l'avais été dans le mien par sa faute en quelque sorte. C'est donc après avoir incendié Ken au téléphone que je sautais sous la douche dans le but de me préparer pour sortir. Une fois prête, je quittais mon appartement et me rendit à celui de mon brunet préféré. Au passage, je nous achetais un petit déjeuner au Starbuck, composé de cafés et de gâteaux au chocolat. Bah quoi ? J'avais beau être fâchée, je n'en restais pas moins gentille, je prenais soin de mon ami qui n'allait pas être en super forme après ce que je lui réservais. Je n'étais pas non plus masochiste, je savais que je n'allais pas survivre à notre conversation si je n'avais pas ma dose minimal de caféine. Et de glucide aussi, car entamer sa journée sans manger un minimum, ce n'était pas vraiment une bonne idée surtout que la mienne allait apparemment être bien remplie. Bref, une fois devant la porte d'entrée de son appart, je frappais doucement quelques coups. Non, en fait, pas si doucement que ça, mais je n'allais pas me retenir, il fallait bien que le bruit parvienne à ses oreilles endormies. Il apparut finalement en m'ouvrant, puis, pour une raison qui m'échappait me referma la porte au nez. Sur le coup, je restais sans comprendre, figée. Hein ? Rêvais-je où venait-il de m'abandonner sur le pas de sa porte ? Non, mais oh ? Qu'est-ce qui lui prenait ? Ce n'était pas son genre... Comme beaucoup d'autres choses d'ailleurs. Par exemple se battre à l'université ou ne pas m'en parler tout de suite... C'était étrange de sa part et je me demandais vraiment ce qu'il se passait chez lui. Je n'allais pas le laisser s'en sortir comme ça, je le menaçais donc de défoncer la porte... Je devais bien avouer que ce n'était pas très intelligent... Ce n'était pas avec mes muscles en carton de danseuse que j'allais réussir à traverser cet obstacle, mais au moins, je lui faisais comprendre que je n'allais pas partir aussi facilement. Que je n'allais pas abandonner aussi vite, ce n'était pas mon genre. A ma grande surprise, il revint m'ouvrir quelques minutes plus tard et, là, je compris. Il était parti s'habiller en fait... Ça ne m'aurait pas dérangé plus que ça s'il avait été en caleçon, mais bon... Il faisait ce qu'il voulait, mais il n'avait pas arrangé mon humeur en me faisant attendre. Oui, j'avais un caractère de cochon et je l'assumais complètement même si c'était surtout aujourd'hui. J'entrais donc en lui souriant tout de même, car j'étais contente de le voir, comme toujours, même si les raisons de ma visite n'étaient pas particulièrement reluisantes. Par politesse, je lui demandais s'il allait bien, lui tendant aussi mon petit cadeau du jour. Je n'aimais pas aller chez les gens les mains vides, surtout si je les sortais du lit de bon matin et cela même si c'était pour leur passer un savon. C'était mon côté distingué. « Ça pourrait aller mieux. » Répondis-je en riant doucement. « Un jour, peut-être, dans tes rêves ! » Je lui glissais tout de même un petit clin d'oeil. J'aimais bien partir dans mes délires avec lui -même alors que j'étais en colère. Par politesse aussi, je m'excusais de l'avoir sorti du lit... Ce fut lui qui se mit à rire cette fois... Je ne voyais pas trop ce qu'il y avait de drôle là-dedans... Mais bon... « Tu vois tout de suite quand je mens Alecounet... » Je haussais les épaules avant de revenir sur ma dernière phrase en lui disant qu'en réalité je n'étais pas désolée, car j'avais moi aussi été réveillée, par sa faute. Du moins, indirecte, mais par sa faute quand même. Je ne portais pas une grande importance à sa phrase suivante, lui balançant carrément que Kennedy m'avait dit qu'ils s'étaient battus l'un contre l'autre. Je n'allais pas passer par quatre chemins pour lui dire que je savais. Encore une fois, ce n'était pas dans mes habitudes. J'allais toujours droit au but, sans prendre de gens. Après tout, il l'avait cherché, je ne voyais pas pourquoi je m'embêterais à prendre mon temps pour aborder ce sujet assez... Délicat. Je le suivis dans la cuisine, prenant mon café entre mes mains avant de le porter doucement à mes lèvres alors qu'il me répondait. Je levais un sourcil, septique. « C'est mon demi-frère que tu traites de guignol ? Fait attention à ce que tu dis Sweety.» Je lui souris, attrapant aussi un cookie avant d'ajouter : « Bien sûr que je les veux ! Pourquoi serais-je venu te rendre une visite si tôt si ce n'était pas pour ça ? Cet abruti a refusé de me le dire... » Oui, moi et moi seule avait le droit d'appeler Ken comme ça. Je m'octroyais à moi seule ce droit. « Je suppose que ça doit être grave... Pour qu'il ai réussi à tenir sa langue... Même face à moi... » Et j'avais peur. Oui, j'avais peur de découvrir les raisons de leur dispute, car je sentais que ça n'allait pas être bon... Pas bon du tout...
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mot doux de Invité ► un Dim 22 Juin - 11:16
J'ouvrais la porte et je voyais ma meilleure amie, mais qu'est-ce qu'elle foutait là si tôt, je la connaissais bien et c'était une adepte de la grâce matinée tout comme moi et justement, elle me connaissait, elle devait avoir une bonne raison de me réveiller. Bref, actuellement je lui refermais la porte au nez pour aller m'habiller, je n'étais pas le genre gros timide mais être à moitié-nu devant une femme me mettait toujours mal à l'aise même s'il s'agissait de ma meilleure amie. J'aurais pu la laisser rentrer et m'habiller après aussi, mais elle m'a réveillé deux voir trois heures trop tôt, ma logique n'était pas encore actionnée, sa mauvaise humeur parvint alors jusqu'à mes oreilles puisqu'elle menaçait de défoncer la porte, je me demandais bien ce qu'elle ferait avec ses deux petits bras, toutefois, je m'empressais d'aller lui réouvrir la porte. Je voyais bien sur son visage que son humeur n'était pas idéale, mais à ma connaissance, je ne lui ai encore rien fait. Je farfouillais dans mon esprit, car des conneries ou des emmerdes, j'en causais souvent, mais il ne me semble pas l'avoir entrainé dans un quelconque mauvais plan récemment. Bon, au moins elle me demandait comment j'allais et elle m'offrait un petit-déjeuner, la situation avait donc l'air rattrapable où je pensais du moins pouvoir la détendre, elle confirmait ma pensée en disant que ça pourrait aller mieux et elle me disait que je pouvais rêver pour l'épouser. Je riais doucement, c'était peut-être mal venu pour moi de faire ce genre de vanne étant donner que c'était fini depuis peu avec Charlie et j'étais censé déprimer, mais merde si je n'ai pas envie de me pourrir la vie comme je l'ai fait après ma rupture avec Ryder y a deux ans c'est mon droit non ?! Elle s'excusait alors faussement de m'avoir tiré du lit, tu parles, elle n'aurait pas violé à ce point ma sonnette si elle ne tenait pas autant à me tirer du lit. Elle le félicitait de voir directement quand elle mentait, mais je me contentais d'un haussement d'épaule, je connaissais très bien l'ironie pour la pratiquer très régulièrement. Elle m'avouait d'ailleurs ne pas être désolé, car elle avait été réveillée par ma faute, ce que je comprenais mal comment j'avais pu la réveiller alors que c'est elle qui venait de me tirer du lit il n'y a même pas cinq minutes. Finalement, je comprenais. Son demi-frère lui avait tout balancé, bah, il a bien fait, car je comptais lui dire, mais ce surdoué était idiot ou bien ? On ne réveille pas quelqu'un dès le matin pour lui raconter sa vie et ne dire que la moitié. En tout cas, Cordélia avait l'air d'être directe donc à mon avis, j'allais recevoir un sermon ou du moins, le fin fond de sa pensée en pleine figure. C'est ce que j'aimais bien chez elle, elle était directe. En fait, c'est ce que j'aime bien chez les gens et c'est pourquoi mes amis les plus proches ont tous un caractère franc et direct et accessoirement de cochon. Mais Cordélia n'avait pas peur de me tirer du lit et de me gueuler dessus directement, elle avait de la chance que je soit bien luné et que je n'ai pas spécialement envie de me prendre la tête avec elle, avec tous mes problèmes actuels. Je me rappelle notre dernière grande dispute d'ailleurs, ça avait fusé dans tous les sens avant de finir dans un claquement de porte, mais bon, nous étions pus des gamins et sans en reparler, nous étions revenus l'un vers l'autre. Après tout comment survivrait la fac si son meilleur binôme était brisé ? Je ne pus m'empêcher d'insulter gentiment Jones, juste entendre son nom m'énervait, mais c'était surtout gentillet, à cette heure fort matinal, je n'avais pas le cœur à la méchanceté. Elle le défendait rapidement, mais surtout en plaisantant, elle voulait savoir les raisons. « Bah non, tu te trompes, pour lui y a aucun problème » Soupirant, je buvais une gorgée du café. « On s'est croisé, je n'ai pas pu m'empêcher de le provoquer, tu me connais, c'est plus fort que moi. » M'étirant rapidement et m'accoudant sur la table, je continuais. « Et puis il a fait une remarque sur Charlie, ça m'a énerve et je lui ai jeté mon gobelet de café ou visage, il m'a mis une patate, je lui ai mis deux trois coups et on s'est retrouvé dans le bureau du principale... » Lui souriant bêtement, j'attendais de voir sa réaction, c'était dur pour elle de prendre partit, elle avait le cul entre deux chaises, mais bon. « Autre chose ? »
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mot doux de Invité ► un Mar 24 Juin - 22:25
Attendre de Kennedy qu'il me révèle les raisons de sa dispute avec mon meilleur ami, c'était comme attendre après la pluie durant la grande sécheresse : inutile et désappointant. Et je n'aimais pas les choses inutiles... Surtout quand cela provenait de moi. Je détestais ne pas être productive et faire des choses qui, au final, ne servaient à rien. Du coup, je laissais vite tomber l'affaire avec mon demi-frère. Le laissant commencer sa journée en paix. Oui, il ne le méritait carrément pas, car il m'avait bien bousillé mon sommeil et... Bah c'est tout en fait, mais cela comptait énormément. Dormir... C'était vital pour moi. Ok, c'était vital pour tout le monde, mais j'avais particulièrement besoin de dormir le matin. Car comme la plupart des jeunes et au contraire des vieux, je ne le faisais pas la nuit et il fallait donc que je me rattrape. Bref, tout ça pour dire que... J'avais eu un réveil digne des pires séries télévisées et qu'en plus, il fallait que je me rende chez Alec pour satisfaire le côté sadique de ma personnalité. Mon plan consistait à le tirer du lit de bonne heure à son tour et à lui tirer les vers du nez sans prendre de gants. J'en jubilais d'avance alors que j'arrivais chez lui, notre petit déjeuner dans les mains. Heureusement pour lui, j'étais une dominatrice gentille, je prenais soin de son estomac, c'était déjà ça. Sauf que... Bah rien ne se passait comme prévu... Enfin, si, il mit un petit moment à venir m'ouvrir alors que je maltraitais sa pauvre sonnette, ce qui prouvait qu'il se levait juste. Et ça c'était particulièrement chouette.En revanche, ce à quoi je ne m'attendais pas, c'était à ce qu'il me referme ensuite la porte au nez. Sur le coup, je me demandais ce que je lui avais bien fait pour qu'il ne veuille pas me voir. À ma connaissance, je n'avais rien fait qui pourrait justifier un tel comportement, du moins, pas encore. C'est après avoir menacé de défoncer la porte que je réalisais qu'en réalité il était juste parti s'habiller. Oui, je m'emportais un peu vite, mais en même temps... Comment pouvais-je faire autrement ? Je venais d'apprendre que deux de mes proches s'étaient battus à l'université alors qu'il était bien trop tôt pour m'annoncer ce genre de nouvelle. En prime, on refusait de me dire pourquoi et on me refermait les portes dessus... Je pensais avoir gagné le droit de m'énerver un minimum, non ? Quoi que, droit ou pas droit, j'étais en rogne quand même et ça, personne ne pourrait rien y changer. Pas même un Alec me déclarant sa flemme. Si si, les demandes en mariage ne me faisait ni chaud ni froid en ce moment, j'étais bornée dans mon histoire et je refusais de m'en écarter tant que je ne serais pas au courant de tout. Je voulais être au courant des moindres détails, parce que j'étais une énorme curieuse qui se faisait repérer à vingt kilomètres, mais je m'en fichais. J'avais réussi à faire révéler leurs plus grands secrets à mes amis et pourtant, là, j'avais échoué en tentant de faire parler Ken... Ce que je trouvais vraiment très très bizarre...Non, en fait, cela me faisait carrément peur. Comme je l'expliquais au blondinet, cela devait être vraiment grâce s'il se retenait de parler face à moi. Je m'attendais au pire et j'avais imaginé un tas de scénarios plus idiots les uns que les autres dans ma tête. Et je sentais qu'elle allait finir par exploser si cela continuait ainsi : comme ça PUFF ! J'étais prête user de la torture pour faire parler celui-ci... Mais malheureusement, ce n'était pas nécessaire : un café et un cookie suffisait. Certes, c'était mon divertissant et moins économique, mais je gagnais un temps fou. Bref, j'en étais au moment fatidique où je lui demandais ces explications que j'attendais depuis si longtemps alors que nous étions tous les deux assis devant le café. Et il me répondit... Franchement, j'étais presque déçue. Je m'attendais à un truc beaucoup plus héroïque du genre : ils aimaient la même fille ou avaient couché respectivement avec deux jumelles... Ou je ne savais pas trop quoi d'autre... Mais à ça ? Non... C'était tout simplement trop banal pour nous. C'était impossible, ma famille était incapable de faire quelque chose simplement et j'avais depuis bien longtemps refilé ma maladie à Alec.« Puff ! Ce n'est même pas drôle... Vous me décevez... Ce sont des raisons tellement... Courantes ! Vous êtes indignes de la confidence que je vous porte... Où est donc passé votre originalité ? » Ça... Je me le demandais, vraiment. J'attrapais un gâteau et le retirais de son emballage avant de croquer dedans. Oui, avec le papier c'est bien bon. « Le principal vous a dit quoi ? » Ajoutais-je toujours curieuse. Je passais ma main libre dans mes cheveux et les poussait vers l'arrière pour éviter qu'ils ne trempent dans mon café qui là, devenait tout de suite moins bon. « Autre chose... Il a toujours autre chose... Vous en êtes où alors avec Charlie ? » Je savais bien évidemment qu'il avait eu du mal avec elle... À cause de leur différence d'âge, mais surtout de leurs besoins différents... « Tu devais me la présenter d'ailleurs ! » Ouais, je voulais la voir cette gamine de quinze pour essayer de comprendre ce qui l'avait poussé à faire une chose pareille.
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mot doux de Invité ► un Lun 21 Juil - 14:02
Cordélia était finalement parvenue à entrer dans mon appartement après avoir longuement attendu et s'être fait claqué la porte au nez. Elle aurait eu de meilleurs résultats en venant deux ou trois heures plus tard... Ou cinq tiens, après tout, elle me connaissait assez bien pour savoir que même si j'avais le réveil facile, je devenais rapidement grognon, car le sommeil, c'est quelque chose d'important pour moi. D'ailleurs, elle devait avoir de bonnes raisons pour avoir osé profaner mon noble sommeil. En plus, je faisais un beau rêve ! Je m'en souviens plus, mais je suis sûr qu'il était beau ! Et le pire, c'est que je ne pouvais pas lui en vouloir puisqu'elle avait eu la gentillesse d'emmener le petit-déjeuner. Elle avait plus ou moins de la chance que ce soit elle dirons-nous. Contre toute attente, je me montrais plutôt de bonne humeur bien que la fatigue me rendre sarcastique comme lorsque je lui ai déclaré ma flamme juste pour un petit déjeuner. Je ne le pensais pas du tout. Enfin j'adorais Cordélia mais nous deux, en couple, ça fera bien des étincelles à mon humble avis. Ce n'est pas moi qui l'ai tiré du lit en menaçant la vie de sa porte et en violant sa sonnette que je sache. Ce n'est pas moi qui l'ai tiré du lit en menaçant la vie de sa porte et en violant sa sonnette que je sache. Enfin bref, les véritables raisons de sa venue son vite apparu. Cet idiot de Jones a tout répété à Cordélia enfin en partit et a refusé de lui expliquer les raisons. Donc j'avais été si violemment tiré du lit à cause de lui. Il méritait que je lui re claque une tien. Je lui expliquais donc qu'il n'y avait rien de grave, enfin avec toutes les fois où lui et moi nous disputons, je ne comprends pas qu'elle s'inquiète encore à chaque fois qu'on se prend la tête. Elle avait limite l'air décu, bah oui Cordélia, Kennedy et moi on se déteste et il faut pas de scénario de série pour qu'on se dispute. Je riais en l'entendant dire qu'on n'était pas drôle et décevant. "Ce n'est pas pour rien que je ne t'en ai pas parlé... C'est totalement sans importance." Je continuais mon petit-déjeuner comme si nous parlions de la pluie et du beau temps. Cette conversation aurait d'ailleurs pu en finir là mais c'était sans compter sur la curiosité de Cordélia qui me demandait ce que le principal nous avait dit. " Il nous a passé un savon et on a dû passer tout le lendemain à débarrasser et repeindre la salle de musique avant de tout ranger." Je soupirais encore de cette foutue punition. " Mais on s'en est bien sortit, on ne c'est pas disputer une fois ." Je riais comme si le fait de passer deux heures avec quelqu'un sans l'agresser était un exploit. Et bien oui, pour un p'tit con comme moi ça l'est vraiment ! Je finissais mon café sans vraiment avoir touché au gâteau que je prenais finalement en écoutant sa question sur Charlie. Nan Cordélia pitié, pas tous les sujets énervants dès le matin pour l'amour du ciel. Je soupirais alors qu'elle me précisait que je devrais lui présenter. "Ce ne sera pas nécessaire... C'est fini entre nous. " Je ne tenais pas tant que ça à entrer dans les détails et pour lui prouver que je m'en fichais, je haussais les épaules en mordant dans mon gâteau d'une bonne bouché. " Et toi en fait, toujours dans ton couple à distance ?" Elle m'avait déjà parlé quelque fois d'un gars vivant à New-York, je crois, mais vu qu'on n'en avait pas reparlé, je ne savais pas que ça faisait presque quatre mois qu'il était venu à Pasadena. Puis après cette conversation, je lui demandais. "Tu fais quoi aujourd'hui ?"
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mot doux de Invité ► un Ven 1 Aoû - 19:37
Parfois l'imagination vous fait penser à des choses... Qui ne devrait même pas vous traversez l'esprit. Parfois, elle vous fait vous montre la tête à cause d'un simple geste mal interpréter ou d'un mot dit de travers. A un tel point que vous seriez capable de décrocher la lune pour un simple rêve. Et souvent, vous vous retrouvez face à la réalité. Elle vous percute de plein fouet et vous réaliser trop tard que vous avez fantasmé pour rien. Et presque à chaque fois, vous êtes déçu du résulta. Car rien n'est jamais pareil que dans vos rêves... C'est bête, mais c'est comme ça. Faut-il arrêter de rêver pour autant ? Aucune idée... C'est tellement beau de rêver... En tout cas, là, j'étais particulièrement déçu. Je m'attendais à tellement plus... D'après ce que Kennedy m'avait dit, sa dispute avec mon meilleur ami avait démarrée pour une bonne raison. Mais il avait refusé de me dire laquelle. Idiot n'est-ce pas ? Oui complètement. Car pendant tout mon trajet jusque chez Alec, je n'avais cessé de m'imaginer des tas de scénarios et là, alors qu'il me livrait enfin la vérité après que je l'ai tiré du lit de bonne heure, je restais sur ma faim. Moi qui pensais pouvoir râler à ma guise pour avoir des détails croustillants... Et bah là rien ! Je n'avais tout simplement rien à me mettre sous la dent. C'était vache quand même! On m'avait fait mijoter si longtemps... Pour ça ? Non, mais ! Ils se payaient ma tronche ! Moi qui m'étais imaginé toute une histoire compliquée digne d'un film d'Hollywood ! Cette histoire là n'avait rien de bien original... C'était tellement simple !  Tellement commun ! Presque bateau. Je fis donc par de mon ressentis à Alec, lui disant qu'ils me décevaient. En riant, je lui expliquais qu'ils étaient indignes de la confiance que je leur portais. Bien sûr, je présentais, je les aimais quand même, mais je m'attendais à tellement plus... Surtout que la banalité n'était pas monnaie courante dans notre quotidien. Pour une fois que je voulais un truc hors du commun on me sortait un truc presque bateau ! Alors que le reste du temps lorsque je voulais rester dans la simplicité, il m'arrivait des trucs complètement dingues... Ralala ! Le destin était vraiment un type vicieux. Oui, car il ne pouvait pas s'agir d'une femme... Avec des répercutions aussi merdiques, celui qui tirait les ficelles étaient forcement un homme. Enfin bref. Je riais de bon coeur avec mon meilleur ami. « Je vois ça... » Répondis-je, après qu'il ait ajouté que c'était totalement sans importance. « Mais bon ! Vous auriez pu abîmer vos beaux visages ! Cela aurait été dommage... » Je tentais de le réprimander, mais je n'étais pas très crédible... Pas du tout même ! Après tout ils faisaient ce qu'ils voulaient... Du moment qu'ils ne se tuaient pas c'était le principal. Et puisqu'ils étaient encore loin de ce point, je n'avais finalement pas de soucie à me faire. Du coup, je continuais de manger mon petit déjeuner, délaissant mon café pourtant si bon et jetais mon dévolu sur mon cookie. Je l'entamais avant de lui demander ce qu'on leur avait dit. Je souris. Waw ! Ils avaient réussi à rester dans la même pièce pendant un moment sans réussir à s'entre-tuer. « C'est normal. Bravo ! » Je riais doucement. Que dire de plus après tout ? J'attrapais mon café doucement avant de lui demander où il en était avec sa copine. Charlie... Elle était tellement plus jeune que lui... J'avalais une gorgée de ma boisson, mais manquais de la recracher quelques secondes plus tard. Ils n'étaient plus ensemble ! Déjà ?! Je le regardais avec des yeux ouverts comme des soucoupes. Je n'en croyais pas mes oreilles, eux qui avaient l'air si bien ensemble... « Putain ! Et il s'est passé quoi ? Je veux dire... Pourquoi ? » Non, je ne lui demandais si c'était trop indiscret ou un truc dans le genre. Je m'en fichais, je voulais savoir. Et puis, il n'était pas mon meilleur ami pour rien. Il devait tout me dire et je faisais de même... Du moins, j'essayais. Je grimaçais en l'entendant me retourner la question en quelque sorte. « Mais ! C'est moi qui pose les questions aujourd'hui... Ou pas... » Je me taisais, sur le coup, j'aurais préféré ne rien avoir à dire. Je baissais la tête et entrais en pleine contemplation de mon gâteau. Auquel je ne touchais plus d'ailleurs. « En fait... Je ne sais pas trop si je suis toujours en couple. Mais c'est plus à distance en tout cas. » Je relevais le regard, lui souriant tant bien que mal. Il me fallait une diversion, je ne voulais pas parler de ça, de Caleb, maintenant. « Pourquoi monsieur Miller ? On est intéressé ? » Je le taquinais doucement. Je savais très bien que nous ensemble... Ce serait un carnage. Et puis, je tenais trop à mon ami pour ça, je l'aimais beaucoup, mais pas de cette façon. Me levant, je partis à la recherche d'un verre d'eau. Sur mon chemin vers le frigo, je roulais des hanches exagérément, pour rire. Attrapant la bouteille ainsi que deux verres, je lui répondis : « Aucune idée ! Et toi ? » Je reviens vers la table où je déposais mon précieux chargement. « On fait quelque chose ? » Implicitement : ensemble ?
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mot doux de Invité ► un Mer 6 Aoû - 0:06
J'étais tout de même amusé, je me demandais bien à quoi elle avait pu penser comme scénario pour être à ce point déçu des raisons de mon altercation avec Jones. Pourtant même à Pasadena, la ville des histoires d'amours impossibles, des liens familiaux farfelus et des aventures hors du commun, il arrivait que certaines situations restent banales. Tellement banale et sans intérêt que finalement, je n'en avais parlé à personne. À quoi bon crier sur tous les toits qu'à vingt-et-un ans, je m'étais battu avec quelqu'un pour un mot sur ma copine de travers, de ma copine qui plus est, est actuellement mon ex. Je ne comprenais donc pas quel était l'intérêt de Kennedy à prévenir Cordélia, mais il devait bien avoir une raison, du moins je l'espère car sinon il devait avoir deux nuits gâchées sur la conscience: la mienne et celle de ma meilleure amie. D'un coté, elle se plaignait d'une histoire banale, mais si je ne lui en avais pas parlé, c'est bien qu'il y avait une raison. Je ne jugeais pas utile de lui confier ce genre de problèmes totalement inutiles. J'étais un peu ronchon ce matin, j'étais agréable, mais je lui faisais comprendre à ma manière que finalement, ma grasse matinée écourtée n'avait pas eu lieu d'être. Enfin, je n'étais pas de mauvaise humeur ou en train de bouder non plus et je souriais d'ailleurs à sa petite plaisanterie sur nos visages. "T'es au courant que c'était loin d'être un match de boxe dis moi ?" Je la taquinais un peu, car ce n'était pas avec nos trois coups portés qu'on allait se blesser loin de là. Je finissais rapidement mon gâteau puis mon café, tout en entendant ses félicitations sarcastiques. Finalement, la conversation dériva sur ma petite enfin non sur mon ex copine... Charlie. Une relation débile et qui était vouée à l'échec, mais à laquelle j'avais tout de même cru. Elle semblait étonnée, c'est vrai que j'étais fou amoureux d'elle, mais cette dernière semaine fut insupportable pour notre couple. Je me doutais aussi qu'en grande curieuse Cordélia voudrait tout savoir. "La semaine dernière, nous n'avons pas arrêté de nous disputer pour tout et rien puis... Un jour, elle a dit qu'elle voulait arrêter là et on a cassé. Encore une histoire incroyablement banale ou plutôt une fin banale. " Je soupirais un grand coup avant de dire " elle a essayé de revenir mais je l'ai envoyé bouler." Je ne pense pas que ma meilleure amie allait vraiment être étonnée de ce détail, elle me connaissait être un grand rancunier et une fois que les mots sont dits, on ne peut rarement revenir en arrière. Et je ne croyais pas aux deuxièmes chances dans un couple, une fois que l'on décide d'arrêter, et bien pour moi s'est fini. J'étais incroyablement têtu, et même si j'allais aussi souffrir de la situation, je m'en remettrais. J'étais jeune et elle encore plus, la vie continue. Puis ne voulant pas que la conversation reste rivée sur moi, je lui retournais la question. Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas parlé de son prince de New-York. Elle semblait mal à l'aise à en parler par rapport à d'habitude et je sentais qu'il y avait un truc. Elle finissait par m'avouer que leur relation n'était plus à distance et vu qu'elle était devant moi, je concluais que c'était lui qui avait emménagé à Pasadena.
Ensuite sans vraiment vouloir en dire plus, elle tenta de me taquiner, mais je la connaissais ma meilleure amie, comme si je l'avais fait. "Cordélia, Cordélia, Cordélia. Tu crois vraiment pouvoir me détourner mon intention avec une méthode aussi prévisible. Je te connais soit créative nom d'un chien. Où racontes moi tout, je suis ton meilleur ami, tu n'as pas le droit d'avoir de secret pour moi." Je la suivais du regard lorsqu'elle allait se chercher un verre d'eau en souriant d'amusement face à son petit défilé. Finalement, après avoir obtenu mes informations, car de gré ou de force, je les aurais eues, je lui demandais ce qu'elle fît aujourd'hui, et elle m'avouait n'avoir rien de prévu et me retournait la question. " Ah bah oui, forcément quand on fonce directement tirer du lit son meilleur ami au petit matin, on prévoit mal sa journée. Moi, j'ai rien non plus." Je réfléchissais un instant lorsqu'elle me proposait de faire quelque chose. "Bah, je dois faire des courses, mais ce n'est pas très intéressant. On peut se faire un ciné ?"
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